Saint-Donat-sur-l'Herbasse

Saint-Donat-sur-l'Herbasse est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Donat-sur-l'Herbasse

Le clocher de la collégiale de Saint-Donat.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Arche Agglo
Maire
Mandat
Claude Fourel
2020-2026
Code postal 26260
Code commune 26301
Démographie
Gentilé Donatiens, Donatiennes
Population
municipale
4 212 hab. (2018 )
Densité 216 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 07′ 26″ nord, 4° 59′ 00″ est
Altitude Min. 176 m
Max. 411 m
Superficie 19,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Drôme des collines
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Donat-sur-l'Herbasse
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Saint-Donat-sur-l'Herbasse
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Donat-sur-l'Herbasse
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Donat-sur-l'Herbasse

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord de la Drôme dans la vallée de l'Herbasse, près du grand axe de la vallée du Rhône. Elle est à 12 km de Romans-sur-Isère, à 31 km au nord de Valence), à 85 km de Grenoble et à 90 km de Lyon.

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Combe Balis
    • Combe de Bramaret
    • Combe de Champos
    • Combe de la Fontule
    • Combe des Ariennes
    • Combe des Chènevries
    • Combe des Égaux
    • Combe de Sizay
    • Combe des Monistrols
    • Combe des Veyrats
    • Combe du Loup
    • Combe du Pertuis Renard
    • Combe Géline
    • Combe Jaime
    • Combe Oternaud
    • Combe Pelorset
    • Combe Saint-Giraud
    • Combe Valerine

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • le Merdaret ;
    • l'Herbasse ;
    • Mère d'eau de Randon.

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de la Drôme.

    Voies de communications et transports

    Les péages les plus proches de l'autoroute A7 sont à Tain-l'Hermitage et Valence.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Donat-sur-l'Herbasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Donat-sur-l'Herbasse, une unité urbaine monocommunale[5] de 4 195 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,3 %), forêts (26,2 %), terres arables (16,4 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :

    • Vers 1100 : vicus Jovinziacus (cartulaire de Grenoble, A 28).
    • 1100 : mention de l'église Saint-Donat du prieuré : ecclesia Sancti Donati in vico Jovinziaco (cartulaire de Grenoble, A 28).
    • 1111 : Jovinciacus (cartulaire de Grenoble, B 83).
    • 1111 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Sancti Petri atque Sancti Donati de Jovinciaco, mandamentum Jovinciaci (cartulaire de Grenoble, B 83).
    • 1120 : apud Sanctum Donatum (cartulaire de Romans, 280 bis).
    • 1120 : mention de l'église Saint-Donat : ecclesia Beati Donati (Gallia christiana, XVI, 33).
    • 1339 : Saynt Donat (Gontier, Notice sur Saint-Donat, 68).
    • 1343 : le chasteau et ville de Sainct Donat (Valbonnais, II, 442).
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Donati (pouillé de Vienne).
    • 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Sancti Donati (pouillé de Vienne).
    • 1793 : Jovinzieux [appellation révolutionnaire].
    • 1891 : Saint-Donat, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Valence.

    (non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Donat-sur-l'Herbasse.

    Étymologie

    L'ancien nom, vicus Jovinziacus ou Jovinciacus dériverait du génitif Jovis de Jupiter[réf. nécessaire].

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de la Drôme.

    Antiquité : les Gallo-romains

    Le vicus Jovinciacus était une petite agglomération gallo-romaine[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    732 : Corbus, l'évêque de Grenoble, s'y réfugia lors d'une attaque de Sarrasins. Il y apporta les reliques de l'ermite saint Donat, originaire d'Orléans et mort au début du VIe siècle qui lui avaient été confiées par les habitants de Sisteron. Boson, comte de Provence lui offre alors le vieux château de Jovinzieux[13].

    879 : Boson de Provence, élu roi de Bourgogne, fait don de la ville à l'évêque de Grenoble qui lui avait donné son suffrage au conseil de Mantaille.
    Les évêques aménagent la ville : un tribunal est créé ainsi qu'une double enceinte de remparts[14].
    Ils y demeurent jusqu'en 967. Après la mort de l'évêque Isarn qui, jusqu'à son retour à Grenoble, exerçait l'autorité dans la ville, celle-ci devient l'objet de convoitises, notamment entre le comte Guigues et Hugues de Grenoble, nouvel évêque qui récupérera la ville en 1099[réf. nécessaire].

    La seigneurie :

    • Au point de vue féodal, Saint-Donat était, à l'origine, une terre (ou seigneurie) possédée par les évêques de Grenoble[12].
    • Elle passe ensuite aux dauphins[12].
    1317 : Hugues Dauphin, frère du Dauphin Jean II[15].
    1318 : les dauphins donnent une charte de libertés municipales aux habitants[12] qui est confirmée en 1343[15].
    • 1326 : les dauphins cèdent la terre aux Montluel[12].
    • 1336 : la terre est recouvrée par les dauphins[12].
    • Elle est donnée aux Genève[12].
    1358 : Hugues de Genève[15].
    • Elle passe (par héritage) aux Saluces[12].
    Vers 1360 : à la suite du mariage de Béatrix de Genève, fille du précédent, aux marquis de Saluces[15].
    • Fin XVe siècle : elle passe aux Bathernay[12].
    • 1602 : elle est vendue aux Hostun[12].
    • Vendue aux Coste[12].
    • 1652 (novembre) : les Coste l'intègrent dans leur comté de Charmes[12].

    Au Moyen Âge, Saint-Donat est La ville est attribuée au couvent d'Oulx qui était composé d'un corps de chanoines riches et puissants[réf. nécessaire].

    XIIIe siècle : les dauphins du Viennois établissent des droits féodaux sur Saint-Donat[réf. nécessaire].

    1289 : l'évêque de Grenoble abandonne ses droits et revenus sur le prieuré de Saint-Donat à l'archevêque de Vienne en échange des églises de Vinay[réf. nécessaire].

    1349 : lors du rattachement du Dauphiné à la France, Humbert II du Viennois, le dernier dauphin, se réserve Saint-Donat[réf. nécessaire].

    1428 : Saint-Donat passe à la couronne de France.

    1562 : l'église est pillée pendant les guerres de Religion et les reliques de saint Donat disparaissent à cette époque[réf. nécessaire].

    1603 : le prieur abandonne ses droits aux jésuites de Tournon qui laissent les bâtiments à l'abandon[réf. nécessaire].

    Avant 1790, Saint-Donat était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église, dédiée à saint Donat, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint.Augustin Ecclesia, connu dès le IXe siècle.
    Ce prieuré dépendait premièrement des évêques de Grenoble, puis des archevêques de Vienne. Il fut ensuite placé dans la dépendance du prévôt d'Oulx et enfin uni au collège de Tournon, qui a été de ce chef collateur et décimateur dans la paroisse de Saint-Donat jusqu'à la Révolution[12].

    De la Révolution à nos jours

    Saint-Donat au XIXe siècle.

    À la Révolution, les derniers chanoines quittent les lieux[réf. nécessaire].

    En 1790, Saint-Donat devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant les municipalités d'Arthemonay-et-Reculais, Bathernay, Bren, Charmes, Chavannes, Margès, Marsas et Saint-Donat, plus la paroisse de Saint-Andéol (commune de Claveyson, bien que le reste de cette commune soit dans le canton de Saint-Vallier. La paroisse de Saint-Andéol en sera distraite.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) ajoute la commune de Montchenu à ce canton[12].

    En 1814, le bourg est occupée par une troupe autrichienne[réf. nécessaire].

    Seconde Guerre mondiale

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Donat est un centre de la Résistance. En 1940, le curé du lieu, l'abbé Lémonon condamne en chaire l'ouvrage d'Hitler Mein Kampf et la Légion française des combattants. Les maquis s'y implantent très tôt[16].
    Louis Aragon et Elsa Triolet furent cachés à saint-Donat par la famille Chancel[réf. nécessaire]. Le , alors qu'une partie de la Drôme est aux mains des maquisards, le village est victime d'une terrible expédition punitive : dès le matin, des avions allemands mitraillent la population, puis une vingtaine de camions déposent un millier de soldats de type mongol, encadrés par des SS, qui se livrent au pillage des magasins, incendiant au passage la pharmacie Chancel. 86 otages sont arrêtés, frappés et humiliés, puis victimes d'un simulacre d'exécution à l'issue duquel huit d'entre eux sont réellement exécutés. Puis les soldats violent les femmes qu'ils ont pu arrêter[16].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2021). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1808  ?    
    1808 1815 Charles Bodin[17]    
    1815 1819 Joseph Chatain[17]    
    1819 1826 Charles-François Lambert[17]    
    1826 1831 Jean-François Bajard[17]    
    1831 1838 Charles-François Lambert[17]    
    1838 1838 Pierre Burlon[17]    
    1838 1841 Paul-Nicolas Danthony[17]    
    1848 1851 Paul Danthony[17]    
    1851 1858 Sylvain Sablière-Deshaye[17]    
    1858 1870 Jules Laman[17]    
    1870 1871 Paul Danthony[17]    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1872 Henri Feugier[17]    
    1872
    (élection ?)
    1874 Charles-Alexandre Chabert[17]    
    1874 1878 Léonce Chapre[17]    
    1878 1880 François Robert[17]    
    1880
    (élection ?)
    1884 Charles Chabert[17]    
    1884 1886' Auguste Chuilon[17]    
    1886
    (élection ?)
    1888 Pierre Barret[17]    
    1888 1892 Pierre Barret   maire sortant
    1892 1896 Pierre Barret   maire sortant
    1896 1900 Pierre Barret   maire sortant
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1969  ?    
    1969
    (élections ?)
    1971 Paul Galland PS conseiller général (1976-1982)
    1971 1977 Paul Galland   maire sortant
    1977 1983 Paul Galland   maire sortant
    1983 1989 Paul Galland   maire sortant
    1989 1995 Paul Galland   maire sortant
    1995 2001 Aimé Chaléon DVD agriculteur retraité
    conseiller général (1988-2008)
    puis départemental (depuis 2015)
    2001 2008 Aimé Chaléon   maire sortant
    2008 2014 Aimé Chaléon   maire sortant
    2014 2020 Aimé Chaléon   maire sortant
    2020 En cours
    (au 20 mars 2021)
    Claude Fourel[18][source insuffisante]    

    Politique environnementale

    La commune possède une déchetterie depuis 2001[réf. nécessaire].

    Villes et villages fleuris

    En 2014, la commune de Saint-Donat-sur-l'Herbasse a bénéficié du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[19].

    Jumelages

    La commune est jumelée avec les communes de Ottobeuren (Bavière en Allemagne) depuis 1994, et d'Oulx (Piémont en Italie depuis 1988[20].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

    En 2018, la commune comptait 4 212 habitants[Note 3], en augmentation de 7,28 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4231 5951 8801 7462 0842 1592 2202 2632 350
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3942 5122 5192 5022 6272 4862 6182 6232 747
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7492 5552 5722 2862 2012 2052 2042 1272 242
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 3452 2172 1412 2332 6583 1323 4513 4973 912
    2017 2018 - - - - - - -
    4 1954 212-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les élèves de la commune commencent leur scolarité à Saint-Donat-sur-l'Herbasse, à l'école maternelle Elsa-Triolet, puis à l'école primaire Louis-Aragon, puis la poursuivent soit au collège du pays de l'Herbasse soit au collège privé Le Pendillon. La commune dispose également d'un groupe scolaire privé, de la maternelle au collège[25].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : les deuxièmes dimanches suivants Pâques et l'Ascension[26].
    • Fête communale : le [26].
    • Festival J.-S. Bach en juillet[26].
    Depuis 1962, la commune accueille le festival international Jean-Sébastien Bach de Saint-Donat-sur-l'Herbasse, premier festival en France exclusivement consacré au Cantor[réf. nécessaire].
    Les plus grands musiciens et orchestres ont participé aux concerts en la collégiale : les organistes Marie-Claire Alain, Pierre Simonet et Pierre Cochereau, les trompettistes Maurice André et Alfred Schirbaum, le violoniste Arthur Grumiaux, les clavecinistes Huguette Dreyfus et Robert Veyron-Lacroix, le flûtiste Jean-Pierre Rampal, ainsi que des orchestres aussi prestigieux que l'Orchestre de Chambre Jean-François Paillard, l'Orchestre de chambre de Toulouse de Louis Auriacombe, l'ensemble italien I Musici, l'Orchestre de Chambre de Stuttgart sous la baguette du grand Karl Münchinger, etc.[réf. nécessaire].
    Entre 2007 et 2017, l'association Bach en Drôme des Collines a été chargée de l'organisation du festival de Saint-Donat-sur-Herbasse, avec l'appui de la municipalité, mais le Centre Musical International Jean-Sébastien Bach (C.M.I.), en a repris l'organisation en 2018[réf. nécessaire].

    Loisirs

    • Pêche et chasse[26].

    Cultes

    La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Famille du Crestois, elle-même relevant du diocèse de Valence[27].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pâturages, céréales, vignes, fruits, asperges, cardons, pintades[26].

    • Coopérative agricole et vinicole[26].
    • Produits locaux : caillette, fromages[26].
    • Foire : le lundi avant Rameaux (bœuf gras), le premier lundi de septembre (oignons), les premiers et derniers lundis de décembre (bestiaux)[26].
    • Marché : le lundi[26].

    La commune a su conserver une agriculture spécialisée ; elle est réputée pour ses asperges blanches et ses pêches parfumées[réf. nécessaire].

    Une cave coopérative vinicole avait vu le jour en 1931. Elle a fusionné en 1986 avec la cave de Tain ; les bâtiments existent toujours mais ne sont plus utilisés[28].

    Industrie

    Dans le sillage de Romans, Saint-Donat a été longtemps une cité de la galoche en bois puis de la chaussure. Des noms comme Sauvageon, Clément, Monclus, Bozzola en faisaient la réputation. Cette industrie a ensuite périclité[réf. nécessaire]

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative et bureau de tourisme (en 1992)[26].
    • Le lac de Champos est un lac artificiel créé et aménagé par un groupe de communes[réf. nécessaire]. C'est un centre de loisirs (du 1er mai au )[26] : natation, planche à voile, etc.[réf. nécessaire].
    • Camping et caravaning[26].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ancien palais delphinal (MH) construit sur les ruines du château féodal, restauré par les évêques de Grenoble aux Xe et XIIe siècles : salle des gardes, restes du cloitre roman du prieuré (bandeau sculpté) (MH), façade des bâtiments de la cour (IMH)[26].
    Église : clocher (XIIe et XVe siècles) (IMH), chapelles latérales (XVe siècle), orgues de style baroque allemand[26]. Elles ont été construites dans le style Silbermann au cours des années 1960 sous la direction du docteur Lémonon, du curé Parot, de l'industriel Henri Monclus et du colonel en retraite Théophile-Jean Delaye[réf. nécessaire].
    Chapelle des évêques (XIIe siècle) (MH) : abside en cul-de-four[26].
    • Maisons et rues anciennes[26].
    • Château de Collonges[26] : construit au XVIIe siècle à l'emplacement d'une ancienne maison forte du XVe siècle[réf. nécessaire].
    • Les Moulins de Saint-Donat (usine Chartron, moulinage C. Gay) sont situés au pied de la collégiale de Saint Donat, sur les bords du canal de l'Herbasse. Ils ont été construits sur un ancien site de production de soie datant du début du XVIIe siècle. Ils étaient utilisé pour la fabrication de papier, de chanvre ou de farine. La filature à soie fut établie au XVIIIe siècle et de grands industriels (Charles Bodin, Paul Chartron, C. Gay) ont mené la notoriété des soies de Saint-Donat à un rayonnement international[réf. nécessaire].
    • La maison aux volets bleus où habitèrent Louis Aragon et Elsa Triolet. Elle est située à un angle de la rue Pasteur[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel

    • Académie d'orgue[26].
    • Artisanat d'art[26].
    • Centre international J.-S. Bach[26].
    • Musée des arts et traditions de Madagascar[26].

    Patrimoine naturel

    • Nombreuses grottes[1].

    Personnalités liées à la commune

    • Charles-Marie Chabert (né en 1852 à Saint-Donat, mort en 1923 à Saint-Donat) : député radical-socialiste de la Drôme de 1899 à 1908, puis sénateur de 1908 à 1923. Membre influent de la Commission de la comptabilité.
    • Lucien Colonge (né en 1869, mort en 1914 à Saint-Donat) : auteur (parolier) de plus de 12000 chansons représentant plus d'un million de vers.
    • Elsa Triolet (1896-1970) : écrivain et compagne de Louis Aragon. D'origine russe, née Elsa Kagan, elle a publié des journaux de résistance comme « La Drôme en armes »[réf. nécessaire].
    • Louis Aragon (1897-1982) : écrivain et poète communiste, réfugié pendant la deuxième guerre mondiale à Saint-Donat. Il fut chanté par Jean Ferrat. Résistant, il a créé la « Chanson du franc-tireur »[réf. nécessaire].
    • André Bossanne (1907-1996) : sénateur de la Drôme et maire de Marsaz, président de la cave coopérative de Saint-Donat-sur-l'Herbasse, avant la Seconde Guerre mondiale.
    • Jean-Marie Corlu (né en 1912 à Saint-Donat, mort en 1944, inhumé à Saint-Donat) : commandant, Saint-Cyrien, mort au champ d'honneur le à Bobigny après avoir participé au raid sur Koufra et à la bataille de Normandie. Il était, à 32 ans, officier de la Légion d'Honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 (3 citations), de la Médaille de la Résistance avec rosette et de la Médaille Coloniale avec agrafe « Koufra ». Il avait été nommé Compagnon de la Libération par décret du [29].
    • Pierre Palué (1920-2005) : peintre paysagiste, à la palette subtile, il fut surnommé le peintre de Chavannes[réf. nécessaire].
    • Henri Monclus (1920-1989) : industriel dans la chaussure, il fabriquait, à Saint-Donat, des chaussures pour enfants, les Patachou. Il créa le concept de la première boîte à chaussures métallique. Par son action, il a développé le Festival J.-S. Bach pour lui donner une renommée internationale[réf. nécessaire].
    • Marie-Claire Alain (1926-2013) : célèbre organiste, très attachée au festival. Elle a enregistré une partie de l'intégrale de l'œuvre de Bach à l'orgue, ainsi que les concertos de Haendel et de CPE Bach[réf. nécessaire].
    • Michel Tavell : écrivain. Son roman, Les dinosaures de collines (Éditions Laser) est une chronique du Saint-Donat des années 1950. On y retrouve les figures pittoresques de l'époque : la Torine, la Mère Julie, Monmon, Riquita, etc.[réf. nécessaire][30].

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : De gueules semé de fleurs de lis d'argent, à la bande du même brochant, au lambel de sable brochant sur le tout.

    Annexes

    Bibliographie

    • Pago et Derry, Les Lucioles - Résistances en Drôme des collines (), bande dessinée, Au Fil du Rhône, , (ISBN 978-2-84668-464-4).
    • Léon Gontier, Notice sur Saint-Donat, Éditions Le livre d'histoire.
    • Jacques Thirion, Janine Schricke, « Saint-Donat-sur-l'Herbasse », dans Société française pour la conservation des monuments historiques, Congrès archéologique de France (actes), Paris, Derache, (lire en ligne), p. 320-360. 

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Saint-Donat-sur-l'Herbasse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 336 (Saint-Donat).
    13. Guide Pratique : Saint-Donat et sa région, édition 1991.
    14. Léon Gontier, Notice sur Saint-Donat paru en 1857
    15. Thirion, Schricke, 1972, p. 326 (lire en ligne).
    16. Yves Farge, Rebelles, soldats et citoyens, souvenirs d'un commissaire de la République, éditions Bernard Grasset, Paris, 1946, 332 pages, p. 96.
    17. Augustin Jay, Saint-Donat de l'antiquité à nos jours
    18. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    19. « Les villes et villages fleuris », sur site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    20. DONAT SUR L'HERBASSE (RHONE ALPES - DROME) Jumelages
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. écoles à Saint Donat sur l'Herbasse
    26. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Donat-sur-l'Herbasse.
    27. Site messes.info, page sur la paroisse Saint Famille du Crestois, consulté le 18 juin 2020.
    28. Aurélien Tournier, « Un nouveau souffle pour l'ancienne cave vinicole de Saint-Donat ? », L'Agriculture Drômoise, (lire en ligne, consulté le ).
    29. Sa fiche sur le site de l'ordre de la Libération.
    30. https://www.amazon.fr/Dinosaures-collines-Michel-H-Tavell/dp/2907364006/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1605446852&refinements=p_27%3AMichel+H.+Tavell&s=books&sr=1-1&text=Michel+H.+Tavell.
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Drôme
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.