Margès
Margès est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Margès | |||||
Le village de Margès. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Arche Agglo | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Morin 2020-2026 |
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Code postal | 26260 | ||||
Code commune | 26174 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Margessois, Margessoises | ||||
Population municipale |
1 137 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 116 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 08′ 52″ nord, 5° 02′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 216 m Max. 344 m |
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Superficie | 9,79 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Romans-sur-Isère (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Drôme des collines | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Margès est située à 35 km au nord-est de Valence et à 12 km au nord de Romans-sur-Isère.
Charmes-sur-l'Herbasse | Crépol | |||
Saint-Donat-sur-l'Herbasse | N | Arthemonay | ||
O Margès E | ||||
S | ||||
Peyrins |
Hydrographie
Vallée de l'Herbasse[1].
Urbanisme
Typologie
Margès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,9 %), forêts (22,7 %), prairies (19,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones urbanisées (6 %), cultures permanentes (5,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Margès
Marjais en provençal[réf. nécessaire].
- Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1163 : Mariacum (cartulaire de Romans, 332).
- 1275 : De Marjiaco (choix de docum., 388).
- 1336 : Marjais (inventaire des dauphins, 90).
- 1343 : Marjays (choix de docum., 82).
- 1359 : Margays (cartulaire de Romans, pièces justificatives, 19).
- 1378 : Margays prope Romanis (cartulaire de Montélimar, 72).
- 1383 : Castrum Marjaysii (choix de docum., 205).
- XIVe siècle : mention de l'église : Capella de Marjeis (pouillé de Vienne).
- 1453 : Marjaysium (archives de la Drôme, E 1167).
- 1891 : Margés, commune du canton de Saint-Donat.
(non daté)[réf. nécessaire] : Margès.
- Étymologie
Tournay
- Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :
- 1070 : mention de la paroisse : Ecclesia de Turnai (cartulaire de Romans, 330).
- 1080 : Villa Turna (Masures de l'Isle-Barbe, 150).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Tornia (pouillé de Vienne).
- 1449 : Tornaias (terrier de Vernaison).
- 1776 : mention de l'église : Notre-Dame de Tournay (archives de la Drôme, E 1231).
- 1891 : Tournay, village, chef-lieu de la commune de Margès.
- Étymologie
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[9] :
- Au point de vue féodal, Margés était un arrière-fief de la baronnie de Clérieux, comprenant les deux paroisses de Margés et de Tournay.
- 1250 : la terre est possédée par les Châteauneuf.
- Peu de temps après : passe (par mariage) aux Alleman.
- 1369 : passe aux Saint-Priest.
- 1447 : vendue aux Clermont-Chatte.
- Acquise par les Alleman.
- 1475 : passe aux Bathernay. La terre de Margés est unie à la seigneurie (puis comté) de Charmes (voir ce nom).
- 1776 : séparée du comté de Charmes, elle passe aux Jacquemet de Saint-Georges, derniers seigneurs.
Avant 1790, Margès était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin, formant originairement deux paroisses du diocèse de Vienne : Margès et Tournay.
L'église de Margès était sous le vocable de Saint-Didier et dépendait du prieur de Saint-Donat. Elle fut église paroissiale jusqu'au XVIIe siècle. Les deux paroisses ayant été alors réunies, le service paroissial fut transféré dans l'église de Notre-Dame de Tournay, qui prit le vocable de Saint-Didier (voir Tournay)[9].
Antérieurement au XVIIe siècle, Tournay était le chef-lieu d'une paroisse du diocèse de Vienne comprenant une partie de la commune actuelle de Margès, et dont l'église Notre-Dame de Tournay, dépendait du chapitre de Romans, qui y prenait la dîme et présentait à la cure. Au XVIIe siècle, les deux paroisses de Margès et de Tournay ont été réunies en une seule, dont le service se fit dès lors dans l'église de Tournay qui prit le vocable de Saint-Didier qui avait été celui de l'église de Margès[10].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune fait partie du canton de Saint-Donat[9].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2018, la commune comptait 1 137 habitants[Note 3], en augmentation de 9,43 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations culturelles et festivités
Fête : le 15 août[1].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Héraldique, logotype et devise
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Margès possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Margès sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Margès.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 207.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 392.
- Margès sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 9 mars 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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