Rochefourchat

Rochefourchat est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Rochefourchat

Église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Jean-Baptiste de Martigny
2020-2026
Code postal 26340
Code commune 26274
Démographie
Gentilé Rochefourchatien, Rochefourchatienne
Population
municipale
hab. (2018 )
Densité 0,08 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 58″ nord, 5° 14′ 53″ est
Altitude Min. 600 m
Max. 1 513 m
Superficie 12,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Rochefourchat
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Rochefourchat
Géolocalisation sur la carte : France
Rochefourchat
Géolocalisation sur la carte : France
Rochefourchat

    Ses habitants sont dénommés les Rochefourchatiens[1].

    Géographie

    Localisation

    Le bourg de Rochefourchat est situé à 30 kilomètres au nord-ouest de La Motte-Chalancon et à 4,5 kilomètres de Saint-Nazaire-le-Désert, village le plus proche. Valence est à environ 75 kilomètres au nord-ouest, par la route, Carpentras et Orange à environ 90 kilomètres au sud et au sud-est.

    Relief et géologie

    Sites particuliers[2] :

    • Col de Bauras (887 m)
    • Col des Faurines (949 m)
    • Col Jeannin (1 024 m)
    • Col Puzaou (1 439 m)
    • Combe du Four
    • Montagne de Couspeau
    • Pas de la Mort
    • Serre Calliaud
    • Serre de Chavou
    • Serre de la Blache
    • Serre de la Draye
    • Serre Delègue
    • Serre de Minuit
    • Serre du Coucou
    • Serre Musat
    • Serre Rouby

    Géologie

    La commune est située sur le flanc oriental de la grande crête anticlinale de Couspeau.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

    • la Coulance (aussi appelée la Courance) ;
    • Ravin de Chaune ;
    • Ravin des Boutarys ;
    • Ruisseau de la Combe.

    La commune de Rochefourchat est la seule de la vallée qui ne jouxte pas la Roanne. Au sud, ses eaux rejoignent la rivière à travers la commune de Saint-Nazaire-le-Désert. Au nord, elles alimentent la profonde vallée de son affluent, la Coulance[3].

    La commune est traversée par le ruisseau de Pémya, qui rejoint Saint-Nazaire-le-Désert[4].

    En 1891, un ruisseau nommé Rochefourchat est mentionné. C'est un affluent de la Roanne qui, ayant sa source sur la commune de son nom, traverse celle de Saint-Nazaire-le-Désert et a 4,8 kilomètres de cours. À l'époque, sa largeur moyenne est de dix mètres, sa pente de 560 m, son débit ordinaire de 0,10 m3, extraordinaire de 53 m3[5]

    Voies de communication et transports

    La commune est située au bout de la route départementale D 596 en provenance de Saint-Nazaire-le-Désert[6]. Le village est très excentré du réseau autoroutier, les autoroutes voisines étant toutes à plus d'une heure en voiture : l'autoroute du Soleil (A7/E15) à l'ouest, l'autoroute du Val de Durance (A51/E712) au sud-est et l'autoroute du Trièves au nord-est (A51/E712).

    Urbanisme

    Typologie

    Rochefourchat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

    La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Morphologie urbaine

    En plus du « village », la commune est composée des deux hameaux : l'Aribat et Gauze.

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    • Alexis
    • Bègue
    • Boichou
    • Bonnet
    • Brachet
    • Cabret
    • Chapelle de Notre-Dame
    • Chaune
    • Cloroyer
    • Faussard
    • Forêt Domaniale de la Roanne
    • Gauze
    • Jacques Eymieux
    • Labrune
    • la Grand Plaine
    • l'Aribat
    • la Tune
    • la Violette
    • le Devès
    • le Moulin
    • les Blaches
    • les Chapelans
    • les Pradaux
    • Moury
    • Quinze Cannes

    Logement

    En 2008, la commune comptait une résidence principale et six résidences secondaires[14].

    Toponymie

    Attestations

    • 1178 : Rocha Forcha (cartulaire de Die, 5)[15].
    • 1178 : Rocha forcha[16].
    • 1178 : mention du mandement : mandamentum de Rocha Forcha (cartulaire de Die)[15].
    • 1214 : Rocha Forchau (cartulaire de Die, 9)[15].
    • 1214 : Rocha forchaa (DR)[16].
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella Ruppis Forchate (pouillé de Die)[15].
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Ruppis Furcata (cartulaire de Die)[15].
    • 1389 : de Rupe Furcata (Long, notaire à Grignan[15] et VTF 510[16]).
    • 1449 : mention de la paroisse : cura de Ruppe furcata (pouillé hist.)[15].
    • 1516 : mention du prieuré : prioratus Ruppis Fourcatae (rôle de décimes)[15].
    • 1619 : Roche Fourcha (rôle de décimes)[15].
    • 1628 : mention de la paroisse et de l'église Saint-Pierre : la cure de Saint-Pierre de Rochefourchat (archives de la Drôme, E 2371)[15].
    • 1632 : Rochefourchat[16].
    • 1891 : Rochefourchat, commune du canton de la Motte-Chalancon[15].

    Étymologie

    Il s'agit d'un composé toponymique nord occitan, basés sur les appellatifs ròcha « roche » et forcha(d)a « divisé en deux branches », avec un -t adventice[16].

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie : Rochefourchat, au point de vue féodal, était une terre (ou seigneurie) qui relevait en fief des évêques de Die. Les Morges la possèdent en 1334. Par la suite, elle passe aux Brottin (milieu du XVe siècle) puis, par mariage, aux Monteynard (1564) et enfin aux Rey de Noinville (1738), derniers seigneurs[15].

    Ce fief dépendait pour deux tiers de la couronne française et pour un tiers du Comtat Venaissin. Cette originalité causait une opposition des hommages prêtés par les seigneurs. La domination était indivise mais les sujets (ou justiciables) de chaque seigneur étaient distincts et divisés en Dauphinois et Comtadins, de sorte que la personnalité décidait de la compétence civile et criminelle. Ces diverses questions furent réglées dans une transaction intervenue en 1630 entre les trois co-seigneurs qui possédaient alors le fief[17].

    Avant 1790, Rochefourchat était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die. Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Pierre, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cruas) dont les dîmes appartenaient au prieur et dont la cure était de la collation de l'évêque diocésain. Le mandement de Rochefourchat avait la même étendue que la commune de ce nom[15].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Nazaire-le-Désert. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de La Motte-Chalancon[15].

    En 1796, Pierre Jossaud, négociant à Saillans, acheta les domaines de la Grand-Grange et de l'Aribat comme biens nationaux[3].

    Lors du coup d'État du , la résistance drômoise fut l'une des plus fermes et des combats importants se déroulèrent à Crest[réf. nécessaire].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la Drôme occupée fut placée sous administration italienne du au puis sous occupation allemande du au [18].

    La décroissance démographique, entamée après 1806, continue jusqu'au XXIe siècle.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

    Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est présenté dans le tableau suivant[22].

    Premier tour
    Second tour
    Nombre% des inscritsNombre% des inscrits
    Inscrits8- %8- %
    Abstentions225,00 %112,50 %
    Votants675,00 %787,50 %
    % des votants% des votants
      Bulletins blancs116,67 %0,00 %
      Bulletins nuls0,00 %0,00 %
      Suffrages exprimés583,33 %787,50 %
    Candidat
    Parti politique
    Voix% des
    exprimés
    Voix% des
    exprimés
     Emmanuel Macron
    En marche !
    240,00 %342,86 %
     Marine Le Pen
    Front national
    240,00 %457,14 %
     Nicolas Dupont-Aignan
    Debout la France
    120,00 %
     François Fillon
    Les Républicains
    0,00 %
     Jean-Luc Mélenchon
    La France insoumise
    0,00 %
     Benoît Hamon
    Parti socialiste
    0,00 %
     Jean Lassalle
    Résistons !
    0,00 %
     Philippe Poutou
    Nouveau Parti anticapitaliste
    0,00 %
     François Asselineau
    Union Populaire Républicaine
    0,00 %
     Nathalie Arthaud
    Lutte ouvrière
    0,00 %
     Jacques Cheminade
    Solidarité et progrès
    0,00 %
    Sources :

    Site du Ministère de l'Intérieur : Élection présidentielle 2017

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

    Élections régionales, résultats des deuxièmes tours :

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2021). 
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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989 Jeanne Isoard[27][source insuffisante] DVG[28]  
    1989 1995 Jeanne Isoard   maire sortante
    1995 2001 Jeanne Isoard   maire sortante
    2001 2008 Jeanne Isoard   maire sortante
    2008 2014 Jean-Baptiste Le Moyne de Martigny[27][source insuffisante] (sans étiquette) avocat
    2014 2020  ?    
    2020 En cours
    (au 16 mai 2021)
    Jean-Baptiste Lemoyne de Martigny[29][source insuffisante]    

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de la communauté de communes du Diois.

    Instances judiciaires

    Rochefourchat relève du tribunal d'instance de Valence, du tribunal de grande instance de Valence, de la cour d'appel de Grenoble, du tribunal pour enfants de Valence, du conseil de prud'hommes de Valence, du tribunal de commerce de Romans-sur-Isère, du tribunal administratif de Grenoble et de la cour administrative d'appel de Lyon[30].

    Finances locales

    En 2010, le budget de la commune était de 18 704 , avec un résultat comptable de 5 172 , résultat qui a été quasiment toujours positif durant les dix dernières années[31].

    Voir aussi la page suivante (finances locales de Rochefourchat de 2000 à 2018)[32] (cliquez sur le lien wiki[33]).

    Population et société

    Démographie

    Rochefourchat est connue pour être la commune de France la moins peuplée (à l'exception de neuf communes « villages morts pour la France » dépourvues d'habitants[34]).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    220178221180159196187179145
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    15914917015015112812511292
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    899464524038363122
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1462321111
    2013 2018 - - - - - - -
    11-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Grenoble.

    Compte tenu de la carte scolaire de cette académie pour la rentrée 2011-2012[37], l'école primaire la plus proche est située à Saint-Nazaire-le-Désert[38].

    Loisirs

    • Randonnées[39] : GRP Tour de la Vallée de la Roanne[2] :

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois, pâturages (ovins)[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines d'un château au lieu-dit les Châteaux dont il ne reste que quelques traces de voûtes effondrées et de rochers taillés[réf. nécessaire].
    • Maison anciennes[39].
    • Église rustique (désaffectée)[39] dédiée à saint Pierre : clocher carré, porche de 1880, autel en bois décoré de cœurs, cloches datées de 1807 et 1838 ; le petit cimetière attenant renferme la tombe de Madeleine Farnier, ancêtre de Marcel Pagnol qui descendait de Marguerite Mège de Rochefourchat, mariée en 1634 avec Marius Marchand de Saint-Nazaire[3].
    • Chapelle Notre-Dame[39], dite des-Sept-Douleurs, au hameau de l'Aribat : elle aurait été construite à la suite du vœu d'un berger pris dans la tourmente. Cette église est accessible via le chemin d'accès à l'Aribat, en passant par un pont, doté d'une voûte de huit mètres. C'était autrefois un lieu de pèlerinage le dernier dimanche de mai : l'évêque de Valence y vint en 1940 ; cette église contient un clocheton-porche en pierres de taille réalisé en 1898, et de belles peintures dans l'abside[3].

    Patrimoine culturel

    Plaque Middle of Nowhere symbolisant le rattachement de Rochefourchat au réseau international des centres d'art contemporain fantômes fondés par l'artiste français Laurent Mulot.

    Rochefourchat et la chanson populaire

    La Fanfaro de Rotchofourchat (La fanfare de Rochefourchat) est une chanson populaire écrite en 1900 par Émile Maillefaud, agent-voyer cantonal de la Motte-Chalancon[3]. Elle vante, sur un mode ironique, les mérites de sa fanfare qui aurait « remporté le premier prix de France »[40].

    Selon la tradition locale, cette fanfare n'aurait eu qu'une existence formelle : les hommes du village, équipés de leurs instruments respectifs, se retrouvaient pour « répéter ». Ils ne progressaient guère car leurs répétitions consistaient à se retrouver pour « boire des canons » loin de leurs épouses. Le subterfuge fut un jour éventé et fit bien rire : « C'est une joyeuse troupe qui ne compte pas moins de « quatre-vingt-quatre pistons » et des musiciens qui, ayant gagné chacun un cochon de quatre quintaux à Combovin, font le tour du village, l’animal sous le bras, en jouant un pas redoublé ! ».

    Les paroles en version d'origine (occitan - graphie félibréenne) et la traduction en français[41] :

    Refrain

    La fanfaro de Rotchofourchat
    A rempourta lou prumier prix dé Franche
    Leï soun lestes coumo dé tchats
    A la fanfaro de Rotchefourchat.

    Couplet 1

    La fanfaro sé coumposavo
    Dé quatré vinn quatré pistouns
    Et quanto lou pistoun dounavo
    Infouncavo Lou barytoun.

    Couplet 2

    Fayo oyir la coutrébasse
    Quand dounavo dinn lou fourbi
    Fajio uno tello grimacho
    Qué encrenillavo lou arpions

    Couplet 3

    A Coumbovi coucouriguéroun
    Rempourtèrouns leu prumier prix
    A chasqué mujicien dounérouns
    Quatré ou chinn pairès de perdrix

    Couplet 4

    Coumo lour mairè règalavo
    Dévalérouns tous chou soun pourtau
    A chascu dé zélou bélèrouns
    Un caïou dè quatré quinntaou

    Couplet 5

    Quo lou douné un téou couradgé
    Un Béou caïou chou lou bras
    Fagguérouns lou tour dauou villadgé
    In jouguin un pas redoubla.

    Refrain

    La fanfare de Rochefourchat
    A remporté le premier prix de France :
    Ils sont lestes comme des chats
    A la fanfare de Rochefourchat.

    Couplet 1

    La fanfare se composait
    De quatre-vingt-quatre pistons,
    Et quand le piston donnait,
    Il enfonçait le baryton.

    Couplet 2

    Il fallait entendre la contrebasse
    Quand il donnait dans l’instrument,
    Il faisait une telle grimace
    Qu’il en fronçait les sourcils.

    Couplet 3

    À Combovin ils concoururent,
    Ils remportèrent le premier prix.
    À chaque musicien, on donna
    Quatre ou cinq paires de perdrix.

    Couplet 4 :

    Comme le maire régalait,
    Ils allèrent tous à son portail.
    À chaque musicien, il offrit
    Un cochon de quatre-cents kilos.

    Couplet 5

    Cela leur donna un tel courage,
    Un beau cochon sous le bras,
    Qu’ils firent le tour du village
    En jouant d'un pas redoublé.

    Héraldique, logotype et devise

    Rochefourchat possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Justin Brun-Durand, Dictionnaire topographique de la France, département de la Drôme : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, rédigé sous les auspices de la société d'archéologie et de statistique de la Drôme, publié par ordre du ministre de l'Instruction publique et sous la direction du comité des travaux historiques, Paris, Imprimerie nationale, 1891, in-4°, 502 pages.
    • Jacques Barlet, Jean-Noël Couriol, Annie Friche, Le pays de la Roanne, édité par l'association « Route de la Vallée de la Roanne », collection « Histoire et patrimoine Dromois », éditions la Lombardière 26400 Beaufort-sur-Gervanne.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. « Nom des habitants des communes françaises, Rochefourchat », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. Jacques Barlet, Jean-Noël Couriol, Annie Friche, Le pays de la Roanne, édité par l'association « Route de la Vallée de la Roanne », collection « Histoire et patrimoine Dromois », éditions la Lombardière, 26400 Beaufort-sur-Gervanne.
    4. « Ruisseau de Pémya », sur le site du service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau (SANDRE), (consulté le ).
    5. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 311 (Rochefourchat, ruisseau).
    6. « Rochefourchat », sur le site Géoportail, le portail des territoires et des citoyens (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. « LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    15. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 311 (Rochefourchat, commune).
    16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 88 (lire en ligne.
    17. « Étymologies des noms de lieux de la Drôme », dans Bulletin de la société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, t. quatrième, Valence, (lire en ligne), p. 266.
    18. « Chronologie de la Drôme », sur Musée de la résistance en ligne, (consulté le ).
    19. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17 avril 2012.
    20. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17 avril 2012.
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