La Motte-Chalancon

La Motte-Chalancon est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir La Motte.

La Motte-Chalancon
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Laurent Combel
2020-2026
Code postal 26470
Code commune 26215
Démographie
Gentilé Mottois, Mottoises
Population
municipale
421 hab. (2018 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 09″ nord, 5° 22′ 49″ est
Altitude Min. 517 m
Max. 1 424 m
Superficie 22,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Motte-Chalancon
Géolocalisation sur la carte : Drôme
La Motte-Chalancon
Géolocalisation sur la carte : France
La Motte-Chalancon
Géolocalisation sur la carte : France
La Motte-Chalancon

    Ses habitants sont dénommés les Mottois et les Montoises.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située en Drôme provençale à km au nord de Rémuzat, à 43 km à l'est de Dieulefit et à 25 km au sud-est de Saint-Nazaire-le-Désert.

    Relief et géologie

    La commune est entourée de montagnes qui culminent à plus de 1 500 m d'altitude.

    Elle est au croisement de quatre vallées et au commencement des gorges de l'Arnayon[1].

    SItes particuliers :

    • le mont Alayant est attesté en 1891[2].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par :

    • le torrent l'Arnayon ;
    • la rivière Oule.
    • le Ruisseau d'Aiguebelle[3] est attesté en 1891. Il a sa source au col des Roustans sur la commune de Chalancon. Il traverse cette dernière puis passe sur la commune de La Motte-Chalancon où il se jette dans l'Oule après un parcours de sept kilomètres. En 1891, sa largeur moyenne est de 11,60 m, sa pente de 84 m, son débit ordinaire de 0,10 m3, extraordinaire de 15 m3[4].
    • le ravin Aigue-Douce, affluent de l'Oule, est attesté en 1891[5].

    La commune possède des eaux minérales alcalines[1].

    Urbanisme

    Typologie

    La Motte-Chalancon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), zones urbanisées (2,1 %), prairies (1,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Hameaux et lieux-dits

    • Saint-Pierre est un quartier attesté en 1891[13]

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

    • 1296 : La Mota (visites de Cluny).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Mota (pouillé de Die).
    • 1392 : Mota Chalanconis' (archives municipales de Gap).
    • 1441 : Mota Dyensis diocesis (cartulaire de Die, 165).
    • 1509 : mention de la paroisse : parrochia Mote (visites épiscopales).
    • 1509 : mention de l'église Annonciation de la Sainte-Vierge : ecclesia Beate Marie Chalanconis (visites épiscopales).
    • 1619 : mention de la paroisse : la cure de la Motte (rôle de décimes).
    • 1891 : La Motte-Chalancon, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Die.

    La graphie La Motte-Chalançon est aussi largement attestée mais semble erronée[15].

    Histoire

    Préhistoire

    Au néolithique, la région est habitée[réf. nécessaire].

    Protohistoire

    Sépultures et monnaies gauloises[1].

    Antiquité : les Gallo-romains

    • Sépultures et monnaies gallo-romaines[1].
    • Restes d'une villa gallo-romaine[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie :

    • Au point de vue féodal, la terre était un fief des comtes de Diois[1].
    • 1286 : possession des Bourdeaux[14].
    • 1315 : la terre est partagée entre les Artaud et les Eurre[14].
    • 1446 : la part des Artaud appartient aux Monteynard, qui la possèdent encore au début du XVIe siècle[14].
    • Vers 1590 : la part des Eurre passe aux Moreton de Chabrillan[14].
    • 1627 : le tout est acquis par les La Morte-Laval[14].
    • 1760 : passe (par mariage) aux Chastellard, derniers seigneurs[14].

    Le , pendant les guerres de Religion, le capitaine huguenot Charles Dupuy de Montbrun prend la ville d'assaut. Le village est pillé. Les huguenots massacrent ses habitants et « épousent les veuves et les filles de ceux qui furent tués », selon un témoin du temps[16].

    Avant la Révolution française, la monarchie soutient la réaction seigneuriale par les édits de triage : le Devès, qui était un bois géré par la communauté, est confisqué par Mme du Châtelard, ce qui entraîne un procès entre la communauté et la dame (seigneur) du fief[17].

    Avant 1790, la Motte-Chalancon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église était sous le vocable de l'Annonciation de la Sainte-Vierge, et la cure de la collation de l'évêque. Les dîmes appartenaient au pitancier de Saint-Marcel de Die, comme prieur du lieu (Saint-Pierre)[14].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la Motte-Chalancon devient le chef-lieu d'un canton comprenant les municipalités de Arnayon, Establet, la Motte-Chalancon, Rottier, Saint-Ferréol et Villeperdrix. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) y ajoute les communes de Bellegarde, Brette, Chalancon, Çhaudebonne, Gumiane, le Petit-Paris, Pradelles, Rochefourchat, Saint-Dizier, Saint-Nazaire-le-Désert, Valdrôme et Volvent[14].

    En 1893, La Motte-Chalancon est le deuxième village de la Drôme à être équipé de l'électricité grâce au projet privé de Romain Laganier[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
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    1871    ?    
    1874    ?    
    1878    ?    
    1884    ?    
    1888    ?    
    1892    ?    
    1896    ?    
    1900    ?    
    1904    ?    
    1908    ?    
    1912    ?    
    1919    ?    
    1925    ?    
    1929    ?    
    1935    ?    
    1945    ?    
    1947    ?    
    1953    ?    
    1959    ?    
    1965    ?    
    1971 1977 Gabriel Mourier PS  
    1977 1983 Gabriel Mourier   maire sortant
    1983 1989 Gabriel Mourier   maire sortant
    1989 1995 Émile Piccardi DVG  
    1995 2001 Roger Besson DVG  
    2001 2008 Roger Besson   maire sortant
    2008 2014 Roger Besson   maire sortant
    2014 2020 Laurent Combel   fonctionnaire
    2020 En cours
    (au 26 novembre 2020)
    Laurent Combel[18][source insuffisante]   maire sortant

    Rattachements administratifs et électoraux

    La Motte-Chalancon était chef-lieu de canton jusqu'en .
    Le redécoupage des cantons du département l'a placée dans le canton du Diois[19]).

    Villes et villages fleuris

    Village fleuri[1].

    Jumelages

    La Motte-Chalancon est jumelée avec Stembert Verviers Belgique, depuis 1971[20].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2018, la commune comptait 421 habitants[Note 2], en augmentation de 4,47 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1261 1611 1261 1111 2471 2351 2101 2381 097
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0471 0561 0191 0011 008977947872824
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    797790752634602570603525517
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    535486398393382395454395417
    2018 - - - - - - - -
    421--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le village a subi l'exode rural.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes : le 14 juillet et le deuxième dimanche d'août[1].

    Loisirs

    • Pêche[1].
    • Spéléologie[1].
    • Stages d'artisanat[1].

    Sports

    Renault 8 Gordini participant au Rallye Monte Carlo historique 2010 à La Motte-Chalancon
    • Centre sportif[1].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : vignes, lavande (distillerie et coopérative), agneaux de la Drôme, apiculture (miel)[1].

    • Foire mensuelle (sauf en mars, juillet et novembre)[1].
    • Marché : le mercredi[1].

    Autres : élevage ovin, noix, agriculture biologique[réf. nécessaire].

    Commerce

    • Une supérette (livraison des courses par voiturette robotisée[25][source insuffisante]).

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative (en 1992)[1].
    • Station climatique[1].
    • Station Verte (de vacances)[réf. nécessaire].
    • Camping[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Village ancien homogène : ruelles, passages voûtés, vieilles facades, fontaines[1].
    • Église romane : chevet (ou chœur) du XIVe siècle[1].
      • Elle a été construite au XIIe siècle dans l'enceinte de l'ancien château fort du Xe siècle. Elle domine le village dont les constructions sont étagées autour d'elle en cercles concentriques.
    Au XIVe siècle, des travaux tentèrent de lui donner un aspect gothique mais ils restèrent inachevés pour des raisons financières.
    De 1896 à 1897, de grands travaux transforment l'église avec la construction de la voûte gothique de la nef.
    En 1961, une restauration est entreprise dans l'esprit du concile Vatican II, sous l'impulsion des Frères des Campagnes qui viennent de s'installer dans le village.
    Les deux vitraux du chœur et celui à l'ouest sont non-figuratifs (bleu au levant et rouge au couchant, donnant des lumières très différentes en fonction de l'ensoleillement). Ils ont été réalisés par les maîtres verriers de Valence : Mlle Girardet et Mr Thomas. Les vitraux de la nef sont l'œuvre de l'artiste autrichien Florian Jakowitch qui a travaillé sur place trois étés de suite. Il avait pour tâche de représenter les principaux personnages de l'histoire sainte[réf. nécessaire].
    • Château de la Charce : style Renaissance. Autrefois imposant, il est aujourd'hui ruiné[1].

    Patrimoine naturel

    La commune fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales (départements de la Drôme et des Hautes-Alpes).

    Personnalités liées à la commune

    • Patrice Jeener (né en 1944) : graveur et artiste-mathématicien français, habite et a installé son atelier dans la commune[26].
    • Coline Serreau (née en 1947) : actrice réalisatrice scénariste compositrice, et chef de chœur à la chorale du Delta. Elle est venue à la Motte-Chalancon dans le cadre du festival « Rencontres culturelles » en et en est devenue la marraine.

    Héraldique, logotype et devise

    La Motte-Chalancon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. La Motte-Chalancon.
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 4 (Alayant).
    3. https://www.geoportail.gouv.fr/
    4. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aiguebelle).
    5. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aigue-Douce).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 357 (Saint-Pierre).
    14. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 238.
    15. L. Rondonneau (éditeur), Collection générale des lois, depuis 1789 jusqu’au 1er avril 1814, tome huitième, IIe partie, Paris, 1818, p. 717 : « Arrêté contenant Rectification de ceux qui ont ordonné la Réduction des Justices de paix des Départemens [sic] de la Drôme, de la Haute-Garonne, du Gers, de la Mayenne, de la Meurthe, de Sambre-et-Meuse, de la Somme et de la Vendée. Du 22 février 1802 [3 Ventôse an 10]. — (III. B. 228 bis, n.° 5.) […] Canton de la Motte Chalancon. Au lieu de la Motte-Chalançon, Saint-Nazaire, lisez la Motte-Chalancon, Saint-Nazaire-le-Désert. »
    16. Roger Pierre, « Un épisode peu connu des guerres de religion : Les défenseurs de la cause commune et La guerre des Paysans », Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, no 15, , p. 8 (lire en ligne).
    17. Roger Pierre, « Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution », Études drômoises, no 64, , p. 20.
    18. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
    19. Décret no 2014-191 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Drôme
    20. jumelage
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. L'Express du 15/07/2021.
    26. « Gravure sur Cuivre Patrice Jeener | La Drôme Tourisme », sur www.ladrometourisme.com, (consulté le ).
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