La Chaudière
La Chaudière est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Chaudière (homonymie).
La Chaudière | |||||
Le village de La Chaudière en 2017. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Lemery 2020-2026 |
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Code postal | 26340 | ||||
Code commune | 26090 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaudièrois | ||||
Population municipale |
31 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 2,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 37′ 57″ nord, 5° 13′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 589 m Max. 1 560 m |
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Superficie | 12,17 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La Chaudière est située à 27 km au sud-est de Crest, à 32 km au sud-ouest de Die, à 30 km au nord-est de Dieulefit et à 11 km au sud de Saillans.
Relief et géologie
Sites particuliers :
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Col de Bauras
- Col de Faraud
- Col de la Baume
- Col de la Chaudière
- Col Lacroix
- Combe de la Sausse
- Côte Chaude
- les Trois Becs
- le Signal (1559 m)
- le Veyou (1589 m)
- Montagne de Couspeau
- Rochers du Duc
- Serre de Monfort
- Serre des Croix
- Serre des Trois Bornes
- Serre Musat
Hydrographie
La commune est arrosée par[1] :
- la Coulance, affluent de la Roanne (commune de Pradelle) ;
- les Ruisseau de Roche Bonne et Ruisseau de Champ Roussin confluent pour donner le Contècle sur la commune voisine de Chastel-Arnaud ;
- le ruisseau de Courence, affluent de la Coulance ;
- le ravin de Marais, affluent du ruisseau de Courence ;
- le ravin de Souilla, affluent du ruisseau de Courence.
Urbanisme
Typologie
La Chaudière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1005 : mention de la paroisse : ecclesia de Calcium in Diensi (Urbanus II : Epist. II, 412).
- 1308 : Chauderia (archives de la Drôme, E 1328).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Chalderia (pouillé de Die).
- 1401 : Calderia (archives de la Drôme, E 772).
- 1509 : mention de la paroisse Sainte-Catherine : ecclesia Sancte Catherine de Chalderia (visites épiscopales).
- 1565 : Choudière (archives de la Drôme, E 4114).
- 1639 : La Chodière (reg. de la paroisse de Saou).
- 1891 : La Chaudière, commune du canton de Saillans.
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie :
- Fief des comtes puis des évêques de Die[10].
- Seconde moitié du XVe siècle : la terre est vraisemblablement démembrée de celle de Saint-Benoît[9].
- 1500 : elle appartient aux Poisieu[9].
- Vers 1540 : passe aux Grammont-Vachères, derniers seigneurs[9].
Avant 1790, la Chaudière, était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église était dédiée à sainte Catherine. Les dîmes appartenaient à l'abbé de Valcroissant qui présentait à la cure[9].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune fait partie du canton de Saillans[9].
En 2015, à la suite du redécoupage des cantons du département de 2014, la commune est rattachée au canton du Diois[11].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2018, la commune comptait 31 habitants[Note 2], en augmentation de 63,16 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Un article du journal local Le Crestois, publié le , nous apprend que la population est alors de 28 habitants, au détour d'une citation du maire[17].
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le [10].
Loisirs
- Randonnées[10].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église.
- La mairie.
- Une ancienne plaque de cocher.
- Le monument aux morts.
Patrimoine naturel
- Falaise des Trois becs soutenant le massif de la forêt de Saou.
- Panorama du Col de la Chaudière (entre Roche-Courbe et le Roc Couspeau)[10].
- Escarpements rocheux[10].
- Maquis[10].
Héraldique, logotype et devise
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La Chaudière possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- La Chaudière sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 82 (La Chaudière).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. La Chaudière.
- « Décret no 2014-191 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Drôme », sur Légifrance (consulté le ).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Corinne Lodier, « Des arbres fruitiers sur une commune… en pente », Le Crestois, Crest, S.A.R.L. Imprimerie du Crestois, no 6283 « Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse », , p. 13 :
« Le maire, Jean-François Lemery, en sourit : C'est la plus petite commune de la Communauté de Communes du Crestois et du Pays de Saillans (3CPS) avec 28 habitants! Comment faire ? »
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