Saillans (Drôme)

Saillans [sajɑ̃] est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saillans.

Saillans

Aperçu du village de Saillans.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans
Maire
Mandat
François Brocard
2020-2026
Code postal 26340
Code commune 26289
Démographie
Gentilé Saillansons, Saillansonnes
Population
municipale
1 321 hab. (2018 )
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 51″ nord, 5° 11′ 53″ est
Altitude Min. 232 m
Max. 918 m
Superficie 14,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Crest
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saillans
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Saillans
Géolocalisation sur la carte : France
Saillans
Géolocalisation sur la carte : France
Saillans

    Ses habitants sont dénommés les Saillansons et Saillansonnes.

    Géographie

    Localisation

    Saillans se situe à 45 km au sud-est de Valence, à 22 km au sud-ouest de Die et à 15 km à l'est de Crest.

    Relief et géologie

    La commune s'étage entre 232 m et 918 m d'altitude[1].

    Sites particuliers : Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    • Col de Blancheville
    • Col des Beaux
    • Plateau de la Tour
    • Rochers de Cresta

    Hydrographie

    La commune est arrosée par[2] :

    Rive droite (au nord)
    • la rivière le Riousset, affluent de la Drôme ;
    • le Ruisseau de Chaudenage, limite nord (avec la commune de Véronne), affluent de la rivière le Riousset ;
    • le Ruisseau de la Garçaude, affluent de la Drôme ;
    • le Ruisseau de l'Amandier, affluent de la Drôme ;
    • le Ruisseau de l'Echarene, affluent de la Drôme ;
    • le Ruisseau de Saint-Jean, affluent de la Drôme ;
    • le Ruisseau des Chapealains, affluent de la Drôme.
    Rive gauche (au sud)
    • le ruisseau le Contècle, affluent de la Drôme ;
    • le Ruisseau de Bonnavaux, affluent du Contècle ;
    • le Ruisseau de Trachetieu, affluent de la Drôme ;
    • le Ravin de Montalivet, affluent de la Drôme.

    Climat

    Normales climatologiques de la commune de Saillans
    Mois J F M A M J J A S O N D
    Température moyenne max. (en °C) 8,2 10,2 14,5 17,5 22,1 26,2 29,6 29,1 24,2 18,7 12,4 8,6
    Température moyenne min. (en °C) 1,9 2,5 4,9 7,3 11,1 14,7 17,3 17,0 13,7 10,4 5,8 3,0
    Record température max. (en °C) 19,3 22,4 26,4 30,6 33,8 38,1 40,0 41,1 36,2 30,4 26,4 19,9
    Record température min. (en °C) -14,4 -17,0 -7,4 -3,1 -1,8 3,5 7,5 5,6 0,5 -1,6 -10,0 -17,2
    Ensoleillement (en heures) 104,9 134,5 200,0 214,6 255,3 295,5 327,3 293,6 224,5 152,3 110,3 92,1
    Précipitations (en mm) 64,0 45,2 47,1 81,3 83,1 55,2 48,7 57,7 116,2 135,8 100,5 70,5
    Source Météo France[3]

    Voies de communications et transports

    La ligne de bus numéro 28 qui relie Valence à Die passe dans le village.

    La Gare de Saillans est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch.

    Urbanisme

    Typologie

    Saillans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,5 %), cultures permanentes (4,4 %), zones urbanisées (3 %), terres arables (1,7 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Morphologie urbaine

    Le bourg est situé dans une gorge[11].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    • Babrou
    • Barbine
    • Blancheville
    • Bramefaim
    • Chaffet
    • Charvillon
    • Cresta
    • Gourdon
    • Jomare
    • la Bouchonne
    • la Bourque
    • la Chapelle
    • la Chau
    • la Contériche
    • la Corombonne
    • la Garçaude
    • la Grosse Pierre
    • la Haute Garçaude
    • la Maladrerie
    • l'Amandier
    • la Montagne
    • la Mure
    • la Praye
    • la Roustière
    • la Tuilière
    • le Collet
    • le Fort
    • le Four
    • le Pêcher
    • le Plot
    • le Pont
    • les Bayles
    • les Beaux
    • les Chapelains
    • les Courts
    • les Essarts
    • les Gerles
    • les Réchats
    • les Samarains
    • les Trois Croix
    • le Verdeyer
    • le Villard
    • Martre
    • Montalivet
    • Montmartel
    • Planchetieu
    • Saint-Maurice
    • Trachetieu
    • Trapon
    • Trélaville

    Toponymie

    La commune est dénommée Salhans en occitan[réf. nécessaire].

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :

    • 333 : Darentiaca (Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem) / voir Histoire de la Drôme.
    • 1201 : villa de Saillenz (Valbonnais, I, 121).
    • 1240 : Saillentz (cartulaire de Die, 99).
    • 1303 : mention du prieuré : le prieuré de Sainct Girauld de Sailhans (Bull. des Hautes-Alpes, IV, 385).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Saliente (pouillé de Die).
    • XIVe siècle : mention du prieuré : 'Prioratus Salientis (pouillé de Die).
    • 1442 : castrum et villa de Salliente et Salhiente (choix de docum., 1268).
    • 1449 : mention du prieuré : Prioratus de Saliento (pouillé hist.).
    • 1450 : mention de la châtellenie : Castellania Sallientis (Rev. de l'évêché de Die).
    • 1509 : villa Salhientis (visites épiscopales).
    • 1509 : mention du prieuré : Prioratus Sancti Geraldi Salhientis (visites épiscopales).
    • 1519 : mention de la paroisse : Cura Salhientis (rôle de décimes).
    • 1574 : Salhantz (Mém. des frères Gay).
    • 1576 : Salhens (rôle de décimes).
    • 1614 : mention de l'église Saint-Géraud : Saint Giraud de Salhens (terrier du prieuré).
    • 1629 : Sailhans (rôle de tailles).
    • 1645 : locus Saliencii (registres paroissiaux de Saou).
    • 1674 : mention de l'église Saint-Géraud : Saint Gerard de Saillans (terrier du prieuré).
    • 1891 : Saillans, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Die.

    Étymologie

    Le nom du village aurait pour origine les montagnes « saillantes » environnantes telles que le Cresta et les Trois Becs visibles depuis le village[réf. nécessaire].

    Histoire

    Préhistoire

    Découvertes [réf. nécessaire] :

    • une épingle de bronze ;
    • des tessons de poterie.

    Protohistoire : les Celtes

    Découvertes [réf. nécessaire] :

    Antiquité : les Gallo-romains

    Inscription latine d'époque romaine exposée à Saillans.

    Le territoire de la commune appartient à la tribu gauloise des Voconces.

    Découvertes :

    • Des pièces de monnaie[réf. nécessaire].
    • Une borne milliaire (classée MH)[11].
    • Une inscription gravée sur une grande plaque de marbre (on peut l'admirer devant l'office du tourisme). Il s'agit de l'épitaphe d'un citoyen romain, notable local  : Aulus Pompeius Fronto. L'inscription figurait sur un vaste mausolée[13].
    • Des sondages effectués en 2008 suivis de fouilles préventives ont permis de dégager (chemin de Saint-Jean) des vestiges d'époque gallo-romaine. Le site pourrait être celui de Darentiaca, un relais de poste d'époque impériale sur la route d'Aouste à Die en pays voconce[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Au Moyen Âge, les habitants élèvent des troupeaux de brebis et de vaches, cultivent le blé et la vigne et organisent des foires[réf. nécessaire].

    Des tombes en lauzes ont été découvertes au quartier la Mure[réf. nécessaire].

    Selon la tradition, le prieuré de Saillans aurait été fondé par saint Géraud d'Aurillac avant l'année 909 ; les preuves en sont des fragments de sculptures carolingiennes[réf. nécessaire].

    Le prieuré de Saillans est cité dans les chartes pour la première fois en 1061[réf. nécessaire].

    La seigneurie :

    • Au point de vue féodal, la terre est premièrement possédée par le prieur du lieu[12].
    • 1201 : elle est acquise par les évêques de Die[12].
    • 1299 : les évêques de Die transigent avec les habitants au sujet de leurs droits[12].
      • 1300 : une charte de franchises est accordée aux habitants par l'évêque de Die. Elle précise les droits des habitants : moissonner, vendanger, moudre le grain, léguer leurs biens et élire librement leurs représentants qui peuvent lever des impôts, mais aussi leurs devoirs : monter la garde et effectuer les patrouilles règlementaires[réf. nécessaire].
      • XIIIe siècle : une charté des libertés est accordée (archives).
    • 1580 : les évêques aliènent la terre aux Lambert[12].
    • 1635 : les évêques recouvrent la terre et la conservent jusqu'à la Révolution[12].

    1348-1349 : l'épidémie de peste touche Saillans[réf. nécessaire].

    Début XVe siècle : le passage des routiers est un fléau qui oblige le village à étendre ses murailles qui englobèrent dès lors le quartier du bourg[réf. nécessaire].

    1434 (démographie) : Saillans compte 95 familles (soit environ 500 habitants)[réf. nécessaire].

    XVe siècle : le village est partagé entre deux juridictions, celle de l'évêque de Die et celle du prieur[réf. nécessaire].

    La première moitié du XVIe siècle apparaît comme une ère de prospérité où les trois activités principales sont le commerce du bois, celui du drap, et la viticulture[réf. nécessaire].

    1520 : le cadastre dénombre 224 maisons et 344 vignes[réf. nécessaire].

    Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, à Saillans comme dans toute la région, les guerres de religion opposent les catholiques et les huguenots protestants. Ces guerres vont durer pendant plus de quarante ans, entraînant pillages, misère et destructions (à Saillans : les murailles, les tours, et même le clocher)[réf. nécessaire].

    Fin XVIe siècle : Saillans est frappé par la famine et la peste[réf. nécessaire].

    En 1598, le roi Henri IV promulgue l'édit de Nantes qui met fin aux guerres de religion.

    En 1685, le roi Louis XIV révoque l'édit de Nantes (par l'édit de Fontainebleau). Les protestants qui restent dans le pays sont forcés de pratiquer leur culte en secret au « Désert ». Ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, trente habitants de Saillans sont ainsi persécutés[14].

    Saillans était, depuis la fin du XVIIe siècle, le chef-lieu d'un archiprêtré forain, comprenant les paroisses d'Aurel, Barsac, Chastel-Arnaud, Espenel, Saillans, Saint-Benoît, Saint-Sauveur et Savel-et-Rimon[12].

    Avant 1790, Saillans était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die. L'église dédiée à saint Géraud était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation d'Aurillac, connu dès 1196 et dont les dîmes appartenaient au prieur. L'évêque diocésain nommant à la cure.
    La châtellenie de Saillans comprenait vraisemblablement, avec la commune de ce nom, une partie de celle de Véronne[12].

    De la Révolution à nos jours

    Saillans au XIXe siècle illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

    En 1790, Saillans devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités d'Aubenasson, Chastel-Arnaud, la Chaudière, Saillans et Véronne. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800), en faisant entrer ce canton dans l'arrondissement de Die, y ajoute les communes d'Aurel, le Cheylard, Espenel, Eygluy, Rimon-et-Savel, Saint-Benoît, Saint-Sauveur et Vercheny.

    1856 () : la Drôme emporte le pont et brise la roue du moulin[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Gouvernance (2014)

    En , première dans son genre en France, une liste collégiale a été élue à Saillans[15],[16].
    Depuis, la commune expérimente un autre mode de gouvernance « participative et collégiale »[17],[18],[19],[20].

    Ce mouvement est né, en 2010, de l'opposition à un projet d'implantation de supermarché à l'extérieur du village, qui a permis de mobiliser des habitants[21] et sert de modèle pour la liste se présentant à Crest, lors des municipales de 2020[22].

    La nouvelle municipalité élue en 2020 ne reconduit pas l'expérience participative[23].

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2020). 
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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790  ?  ?    
     ?  ? Balthazard Souvion   propriétaire du château de Gourdon
    juge de paix
    conseiller d'arrondissement (1833-1835)
    conseiller général (1835-1841)
    1836  ? Daniel Marie Rey Républicain conseiller d'arrondissement (1836-1841)
    conseiller général (1841-1852 et 1864-1874)
     ?  ? Désiré Voulet   conseiller d'arrondissement (1852-1870)
     ? 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925 Léon Aulès   conseiller d'arrondissement (1919-1922)
    conseiller général (1922-1927)
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
     ?  ? Marcel Albert Centre gauche conseiller général (1972-1976)
    1977 1983 Robert Sonzogni PS  
    1983 1989 René Bouillanne PS  
    1989 1995  ?    
    1995 2001  ?    
    2001 2008 Élie Maroglou PS  
    2008 2014 François Pégon MoDem conseiller général (2001-2015)
    2014 2020 Vincent Beillard proche d'EELV (liste collégiale) agent technique
    (veilleur de nuit dans un centre pour adultes polyhandicapés[24])
    2020 En cours François Brocard[25][source insuffisante],[26]    

    Rattachements administratifs et électoraux

    Saillans est chef-lieu d'un canton qui comprend onze communes.

    Jumelages

    La commune est jumelée avec Saillans, son homonyme de Gironde, depuis le [27].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

    En 2018, la commune comptait 1 321 habitants[Note 3], en augmentation de 8,19 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5301 4901 4821 4191 6581 8711 9431 9871 885
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7851 7451 6881 8011 7531 6471 6171 5531 663
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7281 6431 6061 4121 3021 2371 2201 0891 116
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 0711 0228789178729059571 1061 231
    2018 - - - - - - - -
    1 321--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les élèves de Saillans débutent leur scolarité dans la commune au sein de l'établissement Diane Lometto[32] :

    Ils poursuivent leur parcours scolaire à Crest[35].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Février-mars : carnaval[réf. nécessaire].
    • Lundi de Pâques : première brocante semestrielle[réf. nécessaire].
    • Juin (le 21) : fête de la Saint-Jean[réf. nécessaire].
    • Juillet et août : concerts au Café des Sports, tous les jeudis à 21 h[réf. nécessaire].
    • Juillet (3e dimanche) : marché aux peintres[réf. nécessaire].
    • Août (2e week-end) : seconde brocante semestrielle[réf. nécessaire].
    • Août (3e week-end) : vogue annuelle[réf. nécessaire].
    • Août (avant dernier dimanche) : fête[11].
    • Octobre (2e week-end) : festival Anguille sous Roche de romans policiers[réf. nécessaire].
    • Octobre (3e week-end) : repas cabaret[réf. nécessaire].
    • Décembre (1er week-end) : marché de Noël[réf. nécessaire].

    Loisirs

    • Activités de pleine nature : canoë, escalade, VTT, etc.[réf. nécessaire].
    • Pêche et chasse[11].
    • Randonnées[11].
    • Spéléologie[11].

    Événements

    • « Raid VTT des Chemins du soleil » entre Saillans et Gap dans les Hautes-Alpes.

    Cultes

    Économie

    En 1992 : vignes (vin AOC Clairette de Die), ovins, caprins[11].

    • Produits locaux : croquettes[11].
    • Foire mensuelle (sauf janvier, avril, juin)[11].
    • Marché : le dimanche[11].

    L'économie est principalement basée sur la viticulture, pour la production de la fameuse clairette de Die. Saillans est la porte du « pays de la clairette ».

    Industrie

    La présence de cours d'eau, comme la Drôme, a permis l'implantation de moulins, notamment pour la production de farines. Au cours du XIXe siècle, la commune a également accueilli une industrie de tissage de soie[38].

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative[11].
    • Petite cité pittoresque (maisons, ruelles voûtées, fontaines)[11].
    • La vallée de la Drôme et sa rivière[11].
    • Le massif des « 3 Becs ».
    • Station climatique d'été[11].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Stèle en marbre datant des Voconces gallo-romains (devant l'office du tourisme).
    • Borne milliaire gallo-romaine (MH)[11] (à la mairie).
    • Vieilles portes des remparts : porte du Pont, portail du Moulin, porte neuve de Véronne[réf. nécessaire].
    • Tours des remparts : tour neuve, tour de Beaucastel, tour Mayor[réf. nécessaire].
    • Église romane du XIIe siècle[39].
    Église (XVIe siècle) (classée MH) : parties plus anciennes, réemploi de sculptures carolingiennes, clocher (XIXe siècle)[11].
    • Ruelles étroites typiques : les « violes ».
    • Chapelle Notre-Dame-de-l'Aumône (XIXe siècle) : une travée de style gothique[11].
    • Chapelle rurale Saint-Moirans : ancienne statue « miraculeuse »[11].
    • Temple protestant : le temple actuel date de 1824. Il a été modifié en 1892[réf. nécessaire].
    • Salle du conseil municipal classée[réf. nécessaire].

    Personnalités liées à la commune

    • Daniel Marie Rey (né en 1802 à Aurel, mort en 1874 à Saillans) : homme politique, maire de Saillans (1836).
    • Maurice-Louis Faure (né en 1850 à Saillans, mort en 1919) : homme politique.
    • Henry Eymieu (1860-1931) : compositeur[40].

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : Parti émanché de quatre pièces d'or sur sinople

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Plan, carte et relief de Saillans 26340 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. Meteo France, « METEO SAILLANS par Météo-France - Prévisions Météo gratuites à 15 jours sur toutes les villes de la métropole », sur www.meteofrance.com (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Saillans.
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 326.
    13. H. Desaye, Une inscription inédite de Saillans (Drôme), Gallia 42-2, 1984, p. 233-241
    14. A. Bernard, Mirabel : histoire résumée d'un village descendu de sa colline dans la vallée, Études drômoises, no 50 (PDF), 1980, p. 24
    15. Emilie Brouze, « A Saillans, les 1199 habitants ont tous été élus au premier tour ! », sur rue89.nouvelobs.com, (consulté le ).
    16. Sarah Jacquet et Assia Khalid, « Sur les docks : La République de Saillans », sur franceculture.fr, (consulté le ).
    17. « Gouvernance collegiale et participative - qui sommes nous ? », sur mairiedesaillans26.fr (consulté le ).
    18. « La démocratie autrement 4 », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
    19. Gaspard d’Allens et Lucile Leclair (Reporterre), « À Saillans, les habitants réinventent la démocratie », sur reporterre.net, (consulté le ).
    20. Le JDD, « Saillans, le village qui réinvente la démocratie », sur lejdd.fr (consulté le ).
    21. Maud Dugrand, « La démocratie participative irrigue Saillans », Siné Mensuel, (ISSN 2118-7827, lire en ligne).
    22. Maud Dugrand, « Ensemble contre Mariton », Siné Mensuel, (ISSN 2118-7827).
    23. La France en Vrai - La République de Saillans, 2020, réalisé par Dorine Brun et Sarah Jacquet, diffusé sur France 3
    24. Aurélie Kieffer et Rosalie Lafarge (photogr. Rosalie Lafarge), « Municipales : l'important c'est de participer », sur France Culture, (consulté le ).
    25. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    26. Mairie de Saillans, « Conseil municipal », sur mairiedesaillans26.fr.
    27. « Saillans (33) est désormais jumelée avec Saillans (26) », sur le site officiel de la mairie de Saillans (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Écoles à Saillans.
    33. École maternelle.
    34. École primaire.
    35. Collèges et lycée.
    36. Paroisse catholique de Saillans.
    37. Temple protestant de Saillans.
    38. Industrie.
    39. Notice no PA00117045, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. https://data.bnf.fr/fr/14845640/henry_eymieu/
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