Espenel
Espenel est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Espenel | |||||
Vue sur le village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans | ||||
Maire Mandat |
Jacques Bonnet 2020-2026 |
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Code postal | 26340 | ||||
Code commune | 26122 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Espenélois | ||||
Population municipale |
176 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 05″ nord, 5° 14′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 265 m Max. 1 190 m |
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Superficie | 15,06 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Die (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://village-espenel.wixsite.com/blogespenel | ||||
Géographie
Géologie et relief
Le point culminant est la Serre de l'Aup (1 195 m).
Urbanisme
Typologie
Espenel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,4 %), cultures permanentes (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
- 1179 : mention du prieuré : Ecclesia de Espenel (cartulaire de Saint-Chaffre, 33).
- 1210 : Castrum de Spennel (cartulaire de Die, 21).
- 1234 : Espinel (hommage de G. de la Roche au comte de Valentinois).
- 1259 : Il. des Penel (cartulaire de Léoncel, 194).
- 1332 : Espenellum (Gall. christ., XVI, 130).
- 1340 : Expenellum (archives de la Drôme, E 457).
- XIVe siècle : mention du prieuré : Prior de Espinello (pouillé de Die).
- 1509 : mention de l'église Sainte-Anne : Ecclesia parrochialis Sancte Anne de Espenello (visite épiscopale).
- 1521 : mention du prieuré : Prior de Espenello (pouillé de Die).
- 1598 : Hespenel (correspondance de Lesdiguières, I, 329).
- 1891 : Espenel, commune du canton de Saillans.
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
Les seigneuries[8] :
- Terre du comté de Diois.
- Début XIVe siècle : possédée indivisément par les Bordon, les Liotard et les Spaliard.
- 1528 : possession des Derbon (Darbon) pour un tiers, et des Grammont pour deux tiers. Ce sont les derniers seigneurs
XVIe siècle : la commune est ravagée par la lèpre et la peste[9].
Avant 1790, Espenel était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et sénéchaussée de Crest, formant une paroisse du diocèse de Die, dont l'église sous le vocable de Saint-Pierre (et auparavant sous celui de Sainte-Anne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoit, filiation de Saint-Chaffre, qui fut uni vers le milieu du XVIe siècle au chapitre de Saint-Sauveur de Crest, lequel a été, de ce chef, collateur et décimateur dans cette paroisse jusqu'à la Révolution[8].
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
La commune d'Espenel n'a pas encore signé de contrat de jumelage.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 176 habitants[Note 3], en augmentation de 19,73 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
La commune d'Espenel, qui dépend de l'académie de Grenoble, ne dispose pas d'école. Les élèves de la commune doivent se rendre dans les communes voisines de Vercheny ou Saillans[15].
Manifestations culturelles et festivités
- Fête votive : deuxième dimanche d'août[9].
Médias
- L'Agriculture drômoise est un journal d'informations agricoles et rurales, couvrant l'ensemble du département de la Drôme.
- Le Dauphiné libéré, quotidien régional.
- Le Crestois, hebdomadaire local de la Vallée de la Drôme.
- France Bleu, radio.
Économie
En 1992 : lavande, noyers, caprins, dindes, vin AOC (Clairette de Die) avec dépôt-vente[9].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Jean Borrel (Johannes Buteo), fils d'un seigneur d'Espenel (1492-1564 ?), religieux antonin à Saint-Antoine-l'Abbaye. Grand mathématicien de la Renaissance, il est célèbre pour ses travaux contre les tenants de la quadrature du cercle (comme Oronce Fine), sur les symboles algébriques, sur les cadenas à combinaison. Il est aussi l'auteur d'un ouvrage sur la structure de l'arche de Noé. Jean Borrel est à l'origine du cadran solaire de Saint-Antoine.
Héraldique
Blason | D'azur au lion d'or; à la barre d'argent brochante et chargée de trois taupes de sable passant dans le sens de la barre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 133.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Espenel.
- Espenel sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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