Saillans (Gironde)

Saillans est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saillans.

Saillans

Le château de Carles (sept. 2014).

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes du Fronsadais
Maire
Mandat
Martine Tillet-Faurie
2020-2026
Code postal 33141
Code commune 33364
Démographie
Gentilé Saillanais
Population
municipale
394 hab. (2018 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 57′ 42″ nord, 0° 16′ 29″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 80 m
Superficie 6,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Libourne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Libournais-Fronsadais
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saillans
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Saillans
Géolocalisation sur la carte : France
Saillans
Géolocalisation sur la carte : France
Saillans
Liens
Site web www.mairiedesaillans.com

    Géographie

    Commune située sur l'Isle près de Libourne et de Galgon dans la grande périphérie de Bordeaux.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont Galgon au nord, Les Billaux à l'est, Libourne au sud-est, Fronsac au sud, Saint-Aignan au sud-ouest et Villegouge à l'ouest.

    Communes limitrophes de Saillans
    Galgon
    Villegouge Les Billaux
    Saint-Aignan Fronsac Libourne

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 875 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin-du-Bois », sur la commune de Saint-Martin-du-Bois, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 829,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saillans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,4 %), prairies (21,4 %), forêts (11 %), eaux continentales[Note 6] (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune a la même origine que le mot français saillant qui désigne une « saillie », un lieu en « hauteur »[20].

    Ses habitants sont appelés les Saillanais[21].

    Histoire

    Le lieu abrite, en 1398, l’église Sanctus Severinus de Selhans qui est totalement détruite en 1672[20].

    À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin de Saillans forme la commune de Saillans[22].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
           
      1854 Jean Baptiste Crabit    
    1854 1865 Jean Adrien Puchaud    
    1865 1885 Alphonse Crabit    
    1886 1887 Louis Landreau    
    1888 1905 Jean Dehaut    
    1905 1907 Vincent Jean Olier    
    1907 1919 Edmond Olier    
    1919 1965 Rémy Barraud    
    1965 1977 Roger Arnaudin    
    1977 1989 Michel Rullier    
    1989 2008 Jean Tillet    
    mars 2008 En cours Martine Tillet-Faurie SE Fonctionnaire

    Jumelages

     Saillans, département de la Drôme (France) depuis le [24].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

    En 2018, la commune comptait 394 habitants[Note 7], en augmentation de 5,07 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    485480513456460476436469444
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    421461468456430423465418400
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    439424408398372349403372373
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    370390348422407362403375396
    2018 - - - - - - - -
    394--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Productions viticoles en appellations fronsac et bordeaux-supérieur.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La nef
    • L'église Saint-Seurin, qui date du XIVe siècle est inscrite[29] à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1925.
    L’église Saint-Seurin était, à l’origine une chapelle à patronage laïque dont on ne connait pas la date de construction, cédée par le seigneur Arnaud de Carle lorsque l’ancienne église, située près du port de Saillans, est tombée en ruine.
    Rebâtie au XVIIe siècle, l’église actuelle a conservé un portail à voussures datant du XIVe siècle.
    Extérieur : La partie basse de la façade est romane. Le portail a quatre voussures an arc brisé qui sont supportées par un jeu de minces colonnettes moulurées à la base et au sommet.
    Le portail est encadré par deux petits contreforts à talus où sont incrustées des plaques à décor gothique. Le tout est dominé par une corniche moulurée.
    La partie supérieure de la façade, datant du XVIIe siècle, présente un haut mur surmonté de deux baies à cloches qui encadre un mouvement de lignes courbes sur les côtés et le sommet.
    Mur Sud : retour du contrefort et de la corniche, deux petits contreforts plats entre trois baies romanes sans ornement.
    Mur Nord : mur rond des fonts baptismaux, avec deux baies simples encadrant un petit contrefort.
    L’Abside : énorme contrefort à large base moulurée, deux baies simples et trois contreforts inégaux et une sacristie.
    Intérieur
    Porche : plafond plat plâtré, avec un arc en plein cintre sur piliers soutenant la tribune.
    Nef : voûte, de faux joints, limité par une corniche, ouvrant sur le bas côté par trois arcs en plein cintre, les deux derniers arcs étant très grands.
    Fonts baptismaux en cul de four sur corniche, ouverture très soignée avec un arc brisé orné de rectangles sculptés et montés sur colonnes et encadrés de pilastres. Retable de l’autel du bas côté en bois et plâtre dorés.
    Chœur : l’arc triomphal en plein cintre sur piliers surmonte un arc brisé mal ajusté qui retombe sur des colonnes aux chapiteaux feuillus prolongés pas une corniche tout autour du chœur.
    Les vitraux
    Les vitraux sont l’œuvre de Dagrant et de Lieuzere, maîtres-verriers bordelais, et datent de la deuxième moitié du XIXe siècle. Les représentations sont :
    Le sanctuaire : le Sacré-Coeur et saint Seurin ;
    La nef : saint Benoît Larbre, le mendiant de Dieu ; le curé d'Ars et Jeanne d'Arc en guerrière  ;
    Le bas-côté nord : Notre-Dame de La Salette et Sainte Jeanne d'Arc, bergère.
    Mobilier
    • Bénitier de pierre sculptée. Il porte une tête de mort.
    • Chaire à prêcher, à figures sculptées.
    • Un confessionnal traditionnel.
    • Vierge à l’Enfant
    La statue, en albâtre, vient d'Angleterre et date du XVe siècle. Elle est classée[30] à titre d'objet au Monuments historiques depuis 1951. Très probablement la statue était dans la première église de Saillans se situant près du port. Avec la destruction de cette église la statue se trouvait alors dans les jardins du presbytère. Assez dégradée, cette sculpture a fait l’objet d’une restauration. Elle est ensuite placée dans l’église.
    Cette Vierge à l’enfant trouve ici une belle incarnation polychromique. Elle repose sur un socle en pierre décoré d’une croix grecque.
    Marie tient de sa main droite le Christ tandis que, de sa main gauche, elle tient une rose, fleur royale et emblème de la vierge Marie. Il s’agit de son attribut selon l’iconographie religieuse traditionnelle.
    • Château Barbey et château Labory, famille Trocard depuis 1628.

    Héraldique

    Les armes de Saillans blasonnent ainsi :

    De sinople à une croix hosannière d'or soutenue d'une rivière ondée d'argent mouvant de la pointe, mantelée d'azur, accostée de deux grappes de raisin de gueules tigées et vrillées de sable, celle de dextre posée en bande et celle de senestre posée en barre, et surmontée de la façade de l'église du lieu d'or maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ.[24]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Saint-Martin-du-Bois - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saillans et Saint-Martin-du-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Saint-Martin-du-Bois - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saillans et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Saillans sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 25 novembre 2014.
    21. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    22. Historique des communes, p. 45, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 26 novembre 2014.
    23. Les maires de Saillans sur le site de la commune.
    24. Le jumelage sur le site de la commune, avec photo des blasons.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. « Fiche d'inscription de l'église Saint-Seurin », notice no PA00083709, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « Fiche de classement de la Vierge à l'Enfant », notice no PM33000659, base Palissy, ministère français de la Culture.
    31. « Classement MH de la croix de cimetière », notice no PA00083708, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Inscription MH du château de Carles », notice no PA00083904, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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