Robert Redeker

Robert Redeker, né le [1] à Lescure dans l'Ariège[2], est un professeur agrégé de philosophie[réf. nécessaire]. Il est notamment connu par les vives polémiques déclenchées par l'une de ses tribunes consacrée à l'Islam et à la liberté d'expression parue dans Le Figaro en 2006, à la suite de laquelle il reçoit des menaces de mort et est contraint de vivre sous protection policière. Auteur de nombreux livres, il est aussi membre de la rédaction du magazine Marianne.

Biographie

Robert Redeker est le fils aîné d'une famille de quatre enfants. Ses parents étaient des ouvriers agricoles allemands dans les montagnes pyrénéennes, dans le sud-ouest de la France. Sa mère était la fille d'un homme politique allemand de la droite catholique séparatiste rhénane pro-française et opposant au nazisme qui avait été emprisonné puis s'était évadé en France. Son père était soldat dans l'Afrikakorps. Il passe son baccalauréat en 1974 en candidat libre. Il est, un temps, « très actif dans des groupes d'extrême gauche »[3]. En 1980, il devient professeur de philosophie [2] après avoir été disciple du philosophe heideggérien Gérard Granel à l'université Toulouse-Le Mirail.

Il a enseigné au lycée polyvalent de Decazeville en 1981/82, au lycée Pardailhan d'Auch, lycée Henri-Matisse de Cugnaux et au lycée Pierre-Paul-Riquet de Saint-Orens-de-Gameville (banlieue de Toulouse) et à l'École nationale de l'aviation civile (ENAC), au CFU (centre de formation universitaire) de l'université Toulouse I.

Il est écrivain, membre du comité de rédaction de la revue Les Temps modernes, du comité scientifique du CALS (université Toulouse-Le Mirail), du comité de rédaction de la revue Des Lois et des Hommes et chroniqueur sur iPhilo[4], ainsi que sur Radio Kol Aviv. Il intervient régulièrement dans l'émission Sports Actu sur Radio pluriel. Il a aussi tenu une chronique régulière dans Culture Droit, dans Médias, dans Bücher/Livres (le supplément littéraire du Tageblatt). Il fut, un temps, membre du conseil d'administration de Reporters sans frontières. Il est aussi chroniqueur pour le magazine Marianne. Traduit en Amérique latine par les éditions Luna Libros et le Fondo de Cultura Económica, il a été trois fois invité au salon du livre de Bogotá, la FILBO.

En 2002, il est président du comité de soutien de Jean-Pierre Chevènement[2]. En 2006, il est la cible de menaces de mort sur Internet à la suite de la parution d'une tribune dans Le Figaro[2].

En 2015, il devient directeur de la collection « Les Carrefours d'Ariane » aux Éditions Ovadia.

Menaces de mort consécutives à une tribune parue dans Le Figaro

Contexte

Le , Robert Redeker a publié un texte intitulé « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? » dans Le Figaro. Robert Redeker y écrit[5] :

  • « L'islam essaie d'imposer à l'Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d'un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l'école, accusation d'islamophobie contre les esprits libres. Comment expliquer l'interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? » ;
  • « Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran » ;
  • « Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. ».
  • « Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine ».

La rédaction du Figaro se désolidarise de Redeker et présente des excuses sur Al Jazeera. Pierre Rousselin, directeur adjoint de la rédaction du Figaro, estimera que cette publication a été « une erreur ». L'article est enlevé du site Web du Figaro, mais il y est remis par la suite[6].

Réactions

La Tunisie et l'Égypte ont protesté en interdisant la diffusion du Figaro comportant sa tribune. À la suite de cette publication, Robert Redeker a fait l'objet de menaces diffusées par un site Web d'extrémistes identifié comme proche d'Al-Qaïda par la Direction de la surveillance du territoire (DST) et les Renseignements généraux.

Selon Le Monde, la DST a repéré des pages de forums islamistes jihadistes, en anglais, sur lesquelles se trouvent sa photo, son adresse et un plan de rue pour se rendre à son domicile[réf. nécessaire]. Redeker est placé sous protection policière. Il a dû quitter son domicile et n'enseigne plus depuis le [7]. Sa situation est, selon ses propres mots, « catastrophique ».

Caroline Fourest, sur le blog de la revue ProChoix, dénonce la condamnation de la tribune de Redeker par l'imam Youssef al-Qaradâwî sur la chaîne de télévision d'information Al Jazeera. Elle qualifie un commentaire d’al-Qaradâwî sur l'affaire comme une fatwa, qualification sur laquelle elle reviendra plus tard, sur son blog[8]. Fourest voit un rapprochement avec l'affaire Salman Rushdie : « Nous sommes passés d'une affaire Rushdie tous les dix ans à une affaire Rushdie tous les ans, voire maintenant quasiment tous les mois. ».

Ce que ne fait pas Chantal Delsol qui s'insurge, en outre, contre le manque de réaction des instances représentatives françaises musulmanes : « Mais alors je m'étonne de ne pas voir les autorités musulmanes de notre pays s'indigner les premières et voler au secours du banni. Il y a des silences qui sont des acquiescements. »[9],[10],[11],[12].

Dans un article intitulé « La faute à Voltaire ? À propos des usages racistes de la liberté d'expression », Pierre Tevanian, professeur de philosophie et militant associatif, récuse l'existence d'une fatwa[13]. Cette récusation est confirmée par aljazeera.net : « À aucun moment, Al-Kardaoui n'a désigné le philosophe français à la vindicte, comme l'ont affirmé des personnes et médias français », donnant en lien l'émission archivée (en arabe). En effet, dans les archives de l'émission, le nom de Robert Redeker n'est mentionné aucune fois, le mot fatwa n'est également cité aucune fois[14]. Le militant de gauche qualifie d'injures « racistes et islamophobes » les propos de Redeker[15]. Reprenant les propos de Redeker, il s'interroge sur le fait de savoir si « nos ministres, éditorialistes, syndicalistes et spécialistes de l'obscurantisme auraient exprimé avec autant de retenue leurs réserves, distances, désaccords ou antipathies face à un auteur qui expliquerait que « le judaïsme installe la paralysie de l'intelligence au plus intime de chaque juif », que « Jésus est un maître d'amour et Moïse est un maître de haine », ou encore que « la haine et la violence habitent le livre dans lequel tout juif est éduqué, la Torah », [...] si, en pareil cas, ils auraient aussi unanimement et solennellement conclu à la primauté et au caractère intouchable ou indivisible de la liberté d'expression. »

Justin Vaïsse, auteur d'un livre sur l'islam en France, défend le principe de la liberté d'expression, tout en ajoutant que l'article de M. Redeker est motivé par un « agenda anti-islam » et que l'article est « stupide, politiquement irresponsable, intellectuellement inconsistant et par ailleurs d'une grande faiblesse »[16].

La Ligue des Droits de l'Homme, a condamné le recours aux menaces de mort[17]. Mouloud Aounit, le président du MRAP, condamne, lui, la « diatribe violente » de Robert Redeker[18].

Dans un article du Parisien du [19], Soheib Bencheikh, ancien mufti de Marseille et directeur de l'Institut des sciences islamiques, écrit : « Concernant Robert Redeker, je dis : Laissez-le parler ! Ceux qui ne sont pas d'accord avec lui n'ont qu'à lui répondre par écrit, en argumentant. ». Il se prononce aussi pour une libre critique de l'islam : « Ne pas critiquer l'islam est une forme de ségrégation. Or, il faut le dire : Mahomet est un humain. Il est faillible et son message est interprétable. »

De nombreuses pétitions ont vu le jour pour soutenir le philosophe, comme celle intitulée Contre la barbarie, le soutien à Robert Redeker doit être sans réserve[20] qui porte, entre autres, des noms comme Michel Onfray (philosophe), Corinne Lepage (présidente de Cap21), Alain Finkielkraut (philosophe) et Yvette Roudy (ancien ministre). La revue Le Meilleur des mondes est toutefois la première à se mobiliser pour le philosophe toulousain. En effet, dès le 1er octobre une pétition qui réunit de nombreux intellectuels engagés, à l'instar d'Élisabeth Badinter, André Glucksmann, Claude Lanzmann et Bernard-Henri Lévy, apporte son soutien à Robert Redeker. Elle a été publiée dans Le Monde le 3 octobre 2006[réf. nécessaire]. C'est ce même groupe autour de la rédaction du Meilleur des mondes qui organisera, à Toulouse, en partenariat avec SOS Racisme et le CRIF, le premier meeting de soutien au philosophe qui sortait ainsi, après des semaines, de la clandestinité.

Dans un billet d'opinion intitulé « La philo de Redeker, pensée ou provocation ? » paru dans Le Figaro le , des professeurs de philosophie dans l'enseignement secondaire annoncent une soirée de soutien à Robert Redeker organisée le lendemain à la Maison du Barreau à Paris, sous les auspices de la LICRA, avec la participation de Soheib Bencheikh, Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay, Blandine Kriegel, Claude Lanzmann et Philippe Val[21]. Ils entendent distinguer nettement la discussion du contenu de l'article de Redeker, de la condamnation d'un appel au meurtre pour délit d'opinion : « Il ne s'agit pas de refuser la discussion du fond, naturelle en démocratie, mais de séparer les deux choses. […] Nous n'avons donc pas supporté la rhétorique de ces condamnations de Tartuffe, qu'elles émanent du ministre, d'intellectuels, de la LDH ou du Mrap. »[22].

Dans un article paru dans Libération du , Gyslain Di Caro insiste sur la nécessité de replacer la liberté d'expression, principe fondamental de la démocratie, au rang qu'elle mérite, c'est-à-dire à un très haut niveau, quitte à choquer ou provoquer[23].

Cependant, Jean Baubérot, s'il prend parti pour la liberté d'expression et s'indigne à son tour de ce qu'on puisse menacer la vie d'un homme pour ses propos, souligne néanmoins la caricature, l'ignorance et la vindicte qui caractérisent selon lui le texte de Robert Redeker. Baubérot — à l'inverse des précédents signataires qui entendent soutenir Redeker « quel que soit le contenu de l'article » — refuse de s'engager derrière un homme, dans la mesure où il voit précisément dans ce type d'engagement un autre danger planant sur la liberté d'expression. Baubérot appelle donc à se défier des « propos stéréotypés » qui ont pour cible des minorités, dont l'histoire a montré à quelles extrémités ils pouvaient amener. Défenseur de la liberté d'expression, Baubérot insiste toutefois sur le fait que « la lutte contre l'intolérance ne dispense pas de la lutte contre la bêtise haineuse »[24].

Revenant sur ces réactions, Robert Redeker dit regretter l'attitude des syndicats d'enseignants durant cette affaire et juge qu'« intolérante vis-à-vis du catholicisme, la gauche française est souvent complaisante avec l’islam »[25].

Suites judiciaires

Selon une source judiciaire, l'AFP révèle qu'un homme de 25 ans a été arrêté, le , pour avoir menacé de mort Robert Redeker par courriel, puis remis en liberté sous contrôle judiciaire[26],[27].

Selon le journal Libération du , un Marocain a été arrêté, le , et mis en détention à la prison civile de Salé, près de Rabat. Il s'agit d'un militant djihadiste en contact avec les réseaux internationaux du djihad, et projetant de se rendre en Irak. Il a été retrouvé par la DST grâce à ses connexions Internet et à l'archivage de son adresse IP (par son FAI), qui a communiqué le renseignement aux services marocains. Il a été arrêté en Libye à la mi-décembre alors qu'il cherchait à gagner l'Irak, et expulsé vers le Maroc en compagnie d'un compatriote. Il aurait avoué avoir été l'homme à l'origine des menaces de mort postées sur un forum[28].

Dans son verdict du , rendu après le procès du , le tribunal correctionnel d'Orléans a condamné Mustapha Dian, l'auteur des menaces de mort envers Robert Redeker, à 6 mois de prison avec sursis, 750 euros d'amende et 150 euros de dommages et intérêts[29],[30]. Le procès en appel devait avoir lieu le 19 janvier 2009.[réf. souhaitée] Entre les deux procès, Mustapha Dian a étendu ses menaces à toute la famille de Robert Redeker.[réf. souhaitée]

Conséquences professionnelles

Alors que Redeker se plaint de ne pas être soutenu par son ministre de tutelle, Gilles de Robien lui affirme sa solidarité[31], le reçoit le et lui fait des propositions[32]. Selon Robert Redeker, qui l'a déclaré sur France Info le , information reprise par l'agence de presse AFP le même jour, il aurait directement reçu du ministre de l'Éducation nationale l'offre de travailler pour le CNRS et aurait renoncé à enseigner en lycée. Selon un communiqué de presse du CNRS, il s'agirait, en réalité, de l'aboutissement d'une demande de mise à disposition au CNRS, déposée par lui le , et renouvelable annuellement.

À propos du sport

Robert Redeker aborde d'autres sujets que la religion. Dans son essai Le Sport contre les peuples (2002), il traite de la sociologie du sport. Il a ensuite écrit Le sport est-il inhumain ? (2008) (ISBN 978-2-7557-0118-0). Il considère le sport comme « une propagande permanente pour le libéralisme économique » qui exalte « les marques, la consommation débridée, le fétichisme de la marchandise, mais aussi la loi du plus fort, le mépris des plus faibles, le culte de la performance, de l’évaluation, de la maximisation des forces, de la concurrence forcenée » avec pour idéal : « les hommes sont des loups pour les hommes, homo homini lupus »[33]. En 2012, il publie une nouvelle étude sur le sport : L'Emprise sportive. Il enregistre sur ce thème un entretien en FVD avec François L'Yvonnet dans la collection Regards sur le Sport[34], et publie en 2018 un autre livre, Peut-on aimer le football ?.

À propos du négationnisme

Dans la revue Les Temps modernes (dirigée par Claude Lanzmann) de novembre et , Redeker écrit deux articles sur le négationnisme : « La catastrophe du révisionnisme » et « Le révisionnisme invisible ».

Ouvrages

  • 2000 : Aux armes, citoyens ! (préf. Christian Rome), éd. Bérénice, coll. « Cétacé », Paris, 52 p. (ISBN 2-911232-22-4)
  • 2001 : Le Déshumain : Internet, l'école et l'homme, éd. Itinéraires, Saint-Orens-de-Gameville, 87 p. (ISBN 2-9511527-4-4)
  • 2002 : Le Sport contre les peuples, éd. Berg International, coll. « Pensée politique et sciences sociales / Interventions », Paris, 123 p. (ISBN 2-911289-41-2)
  • 2004 : Poésie de l'improvisation, éd. Itinéraires, Saint-Orens-de-Gameville, 57 p. (ISBN 2-9511527-5-2)
  • 2004 : Nouvelles figures de l'homme : Inhumain, déshumain, néghumain, éd. Le Bord de l'eau, Latresne, 127 p. (ISBN 2-911803-97-3)
  • 2004 : Le Progrès ou L'Opium de l'histoire, éd. Pleins Feux, coll. « Étude(s) », Nantes, 93 p. (ISBN 2-84729-037-0)
  • 2007 : Il faut tenter de vivre, éd. Seuil, Paris, 135 p. (ISBN 978-2-02-093135-9)
  • 2007 : Dépression et philosophie : Du mal du siècle au mal de ce siècle, éd. Pleins Feux, Nantes, 43 p. (ISBN 978-2-84729-064-6)
  • 2007 : Combattre l'obscurantisme. Avec Robert Redeker, Patrick Gaubert (dir.), entretien avec Dominique de Montvalon, suivi de textes de Laure Adler, Élisabeth Badinter, Soheib Bencheikh, Abdennour Bidar, Pascal Bruckner, Chahla Chafiq, Christian Charrière-Bournazel, Guy Coq, Alain David, Christian Delacampagne, Anny Dayan-Rosenman, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay, Caroline Fourest, Patrick Kessel, Catherine Kintzler, Blandine Kriegel, Claude Lanzmann, Michel Laval, Marc Lefèvre, Jean-Philippe Moinet, Hélène Roudier de Lara, Mohamed Sifaoui, Jean-Claude Sommaire, Dominique Sopo, Antoine Spire, Martine Storti, Jacques Tarnero, Florence Taubmann, Bernard Teper et Philippe Val, éd. Jacob-Duvernet, Paris, 212 p. (ISBN 978-2-84724-154-9)
  • 2008 : Le sport est-il inhumain ?, éd. du Panama, Paris, 131 p. (ISBN 978-2-7557-0118-0)
  • 2009 : « Yes we can » (Slogan électoral), éd. Pleins Feux, coll. « Variations politiques », Nantes, 48 p. (ISBN 978-2-84729-089-9)
  • 2010 : Egobody : La fabrique de l'homme nouveau, éd. Fayard, Paris, 199 p. (ISBN 978-2-213-65500-0)
  • 2012 : L'homme nouveau, survivant des deux morts de l'intériorité, paru dans le numéro 1 de la revue Les Cahiers de l'In-nocence.
  • 2012 : L'Emprise sportive, Paris, François Bourin, 184 p. (ISBN 978-2-84941-323-4)
  • 2014 : Le soldat impossible, Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 288 p.
  • 2014: (es) Egobody. La Fabrica de Hombre Nuevo, Bogota, Luna Libros (ISBN 978-958-38-0216-4, lire en ligne).
  • 2015 : Le Progrès ? Point final, Nice, Éditions Ovadia, 215 p. (ISBN 978-2363921321)
  • 2015 : Bienheureuse vieillesse, Paris, éditions du Rocher, 208 pages.
  • 2016 : L'École fantôme, Paris, éditions du Rocher, Desclée de Brouwer.
  • 2017 : L'Eclipse de la Mort, Paris, éditions Desclée de Brouwer, (ISBN 978-2220088082), 224 pages.
  • 2018 : Peut-on encore aimer le football ?, Paris, Le Rocher, 258 p.
  • 2020 : Les Sentinelles d'humanité. Philosophie de l'héroïsme et de la sainteté, Paris, Desclée de Brouwer, 300 pages (ISBN 978-2220096544)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Redeker, Robert (1954-....), notice d'autorité personne no FRBNF13563117, catalogue général de la BnF. Créée le 12 juillet 2000, mise à jour le 24 janvier 2007.
  2. Judith Perrignon, « « Il paie cache »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) », Libération, 24 janvier 2007.
  3. Robert Redeker, un électron libre entravé, lemonde.fr, 4 octobre 2006
  4. iPhilo-Robert-Redeker
  5. « Le texte de Robert Redeker qui fait polémique », reproduction de la tribune de Redeker sur 20minutes.fr.
  6. Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? remis sur le site du Figaro
  7. Robert Redeker toujours menacé, toujours au secret, ladepeche.fr, 31 décembre 2011
  8. Caroline Fourest, « Affaire Redeker : restons précis à propos du mot fatwa », ProChoix, 17 octobre 2006.
  9. Chantal Delsol, Affaire Redeker : en démocratie, le débat ne se contrôle pas », Le Figaro, 5 octobre 2006
  10. Voir aussi l'éditorial d'Evariste, « Robert Redeker : première victime de la fatwa en France », ReSPUBLICA, no 474, 29 septembre 2006.
  11. Voir aussi l'émission C dans l'air, 6 octobre 2006, « Le Temps des fatwas ».
  12. Voir aussi l'émission Ripostes, 8 octobre 2006, « Peut-on critiquer l'islam ? ».
  13. « Présentées ainsi, les choses sont simples : Robert Redeker a été victime d'une fatwa. Le mot revient à trois reprises dans « l'appel Onfray », et tous les grands médias l'ont repris. Le problème est qu'il n'y a en réalité jamais eu de fatwa : aucune autorité musulmane ni aucun responsable associatif musulman n'a jamais appelé au meurtre de Robert Redeker. Quant à Youssef al-Qardaoui, il n'a parlé que quelques secondes (moins d'une minute) du texte de Robert Redeker, au milieu d'un discours plus général sur l'islamophobie, il n'a même pas cité le nom du philosophe français, il s'est contenté d'appeler les téléspectateurs à « protester d'une manière sage » contre « l'auteur de l'article du Figaro ». Il a même expressément appelé à « ne pas donner l'image de musulmans violents dont les médias occidentaux sont friands » » in Tevanian Pierre, « La faute à Voltaire ? À propos des usages racistes de la liberté d'expression », Revue internationale et stratégique 1/ 2007 (N°65), p. 181-188
  14. (ar) رمضان وتنمية الإيمان , Al Jazeera
  15. Pierre Tevanian, « Dix remarques sur un « collègue », Réflexions sur « l'affaire Redeker » », Les mots sont importants, septembre 2006.
  16. (en) Angelique Chrisafis, French philosophy teacher in hiding after attack on Islam, The Guardian, 4 octobre 2006
  17. Pourquoi nous quittons la LDH, par Antoine Spire et Cédric Porin, lemonde.fr, 23 novembre 2006
  18. Communiqué du MRAP : Quand la provocation génère l'inacceptable, par Mouloud Aounit
  19. « On a le droit d'être hostile à cette religion », Le Parisien, 3 octobre 2006
  20. Pétition Contre la barbarie, le soutien à Robert Redeker doit être sans réserve
  21. Jean-Jacques Rouch, Redeker : «Merci aux Voltaire d'aujourd'hui», La Dépêche, 15 novembre 2006
  22. La philo de Redeker, pensée ou provocation ? « Copie archivée » (version du 14 septembre 2008 sur l'Internet Archive), Le Figaro, 15 novembre 2006.
  23. Gyslain DI CARO, « N'oublions pas Robert Redeker », sur Libération, (consulté le )
  24. Jean Baubérot, « Non aux propos stéréotypés ! », Le Monde, 5 octobre 2006.
  25. L'islamophobie coûte cher, entretien, cartacapital.com, 13 mars 2012
  26. « Un homme arrêté pour avoir menacé de mort Robert Redeker », Le Monde, 17 octobre 2006
  27. « Affaire Redeker : le suspect avoue », TF1 News, 17 octobre 2006.
  28. Christophe Boltanski et Patricia Tourancheau, « Appel au meurtre contre Redeker : un islamiste arrêté », Libération, 10 janvier 2007.
  29. Reporter sans frontières, France : l'auteur des menaces contre Robert Redeker condamné à une peine de prison avec sursis, 27 juin 2008, en ligne consulté le 11 janvier 2009
  30. J.-M. P., « Affaire Redeker : le jugement mis en délibéré », Le Figaro, 23 mai 2008.
  31. « Robien affirme sa solidarité à Redeker », Le Nouvel Observateur, 30 septembre 2006.
  32. « Gilles de Robien a fait des propositions à Redeker », La Dépêche, 18 janvier 2007.
  33. Le foot se substitue à la culture, propos recueillis par Bernard Quiriny le 8 juin 2012
  34. « Robert Redeker - Regards sur le sport (DVD) », sur Editions Montparnasse - La Culture en DVD, Blu-ray et VOD (consulté le ).
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