Raoul Ubac

Raoul Ubac, né Rudolf Gustav Maria Ernst Ubach le selon ses différentes biographies à Malmedy ou à Cologne[1] (Royaume de Prusse) et mort le en France à Dieudonne (Oise), est un photographe, peintre, graveur et sculpteur belge appartenant à la Nouvelle École de Paris.

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Biographie

Raoul Ubac passe sa petite enfance en Allemagne (Prusse), entre Cologne et Francfort. En 1919, sa famille s'installe à Malmedy, petite ville proche des Hautes Fagnes en Belgique, où la famille de sa mère, Alice Lang, exploite une tannerie de cuirs depuis plusieurs générations. Son père, Ernst Ubach, vient d'y être nommé juge de paix. Avec l'intégration à la Belgique du canton de Malmedy, rattaché à la Prusse en 1815, à la suite du traité de Versailles de 1919, Raoul Ubac obtient la nationalité belge.
Il fait ses études à l'Athénée royal de Malmedy jusqu'en 1928, ayant le projet de devenir agent des eaux et forêts. Il fait alors un premier séjour à Paris. Rentré en Belgique en 1929 pour terminer ses études secondaires, un professeur lui passe « sous le manteau », le premier « Manifeste du surréalisme » d'André Breton.

Revenant à Paris en 1930 où sur les conseils de ses parents il s'inscrit à la Sorbonne, Raoul Ubac noue des contacts avec les surréalistes, fréquente les ateliers de Montparnasse, fait la connaissance de Camille Bryen et d'Otto Freundlich, rencontre André Breton et fréquente le milieu surréaliste. Il entreprend, à pieds, de nombreux voyages à travers l'Europe, en Italie, Suisse et Autriche. En Dalmatie, sur l'île de Hvar, il effectue des « assemblages de pierres trouvées » qu'il photographie. Otto Freundlich lui conseille alors de se rendre à Cologne où il s'inscrit à l'École d'arts appliqués et travaille le dessin et la photographie. Lors d’une soirée dansante, il rencontre Agathe Schmidt, appelée Agui, jeune allemande avec qui il se mariera à Ixelles en 1939. Raoul Ubac expérimente en photographie des procédés de brûlage, de solarisation et de pétrification et expose en 1933 à Paris le résultat de ses recherches.

En collaboration avec Camille Bryen, Raoul Ubac publie en 1934, sous le nom de Raoul Michelet un recueil de poèmes et de photographies. Avec Bryen encore, il dépose des « objets dans les endroits les plus inattendus », affiche « des poèmes et images sur les murs » et participe aux activités des surréalistes. Il côtoie Hans Bellmer, Victor Brauner, Benjamin Péret et Raoul Hausmann. En , il participe sous le pseudonyme de Raoul Michelet à l'Exposition internationale du Surréalisme, à La Louvière, première exposition surréaliste en Belgique, organisée par le groupe Rupture.

À partir de 1936, il s'engage dans une série de photographies autour du « Combat de Penthésilée » (la Reine des Amazones et Achille) pour lesquelles il combine de multiples procédés : association des négatifs, surimpression et solarisation, superposition ou décalage du négatif et du positif, qui donne une impression de pétrification, soufflage, fumage, brûlage ou voilage du cliché. Souvent, il réutilise des fragments de nus de ses deux modèles, Agui et Marthe (la femme de Paul Nougé). Certaines de ses photographies sont publiées dans la revue surréaliste "Minotaure" («Agui dans le miroir au tain endommagé, 1938). Il apprend également la gravure dans l'atelier de Stanley Hayter et se lie avec Roger Gilbert-Lecomte. Pour l'Exposition internationale du surréalisme à la Galerie des Beaux-Arts de Paris (), André Breton lui commande la photographie des mannequins exposés. Y sont également présentés deux photomontages : « La Chambre » et « La Rue derrière la gare ». « Par le blond trait d'union de l'œil d'Ubac, les ruines passées rejoignent les ruines à venir, sans cesse renaissantes. Ses femmes brandissent le dard et défaites sont les sœurs de la sombre Penthésilée de von Kleist. Elles sont l'incroyable fleur fossile, la pêcheuse qui dompte les sables mouvants », écrit-il en 1939[2].

En 1940, Raoul Ubac fonde avec René Magritte la revue L'Invention collective qui ne connaîtra que deux numéros. Y participent notamment André Breton, Achille Chavée, Fernand Dumont, Marcel Lefrancq, autre photographe surréaliste, Irène Hamoir, Marcel Lecomte, Marcel Mariën et Louis Scutenaire[3]. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Raoul et Agui Ubac, en compagnie des Magritte, de Scutenaire et d'Irène Hamoir, quittent Bruxelles, puis Paris pour Carcassonne (Aude) où demeure Joë Bousquet .En 1941, Raoul Ubac revient à Bruxelles où il présente une exposition de photographies dont le catalogue est préfacé par Paul Nougé. La galerie est fermée sur ordre des occupants. Ayant fait la connaissance du poète Jean Lescure qui la dirige, il collabore activement à la revue Messages, où il rencontre Paul Éluard, Raymond Queneau et André Frénaud, qui ne cessera d'accompagner amicalement son travail. En 1942, il illustre Exercice de la pureté de Jean Lescure[4] puis abandonne la photographie après la guerre.

Bien qu'il collabore aux activités du groupe néosurréaliste La Main à plume jusqu'en 1943, la guerre l'éloigne petit à petit du surréalisme : il commence dès 1939 de dessiner à la plume « les objets les plus simples », verres et flacons, fruits et pains, ciseaux ou couteaux posés sur une table (exposition en 1943 à la librairie parisienne de Francis Dasté, préfacée par Jean Lescure). En 1946, il ramasse en Haute-Savoie un éclat d'ardoise et commence avec un clou à la graver, réalise des gouaches sur le thème des Têtes. Jean Lescure lui ayant fait connaître Bazaine et ses amis non figuratifs, leurs recherches sur les formes et les couleurs l'aident, dit-il, « à faire l'effort d'aborder ces problèmes sans passer par les phantasmes » dont il avait été tributaire. Raoul Ubac aborde à nouveau la peinture, à l'œuf, pour une série non figurative de Personnages couchés dans des lumières sourdes. Il illustre en 1948 la couverture de Voir, recueil de Paul Éluard dont un poème lui est dédié[5]. À partir de 1951, la galerie Aimé Maeght expose régulièrement ses gouaches et ses toiles, préfacées par André Frénaud, Georges Limbour, Claude Esteban ou Yves Bonnefoy. Ubac ne cesse simultanément de graver des ardoises qui deviennent à mesure des reliefs et dont il introduit en 1955 des fragments dans ses tableaux. Il acquiert en 1958 une maison à Dieudonne où il installe deux ateliers, pour la peinture et la sculpture.

Dans les années 1960, ses peintures, sur panneaux recouverts de résines amalgamées, réalisent une synthèse et un épanouissement, autour des thèmes des Labours et des Sillons, des Corps et des Torses, du double travail qu'il poursuivra jusqu'à sa mort. En 1968 une rétrospective de son œuvre est présentée à Bruxelles et au Musée d'art moderne de Paris. Ubac reçoit en 1973 le grand prix national des arts.

On doit à Raoul Ubac plusieurs ensembles de vitraux ainsi que des reliefs, haut-reliefs, décors muraux et maquettes de tapisseries pour des édifices publics et privés. Ubac a également illustré de ses dessins, gravures et lithographies une trentaine de livres et est l'auteur de la couverture de la revue Argile publiée chez Maeght de 1973 à 1981.

Des œuvres d'Ubac sont présentées dans de nombreux musées de France et d'Europe. En 1980, la Poste française a émis un timbre reproduisant une de ses créations. Ubac fait partie des peintres réunis pour l'exposition « L'envolée lyrique, Paris 1945-1956 », présentée au musée du Luxembourg (Sénat), en avril- (Sans titre, 1947) [catalogue : (ISBN 8876246797)].

La communauté artistique a fêté le centième anniversaire de sa naissance en 2010.

Principaux travaux photographiques

Œuvres

  • La Rue derrière la gare[6], 1936, épreuve gélatino-argentique, photomontage. Reproduction d'un photomontage, tirage d'époque, 58,6 x 78,4 cm. Paris, Centre Pompidou.
  • La Nébuleuse[7], 1939, épreuve gélatino-argentique, brûlage, 40 x 28,3 cm. Paris, Centre Pompidou.
  • Série Le Combat de Penthésilée[8], 1936-1940, épreuves gélatino-argentiques, inversion, solarisation et photomontage.

La Nébuleuse

Pour réaliser son œuvre La Nébuleuse, Raoul Ubac utilise la technique du brûlage[6]. Cette technique consiste à plonger le négatif dans de l’eau que l’on va faire chauffer. Sous l’effet de la chaleur, la gélatine du négatif se décolle provoquant une dissolution de l’image et conférant à l’œuvre un effet magmatique[9]. Avant que l'artiste manipule la photographie, celle-ci figurait une femme en maillot de bain. Après le brûlage d'une partie de la photographie, l'œuvre représente, selon les dires d’Ubac, une “déesse foudroyante”[10].

Série Le Combat de Penthésilée

La série Le Combat de Penthésilée évoque Penthésilée, la reine des Amazones, peuple de femmes guerrières dans la mythologie grecque, en hommage à la tragédie de Heinrich von Kleist[11]. Outre le photomontage, l’artiste a utilisé la technique de la solarisation en ré-exposant le négatif à la lumière durant son développement[9]. Grâce à ce procédé, Raoul Ubac crée un effet de voile[9], de flou, de corps flottants et de jeux de lumières sur ses personnages[6].

Principaux travaux d'art mural

Ardoises

  • 1955 : dalle mortuaire pour la chapelle funéraire de la Comtesse de Chambure
  • 1957 : relief et mosaïque en ardoise pour la nouvelle buvette d'Évian-les-Bains (architecte Maurice Novarina)
  • 1964 : chemin de croix pour la chapelle Saint-Bernard de la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence
  • 1967-1968 : haut-relief pour un hôtel particulier à Paris
  • 1968 : cheminée pour une maison à Paris
  • 1969 : décor mural en dalles d'ardoise (environ 300 m2) d'une façade de HLM à Saint-Cyr-l'École (architecte Louis Sainsaulieu). Quatre trumeaux en ardoise pour le salon de l'appartement de M. et Mme Aimé Maeght à Paris
  • 1976-1977 : ensemble décoratif pour le lycée de Nancy-Est (architecte Jacques André)

Vitraux

Mosaïques

  • 1958 : mosaïque pour l'Usine des Eaux à Évian-les-Bains
  • 1968 : mosaïque pour la nouvelle École militaire de Saint-Cyr
  • 1969 : mosaïque en plaquettes de marbre éclaté pour le mur extérieur de la salle de conférences du bâtiment de la Physique des Solides à la Faculté des Sciences d'Orsay (architecte Christian Berger)
  • 1970 : mosaïque en plaquettes de marbre éclaté pour l'amphithéâtre de la nouvelle Faculté des Sciences de Reims (architectes Beauclair, Depondt et Lods)
  • 1973 : deux mosaïques en marbre éclaté pour la nouvelle Université de Lille-Est (architecte Pierre Vago)

Tapisseries

  • 1968 : tapisserie pour la nouvelle Mairie de Grenoble (architecte Maurice Novarina)
  • 1968-1969 : tapisseries réalisées par les ateliers de Beauvais, Manufacture nationale des Gobelins
  • 1969 : tapisserie pour le nouveau Palais de justice de Lille (architecte Jean Willerval)
  • 1970 : tapisserie réalisée par Anne Delfieu, galerie Maeght, Paris
  • 1973 : deux tapisseries, réalisées par Anne Delfieu, pour la cité scolaire Léon Dulcy (aujourd'hui lycée Maria-Casarès) - Avignon (architectes Jouven et Phelouzat). Trois tapisseries réalisées d'après des tableaux par les Ateliers de la Demeure, Paris
  • 1974 : tapisserie pour la Faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry (architecte Jean-Claude Dondel)
  • 1983 : tapisserie pour l'hôtel de ville de Martigues (architecte Jacques Quinet)

Illustration de livres

Exercice de la pureté, texte de Jean Lescure, 5 photographies suivies de L'Envers de la face, 1942
Signature d'Ubac pour ses amis
  • Exercice de la pureté, texte de Jean Lescure, 5 photographies suivies de L'Envers de la face [texte de Raoul Ubac], Messages, Paris, 1942.
  • La Lampe tempête, poèmes de Lucien Scheler, 5 dessins, Éditions de Minuit, collection L'Honneur des poètes, Paris, 1946.
  • Voir, poèmes de Paul Éluard, couverture, Éditions des Trois Collines, Lausanne, 1948.
  • Les Falaises de Taormina, poèmes de Jean Lescure, 6 hors texte, Rougerie Éditeur, Limoges, 1949.
  • Énorme figure de la déesse Raison, poème d'André Frénaud, 1 lithographie, H.C., Paris, 1950.
  • Pauvres petits enfants, poèmes d'André Frénaud, une gravure sur bois, PAB, Alès, 1957.
  • Le Château et la quête du poème, texte d'André Frénaud, 1 gravure sur bois, PAB, Alès, 1957.
  • Pierre écrite, poème d'Yves Bonnefoy, 10 ardoises gravées tirées et reportées sur pierre lithographique, Maeght Éditeur, Paris, 1958.
  • Die Herberge im Heiligtum. L'Auberge dans le sanctuaire, choix de poèmes d'André Frénaud traduits en allemand par Paul Pörtner, 6 gravures sur bois en couleur, Parnass, Wuppertal, 1959.
  • Pour l'office des morts, poèmes d'André Frénaud, trois gravures sur bois, PAB, Alès, 1961.
  • Noires compagnes de mes murs, poèmes de Jean Lescure, avec 8 dessins (Chastel, Coulot, Fiorini, Gischia, Lapicque, Prassinos, Ubac, Villeri), Avignon, Florentin Mouret, 1961.
  • Doctrines et maximes d'Épicure, 48 illustrations, Hermann éditeurs, Paris, 1965.
  • Lisières du devenir, poèmes de Lucien Scheler, 7 eaux-fortes, Éditions Jean Hugues, Paris, 1966.
  • La poésie française et le principe d'identité, texte d'Yves Bonnefoy, 2 eaux-fortes, Maeght Éditeur, Paris, 1966.
  • Vieux pays, suivi de Campagne, poèmes d'André Frénaud, 13 eaux-fortes, Maeght Éditeur, Paris, 1967.
  • Le trou de serrure de Robert Crégut, gravures et illustrations, Le Soleil Noir, 1967
  • Proximité du murmure, poèmes de Jacques Dupin, 7 eaux-fortes, Maeght Éditeur, Paris, 1970.
  • Logis de terre, poèmes de Pierre Lecuire, 6 empreintes, Pierre Lecuire Éditeur, Paris, 1970.
  • Mines de rien, petits délires, poèmes d'André Frénaud, onze gravures, Gaston Puel, Veilhes.
  • L'herbe déracinée, poème de Bruno de Montalivet, 4 eaux-fortes, Maeght Éditeur, 1975.
  • Pierres réfléchies, texte de Roger Caillois, 14 eaux-fortes, Maeght Éditeur, Paris, 1975.
  • À travers la durée, poèmes de Jean-Claude Schneider illustrés d'empreintes, Fata Morgana, Montpellier, 1975.
  • November, choix de poèmes d'André Frénaud traduits en anglais par John Montague, une empreinte, The Golden Stone, Cork, 1977.
  • Veilleurs aux confins, texte de Claude Esteban, une eau-forte, Fata Morgana, Montpellier, 1978.
  • Comme un sol plus obscur, poèmes de Claude Esteban, 14 empreintes d'ardoises gravées, Galanis, Paris, 1979.
  • Comme d’habitude, texte autographié de Louis Scutenaire, suivi de Pour une chronologie par Michel-Georges Bernard, Éditions de l'Orycte, Paris, 1979.
  • Alentour de la montagne, poèmes d'André Frénaud, treize empreintes, Galanis, Paris, 1980.
  • Construire en marguerite, poèmes d'André Frénaud, une empreinte, reliure de Monique Mathieu, H.C., Paris, 1981.

Hommage à Raoul Ubac

Stèle en pierre de Soignies. Don de la Fondation pour les Arts et Lettres à la Ville de Vevey. 1997.

« Je rends hommage à celui qui continue de feuilleter dans sa nuit le livre de pierre que la nature lui tend, Ubac magnifique en sa forêt native, qui scrute sans cesse l'ardoise bleue de ses Ardennes, les schistes de ses Fagnes, ouvrant comme par enchantement, "par un coup sec donné sur sa tranche", le fameux livre de pierre aux milliers de pages, épousant toujours ses lignes de clivage, faisant mine de se laisser conduire — "le clivage assigne au matériau ses limites (...) à chaque instant l'ardoise tend à retrouver son horizontalité primitive" — mais toujours tirant la leçon de ce surprenant tête à tête, conservant sur papiers très légers les empreintes des paysages subtils qu'il aura rencontrés, surtout repoussant toujours plus loin la contrainte première, taillant les plans selon des angles inédits, redressant l'horizontalité primitive d'une dalle d'ardoise, lui enseignant la vertica-lité des arbres et des hommes, l'érigeant, la bandant, grande Stèle thème de l'arbre ou petite stèle de Nancy, toutes à l'assaut du ciel, allant et nous menant à l'essen-tiel en sa nudité, signes de la Présence en son perpétuel instant. »

 Christian Nicaise[réf. souhaitée]

Notes et références

  1. L'ensemble de ses biographies jusqu'au début des années 2000 indique Malmedy en Belgique pour son lieu de naissance. Marie Guilbert indique cependant Cologne dans L'Univers complexe de Raoul Ubac (La Gazette de l'Hôtel Drouot du 15 avril 2005, p. 184).
  2. André Breton, Des tendances les plus récentes de la peinture surréaliste, dans Minotaure n° 12-13, mai 1939, p. 16. Le texte est accompagné de deux « Photos-relief » d'Ubac, « Le Mur sans fin » (1938-1939).
  3. Des illustrations d'Ubac figurent dans les deux numéros. Dans le second une photographie d'Ubac illustrant Romantique Adéla d'Irène Hamoir représente Adéla, « femme de Raoul Ubac, allongée nue dans une écorce de tronc d'arbre » (Avant-gardes du XXè siècle, ventes du 23 et 24 novembre 2009, Paris, Binoche-Renaud-Giquello, 2009, reproduction et notice n° 575, p. 190)
  4. cinq photographies :Nébuleuse, Les Corps, La Face pétrifiée, L'Envers de la face et Exercice de la pureté
  5. Paul Éluard, Œuvres complètes, tome II, édition établie par Marcelle Dumas et Lucien Scheler, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1968, p. 187-188.
  6. « La Subversion des images. Surréalisme, photographie, film | Centre Pompidou », sur www.centrepompidou.fr (consulté le )
  7. « Expérimentations photographiques en Europe. Des années 1920 à nos jours | Centre Pompidou », sur www.centrepompidou.fr (consulté le )
  8. Xavier Canonne, Le surréalisme en Belgique : 1924-2000, Bruxelles, Fonds Mercator, , 352 p. (ISBN 978-2-7427-7209-4), p. 41-42
  9. Direction des Musées de la ville de Liège, Raoul Ubac. Rétrospective 1910-1985, dossier pédagogique (Liège, Musée du Grand Curtius, 15 octobre 2010 – 16 janvier 2011), Liège, 2010, p. 17.
  10. Rosalind Krauss et Ades, Dawn. (trad. de l'anglais), Explosante fixe : photographie et surréalisme, Paris, Centre Georges Pompidou, , 243 p. (ISBN 2-85850-331-1 et 9782858503315, OCLC 417328506, lire en ligne), p. 70.
  11. Xavier Canonne, Le surréalisme en Belgique, 1924-2000, Bruxelles, Actes sud, , 352 p. (ISBN 978-2-7427-7209-4 et 274277209X, OCLC 276990341, lire en ligne), p. 41.

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

Liens externes

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