Prey (jeu vidéo, 2017)

Prey est un jeu vidéo de tir à la première personne développé par Arkane Studios Austin et édité par Bethesda Softworks, sorti le sur Microsoft Windows, PlayStation 4 et Xbox One.

Pour les articles homonymes, voir Prey.

Ne doit pas être confondu avec Prey (jeu vidéo, 2006).

Son prédécesseur, le jeu Prey de 2006, devait initialement avoir une suite nommée Prey 2. Alors que Prey 2 était en développement par le studio Human Head Studios sur PlayStation 3, Xbox 360 et Microsoft Windows[3], il fut annulé, notamment après le transfert des droits de la licence chez Bethesda Softworks. Finalement, Bethesda Softworks annonce la reprise du projet lors de l'E3 2016 sous le titre Prey, servant de reboot de la licence.

Les évènements du jeu se déroulent dans une uchronie dans laquelle le président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy a survécu à la tentative d'assassinat à Dallas en 1963. Cet évènement provoque une accélération de la course à l'espace entre les États-Unis et l'Union soviétique.

Le jeu met en scène Morgan Yu, dont le choix du genre est laissé au joueur, qui tente de s'échapper de la station spatiale Talos I, envahie par les Typhons, une espèce extraterrestre.

Trame

Dans Prey, l'assassinat de John F. Kennedy n'a pas eu lieu, ce qui donne une autre tournure au sens de l'histoire dont notamment à l'exploration spatiale.

Prey se déroule dans une uchronie dans laquelle le président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy a survécu à la tentative d'assassinat à Dallas en 1963[4]. Il décide de coopérer avec la Russie, et crée un programme scientifique du nom de Kletka dans le but de modifier un satellite russe pour en faire un centre de recherche pointu, spécialisé dans l'étude des extraterrestres[4],[5]. À la suite d'un accident causant la mort de plusieurs chercheurs en 1980, la station a été laissée à l'abandon[6].

Kletka a été rachetée en 2025 par la mégacorporation TranStar pour en faire un centre d'innovation qui sera nommé Talos I[6],[4]. Transtar est connu pour son travail sur les NeuroMods « Neural Modifier », un dispositif qui permet de développer ses capacité ou d'en acquérir de nouvelles[4]. La station Talos I est composée de plusieurs section : Grand Hall, Département de Neuromods, Quartiers de l'équipage, Psychotronique, Laboratoires Techniques, Support de Vie, Zone de fret, Stockage, Arboretum, Tunnels d'Entretien Gravitationnel, Passerelle, Centrale électrique et Accès aux navettes[7].

L'histoire débute en 2032, le personnage incarné est Morgan Yu (Sumalee Montano  ; Tim Kang), dont le père est William Yu (James Hong), président de TransTar, et le frère est Alex Yu (Benedict Wong), le PDG de Transtar[8],[9]. Ce dernier expérimente l'usage des Neuromods sur Morgan, avec Sylvain Bellamy (Stephen Russell)[8], le chef de la section Neuromod avant qu'un accident se produise et que les Typhons, une espèce extraterrestre, ne se propagent dans toute la station[10].

Les Typhons se divisent en plusieurs catégories, parmi les principales : « les Mimic » - décrits comme petits, ils servent d'« éclaireurs » et peuvent prendre la forme d'un objet - « les Tisseurs » - grâce à la matière collectée par les Mimics, ils peuvent créer les Fantômes - « les Fantômes » - leur rôle et de protéger les autres Typhons - « les Poltergeist » - ils sont pratiquement invisibles et font léviter des objets - les « Télépathes » - ils ont la capacité de prendre le contrôle des êtres humains - « Technopathes » - ils peuvent manipuler les machines à bord de la station - « les Cauchemars » - imposants, ils apparaissent inopinément[4],[11].

La station est principalement composée de chercheurs.

Que ce soit au travers de rencontres ou d'enregistrements, plusieurs personnages travaillant à la station sont présents, dont notamment : le chercheur Lorenzo Calvino (Enn Reitel) - assisté par Miyu Okabe (Keiko Agena), il est l'inventeur de la technologie Looking Glass -, le neuroscientifique Dayo Igwe (Ike Amadi), l'ingénieur en chef Mikhaila Ilyushin (Eliza Jane Schneider) la chef de la sécurité Sarah Elazar (Iris Bahr) ou encore l'archiviste en chef Danielle Sho (Mae Whitman)[10],[8].

Parmi les personnes ne faisant pas partie du personnel, se trouvent : les membres du programme de volontaires composés de Aaron Ingram (Walton Goggins), Luka Golubkin (Ilia Volok) et Yuri Andronov (Elya Baskin) ainsi que Walther Dahl (Steve Blum), le chef d'équipe de récupération du conseil d'administration de Transtar accompagné de son opérateur Kaspar (Dino Andrade) et d'opérateurs militaires (Jocelyn Blue)[10],[8].

Plusieurs robot autonomes se trouvent dans la station : les opérateurs personnels de Morgan, January et December, Skillet (Cerris Morgan-Moyer) ainsi que les opérateurs médicaux (Tom Kenny), ingénieurs (J.V. Martin) et scientifiques (Melissa Disney)[8],[12].

Système de jeu

Pour se défendre, Morgan peut se servir d'une clé à griffe, d'un pistolet, d'un fusil à pompe, d'une arbalète servant à tirer des fléchettes en mousse, d'un pistolet disjoncteur étourdissant, d'un canon glu, d'un canon à rayonnement Q, des charges recyclantes et IEM, des leurres à Typhons et des émetteur d'onde zéro[13].

Développement

D'abord une suite...

Logo de Prey 2.

La suite du jeu Prey de 2006 est officiellement annoncée le . « Nous sommes ravis de travailler avec Bethesda sur Prey 2», a annoncé Chris Rhinehart, chef de projet. « Prey 2 permettra aux joueurs d'explorer une nouvelle facette de l'univers de Prey, qui offre une action rapide dans un monde extraterrestre ouvert. Nous sommes impatients de montrer aux joueurs le titre sur lequel nous avons travaillé et nous espérons qu'ils seront aussi excités par ce titre que nous le sommes »[14].

Prey 2 avait été annoncé auparavant, peu après la sortie de Prey. Scott Miller, de 3D Realms, avait confirmé qu'une suite, appelée Prey 2, était déjà en développement[15]. Le , la marque du groupe de gestion de Miller, Radar Group, a été officiellement lancée, avec l'annonce qu'elle gérait Prey 2, et qu'il était prévu sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360. Les droits ont ensuite été transférés de Radar Group à Bethesda Softworks[16]. Selon Pete Hines, vice-président du PR et du marketing chez Bethesda, la version actuelle du jeu est ce que les développeurs voulaient faire et non ce qui a été annoncé auparavant par le Radar Group[17].

Le , le site de gaming hollandais PS Focus a rapporté une rumeur selon laquelle Prey 2 avait été annulé par ZeniMax Media. Lorsqu'il leur a été demandé, Bethesda Softworks a répondu qu'il n'avait aucun commentaire à faire sur ce sujet[18],[19],[20],[21],[22].

Le , Bethesda a déclaré que Prey 2 ne serait pas annulé, mais que le titre ne sortirait pas en 2012 comme prévu, l'éditeur arguant que « le développement du jeu n'a pas progressé de manière satisfaisante cette année » et ne répond pas à ses « standards de qualité »[23].

Le , le jeu est retiré de la page des produits sur le site de Bethesda. Un porte-parole de Bethesda informe Eurogamer que leur site met seulement l'accent sur les titres à venir et qu'ils attendent d'être prêts à parler plus amplement du jeu avant de le mettre en avant[24].

...puis un reboot

Début 2013, plusieurs sites de vente en ligne comme la Target Corporation, Walmart et Amazon.com, lancent les précommandes pour Prey 2 avec une date de sortie prévue au [25].

En , Kotaku rapporte une rumeur disant que le développement serait confié à Arkane Studios, qui aurait recommencé de zéro, détruisant le travail de Human Head Studios, pour une date de sortie prévue en 2016. Il est également dit qu'Obsidian Entertainment a travaillé sur le jeu à un moment donné pendant au moins quelques mois[26].

En , le vice président de Bethesda, Pete Hines, réfute ces rumeurs et annonce : « Le Prey 2 d'Human Head est le Prey 2 d'Human Head. Arkane fait son propre truc ». Parallèlement le codirecteur d'Arkane Studios, Raphael Colantonio, réaffirme au site Rock Paper Shotgun que son studio n'est pas impliqué dans le développement. Mais le , Kotaku publie des e-mails envoyés par Raphael Colantonio à ses équipes au mois de mai qui démontrent qu'Arkane Studios travaille sur le projet[1].

Le , Pete Hines annonce l'annulation de Prey 2[27] : « It wasn't up to our quality standard and we decided to cancel it. It's no longer in development. That wasn't an easy decision, but it's one that won't surprise many folks given that we hadn't been talking about it. » (Il ne répondait pas à nos standards de qualité et nous avons décidé de l'annuler. Il n'est plus en développement. Ce n'était pas une décision facile à prendre, mais elle ne surprendra pas grand monde puisque nous n'en parlions plus depuis longtemps). Il précise toutefois que la franchise n'est pas abandonnée.

Le , Bethesda a annoncé le reboot de Prey, également intitulé Prey, lors de la conférence de presse de l'E3. Le jeu est développé par le directeur et CEO d'Arkane Studios, Raphaël Colantonio et son équipe à Austin. Chris Avellone a également confirmé qu'il travaillait sur le projet. Colantonio déclare que le nouveau Prey est moins une suite qu'un reboot. Le teaser dévoilé lors de l'E3 2016 montre le protagoniste dans une station spatiale et effrayante. Le vice-président marketing de Bethesda, Pete Hines, a expliqué que le nouveau jeu n'avait gardé aucun élément du projet annulé Prey 2, mis à part que le joueur affronte des aliens. Hines a expliqué qu'Arkane avait exploré l'essence de la licence Prey pour développer ce nouveau jeu plus psychologique qu'horrifique.

Austin Grossman, d'Arkane également, a aidé à établir les détails des premières lignes avec le réveil de Morgan servant comme début du jeu[28]. Bare a contacté Chris Avellone au environ de 2013 pour obtenir son aide pour l'histoire, mais malgré son envie de travailler avec le studio, il était engagé sur d'autre projet. Une fois libre, il a contacté le studio[28]. Outre d'autres parties du récit, Avellone était responsable pour la conception des personnages non-jouables et les diverses missions qui impliquent ces personnages. Avellone a estimé que ces personnages et leurs missions devaient créer des dilemmes pour que le joueur détermine comment procéder et qu'ils les aident à définir leur version de Morgan tout en élargissant l'univers du jeu[28] Avellone a travaillé avec Arkane de juin à novembre 2016[29],[30].

Histoire, luxe et rétrofuturisme

Pour bâtir l'univers, les développeur se basent sur l'histoire afin de pouvoir développer l'environnement. Ainsi, TransTar ayant été sur la Lune, plusieurs sculptures usant du minerai lunaire se trouve dans la station par exemple[31]. Ce procédé pouvait se trouver dans les jeux Dishonored[32].

Talos I étant un lieu relativement petit, Arkane a pleinement pu détailler la station, comme prouve le fait que chaque personnage non-jouable, vivant ou mort, se voit doter d'un nom et pour la plupart des histoires[33]. Ces derniers étant en uniformes, leur coiffure ont permis de leur donner de la personnalité[34]. Les gagnants du Prix Nobel et des politiciens proéminents ont servi d'inspirations pour leur visage[35].

Bare mentionne l'envie de faire un donjon dans l'espace en référence au jeu Arx Fatalis développé par Arkane en 2002[36]. Le style années 1960 et 1970 a été étudié, étant l'époque durant laquelle Kennedy aurait survécu à son assassinat[36]. Ils ont imaginé la station comme si elle était créée par une riche personne venant du secteur privé, mentionnant Elon Musk et l'entreprise Google[36],[32]. Des matériaux de luxe comme le bois et le cuir sont présents dans la station[36].

L'équipe utilise le terme « Neo Deco » pour décrire le style de la station[4],[37],[38]. Expliquant que leur interprétation du Néo Déco est de l'art déco des années 1960-1970 qui auraient évolué dans leur monde tout en intégrant des éléments futuriste[4]. Ce mélange d'imageries est la base du Rétrofuturisme[4]. L'équipe cite les influences de l'architecture du milieu du vingtième siècle, Frank Lloyd Wright, l'hôtel Overlook vu dans Shining[39] ou encore le Bauhaus qui auraient été mélangées[38].

Talos I ayant été au départ une prison pour les Typhons, des restes de l'architecture brutalisme sont présents dans la station[36].

Extérieurement, la station ressemble à un « gratte-ciel dans l'espace »[40]. L'extérieur se base en partie sur le South Ferry Plaza (en) ainsi que les travaux de l'architecte Hugh Ferriss (en) et a pour but de prouver le côté luxueux exagéré du lieu tout en gardant le côté fonctionnel de la station[41],[42],[43]. L'abondance de la couleur rouge du niveau Tunnels d'Entretien Gravitationnel vient des comics de Philippe Druillet et du film 2001, l'Odyssée de l'espace[44].

Les technologies présentes

Les armes du jeu se devaient d'être cohérente avec le monde. Talos I étant une station de recherche les forces de sécurité ne pouvaient avoir que des armes comme des pistolets ou des fusils à pompe bien différent des armes « surpuissantes » comme des lance-roquettes ou le BFG de Doom[36],[32]. Les armes avancées ont été pensé comme étant des prototypes et ont plusieurs défauts[36],[38]. Ils se sont basé sur des photos du livre Time Machines: Accelerating Back to the Big Bang de Stanley Greenberg et une série de photos de CERN pour les technologies[38]. Ces photos ont également montré le quotidien des chercheurs[38]. Les neuromods se basent en partie sur une vielle caméra 8mm Braun[38].

La technologie se veut réaliste et plus « visible » comme montrée dans les films de Terry Gilliam, mais moins sombres, donnant plus de contraste par rapport au Mimics[32],[45],[4]. Le casque à oxygène reprend des éléments des casques de pilote d'avion[46]. L'idée des Neuromods vient quant à elle de la Connectomique[4]. Pour différents éléments électroniques, Jacob Jensen a été une influence[47]

La musique

La bande originale a été composé par Mick Gordon, qui avait composé celle de Doom[48]. D'autres musiques ont été composé par Ben Crossbones, Matt Piersall et Colantonio, chacun ayant founi une seule piste[48].

Analyse

L'influence du cinéma

Duncan Jones, réalisateur du film Moon (2009), une des principales sources d'inspiration de Prey.

Parmi les influences, les films Moon (2009), Starship Troopers (1997), The Matrix (1999) ou encore Sunshine (2007) sont cités[4].

Le parcours de Morgan rappelle celui de Sam Bell (Sam Rockwell) dans Moon (2009) ou Quaid (Arnold Schwarzenegger) dans Total Recall (1990)[4]. Les deux doivent démêler le vrai du faux à cause de problèmes de mémoire, le premier doit également affronter son isolation dans une station, tandis que le second a également une scène entre son lui du présent et son lui du passé[4]. Les similitudes avec Moon ne s'arrêtent pas là, puisque le héros se fait également assister par une I.A, GERTY (Kevin Spacey), et la distribution comprend Benedict Wong[4].

Le film Aliens (1986) de la franchise Alien est également source d'influence[4]. Le côté « survie » dans un environnent hostile d'Ellen Ripley (Sigourney Weaver) se retrouve dans Morgan Yu qui doit affronter des créatures tandis que la Weyland-Yutani et TranStar sont deux sociétés voulant exploiter ces mêmes créatures[4]. Avellone explique qu’Aliens, malgré son côté action / suspense a certains moments de comédie même durant d'importantes scènes d'action et il réutilise ce procédé dans le jeu[28].

La boucle temporelle fait penser à Groundhog Day (1993), tandis que le monde derrière les murs et Morgan qui se fait épier rappelle The Truman Show (1998)[4]. Pour les Typhons, le roman Solaris (1961) et son adaptation datant de 1972 ont servi d'inspiration[4]. Des fausses affiches de films sont également parsemées dans toute la station[4].

L'influence du jeu vidéo

Prey reprend également de nombreux codes des Immersive sim ou jeu vidéo de rôle / action-RPG.

L'un des principaux éléments important et le choix que le jeu laisse aux joueurs[49]. Cette envie fait partie de la culture du studio puisque parmi certaines phrases accrochées aux mûrs, se trouve « dîtes oui au joueur »[50].

Raphael Colantonio mentionne les personnages non-jouables comme existant dans l'univers, ils ne s'arrêtent pas à une fonction[51]. Grâce aux documents les joueurs peuvent se faire leur propre avis et cela influence leur décision lors des divers choix moraux auxquels ils sont confrontés[51]. Le piratage d'ordinateurs donne accès aux emails comme dans Deus Ex (2000), les joueurs pouvant en apprendre plus sur les personnages non-jouables[49]. System Shock 2 (1999) de Looking Glass Studios est souvent évoqué comme une influences[50],[49]. Il y a d'ailleurs une machine appelée Looking Glass présente dans le jeu.

Le personnage est en vue à la première personne et dispose d'une clé à griffe, rappelant le pied-de-biche de Gordon Freeman, personnage principal de Half-Life (1998) ou encore la clé anglaise de Jack, personnage principal de BioShock (2007)[49]. Morgan partage également avec Jack un arbre de compétence assez similaire, les deux donnants des compétences au personnage, via des Neuromods dans Prey et des Plasmides dans BioShock[49].

Les décors remplis de détails et qui supportent une histoire rappellent ceux de Rapture ou de Von Braun[49]. Repris également par BioShock, le jeu se sert d'un système d'enregistrements audio pour ses personnages dont System Shock 2 était un des premiers jeu à s'en servir[52],[53],[54].

Accueil

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Game Informer (US) 8,25/10[55]
Electronic Gaming Monthly 8/10[56]
PC Gamer US 79 %[57]
Presse numérique
Média Note
Destructoid (US) 8/10[58]
Game Revolution (US) 4/5[59]
Gameblog (FR) 9/10[60]
Gamekult (FR) 9/10[61]
GameSpot (US) 6/10[62]
GamesRadar+ (US) 4,5/5[63]
IGN (US) 8/10[64]
Jeuxvideo.com (FR) 16/20[65]
Polygon (US) 8,5/10[66]

Extensions

Prey: Mooncrash est sortie le et se déroule sur la Lune. Prey: Typhon Hunter est sortie le et intègre un mode multijoueur.

Notes et références

  1. Prey 2 est bien développé par Arkane (Dishonored)
  2. « Prey 2 producer on taking new direction, with 'capable' id Tech 4 », Joystiq, (consulté le )
  3. Adam Rosenberg, « 'Prey 2' Bringing An 'Open, Alien World' For A 2012 Release From Bethesda Softworks », Multiplayerblog.mtv, (consulté le )
  4. « Prey : Un hommage au cinéma de Science-Fiction » sur Jeuxvidéo.com
  5. « Prey – À la découverte de TranStar », (consulté le )
  6. « These 11 Images Reveal More About Prey's Alternate History » sur IGN.com
  7. « Prey: Every Location On Talos 1 Ranked From Worst To Best » sur Thegamer.com
  8. Meet the Voice Actors of Prey’s Cast sur Twinfinite.net
  9. « Prey : Morgan Yu » sur Millénium.org
  10. « Prey – Guide and Walkthrough » sur Gamefaqs.gamespot.com
  11. « Prey: Every Type Of Typhon And How To Best Fight Them » sur Thegamer.com
  12. D'après le générique de fin
  13. « Prey : Armes » sur Millénium.org
  14. Joe Sinicki, « Prey 2 will surprise you », Blastmagazine.com, (consulté le ).
  15. « Next-Gen People: Scott Miller » [archive du ], next-gen.biz, Edge, (consulté le ).
  16. Bethesda Announces Prey 2 for PC, PS3, 360 GameFront, 14 mars 2011 (Article de Ron Whitaker)
  17. « Twitter / Pete Hines: It's worth clarifying that »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Twitter (consulté le ).
  18. « Bethesda has no comment on Prey 2's rumored cancellation. » (consulté le ).
  19. Prey 2 feared cancelled
  20. Fred Dutton, « Prey 2 cancelled – report • News • », Eurogamer, (consulté le ).
  21. « Prey 2 is mogelijk geannuleerd door Bethesda », PSFocus.nl (consulté le ).
  22. « Bethesda won't deny Prey 2 cancellation rumours », Metro.co.uk (consulté le ).
  23. Johnny Cullen, « Bethesda: Prey 2 not canned, but it won’t make 2012 », VG247.
  24. Robert Purchese, « Why Prey 2 was removed from Bethesda's website », Eurogamer.
  25. http://pixelimperfect.com/2013/02/07/prey-2-release-date/
  26. (en) Jason Schreier, « We Hear The People Behind Dishonored Are Now Working On Prey 2 », sur kotaku.com, (consulté le ).
  27. (en) « http://www.cnet.com/news/bethesda-confirms-prey-2-cancelled/ », sur CNet, (consulté le ).
  28. Gary Steinman, « Crafting the Story of Prey », sur Bethesda Softworks, (consulté le )
  29. Michael McWhertor, « Ex-Obsidian chief creative officer Chris Avellone is working on the new Prey », sur Polygon, (consulté le )
  30. Kirk McKeand, « Chris Avellone says he's "been wrapped up with Prey for a while now" », sur PCGamesN, (consulté le )
  31. The Art of Prey, p. 84
  32. [Interview Raphaël Colantonio, directeur créatif de Prey : “On aime que les joueurs se sentent comme des explorateurs”] sur JournalduGeek.com
  33. AJ Moser, « Unraveling the story of Arkane Studios' mysterious shooter, Prey », sur Daily Dot, (consulté le )
  34. The Art of Prey, p. 158
  35. The Art of Prey, p. 159
  36. Roy Graham, « Designing Prey's sci-fi space station to be like a 'mega-dungeon' », sur Gamasutra, (consulté le )
  37. The Art of Prey, p. 26
  38. Building Prey: how artists shape video game worlds
  39. The Art of Prey, p. 48
  40. The Art of Prey, p. 132
  41. The Art of Prey, p. 132
  42. The Art of Prey, p. 134
  43. The Art of Prey, p. 135
  44. The Art of Prey, p. 63
  45. The Art of Prey, p. 112
  46. The Art of Prey, p. 140
  47. The Art of Prey, p. 40
  48. Eddie Makuch, « Listen To Prey's Eerie And Atmospheric Soundtrack Right Now », sur GameSpot, (consulté le )
  49. « Prey, le successeur spirituel de System Shock ? » sur Jeuxvidéo.com
  50. « EIs Prey the BioShock successor we've been waiting for?» sur PCGamer.com
  51. « De Half-Life à Prey : Entrez dans la peau du héros »
  52. « Entre tradition et innovation, la recette Arkane » sur Jeuxvidéo.com
  53. « 6 reasons Prey belongs in the legendary System Shock family » sur Gamesradar.com
  54. « The Joy Of audio logs in System Shock 2 » sur Rockpapershotgun.com
  55. (en) Javy Gwaltney, « Somewhere Beyond The Stars - Prey - PlayStation 4 », Game Informer, (consulté le )
  56. (en) Nick Plessas, « Prey review », Electronic Gaming Monthly, (consulté le )
  57. (en) Phil Savage, « Prey review », PC Gamer, (consulté le )
  58. (en) Brett Makedonski, « Review: Prey », Destructoid, (consulté le )
  59. (en) James Kozanitis, « Prey (2017) Review », Game Revolution, (consulté le )
  60. Gianni Molinaro, TEST de Prey : Arkane Studios parmi les étoiles ?, 7 mai 2017, Gameblog.
  61. Baptiste Hébert (Stoon), Test : Prey, 9 mai 2017, Gamekult.
  62. (en) Tamoor Hussain, « Prey Review », GameSpot, (consulté le )
  63. (en) Zoe Delahunty-Light, « Prey review 'A playground for creativity where you control the variables' », GamesRadar+, (consulté le )
  64. (en) Dan Stapleton, « Prey PC Review », IGN, (consulté le )
  65. daFrans, Test du jeu Prey, 11 mai 2017, Jeuxvideo.com.
  66. (en) Arthur Gies, « Prey review », Polygon, (consulté le )

Lien externe

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