Sunshine (film, 2007)
Sunshine, ou Les Derniers Rayons du soleil au Québec, est un film de science-fiction britannique réalisé par Danny Boyle, sorti en 2007.
Pour les articles homonymes, voir Sunshine.
Titre québécois | Les Derniers rayons du soleil |
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Réalisation | Danny Boyle |
Scénario | Alex Garland |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Fox Searchlight Pictures DNA films |
Pays d’origine | Royaume-Uni |
Genre | Science-fiction |
Durée | 107 minutes |
Sortie | 2007 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Présentation générale
En 2057, le Soleil meurt en s'éteignant progressivement. Un vaisseau avec un équipage de huit astronautes est envoyé dans l'espace pour tenter de le rallumer. Cette mission, baptisée Icarus 2, a pour but d'expédier une charge thermonucléaire d'une masse équivalente à l'île de Manhattan au cœur du Soleil afin de « l'allumer » à nouveau. Sept ans plus tôt, la première tentative de l'humanité s'était soldée par un échec avec la disparition mystérieuse de Icarus 1. Cette deuxième mission est le dernier espoir de l'humanité car elle a épuisé toutes les matières fissibles de la Terre lors de la fabrication de la deuxième bombe (Icarus 2).
Synopsis détaillé
À proximité de Mercure, l'officier des communications capte un signal de détresse, provenant apparemment d'Icarus 1. L'équipage décide d'aller sur Icarus 1 pour augmenter les chances de réussite de la mission, en pensant utiliser sa charge explosive en plus.
Arrivé à bord d'Icarus 1, ils s'aperçoivent que l'équipage est mort, et que le vaisseau avait été saboté. De retour sur Icarus 2, un inconnu est détecté sur le vaisseau. Ils se rendent compte que le capitaine d'Icarus 1 est monté à bord, et essaye de saboter maintenant Icarus 2.
Ils arrivent néanmoins à délivrer la charge explosive, et vu de la Terre, le plan semble avoir fonctionné.
Fiche technique
- Titre original : Sunshine
- Titre français : Sunshine
- Titre québécois : Les Derniers Rayons du soleil
- Réalisation : Danny Boyle
- Scénario : Alex Garland
- Musique : John Murphy et Underworld
- Décors : Michelle Day
- Costumes : Suttirat Anne Larlarb
- Photographie : Alwin H. Kuchler
- Montage : Chris Gill
- Production : Andrew MacDonald, Bernard Bellew et Mark Tildesley
- Sociétés de production : DNA Films et Fox Searchlight Pictures
- Société de distribution : 20th Century Fox
- Budget : 40 millions de dollars[1]
- Pays d’origine : Royaume-Uni, États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur – 2,35:1 – 35 mm – DTS / Dolby Digital EX / SDDS
- Genre : science-fiction, thriller
- Durée : 107 minutes
- Dates de sortie :
- Royaume-Uni :
- Belgique, France :
- États-Unis : (sortie limitée), (sortie nationale)
Distribution
- Cillian Murphy (VF : Adrien Antoine) : Capa
- Chris Evans (VF : Maël Davan-Soulas) : Mace
- Rose Byrne (VF : Françoise Cadol) : Cassie
- Michelle Yeoh (VF : Juliette Degenne) : Corazon
- Cliff Curtis (VF : Joël Zaffarano) : Searle
- Troy Garity (VF : Patrick Mancini) : Harvey
- Hiroyuki Sanada (VF : Boris Rehlinger) : Kaneda
- Mark Strong (VF : Philippe Vincent) : Pinbacker
- Benedict Wong (VF : Régis Lang) : Trey
- Chipo Chung (VF : Caroline Victoria) : voix du vaisseau Icarus 2
- Source et légende : Version française (VF) sur AlloDoublage[2]
Production
Bande originale
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Peggy Sussed par Underworld.
- Avenue of Hope par I Am Kloot.
- Musiques non mentionnées dans le générique
- To Heal par Underworld.
La bande originale du film est composée par John Murphy, vieux complice de Danny Boyle puisqu'ils avaient déjà collaboré pour Millions et 28 jours plus tard. Le thème principal, The Surface of The Sun, notamment utilisé pour la scène finale et la mort de Kaneda, a depuis été réutilisé dans de nombreux autres projets : en plus d'illustrer les bandes-annonces des films True Grit, L'Homme qui voulait vivre sa vie et X-Men: Days of Future Past le morceau compose l'architecture sonore principale de Kick-Ass. Enfin, il est utilisé dans l'épisode 5 de la première saison de The Walking Dead, série apocalyptique diffusée depuis sur AMC aux États-Unis.
Accueil
Accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 64/100[Note 1] |
Rotten Tomatoes | 76 %[3] |
Allociné | [4] |
Périodique | Note |
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L'accueil critique est globalement favorable. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 76 % d'opinions favorables pour 170 critiques[3]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 64⁄100 pour 34 critiques.
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,5⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 24 titres de presse[4].
Box-office
Le film s'est soldé par une performance commerciale plutôt décevante : les 32 017 803 dollars amassés durant son exploitation en salles, en effet, n'ont pas couvert le budget de tournage qui, lui, s'élevait à 40 millions de dollars[5].
Le film a attiré 371 761 entrées en France[6], 375 050 entrées en Espagne et 639 994 entrées au Royaume-Uni[6].
Analyse
Le thème de la science est très présent dans ce film, qui peut être perçu comme un hommage à la science et aux scientifiques par bien des aspects. Cependant la cohérence scientifique du film a prêté à polémique.
Le Soleil va mourir non pas en s'éteignant petit à petit, mais au contraire, en grossissant jusqu'à atteindre 100 fois sa taille actuelle (passant du type naine jaune à celui de géante rouge). Sa masse étant insuffisante pour provoquer son explosion, il perd ses couches externes et devient une naine blanche. Mais ce phénomène n'aura lieu que d'ici cinq milliards d'années.
L'idée que le Soleil puisse être ravivé par une bombe thermonucléaire n'est pas non plus crédible, quand bien même toute la matière fissible de la Terre serait utilisée. Le Soleil, comme toutes les étoiles, tire son énergie de réactions de fusion nucléaire de très grande magnitude. La matière fissible envoyée par la mission ferait l'effet d'un verre d'eau jeté dans la mer. Ce point critiquable, effectivement connu du réalisateur, est cependant l'élément noyau du film qui en constitue son point d'entrée scénaristique.
L'aspect organisationnel est aussi improbable : une telle mission serait réalisée avec une bien plus grande fiabilité à l'aide d'une sonde automatique que par une mission habitée. D'ailleurs, dans le film, le facteur humain n'est pas loin de provoquer l'échec de la mission à de nombreuses reprises.
Enfin, la gestion de la gravité reste incohérente, par exemple, lors de la pressurisation du sas ou l'absence de variation malgré la proximité du Soleil.
Notes et références
Notes
- Moyenne réalisée sur 34 critiques
Références
- Randee Dawn, « Handmade VFX warms Boyle's 'Sunshine' pic », The Hollywood Reporter, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
- « Fiche du doublage français du film » sur AlloDoublage, consulté le 25 août 2012.
- (en) « Sunshine (2007) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
- « Sunshine - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
- Geoffrey Crété, « Le mal-aimé : Sunshine, le flop flamboyant de Danny Boyle dans l'espace », sur Ecran Large, (consulté le ).
- « LUMIERE : Film : Sunshine », sur Lumière (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la littérature :
- Fiche détaillée du film sur Sf-Story.com
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