Mouthe

Mouthe (prononcé [mut]) est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Meuthiards et Meuthiardes.

Mouthe

Vue sur Mouthe au printemps

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs
Maire
Mandat
Daniel Perrin
2020-2026
Code postal 25240
Code commune 25413
Démographie
Gentilé Meuthiards
Population
municipale
1 072 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 42′ 41″ nord, 6° 11′ 40″ est
Altitude Min. 926 m
Max. 1 414 m
Superficie 39,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Frasne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Mouthe
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Mouthe
Géolocalisation sur la carte : France
Mouthe
Géolocalisation sur la carte : France
Mouthe
Liens
Site web mouthe.fr

    Située à 25 kilomètres à vol d'oiseau au sud-ouest de Pontarlier et à environ 5 kilomètres de la frontière franco-suisse, Mouthe est une commune de moyenne montagne du massif du Jura faisant partie du parc naturel régional du Haut-Jura et de la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs.

    La commune est considérée comme la plus froide de France[1].

    Géographie

    Localisation

    Mouthe est une commune de l'est de la France, elle est située dans la pointe sud du département du Doubs et elle est frontalière avec la Suisse. Le village se situe à 60 kilomètres à vol d'oiseau au sud de la préfecture de région Besançon, à 25 kilomètres au sud-ouest de la sous-préfecture départementale Pontarlier et à 57 kilomètres au nord de Genève.

    Les Pontets
    Reculfoz
    Rondefontaine Sarrageois
    Petite-Chaux N Sarrageois
    O    Mouthe    E
    S
    Petite-Chaux Chaux-Neuve Le Lieu ( Suisse, Vaud)
    Le Chenit ( Suisse, Vaud)

    Géologie et relief

    La commune est située au cœur de la haute chaîne du massif du Jura. À l'est, on retrouve le massif du Risoux, un anticlinal dont l'altitude varie entre 1 250 m et 1 400 m tandis qu'à l'ouest s'élève la Côte de la Haute Joux. Entre les deux s'établit le val de Mouthe entre 900 m et 1 100 m d'altitude et qui s'étend de Métabief à Foncine-le-Bas. Ce val a été modelé par les glaciers du quaternaire.

    Hydrographie

    Le territoire communal est traversé par plusieurs cours d'eau dont le plus important est la rivière du Doubs, un des plus longs cours d'eau français (453,1 km), qui y prend sa source au pied de la forêt du Noirmont, à 944 mètres d'altitude ; à sa source, la température de l'eau est voisine de 7 °C.

    Deux ruisseaux arrosent également la commune, le Cébriot[2] (8,5 km) qui prend sa source à Châtelblanc et se jette dans le Doubs au niveau du village de Mouthe et le Cul du Bief[3] (2,2 km) qui s'écoule uniquement sur la commune de Mouthe.

    Climat

    Selon la classification de Köppen-Geiger, Mouthe a un climat de type Climat océanique (Cwb, Cwc,Cfb, Cfc) dans la mesure où aucun mois n'a une température moyenne inférieure à -3 °C, cette borne séparant les climats océaniques des climats tempérés à hiver froid D (appelés souvent, à tort, climats continentaux). D'autres climatologues préfèrent la limite de 0 °C à celle de -3 °C et considèrent donc que le climat de Mouthe est un climat à hiver froid. Enfin selon la classification de Troll et Paffen, Mouthe a un climat sub-océanique (avec une température moyenne du mois le plus froid comprise entre -3 °C et +2 °C) ce qui indique bien le fait que la commune est en réalité soumise à une double influence, océanique d'une part avec de fortes précipitations tant en quantité qu'en fréquence (avec un total annuel de précipitations proche de 1 700 mm), et continentale d'autre part avec des hivers rigoureux (fortes gelées, neige), mais des étés assez frais (très doux dans la journée, avec des nuits froides).

    Elle connaît des records de température minimale pour la France, et vaut pour la région du Haut-Doubs le surnom de Petite Sibérie[4],[5],[6].

    Relevés de la station météorologique de Mouthe (normales 1981-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −7,1 −6,6 −3,5 −0,3 3,9 6,8 8,9 8,3 5,4 2,3 −2,6 −5,2 0,9
    Température moyenne (°C) −2 −1,2 2 5,5 9,9 13 15,5 15 11,6 8,1 2,5 −0,7 6,6
    Température maximale moyenne (°C) 3,1 4,2 7,5 11,2 15,8 19,2 22 21,6 17,7 13,9 7,5 3,8 12,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −36,7
    13/01/1968
    −31,1
    17/02/1970
    −31,6
    04/03/1965
    −20,5
    13/04/1913
    −9,8
    01/05/1960
    −6,5
    18/06/1884
    −4
    07/07/1962
    −4,5
    31/08/1918
    −7,1
    21/09/1962
    −14,3
    26/10/1964
    −29,6
    30/11/1969
    −32,8
    09/12/1967
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20
    01/01/1921
    21
    25/02/1900
    25
    04/03/1920
    28
    27/04/1947
    31
    25/05/1992
    35,5
    27/06/2019
    36
    01/07/1952
    35,5
    23/08/1906
    35
    06/09/1906
    28
    09/10/1921
    26
    08/11/1899
    19,5
    16/12/1989
    Nombre de jours avec gel 26,6 25 23,6 17,1 4,5 1,1 0,2 0,5 2,5 9,2 20,7 25,5 156,5
    Précipitations (mm) 156,2 138,3 141,1 126,6 147,4 143,6 119,6 125,3 138,4 162,7 152,7 172,9 1 722,9
    Nombre de jours avec précipitations 13,6 12,3 13 13 15,3 12,2 11,2 11,3 10,4 13,4 12,8 13,9 152,2
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    3,1
    −7,1
    156,2
     
     
     
    4,2
    −6,6
    138,3
     
     
     
    7,5
    −3,5
    141,1
     
     
     
    11,2
    −0,3
    126,6
     
     
     
    15,8
    3,9
    147,4
     
     
     
    19,2
    6,8
    143,6
     
     
     
    22
    8,9
    119,6
     
     
     
    21,6
    8,3
    125,3
     
     
     
    17,7
    5,4
    138,4
     
     
     
    13,9
    2,3
    162,7
     
     
     
    7,5
    −2,6
    152,7
     
     
     
    3,8
    −5,2
    172,9
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Records de température

    Les records de température maximale et minimale sur Mouthe sont respectivement de 36 °C le et −36,7 °C le ce qui en fait un des villages les plus froids de France[1]. À noter que l'après-midi du , on enregistrait 1,1 °C soit 38 °C d'amplitude thermique sur la journée[1].

    La localité connaît en moyenne 152 jours de gel par an, 72 jours avec gelées inférieures à −5 °C et 36 jours avec gelées inférieures à −10 °C. Les minimales en dessous de −20 °C concernent en moyenne 6 années sur 7[1].

    La température moyenne annuelle est de 6,7 °C.[réf. souhaitée]

    Les raisons de ces températures extrêmes s'appuient sur diverses causes physiques ou topographiques[1] :

    • le climat est de type semi-continental à montagnard ;
    • l'altitude est de 930 m ;
    • le phénomène d'inversion thermique, plus précisément ici l'inversion nocturne, détermine un refroidissement de l'air près du sol par rayonnement infrarouge. Cet effet est plus marqué en période d'anticyclone avec un ciel dégagé ;
    • le relief forme des combes qui favorisent l'accumulation de l'air froid dans les points bas ;
    • le fond des vallées est en général peu boisé, ce qui favorise le refroidissement ;
    • la présence fréquente de neige sur le sol abaisse la température de celui-ci ;
    • contrairement aux Alpes, les versants des vallées jurassiennes sont en général peu pentus ou d'un dénivelé faible, ce qui empêche le développement de brises de pente.

    Le tableau suivant indique la température la plus basse enregistrée sur chaque année civile depuis 1960 (en gras, la température la plus froide par décennie) :

    Température minimale annuelle à la station de Mouthe (en °C)[7]
    19601961196219631964196519661967196819691970197119721973197419751976197719781979
    −26,8−19,8−31,7−33,6−29,0−31,6−32,8−32,8−36,7−29,8−31,1−35,0−22,5−28,2−21,0−19,0−27,0−22,4−21,2−30,0
    19801981198219831984198519861987198819891990199119921993199419951996199719981999
    −25,0−27,0−17,5−21,4−23,5−35,5−28,0−30,0−23,0−14,0−18,0−25,0−20,0−25,0−18,0−22,0−22,0−16,0−22,0−28,0
    20002001200220032004200520062007200820092010201120122013201420152016201720182019 2020
    −26,5−25,5−18,0−27,6−21,8−26,9−21,2−19,4−22,0−23,7−25,4−15,9−25,0−20,5−20,7−16,2−27,0−20,4−20,0[8]−19,0[9] -14,4

    Voies de communication et transports

    Mouthe est un village relativement isolé des grands axes de communication, le seul axe d'importance le desservant étant la RD 437 qui permet de rejoindre Pontarlier (29 km) et la route nationale 57 au nord ou Saint-Laurent-en-Grandvaux (27 km) et la RN 5 au sud. Parmi les axes secondaires, la route départementale 389 part du village en direction de l'est et permet de relier la Suisse.

    Le train desservait autrefois le village grâce à la ligne Pontarlier-Mouthe, appelée familièrement le Tacot et inaugurée le [10]. À partir de 1927, la ligne est prolongée jusqu'à Foncine-le-Haut. La ligne sera définitivement fermée le et remplacée quelques années par un service d'autocars. Plus aucune liaison de transports publics n'existe actuellement.

    Urbanisme

    Typologie

    Mouthe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (2,4 %), zones humides intérieures (1,8 %), prairies (0,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Morphologie urbaine

    À l'origine, Mouthe est un village-rue, les constructions se succédant de part et d'autre de la route départementale 437 sur plusieurs kilomètres.

    Logement

    Au recensement de 2015, la commune comptait 708 logements dont 454 étaient des résidences principales, 46 des logements vacants et 208 des résidences secondaires[Insee 1]. Le nombre de logements situé dans des immeubles collectifs s'élève à 340 appartements, soit 48 % du total, et 364 maisons individuelles. Sur les 420 résidences principales construites avant 2012 que compte la commune, 101 (24 %) ont été achevées avant 1946, 214 (51 %) entre 1946 et 1990 et 104 (25 %) de 1991 à 2011. L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale montre que sur les 381 habitants de la commune au recensement de 2014, 158 ont emménagé depuis 10 ans ou plus, 179 depuis 2 à 9 ans et 43 depuis moins de 2 ans.

    Évolution du nombre de logements à Mouthe[Insee 1]
    1968197519821990199920102015
    282347433565625684708

    Toponymie

    Le hameau, d'abord appelé Muthua en 1077, Mutua en 1197 et 1266 ou encore Mote en 1356, prend le nom de Mouthe dès 1485[18]. Ce nom serait dérivé de l'adjectif mottue, qualifiant une terre "pourvue de tertres isolés, de buttes".

    Histoire

    Carte de Cassini

    En 1077, Simon de Vexin, originaire de Crépy-en-Valois (Oise), qui fut comte d'Amiens, de Vexin et de Valois, se retire dans un monastère près de Saint-Claude. Pour s'infliger des mortifications plus sévères, il décide avec quelques compagnons de remonter aux sources du Doubs et d'y fonder un ermitage. Cet ermitage deviendra un petit prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Oyand de Joux. Malgré les rudes conditions climatiques, quelques paysans s'installent et fondent le village de Mouthe.

    Plusieurs incendies ravagèrent le village (en 1583, 1639, 1849) et son église (en 1789, 1833).

    Mouthe sous l'Occupation 1940 - 1944

    Le , un régiment de la Gebirgs Division 1 du 29e DIM (Division d'infanterie motorisée) du Panzergruppe Guderian remonte la vallée par Foncine puis occupe Mouthe. Ces Gebirgsjager ont stationné quelques semaines à Mouthe puis, la campagne de l’Ouest terminée, ils ont été engagés sur d'autres théâtres d'opérations et remplacés par des soldats du Zollgrenzschutz (garde-frontières subordonnés au Ministère des finances jusqu'au , puis à la SS à la suite d'une ordonnance du Führer).

    Le détachement à Mouthe et celui des postes secondaires (Le Cernois, Chapelle-des-Bois, Jougne, Bellefontaine, Rochejean et Chaux-Neuve) était d'une centaine. Le commissariat couvrait une zone de 34 km de frontière, de Jougne à Bois d’Amont. Le commissaire de la douane, Werkmeister et son adjoint Kästle (chef du détachement dès le ) commandaient les 96 hommes, dont 8 officiers. Leur mission était la surveillance de la frontière franco-suisse qui se situait dans la zone interdite de la zone d'occupation.

    À la suite du débarquement de Provence par l'armée franco-américaine le (Opération Anvil Dragoon) et la pression de plus en plus forte de la Résistance, l'effectif des Zollgrenzschutz est renforcé par environ 200 hommes du 403e bataillon de Cosaques. Par ailleurs, les postes secondaires de toute la région sont abandonnés et les Allemands se replient sur Mouthe. L'effectif est d'alors environ 600 hommes.

    Le , le 3e RTA (Régiment de Tirailleurs Algériens) rejoint les Résistants et encerclent Mouthe. L'assaut est donné et le village est libéré après 5 ou 6 heures de combat. Les maisons n'ont pas été détruites et aucun civil n'est tué mais le 3e RTA compte 4 morts (Lakhdar Attri[19], Michel Spiteri, Aïssa Litim et Mohammed Zehaf) et les FFI 1. En revanche, on dénombre 78 corps de soldats allemands (sans compter ceux qui devaient décéder à la suite de leurs blessures et dont le nombre est inconnu).

    Il a été formellement établi qu'une partie des soldats allemands a été exécuté juste après la fin des combats. Leur nombre n'est pas connu mais se situe entre 30 et 40. Une partie du détachement a pu fuir en Suisse où la plupart d'entre eux ont été internés. Quant aux autres, soit 172 Allemands et Cosaques, ils ont été conduits à Champagnole dans un centre de tri afin d'être acheminés vers des camps de prisonniers de guerre en France. La découverte de documents allemands en 2013 a permis de retracer en partie l'histoire de quelques soldats du contingent en service à Mouthe.

    Le livre Mouthe sous l'Occupation retrace cette histoire et celle méconnue du sort des soldats allemands après la Libération (A. Cornu - Editions Ouverture, Le Mont-sur-Lausanne/ Suisse).

    Voir aussi l'article de l'Est républicain relatif à la découverte de documents allemands sous le lien : https://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/02/21/la-valise-aux-88-identites-allemandes

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de conseillers municipaux est de 15.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Mouthe
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1919 1926 Joseph Cart    
    1926 1946 Zéphirin Guy    
    1946 1959 Ferdinand Vuillet    
    1959 1970 René Salin    
    1970 1977 M. Maurin    
    1977 2001 Jean Sauvonnet    
    2001 2014 Élisabeth Rampant[20]    
    2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Daniel Perrin [21]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    SE Retraité Fonction publique

    Tendances politiques

    Dans une région du Haut-Doubs où la population est traditionnellement conservatrice, Mouthe ne fait pas exception à la règle, les candidats de droite arrivant presque systématiquement en tête quelles que soient les élections. À l'élection présidentielle de 2007, les voix des électeurs de Mouthe se sont majoritairement tournées vers les candidats de droite. Au premier tour, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête avec 37,98 %, suivi par Ségolène Royal (19,45 %), François Bayrou (16,80 %) et Jean-Marie Le Pen (11,56 %). Au deuxième tour, Nicolas Sarkozy a rassemblé 69,50 % des suffrages contre 30,50 % pour sa rivale socialiste. Aux élections régionales de 2010, le candidat de droite Alain Joyandet est arrivé en tête des votes des Meuthiards avec 33,56 % devant la socialiste sortante Marie-Guite Dufay (32,53 %), la candidate d'extrême-droite Sophie Montel (12,80 %) et le candidat écologiste Alain Fousseret (10,03 %). Au deuxième tour, Alain Joyandet est arrivé à nouveau en tête (49,23 %) dans une triangulaire face à Marie-Guite Dufay (41,49 %) et Sophie Montel (9,29 %).

    Les Meuthiards sont clairement pro-européens, considérant les résultats aux référendums sur le Traité de Maastricht en 1992 (54,55 % de oui contre 51,04 % au niveau national) et sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe en 2005 (53,70 % de oui contre seulement 45,33 % au niveau national). Cela s'explique sans doute par la situation frontalière de la commune, bien que la Suisse ne fasse pas partie de l'Union européenne[22].

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales de Mouthe de 2000 à 2018[Note 2].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2 000 habitants de 500 à 2 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes), c'est-à-dire à la même strate fiscale.

    Budget général

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Mouthe s'établit à 1 513 520  en dépenses et 4 270 190  en recettes :

    • les dépenses se répartissent en 1 135 490  de charges de fonctionnement et 378 030  d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 1 404 390  de produits de fonctionnement et de 2 865 800  de ressources d'investissement.

    Évolution du fonctionnement et de l'investissement de 2000 à 2018

    G0a - Évolution de la section fonctionnement de Mouthe
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Mouthe, Valeur totale : Produits Charges
    G0b - Évolution de la section investissement de Mouthe
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Mouthe, Valeur totale : Emplois Ressources

    Pour Mouthe en 2018, la section de fonctionnement[Note 3] se répartit en 1 135 490  de charges (1 044  par habitant) pour 1 404 390  de produits (1 291  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 268 900  (247  par habitant) :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 4] pour 230 000  (20 %), soit 212  par habitant, ratio inférieur de 31 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (309  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 190  par habitant en 2014 et un maximum de 211  par habitant en 2018. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 5] pour 20 %, des subventions versées[Note 6] pour 9 %, des charges financières[Note 7] pour 4 % et finalement celui des contingents[Note 8] pour 4 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 9] pour une valeur de 415 000  (30 %), soit 382  par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (468  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 245  par habitant en 2016 et un maximum de 381  par habitant en 2018. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 10] pour 19 % et des autres impôts[Note 11] pour 9 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Mouthe. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

    La section investissement détaille les investissements[Note 12] réalisés par la commune de Mouthe.

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dépenses d'équipement[Note 13] pour une somme de 196 000  (52 %), soit 180  par habitant, ratio inférieur de 51 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (369  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 180  par habitant en 2018 et un maximum de 445  par habitant en 2017 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 14] pour une valeur de 161 000  (43 %), soit 148  par habitant, ratio supérieur de 72 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (86  par habitant).

    Les ressources en investissement de Mouthe se répartissent principalement en :

    • nouvelles dettes pour une somme de 2 300 000  (80 %), soit 2 114  par habitant, ratio supérieur de 2542 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (80  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2016 et un maximum de 2 113  par habitant en 2018 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une somme de 64 000  (2 %), soit 59  par habitant, ratio supérieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (42  par habitant).
    G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Mouthe
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Mouthe, Valeur totale : Dépenses d'équipement Remboursements d'emprunts
    G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Mouthe
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Mouthe, Valeur totale : Nouvelles dettes subventions reçues Fonds de compensation pour la TVA

    L'endettement de Mouthe au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 15], l'annuité de la dette[Note 16] et sa capacité de désendettement[Note 17] :

    • l'encours de la dette pour 2 875 000 , soit 2 643  par habitant, ratio supérieur de 272 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (710  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 408  par habitant en 2016 et un maximum de 2 642  par habitant en 2018 ;
    • l'annuité de la dette pour 203 000 , soit 187  par habitant, ratio supérieur de 75 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (107  par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 84  par habitant en 2017 et un maximum de 433  par habitant en 2015 ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 269 000 , soit 247  par habitant, ratio supérieur de 17 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (212  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 53  par habitant en 2017 et un maximum de 247  par habitant en 2018. La capacité de désendettement est d'environ 10 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum de moins d'un an en 2006 et un maximum d'environ 13 années en 2017.

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Mouthe.

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Mouthe
    Valeurs en euros
    Mouthe, Par habitant : CAF Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Mouthe
    Valeurs en années
    Mouthe,  : Ratio = Encours de la dette / CAF

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2018, la commune comptait 1 072 habitants[Note 18], en augmentation de 8,5 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0801 0011 0109061 0341 1641 0991 0871 080
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0221 0481 0081 0021 0001 029927921910
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    858822750717720748730731867
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    8407608118138988919579681 055
    2018 - - - - - - - -
    1 072--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Mouthe est rattachée à l’académie de Besançon, dans la zone A du calendrier scolaire. Le village dispose d'un collège, le collège de la Source qui a ouvert ses portes en 1968 et qui accueille environ 440 élèves chaque année[27] et de deux écoles élémentaires, l'école maternelle et primaire publique Le Bois Joli qui accueille environ 130 élèves[28] et l'école primaire privée du Sacré-Cœur qui accueille autour de 120 élèves[29]. Selon la carte scolaire pour la rentrée 2018[30], la scolarisation des élèves de Mouthe se fait au lycée Xavier-Marmier[31]. D'autres lycées proches se situent à Morez et Champagnole.

    Santé

    L'hôpital local René-Salins offre 51 places dont 7 en moyen séjour (soins de suite et de réadaptation) et 44 en hébergement (EHPAD)[32]. Il a été créé en 1969 et a déménagé dans de nouveaux locaux en 2008. Une maison de santé adossée à l'hôpital a été ouverte en [33]: elle accueille trois médecins généralistes, un kinésithérapeute, un orthophoniste, un psychologue et un service de soins infirmiers à domicile. Le village compte également une pharmacie, un centre de soins infirmiers et un dentiste.

    Sports d'hiver

    Une des pistes de descente de ski, au pied du mont Risoux.

    En 2010, la station de Mouthe-Le Risoux offre trois pistes de ski alpin d'un total de 5,5 kilomètres accessibles grâce à trois téléskis et fait partie du domaine de ski nordique du Val de Mouthe offrant près de 250 kilomètres de pistes de fond[34]. Elle permet également la pratique de la raquette à neige avec une piste de 3 kilomètres et de la luge au lieu-dit Chez Liadet. Le village accueille une École du ski français (ESF)[35].

    Chaque année depuis 1979, sauf quand l'enneigement est insuffisant, le village accueille l'arrivée de la célèbre course de ski de fond de la Transjurassienne, qui avec 76 kilomètres est la deuxième plus longue épreuve du monde après la Vasaloppet suédoise[36].

    Le village est une étape sur la Grande Traversée du Jura à ski de fond, parcours de 175 kilomètres de long reliant Giron dans l'Ain à Morteau[37].

    Randonnée

    Le village est situé sur l'itinéraire du sentier de grande randonnée 5 (GR5) reliant la côte néerlandaise de la Mer du Nord à Nice.

    Économie

    Population active

    La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 585 personnes (545 en 1999), parmi lesquelles on comptait 74,7 % d'actifs dont 70,2 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs[38].

    En 2007, 48,9 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Mouthe, 14,6 % dans une autre commune du département du Doubs et 33,5 % à l'étranger, c'est-à-dire en Suisse[39].

    La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active[Note 19] dans le canton de Mouthe[Note 20] en 2007 montre une surreprésentation nette des ouvriers et une sous-représentation des cadres par rapport à la moyenne de la France métropolitaine:

    Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Canton de Mouthe 4,2 % 5,8 % 7,3 % 20,7 % 24,5 % 37,3 %
    Moyenne nationale 2,10 % 5,90 % 15,80 % 24,80 % 28,50 % 22,90 %
    Sources des données : INSEE[40]

    Emploi

    Répartition des postes salariés par secteur d'activité au
      Agriculture Industrie Construction Commerce,
    transports,
    services divers
    Administration publique,
    enseignement,
    santé, action sociale
    Commune de Mouthe 0,6 % 12,1 % 3,9 % 26,7 % 56,7 %
    Moyenne nationale 1,1 % 13,9 % 6,0 % 46,5 % 32,5 %
    Sources des données : INSEE[Insee 1]

    Entreprises

    Les trois principaux pourvoyeurs d'emplois sont le supermarché ATAC (27 salariés), la scierie Lonchampt (18 salariés) et la biscuiterie Vuez (17 salariés).

    Commerce

    Le village de Mouthe dispose d'un supermarché et de nombreux commerces de proximité (restaurants, débits de boisson, pharmacie, boulangerie, coiffure, presse, habillement, garage...) ainsi qu'une agence postale, deux agences bancaires et une agence d'assurance.

    Tourisme

    Longtemps connue pour son artisanat (tanneurs), Mouthe compte aujourd'hui beaucoup sur le tourisme[41]. Les bois alentour offrent de nombreuses possibilités de randonnées en été et plusieurs communes ont créé un SIVOM pour construire et gérer des équipements de sports d'hiver (ski alpin, saut à ski et surtout ski de fond).

    Mouthe reste un village vivant avec de nombreux services publics (écoles, collège, bureau de poste), Office du Tourisme et commerces (supermarché, boulangerie…).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments inscrits ou classés

    L'hôtel de ville de Mouthe, construit après l'incendie de 1849 sur des plans de Pierre Marnotte (1797-1882), est inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1990. Ce bel et très original édifice est d'inspiration néo-Renaissance.

    L'église paroissiale de l'Assomption a été construite de 1732 à 1742 par Jean-Pierre Galezot. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 2009.

    L'ancienne pierre des redevances, sur la place de l'Église, a été inscrite aux monuments historiques en 1931.

    Autres bâtiments remarquables

    Plusieurs fermes anciennes sont également à l'inventaire du patrimoine, dont la demeure dite de la Bouverie (XVIIe ou XVIIIe siècle), ainsi que le presbytère construit en 1753.

    Sites naturels

    Le val de Mouthe
    • Forêt domaniale du Risol (1 419 mètres d'altitude au Gros Crêt).
    • Source du Doubs.
    • Tourbières
    • Les "communaux" situés notamment au-dessus du collège (Croix Grevet) sont remarquables.

    Personnalités liées à la commune

    • Simon de Vexin, comte d'Amiens, de Vexin et de Valois Crépy, trouve refuge avec quelques compagnons en 1077 près de la source du Doubs où il construit un ermitage, premier établissement humain sur la commune actuelle de Mouthe. Il est ainsi considéré comme le fondateur de Mouthe. Une statue de saint Simon a été érigée sur une butte à l'est du village et une rue porte son nom.
    • Alexis Cart-Broumet, dit La Plaque, né à Mouthe vers 1600, combattant qui s'est particulièrement illustré lors de la Guerre de Dix Ans. Une rue et une pâtisserie locale portent son nom. Son surnom de La Plaque s'explique par la légende selon laquelle il aurait eu une blessure à la joue masquée par une plaque de métal.
    • Jean-François-Marie Cart, né à Mouthe en 1799, devient évêque de Nîmes en 1838. Un vitrail de l'église de Mouthe le représente.
    • Fabrice Guy, né à Pontarlier en 1968 et champion olympique 1992 de combiné nordique, passe son enfance à Mouthe. Il fréquente le collège du village où il pratique le ski de fond qui figure au programme scolaire. Après avoir délaissé la compétition, il devient douanier à Mouthe.
    • Félix Joseph Courvoisier, né à Mouthe en 1799 et mort à Paris en 1866, fondateur de la maison de négoce en cognac Courvoisier, à Jarnac. Il s'associe, en 1854, avec Jules Curlier, son neveu, de Mignovillard.

    Mouthe dans les arts

    Le film Poupoupidou[42], réalisé par Gérald Hustache-Mathieu et sorti sur les écrans en 2011, a été tourné en grande partie dans le village, lieu principal de l'action. Le même réalisateur y avait déjà tourné des scènes du film Avril porté sur les écrans en 2006. Le film Le Miracle des loups, réalisé en 1961, par André Hunebelle a également été tourné partiellement à Mouthe[43]. Un téléfilm a eu Mouthe pour cadre en 1979 : Vincendon, de Franck Apprederis, avec Jacques Dufilho, Michel Constantin et Jenny Cleve, d'après la nouvelle de Bernard Clavel, L'Arbre qui chante.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Mouthe. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    3. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    4. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    5. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    6. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    7. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    8. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    9. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    10. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    11. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    12. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    13. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    14. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    15. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    16. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    17. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Mouthe.
    18. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    19. Y compris les actifs sans emploi
    20. Les données pour la commune de Mouthe seule sont inexistantes

    INSEE

    Autres sources

    1. « Mouthe, village le plus froid de France : explications », Météo-France, 23 février 2015.
    2. Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : ruisseau le cébriot (U2000500) », sur http://sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    3. Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : ruisseau le cul du bief (U2001000) », sur http://sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    4. François Labande, Sauver la montagne, Genève (Suisse), Olizane, , 401 p. (ISBN 978-2-88086-325-8, lire en ligne), p. 67.
    5. Association des professeurs d'histoire et de géographie, Historiens et géographes, no 370, 2000, p. 239, « « Petite Sibérie » pour les régions du Jura (tourbière de Mouthe) ».
    6. Gérard Mottet, Géographie physique de la France, Presses universitaires de France, , 768 p., p. 508.
    7. « Bilans annuels à Mouthe », sur http://meteo-climat-bzh.dyndns.org/ (consulté le ).
    8. « Nuit glaciale en montagne », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    9. « Jusqu'à -19°C à Mouthe : il a fait très froid cette nuit en Franche-Comté », sur estrepublicain.fr, (consulté le ).
    10. « Le Tacot - la ligne Pontarlier - Mouthe puis Foncine le Haut » (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Étymologie de 35.000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, , 1852 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 84.
    19. Alain Girod et Jacky Vinière, « Attri Lakhdar 1939-1945 », sur memorialgenweb (consulté le ).
    20. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    22. « Résultats électoraux en France », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le )
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Site Internet du collège de la Source » (consulté le ).
    28. « École primaire Le Bois Joli », sur www.education.gouv.fr (consulté le ).
    29. « École primaire privée du Sacré-Cœur », sur www.education.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Maillage des établissements de l’enseignement primaire et secondaire public et privé, et sectorisations, année scolaire 2018-2019. », sur le site de l'académie de Besançon (consulté le ).
    31. « Lycée Xavier-Marmier », sur le site du lycée Xavier-Marmier (consulté le ).
    32. « Hôpital local (Mouthe) », sur http://etablissements.fhf.fr (consulté le ).
    33. Agence régionale de santé de Franche-Comté, « Lettre du projet pilote de France-Comté no 3 », sur www.msafranchecomte.fr, (consulté le ).
    34. « Espace nordique jurassien » (consulté le ).
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    38. « Résultats du recensement de la population - 2007 », Mouthe (25413 - Commune) - Thème : Emploi - Population active, sur http://recensement.insee.fr/ (consulté le ).
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    40. « Résultats du recensement de la population - 2007 », Mouthe (2517 - Canton ou ville) - Thème : Emploi - Population active, sur http://recensement.insee.fr/ (consulté le ).
    41. Marine Dumeurger, « Il était un froid à Mouthe », Libération, no 10188, , p. 60-61 (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
    42. « Fiche de présentation du film Poupoupidou (2010) », sur http://www.allocine.fr/ (consulté le )
    43. « Films tournés à Mouthe », sur http://www.l2tc.com/ (consulté le ).
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