Montignac-le-Coq
Montignac-le-Coq (Montinhac en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour les articles homonymes, voir Montignac et Le Coq (homonymie).
Cet article concerne Montignac près d'Aubeterre-sur-Dronne. Pour l'autre commune du même nom dans le département, voir Montignac-Charente.
Montignac-le-Coq | |||||
L'église de Montignac-le-Coq. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Alain Desert 2020-2026 |
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Code postal | 16390 | ||||
Code commune | 16227 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
139 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 20′ 15″ nord, 0° 13′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 191 m |
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Superficie | 10,20 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation et accès
Montignac-le-Coq est une commune du Sud Charente, située non loin du département de la Dordogne, à 9 km au nord d'Aubeterre et 35 km au sud d'Angoulême.
Montignac est aussi à 10 km au sud-est de Montmoreau, 11 km à l'ouest de Verteillac, 13 km au nord-ouest de Ribérac et 16 km au nord-est de Chalais[1].
La route départementale D 709 de Montmoreau à Saint-Séverin et Ribérac traverse la commune, ainsi que la D 19 qui va au nord vers Angoulême en empruntant la ligne de crête. La D 78 traverse le bourg en direction d'Aubeterre[2].
La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
La commune compte de nombreuses fermes et de petits hameaux, comme Labreuille au sud-est, Servolle, les Loges et les Rides à l'ouest, le Cadusseau au nord du bourg, etc. La mairie est située près du bourg à la Croix du Cadusseau[2].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente. On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur toute la surface communale. La crête à l'extrême nord de la commune (Bel-Air) est recouverte de dépôts du Tertiaire composés de galets, sables et argiles, propice aux bois de châtaigniers[3],[4],[5].
Le territoire communal est assez vallonné et compose la Champagne charentaise qui s'étend entre le sud de Cognac et le Périgord blanc[6].
La commune occupe le versant oriental de la vallée de l'Auzonne, et les hauteurs sont regroupées à l'est et au nord. La ligne de crête séparant la vallée de l'Auzonne de celle de la Lizonne fait la limite orientale de la commune. Le point culminant est à une altitude de 191 m, situé sur la limite communale avec Salles et Juignac au nord. Le point le plus bas est à 62 m, situé le long de l'Auzonne en limite sud. Le bourg, perché sur un promontoire, est à 130 m d'altitude[2].
Hydrographie
La commune est sur le bassin versant de la Dordogne, comme une grande partie du Sud Charente. L'Auzonne, qui se jette dans la Dronne entre Laprade et Nabinaud, borde la commune à l'ouest. De nombreux petits ruisseaux affluents de l'Auzonne naissent et parcourent le territoire communal, qui comporte aussi quelques sources et fontaines, comme la Font Cuve, la Font Neuve, la Fontbureau, ainsi que quelques retenues d'eau[2].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Montignac-le-Coq est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (14,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Les formes anciennes sont Malniaco, in villa quae dicitur Malniaco Monte Galliniaco vers le XIe siècle[13], Montanhac en 1270[14].
L'origine du nom de Montignac-le-Coq remonterait à un nom de personne gallo-romain Mallonius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Malloniacum, « domaine de Mallonius ». Le nom dérive aussi du latin mons (colline), et d'un nom de personne Gallinius (Lecoq) avec le suffixe -acum[15]. L'introduction de Malniaco entre Monte (mont) et Galliniaco, a provoqué, par suite de la chute du M de Malniaco, la formation du nom de Montignac-le-Coq. Gallinius est la traduction savante de Lecoq, autrefois Lecoc, du bas latin coccum, « coq »[16].
Au XVIIIe siècle, la paroisse est cartographiée Montignac le Cocq[17],[Note 2].
Limite linguistique
La commune est dans le domaine occitan, et marque la limite avec la langue d'oïl (à l'ouest)[18]. Elle se nomme Montinhac en occitan[19].
Histoire
Sous l'Ancien Régime, Montignac-le-Coq était une paroisse de l'Angoumois, alors que Palluaud était dans le diocèse de Périgueux[20].
Au XIXe siècle, on pouvait remarquer au Rigalaud, propriété viticole au sud du bourg, un tonneau pouvant contenir au moins 1 000 hectolitres. Ce tonneau a été vendu et démoli en 1910[21].
Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2018, la commune comptait 139 habitants[Note 3], en augmentation de 5,3 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Agriculture
La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[28] et de l'AOP Noix du Périgord[29].
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école était un RPI entre Montignac, Palluaud et Salles-Lavalette. Salles-Lavalette accueille l'école maternelle, et Montignac et Palluaud les écoles élémentaires, avec une classe unique chacune mais a fermé en 2016. Le secteur du collège est Montmoreau-Saint-Cybard[30].
Lieux et monuments
L'église paroissiale de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix date initialement du XIe siècle. Elle a été remaniée par la suite, en particulier à la suite de l'effondrement de sa coupole[31].
- L'église.
- Puits à l'entrée du village.
- Travail à ferrer sur la place.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- En Charente, il y a aussi Montignac-Charente, et Montigné au nord de la ligne des noms en -ac / -é,-ey,-ay,-y qui coupe la France d'est en ouest. Voir aussi Juillac-le-Coq, près de Segonzac.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
- Michel Vigneaux, Aquitaine occidentale, Paris, Masson, , 223 p. (ISBN 2-225-41118-2, lire en ligne), p. 48, 79
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 12,13
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 214
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 477.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Carte de Cassini, visualisable sous Géoportail
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
- Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, Volumes 40 à 41, Imp. Joucla, (lire en ligne), p. 77
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 248
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Montignac-le-Coq en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- « AOC Grande Champagne, Grande Fine Champagne, Petite Champagne, Fine Champagne, Borderies, Fins Bois et Bons Bois », sur inao.gouv.fr, (consulté le )
- « Délimitation géographique de l'AOP Noix du Périgord », sur www.noixduperigord.com, (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
- Société archéologique et historique de la Charente, Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente 1861, Nadaud, Angoulême, , 430 p. (lire en ligne), p. 258
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Catillus Carol, « Montignac-le-Coq », (consulté le )
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