Juignac

Juignac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Juignac

Mairie de Juignac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Alain Delaunay
2020-2026
Code postal 16190
Code commune 16170
Démographie
Gentilé Juignacais
Population
municipale
404 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 22′ 44″ nord, 0° 09′ 52″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 188 m
Superficie 21,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tude-et-Lavalette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Juignac
Géolocalisation sur la carte : Charente
Juignac
Géolocalisation sur la carte : France
Juignac
Géolocalisation sur la carte : France
Juignac

    Ses habitants sont les Juignacais et les Juignacaises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Arrivée sur le bourg.

    Le bourg de Juignac est situé à km sud-est de Montmoreau-Saint-Cybard et 30 km au sud d'Angoulême. Il est aussi à 12 km d'Aubeterre, 15 km de Villebois-Lavalette, 20 km de Ribérac, 27 km de Barbezieux[2].

    Le bourg est situé sur la D 142, à 0,5 km au nord-est de la D 709, route de Montmoreau à Ribérac et de la bifurcation de la D 10, route de Montmoreau à Aubeterre[3].

    La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune de Juignac compte près de 70 hameaux en général peu importants.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Juignac
    Montmoreau
    Salles-Lavalette
    Bors Pillac Montignac-le-Coq

    Géologie et relief

    Juignac vu de Saint-Amant.

    Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente.

    On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur toute la surface communale. La commune est sur l'anticlinal de La Tour-Blanche d'orientation nord-ouest - sud-est. Les sommets au centre de la commune sont recouverts de dépôts du Tertiaire (Lutétien) composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de châtaigniers.

    Certains flancs de sommets et de vallées sont occupés par des formations de recouvrement et colluvions issues de la roche en place et datant du Quaternaire (Pléistocène), principalement au centre et à l'est du territoire communal. Les vallées (Tude et Auzonne) sont occupées par des alluvions récentes[4],[5],[6].

    Le territoire communal est assez vallonné et compose la Champagne charentaise[7]. Le sol est en général fertile et l'agriculture est prospère.

    Le bourg est construit dans une situation pittoresque, sur les pentes d'une haute colline de 146 m d'où l'on jouit d'un admirable coup d'œil.

    La commune de Juignac, située dans les coteaux du Montmorélien, couvre un territoire important qui occupe un vaste plateau vallonné et boisé dominant la vallée de la Tude, à l'ouest. Ce plateau se prolonge à travers la commune de Salles-Lavalette jusqu'à la vallée de la Lizonne. Une coupure de ce plateau, dans l'est de la commune, livre passage à l'Auzonne.

    Le point culminant de la commune est à une altitude de 188 m, situé sur la limite nord-est (borne IGN). Le point le plus bas est à 62 m, situé le long de la Tude en limite sud-ouest[3].

    Hydrographie

    La commune est entièrement dans le bassin versant de la Dordogne.

    L'Auzonne, affluent de la Dronne, prend sa source vers la limite de la commune de Saint-Amant et coule du nord au sud dans une étroite vallée.

    La Tude, autre affluent de la Dronne, limite la commune à l'ouest.

    Les vallées de la Tude et de l'Auzonne renferment de bonnes prairies et l'élevage de bétail donne des résultats satisfaisants.

    Le Toulzot, affluent de la Tude à Montmoreau, prend sa source au pied de l'abbaye de Maumont et coule vers l'ouest. Au sud-est du bourg, le ruisseau des Majestés coule vers le sud et rejoint l'Auzonne. Deux autres petits affluents de la Tude limitent la commune à l'ouest et au sud-ouest[3].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Natura 2000

    Bordé à l'ouest par la Tude et arrosé par un de ses petits affluents, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[8],[9].

    Seize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[8].

    Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.

    ZNIEFF

    À Juignac, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, les vallées de la Tude et son affluent font partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[10],[11].

    Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[10] :

    Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Juignac est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), forêts (24 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Jugniaco, Juniaco, Junniaco (non datées)[18].

    L'origine du nom de Juignac remonterait à un nom de personne romain Junius ou Juvenius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Juniacum, « domaine de Junius »[19],[20].

    Limite dialectale

    La commune est dans la langue d'oïl (domaine du saintongeais), et marque la limite avec le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est[21].

    Histoire

    Au Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Juignac se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac, Puypéroux, Montmoreau et Aubeterre[22].

    La paroisse de Juignac semble exister au moins depuis le XVe ou XVIe siècle par la présence dans un des actes de la famille Raymond : le baptême de Raymond Jehan le qui a pour marraine Marthe Raymond, dame de Maumont, de Juignac, et de Neuville (elle s'était mariée avec Antoine Vigier, seigneur en partie de Maumont). La paroisse dépendait du château et de la seigneurie de Maumont.

    La seigneurie de Maumont appartenait en 1752 à Marc-René, marquis de Montalembert. Il y fit de temps à autre des séjours, habitant le plus souvent à Paris. Il y passa cependant presque toute l'année 1778.

    Ayant fait de mauvaises affaires et pressé par des difficultés financières, il fut contraint de mettre en vente cette terre, dont les bâtiments étaient en mauvais état. La vente, faite par adjudication, eut lieu le 4 prairial an III, et ne lui rapporta que 14 000 à 15 000 livres numéraires alors qu'elle était estimée alors à près de 200 000 livres métalliques.

    En 1957, le château a été converti en monastère bénédictin par des bénédictines de Saint-Jean-d'Angély.

    La commune de Juignac appartenait en 1793 au district de Barbezieux et au canton de Montmoreau. En 1926 elle a été rattachée à l'arrondissement d'Angoulême et toujours au canton de Montmoreau qui est devenu Montmoreau-Saint-Cybard en 1966.

    Administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Amédée Vallade    
        Jacques Marronaud   Agriculteur
    19__ 2001 Maurice Sabater SE Agriculteur
    2001 2008 Ginette Nebout    
    2008 En cours Alain Delaunay SE Agriculteur

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2018, la commune comptait 404 habitants[Note 2], en augmentation de 2,54 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 2811 1001 3441 3161 3691 2681 2321 1771 192
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 1601 1161 0511 003960853802806801
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    810809704632632622608569615
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    613560517466438426399396404
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Juignac en 2007 en pourcentage[27].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    2,1 
    11,9 
    75 à 89 ans
    14,6 
    23,8 
    60 à 74 ans
    22,5 
    19,5 
    45 à 59 ans
    22,0 
    19,5 
    30 à 44 ans
    18,7 
    13,5 
    15 à 29 ans
    9,1 
    11,9 
    0 à 14 ans
    11,2 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[28].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Agriculture

    La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[29] et de l'AOP Noix du Périgord[30].

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    L'école est un RPI entre Bors et Juignac. Juignac accueille l'école primaire, et Bors l'école élémentaire. L'école de Juignac comporte une classe de maternelle et une classe élémentaire. Le secteur du collège est Montmoreau[31].

    Lieux et monuments

    L'église de Juignac.
    • L'église romane Saint-Nazaire, ancien prieuré, date de la fin du XIIe siècle et possède une cloche gravée de 1610, classée monument historique au titre objet depuis 1944[32].
    • Au nord de la commune et non loin du bourg, sur une position élevée, se voit l'abbaye de Maumont, occupant l'ancien château, qui date des XIVe et XVe siècles. Le portail est en tiers-point dans une tour carrée du XIVe siècle étrésillonnée de pilastres et ajouré d'une fenêtre à croisillon. Le corps d'habitation date du XVe siècle. La tour d'escalier est polygonale, coiffée d'un toit à pans et la porte en accolade est surmontée de pinacles[33].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous Géoportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le )
    7. Michel Vigneaux, Aquitaine occidentale, Paris, Masson, , 223 p. (ISBN 2-225-41118-2, lire en ligne), p. 48, 79
    8. [PDF] - FR5400419 - Vallée de la Tude, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    9. Carte du site « Vallée de la Tude », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    10. [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    11. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. Cartulaire de Saint-Jean-d'Angély
    19. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 368.
    21. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
    22. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne), p. 224
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Evolution et structure de la population à Juignac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    28. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
    29. « AOC Grande Champagne, Grande Fine Champagne, Petite Champagne, Fine Champagne, Borderies, Fins Bois et Bons Bois », sur inao.gouv.fr, (consulté le )
    30. « Délimitation géographique de l'AOP Noix du Périgord », sur www.noixduperigord.com, (consulté le )
    31. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    32. « Cloche », notice no PM16000173, base Palissy, ministère français de la Culture
    33. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 228

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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