Mission impossible (film)
Mission impossible (Mission: Impossible)[1] est un film américain de Brian De Palma, sorti en 1996.
Pour le jeu vidéo, voir Impossible Mission.
Pour les articles homonymes, voir Mission impossible.
Titre original | Mission: Impossible |
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Réalisation | Brian De Palma |
Scénario |
David Koepp Robert Towne |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Cruise/Wagner Productions Paramount Pictures |
Pays d’origine |
États-Unis Royaume-Uni Écosse République tchèque |
Genre |
Action Aventure Thriller Espionnage |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 1996 |
Série Mission impossible
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
C'est le premier opus de la série de films inspirée par la série télévisée Mission impossible créée par Bruce Geller et diffusée dans les années 1960-1970.
C'est un très grand succès commercial qui a rapporté plus de 450 millions de dollars de recettes au box-office mondial. En France, il est aussi un succès et attire plus de 4 millions de spectateurs dans les salles.
Résumé détaillé
Jim Phelps et ses agents sont envoyés à Prague avec pour mission d'appréhender un espion ennemi lors d'une réception dans l'ambassade américaine. Cet homme, Alexander Golytsin[2], s'apprête à dérober une disquette contenant la liste secrète des agents infiltrés en Europe centrale. Seulement, les agents de l'IMF (Impossible Missions Force) ignorent que la CIA, persuadée que le commando est infiltré par une taupe, a envoyé une autre équipe. Presque tous les membres de l'équipe de Phelps sont tués, dont sa femme, Claire, les agents Jack Harmon, Sarah Davies et Hannah Williams. Jack meurt empalé dans une cage d'ascenseur et Jim est abattu sur le pont Charles et tombe dans la rivière Vltava, Claire et Hannah sont tuées dans l'explosion de leur voiture. Sarah, qui suivait Golytsin, tombe tout comme lui dans un piège et est mortellement blessée par un tueur qui la poignarde et dérobe la liste « NOC » (Non Officiellement Couvert). L'un des survivants, Ethan Hunt (Tom Cruise), tente de s'échapper.
Toujours en vie, le rescapé contacte son supérieur Eugene Kittridge pour l'informer du décès de ses coéquipiers. Ce dernier lui donne rendez-vous dans un restaurant de Prague. Là-bas, Il lui révèle que la liste était un leurre pour piéger une « taupe » infiltrée dans l'équipe. Cette taupe, portant le pseudonyme de « Job », comptait revendre la disquette à un trafiquant d'armes connu sous le nom de Max. Comprenant que ses amis sont morts pour presque rien, Hunt devient fou de rage, d'autant plus que son directeur le soupçonne d'être la taupe car c'est le seul survivant. Utilisant une tablette de chewing-gum explosif pour provoquer une diversion, il prend la fuite, en sachant que son supérieur va le désavouer.
Retournant à la planque, le fugitif entre en contact avec Max. Il comprend que le nom de l'opération fait référence au verset biblique 3.14 du livre de Job et s'en sert pour contacter le trafiquant. C'est alors que Claire entre dans l'appartement. Elle lui explique qu'elle a quitté la voiture plus tôt que prévu. Il refuse de la croire au début, mais finit par lui faire confiance, après l'avoir fouillée et autres inspections. Il reçoit alors un message du vendeur d'armes Max qui fixe un rendez-vous avec lui. Cependant, il découvre que Max est une femme, et qu'elle détient une fausse liste (récupérée après le meurtre de Golytsin). Malgré ses recommandations, Max commence la lecture de la liste, équipée d'un pisteur pour la localiser. Ethan finit par se faire entendre et aide Max à fuir avant l'arrivée de Kittridge et les hommes de la CIA. Séduite par l'attitude de l'espion, elle lui demande de lui ramener la véritable liste « NOC » contre une faramineuse somme d'argent. L'agent accepte, mais à une seule condition : connaître l'identité de « Job ».
Il doit donc se procurer la liste, en sécurité à Langley, siège de la CIA. Pour cela, il doit se trouver des partenaires, si possible désavoués. Son choix se porte sur Luther Stickell, informaticien renommé, et Franz Krieger, pilote d'hélicoptère brillant en infiltration mais aux méthodes plutôt violentes. Leur mission est de pénétrer dans le bâtiment déguisés en pompiers, utiliser les conduits d'aération pour se rendre dans la chambre forte et récupérer la disquette.
L'opération est un succès et l'équipe met la main sur la vraie liste. De retour à Londres, Hunt se rend compte que Krieger est obnubilé par la liste « NOC » et surtout par l'argent qu'il pourrait en tirer en la revendant. Il soupçonne sa fidélité et le démasque lorsqu'il tente de le doubler en croyant avoir la liste. Plus tard, à la télévision, il apprend que sa famille a été arrêtée pour trafic de drogue. Comprenant que Kittridge veut le faire sortir de sa cachette, il téléphone à ce dernier depuis une cabine pour lui dire qu'il fait une grave erreur, puis raccroche, seulement quelques secondes avant que la CIA ne le localise (elle a seulement appris qu'il se trouve à Londres). C'est alors qu'Ethan se retrouve face à l'homme de la cabine voisine : Jim Phelps.
Il amène son ancien partenaire en lieu sûr et lui demande ce qui s'est passé à Prague. Phelps prétend qu'il a vu la taupe, et qu'il s'agissait d'Eugene Kittridge, le chef de Mission Impossible. Mais cependant, Ethan pense à autre chose et réalise, aidé par une bible oubliée par Jim, qu'il est plus logique que Jim lui-même soit la taupe, tuant tous les membres de son équipe à Prague avec la complicité de Claire et Krieger, qui manipule des couteaux similaires à celui qui a servi à poignarder Sarah. Ethan décide d'agir. Dans le TGV Londres – Paris, il donne rendez-vous à Max pour le transfert de la liste « NOC » et fait en sorte que Kittridge et ses hommes soient là.
Le lendemain, dans le trajet, Max commence le transfert. Elle envoie son complice dans le fourgon à bagages pour récupérer son argent. Mais Luther Stickell, assis au siège voisin, doit brouiller le transfert pour le retarder suffisamment longtemps pour que les agents de Mission Impossible repèrent Max. Pendant ce temps, Claire se rend dans le fourgon. Elle tombe sur Jim et lui dit de prendre l'argent avant l'arrivée d'Ethan, qu'ils devraient épargner afin qu'il soit accusé. Mais c'est en vérité à Ethan Hunt qu'elle parle, sous le masque de Jim. Soudain, Phelps surgit, récupère l'argent et braque l'espion. Mais ce dernier enfile une paire de lunettes-caméra, transmettant l'image de Jim vivant à Kittridge. De plus, Claire prend le parti d'Ethan. Jim, trahi, élimine froidement son épouse et assomme son ancien équipier avant de prendre la fuite sur le toit du train. Lorsqu'il se réveille, peu après, Claire est morte. Déterminé à en finir, il s'élance sur le toit à la poursuite de « Job ». Un hélicoptère tourne dans le ciel. C'est Krieger, venu récupérer la taupe. Dans la bataille, Ethan parvient à accrocher le câble de l'hélico au train. Krieger se retrouve coincé à l'approche du tunnel sous la Manche. Avec une habile manœuvre, il arrive à y pénétrer de justesse. Jim parvient à sauter sur l'hélico, suivi par Ethan. Ce dernier colle une tablette de chewing-gum explosif sur le pare-brise et saute. L'explosion pulvérise la cabine et Krieger avec. L'appareil pique ensuite du nez et percute la voie, broyant Phelps avant de s'encastrer contre le train. Dans le TGV, les agents du gouvernement localisent Max et procèdent à son arrestation.
Luther est redevenu un citoyen respectable et il est réinséré à la CIA. Ethan a succédé à Jim Phelps à la tête d'une équipe de Mission Impossible.
Fiche technique
- Titre original : Mission: Impossible
- Titre français et québécois : Mission : impossible
- Réalisation : Brian De Palma
- Scénario : David Koepp et Robert Towne, d'après une histoire de David Koepp et Steven Zaillian, d'après la série télévisée Mission impossible de Bruce Geller[3]
- Musique : Danny Elfman
- Direction artistique : Fred Hole et Jonathan McKinstry
- Décors : Norman Reynolds et Peter Howitt
- Costumes : Penny Rose et Timothy Everest
- Photographie : Stephen H. Burum
- Son : Gary Summers, Gary Rydstrom, Shawn Murphy, Bob Edwards
- Montage : Paul Hirsch
- Production : Tom Cruise et Paula Wagner
- Production déléguée : Paul Hithcock
- Production associée : J.C. Calciano
- Sociétés de production[4] : Cruise/Wagner Productions avec la participation de Paramount Pictures
- Sociétés de distribution[4] : Paramount Pictures (États-Unis), United International Pictures (UIP) (France et Belgique)
- Budget : 80 millions de dollars[5] / 75 millions de dollars[6],[7]
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais, français, tchèque
- Format[8] : couleur (DeLuxe) - 35 mm - 2,39:1 (Cinémascope) (Panavision) - son DTS | Dolby Digital | SDDS
- Genre : action, aventure, thriller, espionnage
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie[9] :
- États-Unis et Canada:
- France : (Festival du cinéma américain de Deauville), (sortie nationale)
- Belgique :
- Norvège : (Festival international du film norvégien de Haugesund)
- Classification[10] :
- États-Unis : PG-13 - Parents Strongly Cautioned (Certaines scènes peuvent heurter les enfants de moins de 13 ans - Accord parental recommandé, film déconseillé aux moins de 13 ans).
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 90444 délivré le )[11].
Distribution
- Tom Cruise (VF : Patrick Poivey) : Ethan Hunt
- Jon Voight (VF : Claude Giraud) : James « Jim » Phelps
- Emmanuelle Béart (VF : elle-même) : Claire Phelps
- Henry Czerny (VF : Jean-Daniel Nicodème) : Eugene Kittridge
- Jean Reno (VF : lui-même) : Franz Krieger
- Ving Rhames (VF : Jacques Martial) : Luther Stickell
- Kristin Scott Thomas (VF : elle-même) : Sarah Davies
- Vanessa Redgrave (VF : Danielle Girard) : Max
- Ingeborga Dapkūnaitė : Hannah Williams
- Karel Dobry : Matthias
- Andreas Wisniewski (VF : Vincent Ropion) : le garde du corps de Max
- Dale Dye : Frank Barnes, le lieutenant de Kittridge
- Rolf Saxon : William Donloe, un analyste de la CIA
- Marcel Iures : Alexander Golytsin[2]
- Emilio Estevez (VF : Serge Faliu) : Jack Harmon (non crédité)
Production
Genèse et scénario
Le film est d'abord un projet développé par la maison de production fondée depuis peu par Tom Cruise et son ancien agent Paula Wagner : la Cruise/Wagner Productions[12]. C'est d'abord Sydney Pollack qui doit le réaliser[13] ; Tom Cruise vient de tourner avec lui La Firme[12]. Il y travaille pendant plus d'un an avec Gloria Katz et son époux Willard Huyck, scénaristes du film American Graffiti[13]. Mais Pollack finit par se désintéresser du projet, désirant partir réaliser son film Sabrina[13]. Tom Cruise a l'idée de proposer le projet à Brian De Palma, qu'il a rencontré chez Steven Spielberg[13] et qui, après l'échec commercial relatif de L'Impasse, son précédent film, et ceux de films comme Outrages ou Le Bûcher des vanités, a absolument besoin de réaliser un film à succès pour reprendre du pouvoir et assurer son avenir dans le cinéma américain[12]. Brian De Palma n'a jamais regardé la série mais il désire depuis longtemps mettre en scène un film d'espionnage qui se déroulerait en Europe[13]. L'espionnage est en effet un thème qui lui convient bien, car il aime tourner des scènes de filature et montrer des personnages qui en épient d'autres[13]. En janvier 1994[14] il commence à travailler avec Katz et Huyck tout en restant à l'écoute des suggestions de Tom Cruise, producteur du film[13]. Il pense néanmoins, dès le départ, que le style ironique du couple de scénaristes déplaira finalement à l'acteur[13]. Ce premier scénario, qui devait se dérouler entièrement aux États-Unis, déplaît finalement à l'ensemble de la production, et Brian De Palma demande alors à travailler avec Steven Zaillian, le scénariste de La Liste de Schindler[13].
C'est Brian De Palma qui propose d'aller tourner en Europe (il expliquera par la suite que ce n'est pas pour une question budgétaire, tourner en Europe à cette époque étant selon lui aussi cher que de tourner aux États-Unis)[13]. Il souhaite mettre en place « une structure à la Douze Salopards » : le héros incarné par Tom Cruise irait recruter son équipe partout dans le monde, allant chercher le personnage joué par Ving Rhames en Irlande tandis que celui incarné par Jean Reno se trouverait dans une prison en Inde[13]. Le problème d'une telle structure est qu'elle ne respecte pas la trame de la série où les personnages doivent agir en équipe autour d'une mission[13]. Or une telle trame se heurte au fait qu'il s'agit aussi de faire un film dont Tom Cruise doit être le héros. C'est ainsi qu'avec Zaillian, il arrive à l'idée que l'équipe doit mourir dès le début du film[13].
Steven Zaillian et Brian De Palma arrivent à un traitement de douze pages qui servira de base au scénario écrit par le scénariste David Koepp[13]. Ensuite Tom Cruise demande à ce qu'un autre scénariste, Robert Towne travaille sur le film afin « d'étoffer les personnages »[13]. Robert Towne est notamment le scénariste de deux autres films où Cruise a joué, Jours de tonnerre et La Firme. Il propose de supprimer la poursuite en hélicoptère qu'a prévue De Palma pour la fin du film, préférant selon le réalisateur « terminer sur les trois personnages en train de discuter dans la soute à bagages »[13]. De Palma insiste pour réaliser cette poursuite, arguant qu'un tel film doit se terminer d'une façon « spectaculaire » ce en quoi il est suivi par Tom Cruise[13]. Brian De Palma raconte que peu de temps avant le début du tournage, Koepp et Towne ont travaillé en même temps dans des hôtels différents, chacun réécrivant le travail de l'autre, le réalisateur devant assurer péniblement la liaison entre les deux[13].
Brian De Palma choisit de faire un film d'action où il y a peu de fusillades, souhaitant plutôt travailler sur les thèmes que sont la trahison et la déception[13]. Pour préparer le film, son ami le scénariste Jay Cocks lui fait voir plusieurs films de casse, notamment Topkapi de Jules Dassin qui, avec une séquence où un personnage est suspendu à un fil, impressionne De Palma et lui donne l'idée de la séquence du cambriolage à la CIA[13]. Il a ensuite l'idée de faire cette séquence dans le silence complet, sans musique, à rebours des habitudes de l'époque du cinéma américain, afin de « pousser la scène le plus loin possible »[13]. Selon David Koepp, le choix d'une séquence silencieuse vient de la lassitude du réalisateur pour les blockbusters de l'époque, qu'il juge trop bruyants[15].
Distribution des rôles
Peter Graves devait reprendre son rôle de Jim Phelps dans ce film faisant suite aux deux séries auxquelles il avait participé. Mais il a refusé de jouer étant donné que son rôle a été perverti. En effet, dans le film on apprend à la fin que Jim Phelps est un traître alors qu'il n'a jamais trahi son pays et ses missions depuis plus de 30 ans selon Peter Graves.[réf. nécessaire] C'est Brian De Palma qui a l'idée de prendre Jon Voight, qu'il apprécie depuis toujours comme acteur et qu'il connaît depuis les années 1960[14].
Pour le rôle de Claire, Brian De Palma rencontre de nombreuses actrices, de nationalités française, italienne et britannique et estime qu'Emmanuelle Béart est « la meilleure »[13]. Elle lui a été présentée par le réalisateur français Régis Wargnier avec qui il est ami et qui l'avait fait tourner dans Une femme française[16]. Il lui fait tourner un bout d'essai avec Tom Cruise et est enchanté du résultat[13]. Néanmoins, il jugera par la suite que la relation entre Ethan et Claire ne fonctionne pas dans le film, tout en précisant qu'ils avaient beaucoup de scènes ensemble qui ont été coupées au montage[13]. Selon David Koepp, les deux personnages devaient avoir une liaison mais elle a été supprimée des versions successives du scénario, car jugée inappropriée[15].
Le personnage de Max est un homme dans les premières versions du scénario[14]. Tom Cruise étant ami avec Vanessa Redgrave il demande à Brian De Palma s'il y aurait moyen de lui offrir un rôle et propose de faire de Max une femme[14]. Brian De Palma accepte, en particulier parce qu'il admire Vanessa Redgrave[14].
C'est parce qu'il a vu Le Dernier Combat et Le Grand Bleu que Brian De Palma souhaite engager Jean Reno, qu'il trouve très bon acteur et avec qui il s'entend très bien[14].
En discutant avec Brian De Palma et David Koepp, Ving Rhames souhaite que son personnage survive alors qu'il devait mourir dans le train[15]. Luther Stickell deviendra le rôle le plus récurrent de la franchise avec Ethan Hunt.
Tournage
Le tournage débute en , plus d'un an après que Brian De Palma a commencé à travailler sur le film[14].
Il s'agit du film de sa carrière où Brian De Palma jouit de la plus grande liberté[17]. Tom Cruise produit le film et le studio de production est tellement persuadé de sa réussite commerciale future qu'il est possible au réalisateur de retourner certaines scènes si De Palma estime qu'elles ne sont pas réussies[17]. Brian De Palma a été choisi pour réaliser ce film par Tom Cruise et, s'ils ont parfois des désaccords, ils arrivent selon le réalisateur à trouver des solutions qui les satisfont tous deux[17].
Durant la séquence du restaurant, lors de l'explosion de l'aquarium, Tom Cruise joue sans doublure[13]. Cette séquence, tournée aux studios de Pinewood, est assez délicate à filmer, car l'acteur doit faire un bond assez important[13]. Elle est tournée une première fois avec un cascadeur, mais le réalisateur estime que le rendu à l'image est mauvais et demande à Tom Cruise de la tourner lui-même[13]. Bien que la scène soit très préparée, Tom Cruise est un peu angoissé à l'idée de la tourner, mais il accepte de le faire par professionnalisme, déclarant néanmoins au réalisateur juste avant de tourner : « Tu sais, je ne suis qu'un acteur »[13]. En revanche, c'est un cascadeur qui joue dans le dernier plan de la séquence, lorsque Ethan s'enfuit : comme beaucoup d'eau était déversée, il fallait un homme très rapide pour jouer cette scène[13]. Les poissons utilisés dans la séquence sont des leurres en caoutchouc[13].
La séquence dans la chambre forte de la CIA a été préparée par Brian De Palma sur un logiciel d'architecture, mais c'est le décorateur Norman Reynolds, connu pour sa participation à certains films de la série Star Wars, qui lui a donné son côté « science fiction »[13].
Lieux de tournage
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Angleterre[18]
- Plateau Albert R. Broccoli 007, Pinewood Studios, Buckinghamshire
- Southwark, Londres
- South Bank, Lambeth, Londres
- Fleet, Hampshire
- Gare de Liverpool Street et Ponti's Cafe, Londres
- Tate Britain, Millbank, Cité de Westminster, Londres
- Tower Bridge, Londres
- Écosse
- France[réf. nécessaire]
- Ateliers SNCF du Landy (séquences extérieures du TGV en toiture avec une rame TGV Réseau)
- Pont-de-Buis-lès-Quimerch (séquences aériennes avec une rame TGV Atlantique)
- États-Unis
- Champaign, Illinois
- State Highway 313, Moab, Utah
- Drake Hotel, Near North Side, Chicago, Illinois
- McLean, Virginie
- District de Columbia
- République tchèque
- Pont Charles, Prague
- Europa Hotel, Prague
- Lichtenstein Palace, Île Kampa, Prague
- Musée national de Prague, Prague
Post-production
Après la fin du tournage, la post-production s'étend jusqu'au printemps 1996, ce que Brian De Palma juge « interminable »[14]. C'est la première fois qu'il réalise un film nécessitant autant d'effets spéciaux[14]. Ils sont réalisés dans les studios situés au Skywalker Ranch de George Lucas, en Californie (Brian De Palma connaît George Lucas depuis 1969 ou 1970)[14]. Il apprécie l'équipe de Lucas mais trouve longue et « fastidieuse » la réalisation des effets spéciaux[14]. La scène où Ethan Hunt enlève son masque de Jim Phelps, par exemple, est d'abord tournée avec Jon Voight qui joue Phelps, puis Tom Cruise est filmé en train d'ôter un véritable masque créé par le chef maquilleur Rob Bottin et un effet de morphing assure le raccord entre les deux[14]. Lucas suggère à De Palma d'inclure une scène de briefing pour la mission de Prague, afin que le public comprenne mieux le rôle de chaque agent[19].
Mission Impossible: Music from and Inspired by the Motion Picture
Music from and Inspired by the Motion Picture
Sortie | |
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Enregistré |
1995-1996 |
Langue | anglais |
Label | Island Records |
Critique |
Bandes originales de Mission impossible
Singles
(Theme from) Mission ImpossibleMission Impossible: Music from and Inspired by the Motion Picture est la bande originale du film. Le titre phare est la reprise du thème original de Lalo Schifrin par deux des membres de U2, Adam Clayton et Larry Mullen, qui se classera 7e au Billboard Hot 100. L'album a été également un succès, atteignant notamment la 16e position du Billboard 200.
- Liste des titres
- Theme from Mission: Impossible - Adam Clayton & Larry Mullen, Jr. (3:27)
- Spying Glass - Massive Attack (5:21)
- I Spy - Pulp (5:56)
- Impossible Mission - Danny Elfman (5:35)
- Headphones - Björk (5:40)
- Weak - Skunk Anansie (3:31)
- On & On - Longpigs (4:11)
- Claire - Danny Elfman (2:55)
- Dreams - The Cranberries (4:13)
- You, Me And World War III - Gavin Friday (4:28)
- So - Salt (3:33)
- Trouble - Danny Elfman (3:32)
- No Government - Nicolette – (5:31)
- Alright - Cast (3:35)
- Mission: Impossible Theme (Mission Accomplished) - Adam Clayton & Larry Mullen, Jr. (3:05)
Compositions originales de Danny Elfman
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | [21] |
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Genre | musique de film |
Compositeur | Danny Elfman |
Critique |
Le label Point Music a également commercialisé la musique originale de Danny Elfman, le . La musique est composée à partir du thème original de la série par Lalo Schifrin. Brian De Palma ne souhaite pas demander Schifrin d'écrire toute la musique de film, il pense qu'il ne pourrait pas le faire[14]. Il est compliqué de trouver un compositeur qui accepte de travailler à partir des thèmes déjà existants, les compositeurs souhaitant plutôt écrire leur propre thème[14]. C'est au départ Alan Silvestri qui est engagé pour composer la musique du film. Mais après un conflit avec la production, il quitte le projet[22]. Selon Brian De Palma, Silvestri a voulu enregistrer directement ses compositions sans tenir compte des suggestions du réalisateur[14]. Sa musique pour ce film était trop « mélodique » et avait « quelque chose d'excessif »[14]. Brian De Palma finit par estimer que la musique ne plaira pas à Tom Cruise[14]. Danny Elfman étant libre, il est engagé et Brian De Palma travaille avec lui en allant le voir quotidiennement à son domicile où il étudie les morceaux sur ordinateur[14].
- Liste des titres
- Sleeping Beauty (2:28)
- Mission : Impossible Theme - Lalo Schifrin (1:02)
- Red Handed (4:21)
- Big Trouble (5:33)
- Love Theme? (2:21)
- Mole Hunt (3:02)
- The Disc (1:54)
- Max Found (1:02)
- Looking For "Job" (4:38)
- Betrayal (2:46)
- The Heist (5:46)
- Uh-Oh! (1:28)
- Biblical Revelation (1:33)
- Phone Home (2:25)
- Train Time (4:11)
- Menage a Trois (2:55)
- Zoom A (1:53)
- Zoom B (2:54)
Accueil
Critiques
Site | Note |
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Metacritic | 60/100 |
Rotten Tomatoes | 61 % |
Allociné |
Périodique | Note |
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Aux États-Unis, le film reçoit des critiques partagées, avec un léger avantage sur les critiques positives. Ainsi, il obtient 61 % d'opinions favorables sur l'agrégateur Rotten Tomatoes, pour 49 critiques recensées[23]. Sur Metacritic, la tendance est quasiment la même avec une moyenne de 60⁄100 pour 16 critiques presse[24]. Si la plupart des critiques soulignent les qualités visuelles du film, certaines, comme celle parue dans USA Today, reprochent un manque de « dimension humaine », malgré un casting impeccable[25].
En France, le film est bien accueilli. Sur le site AlloCiné, qui ne recense que 5 titres de presse, la note moyenne est de 4⁄5 [26]. Dans la revue Positif, Laurent Vachaud écrit que « le résultat est en tous points enthousiasmant […] grâce à un scénario que De Palma paraît avoir supervisé de très près, tant les thèmes développés recoupent sa thématique personnelle »[26]. Pour Claude Baignères du Figaro c'est « une merveille de construction dramatique »[26]. Dans Le Monde, Samuel Blumenfeld remarque que le réalisateur Brian De Palma « livre un film très personnel où l’image devient un personnage à part entière »[26]. Gérard Lefort de Libération écrit que « Mission : Impossible est le grand film du virtuel qui ouvre sous nos yeux le vertige d’une fiction dont rien n’indique qu’elle n’est pas tout à fait un documentaire »[26].
Box-office
Le film récolte un bon succès mondial, avec 457 731 198 $ de recettes, pour un budget d'environ 80 millions de dollars[5]. Aux États-Unis, il bat à l'époque le record de la meilleure ouverture d'un film sorti le vendredi avec 11,8 millions de dollars de recettes et détrône Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991, James Cameron) et ses 11,7 millions[27]. Mission impossible bat ensuite le record de recettes en six jours avec 75 millions de dollars, qui était jusqu'à présent détenu par Jurassic Park (1993, Steven Spielberg). De plus, durant le long week-end du Memorial Day, le film récolte 56 millions de dollars supplémentaires et surpasse ainsi un record détenu par La Famille Pierrafeu (1994, Brian Levant)[28]. Aux États-Unis et au Canada, le film termine son exploitation avec 180 981 856 $ de recettes[5].
En France, le succès est tout aussi important, avec au total 4 120 262 d'entrées[7]. Le film reste 7 semaines à l'affiche et est le 5e meilleur film de 1996[7],[29].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis (1er week-end) | 45 436 830 $[5] | du 24 au | - |
États-Unis Canada |
180 981 856 $[5] | 30 | |
États-Unis | 41 128 000 entrées (Approx.)[30] | - | - |
France Paris |
29 058 617 $[31] 4 120 262 entrées[7] 921 254 entrées[7] |
- | - |
Total hors États-Unis | 276 749 342 $[5] | 30 | |
Total mondial | 457 731 198 $[5] | 30 |
Distinctions
Entre 1996 et 1997, Mission : Impossible a été sélectionné 22 fois dans diverses catégories et a remporté 3 récompenses.[32],[33]
Récompenses
Année | Festivals de cinéma | Prix | Lauréat(es) |
---|---|---|---|
1996 | Golden Screen | Golden Screen des films ayant totalisé 3 millions d'entrées en 18 mois | - |
1997 | BMI Film and TV Awards | Prix BMI de la meilleure musique de film | Danny Elfman |
Producers Guild of America Awards | Nova Award du producteur de film le plus prometteur | Tom Cruise et Paula Wagner |
Nominations
Année | Festivals de cinéma | Catégorie | Nommé(es) |
---|---|---|---|
1996 | Awards Circuit Community Awards (ACCA) | Meilleur montage de film | Paul Hirsch |
Meilleur son | - | ||
Meilleurs effets visuels | - | ||
Cahiers du cinéma | Meilleur film (Huitième place) | Brian De Palma | |
Festival du cinéma américain de Deauville[33] | Film d'ouverture | Brian De Palma | |
Premières - Hors compétition | Brian De Palma | ||
MTV Movie Awards | Meilleure vidéo pour un film | Adam Clayton et Larry Mullen Jr. | |
The Stinkers Bad Movie Awards | Pire scénario pour un film rapportant plus de 100 millions de dollars avec Hollywood Math | David Koepp, Robert Towne et Steven Zaillian | |
Pire résurrection d'une émission de télévision | - | ||
1997 | Academy of Science Fiction, Fantasy and Horror Films - Saturn Awards | Meilleur film d'action, d'aventures ou thriller | - |
Awards of the Japanese Academy | Meilleur film en langue étrangère | - | |
Kids' Choice Awards | Acteur de cinéma préféré | Tom Cruise | |
MTV Movie Awards | Meilleure scène d'action (pour la poursuite train-hélicoptère) | - | |
Online Film & Television Association | Meilleure chanson adaptée (pour la musique du thème Mission: Impossible) | Lalo Schifrin, Larry Mullen Jr. et Adam Clayton | |
Meilleur mixage sonore | Christopher Boyes, Gary Rydstrom, Ron Bartlett et Shawn Murphy | ||
Meilleur montage d'effets sonores | Tom Bellfort et Christopher Boyes | ||
Meilleurs effets visuels | John Knoll, Joe Letteri, Andrew Eio et George Murphy | ||
Razzie Awards | Pire scénario pour un film ayant dépassé 100 M$ de recettes | David Koepp, Steven Zaillian et Robert Towne | |
Satellite Awards | Meilleur montage de film | Paul Hirsch |
Libertés prises avec la réalité
Les différentes libertés prises avec la réalité se concentrent dans les scènes du TGV Londres – Paris :
- le zoom lors de la vue aérienne montre une voiture dont les freins sont censés être bloqués, puisqu'un voyant est affiché rouge sur sa paroi[34] ;
- le train roule sur la voie de droite[35], alors qu'au Royaume-Uni, comme en France (sauf en Alsace-Moselle), ils circulent obligatoirement à gauche ;
- il y a un fourgon à bagages dans la motrice du train[36], alors qu'aucune sorte de TGV ne présente un tel aménagement dans cette partie de la rame ;
- Ethan Hunt accède au toit du train par une trappe normalement inaccessible et impossible à ouvrir lorsqu'il roule[37] ;
- le train semble rouler à 300 km/h sur une ligne classique (mais aussi dans le tunnel sous la Manche, pourtant limité à 160 km/h). Or, une telle vitesse n'est possible que sur une ligne à grande vitesse, type de ligne équipé de caténaires (et d'une signalisation en cabine, au lieu d'une signalisation latérale telle que visible dans la séquence[38]). Celles-ci ne sont d'ailleurs pas présentes, ce qui permet à l'hélicoptère de Franz Krieger (interprété par Jean Reno) de s'approcher très près du train[38]. On se rapproche ainsi de la réalité, puisque jusqu'en septembre 2003 (date de mise en service de la première section de la LGV britannique), l'alimentation électrique de l'Eurostar en Angleterre se faisait uniquement par l'intermédiaire d'un troisième rail. Néanmoins, le lieu de tournage est en fait principalement la Glasgow South Western Line (en), ligne dénuée de tout système d'électrification (or un TGV est un train seulement électrique et ne pourrait y circuler de façon autonome)[39], limitée à 100 km/h et située à des centaines de kilomètres du tunnel ;
- dans ce qui est présenté comme le tunnel sous la Manche, le train sur lequel se trouve Ethan en croise un autre. Un tel croisement est impossible dans ledit tunnel, dans la mesure où les trains allant de la France vers l'Angleterre ont un tube de circulation ferroviaire propre, et que les trains faisant le chemin opposé ont aussi le leur propre[40]. De plus, les caténaires sont de nouveau absentes ;
- le freinage d'urgence du train, commencé à une vitesse élevée — après l'écrasement de l'hélicoptère sur le nez de sa motrice arrière —, est trop rapide pour être réaliste[41] ;
- la rame TGV Atlantique no 336[42] a été utilisée en lieu et place d'une rame du parc Eurostar[43] (alors que les rames Atlantique ne sont pas habilitées à effectuer des liaisons trans-Manche et ne disposent pas de frotteurs pour le captage du courant du troisième rail). De plus, les deux billets de train indiquent le numéro de circulation 8709 — les numéros en 8XXX sont employés par la SNCF pour les TGV au départ ou à destination de Paris-Montparnasse, alors que les Eurostar ont toujours des numéros en 9XXX et utilisent la gare de Paris-Nord —, billets qui portent de plus le même numéro de siège (place 46 dans la voiture 12 en 1re classe)[44] ;
- le fait que l'hélicoptère entre dans le tunnel sous la Manche est impossible. En effet, le diamètre d'un rotor d'hélicoptère est très rarement inférieur à 7,5 mètres ; or, chaque tube de ce tunnel a un diamètre de 7,6 m et est de plus équipé d'une caténaire, empêchant de fait toute manœuvre d'un tel aéronef. De plus, à plusieurs reprises les pales de cet hélicoptère touchent les parois du tunnel, ce qui, dans le film, ne donnent lieu qu'à une très brève perte de contrôle ; dans la réalité, de tels chocs sur les pales sont synonymes de crash.
Adaptation en jeu vidéo
En 1997, Infogrames Entertainment édite le jeu Mission impossible sur Nintendo 64. Il ne sortira qu'en 1999 sur PlayStation.
Il mélange tir à la troisième personne et infiltration et consiste en une suite de missions à multiples objectifs, se passant un peu partout dans le monde. Une panoplie de gadgets (facemaker, sarbacane, fumigènes…) sont à la disposition du joueur.
Saga Mission impossible
Titre français | Année | Réalisateur | Acteur principal | Budget | Total box-office |
---|---|---|---|---|---|
Mission impossible | 1996 | Brian De Palma | Tom Cruise | 78 000 000 $ | 456 481 886 $ |
Mission impossible 2 | 2000 | John Woo | 125 000 000 $ | 546 209 889 $ | |
Mission impossible 3 | 2006 | J. J. Abrams | 150 000 000 $ | 397 501 348 $ | |
Mission impossible : Protocole Fantôme | 2011 | Brad Bird | 145 000 000 $ | 679 400 000 $ | |
Mission impossible : Rogue Nation | 2015 | Christopher McQuarrie | 150 000 000 $ | 682 330 139 $ | |
Mission impossible : Fallout | 2018 | 178 000 000 $ | 791 107 538 $ | ||
Notes et références
- Alors que le titre français fait d'« impossible » un adjectif qualificatif, la graphie originale le traite comme un substantif. La traduction exacte serait donc : « Mission : L'Impossible ».
- Le nom du personnage rappelle Anatoli Golitsyne, dissident russe et ancien membre du KGB, naturalisé américain en 1984.
- (en) Mission impossible – Casting complet et équipe sur l’Internet Movie Database (consulté le 30 août 2020).
- (en) Mission impossible - Société de Production / Sociétés de distribution sur l’Internet Movie Database (consulté le 30 août 2020).
- (en) « Box Office du film Mission impossible », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- Mission impossible sur Allociné (consulté le 30 août 2020)
- « Box Office du film Mission impossible », sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) Mission impossible - Spécifications techniques sur l’Internet Movie Database (consulté le 30 août 2020).
- (en) Mission impossible - Dates de sortie sur l’Internet Movie Database (consulté le 30 août 2020).
- (en) Mission impossible - Guide Parental sur l’Internet Movie Database (consulté le 30 août 2020).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre 'Mission impossible », sur CNC (consulté le ).
- Lagier, p. 105.
- Blumenfeld et Vachaud, p. 168-172.
- Blumenfeld et Vachaud, p. 176.
- (en-US) « 121. David Koepp Interview, Part 1 », sur lightthefusepodcast.com (consulté le )
- Christophe Carrière, « L'avis de Brian », L'Express, (lire en ligne).
- Fernando Gonzo, « La Vie de Brian », So Film, no 16, , p. 32-33
- (en) Lieux de tournage sur l’Internet Movie Database
- (en-US) « 158. Brian De Palma and Susan Lehman Interview, Part 1 », sur lightthefusepodcast.com (consulté le )
- (en) « Original Soundtrack Mission: Impossible (Music from and Inspired by the Motion Picture) », sur AllMusic.com (consulté le ).
- (en) « Danny Elfman Mission Impossible (Original Motion Picture Soundtrack) », sur AllMusic.com (consulté le ).
- (en) Alan Silvestri disavowed - Run Movies.eu
- (en) « Mission: Impossible (1996) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
- (en) « Mission: Impossible », sur Metacritic (consulté le ).
- (en) Mike Clark, « Should you decide to accept it, plot works », sur USA Today, , p. 1D
- « Critique presse Mission impossible », sur AlloCiné (consulté le ).
- (en) Karen Thomas, « 'Mission' is successful, breaks Wednesday record », sur USA Today, , p. 1D
- (en) Bernard Weinraub, « Cruise's Thriller Breaking Records », sur The New York Times, , p. 15
- Voir aussi Box-office français de 1990 à 1999.
- « BO USA de Mission impossible », sur JP's Box-Office (consulté le )
- (en) « BO de Mission impossible », sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) Mission : Impossible - Distinctions sur l’Internet Movie Database (consulté le 27 août 2020).
- « Palmares du film Mission impossible », sur Allociné (consulté le ).
- « Mission impossible (1996) : Capture erreur 19428 », sur erreursdefilms.com, (consulté le ).
- « Mission impossible (1996) : Capture erreur 17036 », sur erreursdefilms.com, (consulté le ).
- « Mission impossible (1996) : Capture erreur 1926 », sur erreursdefilms.com, (consulté le ).
- « Mission impossible (1996) : Capture erreur 19429 », sur erreursdefilms.com, (consulté le ).
- Voir dans le film, à partir de 1 h 34 min 21 s.
- « Mission impossible (1996) : Capture erreur 1471 », sur erreursdefilms.com, (consulté le ).
- « Mission impossible (1996) : Capture erreur 1470 », sur erreursdefilms.com, (consulté le ).
- « Mission impossible (1996) : Capture erreur 19432 », sur erreursdefilms.com, (consulté le ).
- Le numéro 336 est visible sur le nez de la rame, dans le film à 1 h 38 min 59 s.
- « Mission impossible (1996) : Capture erreur 548 », sur erreursdefilms.com, (consulté le ).
- Voir dans le film, à 1 h 25 min 11 s.
Voir aussi
Bibliographie
- Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Brian de Palma : Entretiens avec Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Paris, Calmann-Lévy, , 214 p. (ISBN 2-7021-3061-5)
- Luc Lagier, Les Mille Yeux de Brian de Palma, Paris, Cahiers du cinéma, , 199 p. (ISBN 978-2-86642-499-2)
Articles connexes
- Mission impossible (1966), la série dont est inspiré le film
- Mission impossible, 20 ans après (1988), seconde série
- Mission impossible (1998), le jeu vidéo adapté du film sur Nintendo 64
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (en) Internet Movie Database
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- (en) Metacritic
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- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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