Gérard Lefort
Gérard Lefort, né le [1], est un critique français de cinéma. Il a travaillé principalement au journal Libération où il était responsable du service Culture, écrivant également des articles liés à la photographie ou à la mode vestimentaire. C'est aussi un homme de radio et de télévision, intervenant le plus souvent dans le domaine culturel.
Gérard Lefort | |
Gérard Lefort en 2014, dans les locaux de Libération. | |
Naissance | 1952 |
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Profession | journaliste |
Autres activités | écrivain |
Médias | |
Média | presse, radio, télévision |
Presse écrite | Libération |
Radio | France Inter |
Télévision | Canal+ Arte |
Biographie
Il entre au journal Libération comme critique de cinéma, au début des années 1980. Au moment de la renaissance du journal, le , après une interruption de quelques mois, il est chargé de la critique de la télévision, Serge Daney étant aux manettes pour le cinéma et Bayon pour le rock. Critique de télévision et de cinéma, il devient responsable adjoint du service Culture de Libération puis responsable à part entière de ce même service. Gérard Lefort est une des plumes de ce quotidien. Il y tient aussi une chronique hebdomadaire, Regarder Voir, où il analyse et réagit sur une photographie utilisée par le journal durant la semaine écoulée[2]. Sa notoriété s'explique en partie par son ton très personnel, faussement léger, et son style littéraire[3]. Il signe des chroniques de mauvais films sous le pseudonyme Bill Chernaud[4]. Certaines de ses critiques suscitent la controverse, la plus fameuse étant sur Chronique d'une mort annoncée en 1986.
C'est aussi un homme de radio. Dans les années 1980, il est un des critiques de cinéma invités au sein de l'émission de France Inter, Le Masque et la Plume[5]. Toujours sur cette radio, de 1990 à , il co-anime avec Marie Colmant l'émission hebdomadaire Passées les bornes, y'a plus de limites[3]. Puis l'émission quotidienne À toute allure en 1998[2].
À la télévision, il est chroniqueur sur Canal+ dans La Grande Famille puis Nulle part ailleurs[2]. Le journaliste propose sur Arte La Minute à Gérard, une vision décalée du festival de Cannes[2]. Il tient sur cette même chaîne la rubrique « Clipomania », consacrées aux clips, dans l'émission Personne ne bouge[6].
Il a par ailleurs écrit un polar, intitulé Vomi soit qui malle y pense, dans la série du Poulpe[7]. Un premier roman, Les Amygdales, sort fin 2015.
Il quitte Libération le .
Œuvres
Radio, cinéma
- Le Masque et la Plume, avec Odile Grand, Georges Charensol, Michel Ciment et Gérard Lefort[8].
- Conférence filmée de Gérard Lefort sur les chroniques de Jean-Louis Bory, au Forum des images en [9].
Littérature
- Vomi soit qui malle y pense, Paris, Baleine, coll. « Le Poulpe » (no 48), , 130 p. (ISBN 2-84219-047-5).
- Les Amygdales, Paris, Éditions de l’Olivier, , 284 p. (ISBN 978-2-8236-0891-5).
- Le Commun des mortels, Paris, Éditions de l’Olivier, , 176 p. (ISBN 978-2823611243).
- La foire aux vanités, Paris, Éditions Hors collection, , 320 p. (ISBN 2701400341).
Références
- Gérard Lefort sur data.bnf.fr
- « Gérard Lefort », sur Le Figaro
- Jean-Louis André, « La petite académie de Gérard Lefort », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Gérard Lefort : « La crise des idées à Libération commence avec le départ de Serge July » », sur Les Inrocks,
- Annick Peigne-Giuly, « Cinquante ans à voler dans les plumes », Libération, (lire en ligne)
- Sandra Benedetti, « Elise Lucet, Alessandra Sublet, Gilles Bouleau : les chouchous télé de L'Express », L'Express, (lire en ligne)
- Jean-Luc Mélenchon, « Gérard Lefort : État critique », Technikart, (lire en ligne)
- « Le Masque et la Plume du 30 janvier 1983 », sur INA.
- « Les chroniques de Jean-Louis Bory ».
Voir aussi
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