Collège-lycée Jacques-Decour
Le lycée Jacques-Decour est issu du collège Sainte-Barbe de l’université de Paris, fondé dès le XVe siècle, et de sa séparation en deux établissements après la Révolution : le collège Sainte-Barbe-Nicolle, rue des Postes, et le collège Sainte-Barbe-Lanneau, rue Cujas.
Lycée Jacques Decour | ||
![]() Les bâtiments du lycée vus depuis le dôme du Sacré-Cœur. | ||
Généralités | ||
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Pays | ![]() |
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Académie | Paris | |
Coordonnées | 48° 52′ 54″ nord, 2° 20′ 40″ est | |
Adresse | 12, avenue Trudaine 75009 Paris |
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Site internet | lyc-jacques-decour.scola.ac-paris.fr | |
Cadre éducatif | ||
Type | Établissement public local d'enseignement (EPLE) | |
Proviseur | P. Hautin | |
Matricule | Collège : 0752532 V Lycée : 0750668 U |
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Population scolaire | ~1 700 élèves | |
Formation | Collège Lycée général (S, ES et L) CPGE scientifiques et économiques |
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Langues étudiées | allemand, anglais, espagnol, italien, chinois, néerlandais, hongrois | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Il a pris successivement les noms de collège Sainte-Barbe (en 1821), collège Rollin (en 1830), lycée Rollin (en 1919) et enfin lycée Jacques-Decour (en 1944). C'est un des lycées français à avoir été rebaptisé à la Libération du nom d'un de ses professeurs, résistant[1], avec le lycée de garçons de Saint-Germain-en-Laye, rebaptisé Marcel Roby.
C'est un collège et un lycée situé dans le 9e arrondissement, la cité scolaire Jacques-Decour avec, l'année scolaire 2009-2010, environ 2 000 personnes, collégiens, lycéens, étudiants, enseignants, personnels de la vie scolaire, d’accueil et de service, d’administration et de direction, qui y vivent ou y travaillent.
C'est le seul lycée d'Île-de-France à offrir une section internationale en chinois.
L'établissement possède également des classes préparatoires scientifiques et commerciales.
Ce site est desservi par la station de métro Anvers.
Construction

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Le collège-lycée Jacques-Decour a été construit en 1876 sur l'emplacement des abattoirs de Montmartre, démolis en 1867[2].
De la rue des Postes à l’avenue Trudaine
Avec la séparation du collège Sainte-Barbe en deux établissements après la Révolution, chaque établissement a essayé de garder le nom de « Sainte-Barbe »[3].
- L'un était dirigé par Victor de Lanneau à partir de 1798, le collège Sainte-Barbe-Lanneau, rue Cujas.
- L'autre l'était par les frères Nicolle, Henri Nicolle (1767-1829)[4] et l'abbé Charles Nicolle (1758-1835)[5] son frère aîné, le collège Sainte-Barbe-Nicolle, rue des Postes.
Par arrêté du Conseil royal de l'Instruction publique en date du 28 août 1821, l'institution de la rue des Postes, connue sous le nom d'Association des anciens élèves de Sainte-Barbe, fut érigée en collège de plein exercice[6] et le 2 juillet 1822 le même conseil autorisa le collège de la rue des Postes à porter le nom de collège Sainte-Barbe[3]. Le collège était établi à l'emplacement de l'ancien couvent des Filles de Saint-Michel fermé en 1790.
Par arrêté, toujours du même Conseil, en date du 6 octobre 1830, le collège Sainte-Barbe de la rue des Postes s'est vu attribuer le nom de collège Rollin afin de conserver l'appellation d'Institution Sainte-Barbe à la maison d'éducation dirigée par Victor de Lanneau[6], il restera rue des Postes à Paris, actuelle rue Lhomond, jusqu'en 1876.
« Quant au collège de la rue des Postes, il fut appelé le Collège Rollin par un acte de justice qu'on peut regarder comme le digne pendant de l'autre, car ce fut consacrer la mémoire du Saint de l'Université, que de l'associer à l'existence d'un de nos meilleurs établissements d'instruction. Sainte-Barbe se félicite d'avoir fourni pour des rivaux qu'elle estime la pensée d'un si respectable patronage[7]. »
— Quicherat, Jules Étienne Joseph, 1814-1882, Histoire de Sainte-Barbe : collège, communauté, institution (1860)
Depuis 1826 il avait statut de collège municipal de Paris[3].
Dès 1867 une association d'anciens élèves est créée[8], elle déménagera avec le collège[9].
C'est le baron Haussmann qui transférera le « collège Rollin » à son emplacement actuel de l'avenue Trudaine[10].
Le bâtiment de l’avenue Trudaine




Le bâtiment actuel, qui comporte plusieurs cours, une chapelle, un théâtre et un musée, occupe 3 hectares et demi et a été construit de 1867 à 1876 par l'architecte Napoléon Alexandre Roger (1806-1883)[11] sur l'emplacement de l'ancien abattoir de Montmartre.
Après avoir porté le nom de Charles Rollin (1661-1741), historien, professeur et chancelier des universités, il prendra en 1944 celui de Jacques Decour, nom de résistance de Daniel Decourdemanche (1910-1942), professeur d'allemand, écrivain et résistant fusillé en 1942 au Mont-Valérien. On lit chaque année depuis la libération sa lettre d'adieu à ses parents avant d'être fusillé par les Allemands.
« Je me considère un peu comme une feuille qui tombe de l'arbre pour faire du terreau. La qualité du terreau dépendra de celle des feuilles. Je veux parler de la jeunesse française »
— Daniel Decourdemanche, (Lettre, extrait)
Dans la cour d'honneur plusieurs plaques rendent hommage aux anciens élèves, professeurs et fonctionnaires morts durant les différents conflits (1914-1918, 1939-1945, Maroc), 245 noms y sont relevés[12].
L'orgue de la chapelle
De 1974 à 1982 un « grand orgue » a été construit dans la chapelle du lycée par des anciens élèves et professeurs sous la conduite du facteur d’orgue Swiderski qui harmonisa l’instrument. L’orgue comprend 20 jeux répartis sur deux claviers manuels et pédalier, il est d’esthétique néo baroque, il a été inauguré en 1982. L’organiste titulaire du lycée est Boris Lefeivre, président de l’« Association des Amis de l’Orgue »[13] et organiste titulaire de l'orgue Bernard Aubertin de l’église Saint-Jacques de Neuilly-sur-Seine. Des récitals d’orgue mais aussi des concerts qui ne sont pas seulement dédiés à l’orgue sont régulièrement programmées dans la chapelle du lycée. Dans le cadre du 250e anniversaire de la mort de Jean-Sébastien Bach, l'intégrale de son œuvre pour orgue y a été interprétée[14].
D’hier à aujourd’hui
En décembre 1967, Maurice Najman (1949-1999) y fonde les Comités d'action lycéen (CAL), qui allaient jouer un rôle central durant mai 68[15]. Mais les « années soixante-huit » au lycée Jacques-Decour se caractérisent surtout par une tendance dadaïste-libertaire fortement inspirée par les situationnistes, sensible dès 1967 et qui se poursuivra pendant les années soixante-dix. En Mai 68, le lycée est occupé jour et nuit. Des salles de cours sont baptisées des noms d'Antonin Artaud, André Breton et Tristan Tzara. Au cours des années qui suivirent, une communauté de lycéens occupants s'installa secrètement dans les caves de l'établissement, renommées « Ravachol-City » en l'honneur du célèbre anarchiste[16].
En 1974, par une initiative ministérielle avant-gardiste d'initiation à l'informatique pour élèves et enseignants intéressés, le lycée Jacques-Decour, à Paris, fut éligible à l'opération dite « Expérience des 58 lycées »[17] : utilisation de logiciels et enseignement du langage de programmation LSE[18], en club informatique de lycée[19], pour 58 établissements de l’enseignement secondaire[20]. À cet effet, dans une première phase, quelques professeurs du lycée, enseignants de diverses disciplines, furent préalablement formés de manière lourde à la programmation informatique. Dans une seconde phase, l'établissement fut alors doté d'un ensemble informatique en temps partagé comportant initialement : un mini-ordinateur français CII Mitra 15[21] avec disque dur, un lecteur de disquettes 8 pouces, plusieurs terminaux écrans claviers Sintra TTE, un Teletype ASR-33 et le langage LSE implémenté ; tous ces moyens ayant permis de mettre en œuvre cette démarche novatrice sur le terrain, avec du matériel informatique ultra-moderne pour l'époque.
En mai 2009 a été apposée, dans la cour du lycée, en présence de Simone Veil dont le père, André Jacob (1890-1944), a été scolarisé à Jacques-Decour, une plaque portant 27 noms de lycéens juifs, dont 26 sont morts en déportation et le dernier, Julien Selonczyk, est mort fusillé pour faits de résistance[22].
Fin 2009 un accessit[23] est décerné au lycée Jacques Decour dans le cadre du « Prix des droits de l’homme - René Cassin » (décerné par la Commission nationale consultative des droits de l'homme conjointement avec le ministère de l'éducation nationale) pour son travail « 27 janvier : commémoration de l’holocauste et prévention des crimes contre l’humanité »[24].
En 2017, deux étudiants du lycée, Ricardo Monteiro et François Wu remettent à jour l'existence de la cité perdue « Ravachol-City » sous Jacques Decour inaugurée par Antonin Artaud en 1967.
Classements des CPGE
Les tableaux présentent les résultats du lycée par filière en 2017, selon les statistiques disponibles sur le site scei-concours.
Filière MP
Concours | Inscrits | Admissibles | Classés | Intégrés |
---|---|---|---|---|
X/ENS | 12 | 0 | 0 | 0 |
Mines | 37 | 21 | 13 | 5 |
Centrale | 28 | 5 | 2 | 0 |
CCP | 38 | 25 | 19 | 7 |
E3A | 34 | 27 | 25 | 11 |
Filière PC
Concours | Inscrits | Admissibles | Classés | Intégrés |
---|---|---|---|---|
X/ENS/ESPCI | 20 | 6 | 4 | 3 |
Mines | 33 | 25 | 19 | 6 |
Centrale | 30 | 18 | 15 | 5 |
CCP | 34 | 27 | 18 | 2 |
E3A | 16 | 15 | 14 | 5 |
Filière PSI
Concours | Inscrits | Admissibles | Classés | Intégrés |
---|---|---|---|---|
X/ENS/ESPCI | 15 | 1 | 1 | 1 |
Mines | 81 | 61 | 52 | 7 |
Centrale | 78 | 36 | 25 | 6 |
CCP | 85 | 66 | 54 | 17 |
E3A | 83 | 74 | 64 | 16 |
Le lycée Jacques-Decour au cinéma
- Le lycée, comme lieux de la rencontre entre Raphaël et Olivia dans le film de Hugo Gélin Mon inconnue.
- Le lycée, comme nombre d'autres lieux du quartier, sert de décor au film Les Quatre Cents Coups de François Truffaut, où il fut élève.
- Dans le film Les Brigades du Tigre de Jérôme Cornuau sorti en , les scènes de combat entre les deux inspecteurs joués par Olivier Gourmet et Alain Figlarz ont été tournées dans le gymnase de l’établissement[25].
- Les scènes à l'intérieur de l'école du Petit Nicolas, le film de Laurent Tirard, sorti en 2009, d'après l'œuvre de Goscinny et Sempé, sont tournées au lycée Jacques-Decour.
- Les Garçons de Rollin - Un lycée sous l'Occupation - 1940, est un documentaire de Claude Ventura sorti en 2013.
- Lieu de tournage pour le film Bis, de Dominique Farrugia, avec Franck Dubosc et Kad Merad, 2015.
- Scènes à l'intérieur et dans la chapelle de l'école pour le film La Belle Saison de Catherine Corsini avec Izïa Higelin et Cécile de France, sorti en 2015.
- Scènes de l'institut Saint-Donatien dans la troisième enquête de la série L'Art du crime, avec Nicolas Gob et Éléonore Gosset-Bernheim, sorti en 2018.
- Scène de l'école catholique Saint-Benoît, du film La Lutte des classes de Michel Leclerc, avec Leïla Bekhti et Edouard Baer, sorti en 2019.
- Scènes de Lupin, série de Netflix avec Omar Sy, tournées dans l'ancienne bibliothèque des professeurs en 2020-2021.
Professeurs notables

- Just-Jean-Étienne Roy (1794-1871), écrivain, professeur au Collège Rollin.
- Jules Michelet (1798-1874) y a enseigné l'histoire à partir de 1821[26].
- Charles Sturm (1803-1855) y a enseigné les mathématiques (en classe de math spé) entre 1830 et 1840.
- Henri Wallon (1812-1904), historien et homme politique, auteur de l'amendement Wallon de 1875, y exerça au début de sa carrière en qualité de professeur d'histoire.
- Félix Ravaisson (1813-1900), professeur de philosophie, il fut le maître de Bergson[26].
- Édouard Jannettaz (1832-1899), minéralogiste et géologue, professeur en 1863[27].
- Émile Beaussire (1824-1889), philosophe et homme politique, professeur de philosophie vers 1865.
- Albert Lange (1842-1915), professeur d'allemand de 1877 à 1881[28].
- Stéphane Mallarmé (1842-1898), poète, professeur d'anglais[26].
- Édouard Branly (1844-1940), physicien et médecin, professeur de physique[26].
- Charles Rinn (1849-1929), professeur en 1875, helléniste et lexicographe français.
- Hippolyte Monin (1854-1915), professeur d'histoire de 1886 à 1914.
- Henri Bergson (1859-1941)[26], professeur de philosophie de 1889 à 1890. Prix Nobel de littérature en 1927.
- Léon Roger-Milès (1859-1928), professeur au Collège Rollin de 1879 à 1887.
- Victor Auzat (1865-1939), docteur en médecine et entomologiste y fut professeur adjoint du au .
- Georges-Henri Luquet (1876-1965), professeur de philosophie à partir de 1920.
- Jules Romains (1885-1972), professeur de philosophie en 1916-1917.
- Jean Bouzet (1892-1954), hispaniste, félibre, linguiste et poète.
- Fernand Cohen, professeur agrégé de physique, médaillé de 1914-1918, touché par les lois antisémites de Vichy en 1940, arrêté et interné au camp de Drancy, il dirigea l'orphelinat Rothschild pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Louis Francis (1900-1959), professeur agrégé de lettres
- Irénée Barbance (1901-1980), syndicaliste et enseignant, professeur de mathématiques de 1948 à 1966.
- Camille Lebossé (1905-1995), mathématicien.
- Ferdinand Alquié (1906-1985), philosophe.
- Robert Dauvergne (1908-1977), professeur d'histoire et géographie.
- Daniel Decourdemanche (1910-1942), professeur d'allemand[26], résistant sous le nom de Jacques Decour, dont le nom a été donné à l'établissement.
- Jean-Pierre Vernant (1914-2007)[26], en 1946, historien et anthropologue.
- François Chamoux (1915-2007), en 1951-1952, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
- Jean-Louis Curtis (1915-1995), écrivain.
- Jacques Vilfrid (1923-1988), scénariste.
- Bernard Pottier (né en 1924), linguiste, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, y a enseigné l'espagnol en 1953.
- Jean Girault (1924-1982), réalisateur, auteur de la série du Gendarme avec Louis de Funès.
- Henri Patez (1927-2014), artiste peintre, sérigraphe, y a enseigné les arts plastiques entre 1965 et 1987.
- Michel Clouscard (1928-2009), occupera le poste de professeur de lettres (français) de 1965 à 1975[29].
- Irène Frain (née en 1950), femme de lettres française, romancière et historienne.
- Andreï Makine (né en 1957), académicien français, romancier, y exerça comme assistant de russe.
- Alex Taylor, journaliste européen y exerça comme assistant d'anglais.
Élèves notables
- Nisard (1806-1888), homme politique, écrivain et critique littéraire français[26].
- Charles de Montalembert (1810-1870), journaliste, historien et homme politique, pair de France en 1831.
- Victor Duruy[26] (1811-1894), homme politique et historien français, ministre de l'Instruction publique de 1863 à 1869.
- Félix Ravaisson (1813-1900), philosophe et archéologue.
- Charles Sainte-Claire Deville (1814-1876), géologue et météorologue.
- Jules Barni (1818-1878), philosophe et homme politique.
- Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881), chimiste.
- Jules Hoüel (1823-1886), mathématicien.
- Gustave Moreau (1826-1898), peintre, graveur, dessinateur et sculpteur, élève de 1838 à 1840[26].
- Louis Roland-Gosselin (1826-1907), agent de change.
- Gustave Lebaudy (1827-1889), industriel et homme politique.
- Gilbert Lesage (1910-1989), Quaker français qui, durant la Seconde Guerre mondiale, aide au sauvetage de Juifs dans le sud de la France, alors qu'il dirige le Service social des étrangers (SSE) du régime de Vichy. Il est reconnu comme Juste parmi les nations.
- Édouard Manet (1832-1883), peintre, élève de 1844 à 1848[26].
- Antonin Proust[26] (1832-1905), journaliste et homme politique.
- Gaston Paris[26] (1839-1903), médiéviste et philologue.
- Georges Courteline (1858-1929), auteur de théâtre, élève en 1877-1878[26].
- Armand Point (1860-1932), artiste peintre, élève de 9e en avril 1870[30].
- John-Antoine Nau[26] (1860-1918), romancier et poète américain, élève de 1877 à 1879.
- Paul Bluysen (1861-1828), député de l'Inde française de 1910 à 1924.
- Paul Signac (1863-1935), artiste-peintre, élève de 1877 à 1880[26].
- Jules Ronjat (1864-1925), linguiste.
- Georges Verlaine (1871-1926).
- Henri Barbusse (1873-1935), écrivain, élève de 1883 à 1889[26].
- Paul Landowski (1875-1961), sculpteur, élève de 1887 à 1892[26].
- Léon-Paul Fargue (1876-1947), poète, élève de 1884 à 1886[26].
- Francisque Poulbot[26] (1879-1946), affichiste, dessinateur et illustrateur, élève de 1890 à 1896.
- Don Sauveur Paganelli (1888-1979), professeur agrégé de lettres classiques, puis inspecteur général de l'Enseignement secondaire, résistant, préfet du Gard à la Libération.
- Emile Servan-Schreiber (1888-1967), journaliste.
- André Jacob (1891-1944), architecte, le père de Simone Veil.
- Maurice Utrillo (1883-1955), peintre, élève de 1895 à 1900[26].
- Jacques Stosskopf (1898-1944), ingénieur général de l'armement, résistant, mort pour la France.
- Bernard Harry (1898-1979), romancier et journaliste canadien.
- Max Hymans (1901-1961), homme politique.
- André Berry, (1902-1986), grand prix de poésie de l'Académie française.
- Jacques Solomon (1908-1942), physicien, fusillé par les Allemands au Mont-Valérien le .
- Willy Ronis (1910-2009), photographe, élève de 1923 à 1929[26].
- Jean-Pierre Aumont (1911-2001), acteur, élève de 1920 à 1925[26].
- Lucie Aubrac[26] (1912-2007), résistante.
- Dionys Mascolo (1916-1997), essayiste.
- André Danzin (1919-2019), président du Comité européen de recherche et développement auprès de la Commission des communautés européennes, de 1982 à 1983, il est membre du Conseil économique et social, de 1980 à 1997, il est vice-président de la commission de la République française pour l'Unesco. Il est membre du Club de Rome depuis 1978, en 1993 il devient le président du Forum international des sciences humaines (Fish) et membre du Conseil supérieur de la langue française.
- Joël Le Tac (1918-2005), résistant, compagnon de la Libération, député de Paris.
- Ginette Cros (1921-2002), enseignante, résistante et responsable communiste.
- Tony Bloncourt (1921-1942), résistant, fusillé au Mont-Valérien.
- Rouben Mélik (1921-2007), poète, élève vers 1936.
- Harry Salem, dit Henri Alleg (1921-2013), journaliste communiste, auteur de La Question.
- Edgar Nahoum, dit Edgar Morin (né en 1921), sociologue, résistant.
- Carlo Schönhaar (1924-1942), résistant, fusillé au Mont Valérien le .
- André Bessière, (1926-2017), résistant, déporté, ingénieur, président d'associations et mémorialiste
- Raymond Lévy (né en 1927), ingénieur et chef d'entreprise.
- Philippe Bouvard (né en 1929), journaliste[31].
- Claude Nougaro (1929-2004), auteur-compositeur-interprète et poète, élève en 6e A2 en 1943.
- Edmond Maire (1931-2017), syndicaliste français[32].

- François Truffaut (1932-1984), réalisateur, scénariste, critique et acteur de cinéma[33].
- Jeanloup Sieff (1933-2000), photographe.
- Pierre Richard (né en 1934), entre en 6e en 1944[34].
- Guy Claisse (1934-2016), journaliste, écrivain et viticulteur.
- Boris Cyrulnik (né en 1937), neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste.
- Roland Topor[26] (1938-1997), illustrateur, dessinateur, peintre, écrivain, poète, metteur en scène, chansonnier, acteur et cinéaste.
- Jean Clair[26](né en 1940), historien d'art, membre de l'Académie française.
- Claude Karnoouh (né en 1940), anthropologue.
- Michel Denis (psychologue) (né en 1943), chercheur au CNRS.
- Pierre Arditi (né en 1944), comédien.
- Patrick de Funès (né en 1944), fils de Louis de Funès, médecin.
- Henri Weber (né en 1944), homme politique.
- Alain Chastagnol (1945-2010), professeur agrégé, responsable de médias, député du Lot.
- Marc Delouze (né en 1945), poète, son premier recueil Souvenirs de la Maison des Mots (1971) est préfacé par Louis Aragon. Il crée Les Parvis Poétiques.
- Jean Morange (né en 1946), professeur de droit, études secondaires au lycée Jacques Decour[35].
- Léo Scheer (né en 1947), sociologue, éditeur.
- Dominique Chapuis (1948-2001), directeur de la photographie et écrivain.
- Michel Recanati (1948-1978), militant trotskiste.
- Dominique Lacout (né en 1949), philosophe, écrivain sybarite.
- Roger-Pol Droit (1949), philosophe.
- Maurice Najman (1949-1999), journaliste.
- Armand Farrachi (1949), écrivain.
- Daniel Vaillant (né en 1949), homme politique[36].
- Martin Melkonian (né en 1950), écrivain, élève de 1966 à 1968.
- Bertrand Meyer (né en 1950), informaticien, chercheur et chef d'entreprise, pionnier de la programmation par objets, études secondaires au lycée de 1959 à 1967.
- Christophe Lab (né en 1951), architecte.
- Maurice Ronai (né en 1951), chercheur et auteur de documentaires.
- Richard Pinhas (né en 1951), musicien.
- François Recanati (né en 1952), philosophe du langage.
- Joël Gayraud (né en 1953), traducteur, poète, essayiste.
- Patrick Kron (né en 1953), dirigeant d'entreprise.
- Thierry Herzog (né en 1955), avocat, officier de la Légion d'honneur.
- Marc Taraskoff (1955-2015), artiste peintre.
- Zool Fleischer (né en 1958), jazzman.
- Gérard Pullicino (né en 1958), réalisateur, producteur et compositeur.
- Aurélien Recoing (né en 1958), comédien.
- Jean-Luc Gaget (né en 1958), réalisateur, scénariste, César du meilleur scénario 2017 pour L'Effet aquatique.
- Laurent Bénégui (né en 1959), producteur, réalisateur.
- Régis Gayraud (né en 1959), universitaire, slaviste.
- Pierre Mérot (né en 1959), écrivain.
- Jérôme Dorville (né en 1961), journaliste.
- Chad Chenouga (né en 1962), réalisateur (17, rue Bleue) et acteur.
- Éric Reinhardt (né en 1965), écrivain et romancier, classe préparatoire à Hec au lycée Jacques-Decour[37].
- Guillaume Dustan (1965-2005), écrivain et éditeur.
- Gaëtan Roussel (né en 1972), auteur-compositeur et interprète.
- Maitre Gims (né en 1986), rappeur.
- Taous Merakchi (née en 1987), autrice.
Structure des classes préparatoires
- Classes de première année[38]
Notes et références
- Un lycée dans la guerre, par Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur du .
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 8e quartier Faubourg Montmartre, îlots nos 10 et 11, échelle 1/1000, F/31/76/09
- « Les écoles, lycées, collèges, bibliothèques; l'enseignement public à Paris (1913), Dupont-Ferrier, Gustave, 1865 (p. 161-162) », sur www.archive.org
- « Notice sur M. Henri Nicolle, directeur du collège de Sainte-Barbe... », sur gallica.bnf.fr
- « L'abbé Dominique-Charles Nicolle », sur www.inrp.fr
- [PDF]« Les lycéens au XIXe siècle dans les archives de l’administration centrale du ministère de l’Instruction publique (p. 4) », sur www.archivesnationales.culture.gouv.fr
- « Histoire de Sainte-Barbe : collège, communauté, institution (1860) (p. 234) », sur www.archive.org
- « Les écoles, lycées, collèges, bibliothèques; l'enseignement public à Paris (1913), Dupont-Ferrier, Gustave, 1865 (p. 172) », sur www.archive.org
- « Page de L’ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES - Ancien collège Sainte-Barbe - 12, avenue Trudaine », sur lyc-jacques-decour.scola.ac-paris.fr
- « Les lycées dans la ville: l’exemple parisien (1802-1914) », sur histoire-education.revues.org
- « Les architectes par leurs œuvres, Brault, Élie (p. 309) », sur www.archive.org
- « Plaques commémoratives du lycée Jacques Decour (relevé n°26647) », Memorialgenweb.org, (consulté le )
- « L’orgue du lycée > visite guidée » (consulté le )
- « Célébrations nationales, 250e anniversaire de la mort de Jean-Sébastien Bach 1750-2000 », sur www.culture.gouv.fr
- Vincent Noce (journaliste à Libération), Mort du journaliste Maurice Najman ; Militant gauchiste; il avait travaillé à «Libération»
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