Liste des membres de la Société des Cincinnati de France

La liste des membres de la Société des Cincinnati de France rassemble ci-dessous les Français membres d'origine de la Société des Cincinnati, appelé aussi l'ordre de Cincinnatus, fondé en 1783, c'est-à-dire les officiers et diplomates qui se sont distingués pendant la guerre d'indépendance des États-Unis. Les militaires incluent les officiers de l'armée et les officiers de marine.

À la suite de discussions, les statuts de l'institution de la Société des Cincinnati de France ont été proposés avec deux sections :

  • une section comprend les officiers servant sous commission de Louis XVI qui ont coopéré avec les armées des États-Unis pour sa liberté,
  • l'autre section comprend les officiers qui ont servi dans l'armée ou la marine américaine sous commission du Congrès,

Section comprenant les membres d'origine, diplomates et officiers ayant servi sous commission de Louis XVI qui ont coopéré avec les armées des États-Unis pour sa liberté

Diplomates

Deux ministres plénipotentiaires français auprès du Congrès des États-Unis :

Armée française

Liste des membres d'origine de la Société des Cincinnati[1]
Nom Titre de noblesse Grade Commandement et actions
Jean-Baptiste-Donatien de Vimeurcomte de Rochambeaulieutenant-généralcommandant de l'armée auxiliaire envoyée aux États-Unis en 1780.
Axel de Fersen[2],comte de Fersenmestre de camp d'infanterieAide-de-camp du comte de Rochambeau.
Curt-Bogislaus-Ludwig-Christopher von Stedingk[3],baron puis comte de Stedingklieutenant-colonel dans le régiment Royal-Suédois en 1776En 1779, il est sous les ordres du comte d'Estaing. Il commande une division au siège de Savannah.
Claude-Anne de Saint-Simonduc de Saint-Simon, marquis de Montblerúmaréchal de campCommandant de la garnison de Saint-Domingue envoyée aux États-Unis en 1781. Participe à la bataille de Yorktown où il est blessé.
Charles-Joseph-Hyacinthe du Houxcomte de VioménilMaréchal de campFait partie de l'armée auxiliaire envoyée aux États-Unis.
Armand-Louis de Gontaut Bironduc de Lauzun et de BironMestre de camp propriétaireCommande la « Légion de Lauzun ».
Jacques Bernard Joseph Modeste d' Anselmechevalier d'AnselmeLieutenant-colonelrégiment de Soissonnais.
Antoine-Charles du Houxbaron de VioménilMaréchal de campCommandent en second, sous les ordres du comte de Rochambeau.
Claude Gabriel de Choisymarquis de ChoisyMestre de camp4e régiment de chasseurs à cheval. Nommé à l'armée auxiliaire, il participe à la bataille de Yorktown.
Just-Antoine-Henry-Marie-Germain de Rostaingmarquis de RostaingMestre de campMestre de camp commandant le régiment de Gâtinais faisant partie de l'armée auxiliaire qui participe à la bataille de Yorktown et qui prend d'assaut la redoute no 9
Arthur Dilloncomte de DillonBrigadier général d'infanterieCommandant du régiment de Dillon, il participe au siège de Savannah.
Christian de Forbachcomte de Forbach, marquis des Deux-PontsLieutenant-colonelCommande le régiment Royal-Deux-Ponts qui participe à la bataille de Yorktown.
Jean-Baptiste Louis Philippe de Félix d'Olièrescomte du MuyMestre de campCommandant du régiment de Soissonnais.
Donatien-Marie-Joseph de Vimeurmarquis de RochambeauMestre de campMestre de camp en second du régiment de Bourbonnais. Aide de camp de son père.
Henri-Claude-Amable de Rocplantbaron de Lestrade de ContyLieutenant-colonelLieutenant-colonel du régiment de Gâtinais, infanterie, vient de Saint-Domingue avec le duc de Saint-Simon pour se joindre à l'armée auxiliaire commandée par le comte de Rochambeau. A la bataille de Yorktown, a été blessé dans les fossés de la redoute no 9 lors de l'assaut mené par Gâtinais
François Marie d'Abovillechevalier d'AbovilleColonelRégiment d'Auxonne, commande l'artillerie à la bataille de Yorktown.
Dominique Sheldonchevalier SheldonMestre de campFait partie du corps de hussards de la Légion de Lauzun.
Jacques O'MoranCapitaine, puis colonelCommandant dans le régiment de Dillon infanterie (brigade irlandaise). Il sert sous les ordres du comte d'Estaing au siège de Savannah.
Pierre de Gimelchevalier de GimelLieutenant-colonelRégiment de Metz, brigadier sous les ordres du comte d'Estaing au siège de Savannah.
Isidore de LynchchevalierCapitaineRégiment de Dillon, il sert sous les ordres du comte d'Estaing au siège de Savannah, aide de camp du maréchal de camp de Chastellux à la bataille de Yortown.
Anne-Alexandre-Marie de Montmorency-Lavalduc de LavalMestre de campCommandant du régiment de Bourbonnais, il participe à la bataille de Yorktown.
Antoine-Joseph-Eulalie de Beaumontcomte d'AutichampMestre de campCommandant le régiment d'Agénois, participe à la bataille de Yorktown.
Armand Charles Augustin de La Croixduc de CastriesMestre de camp en secondRégiment Colonel-Général cavalerie, il est transféré en 1780 au régiment de Saintonge infanterie en 1780, il participe à la bataille de Yorktown.
Louis Pierre Quentin de Richebourgmarquis de ChampcentezMestre de campD'abord au régiment d'Artois dragons, il suit le baron de Vioménil retourne aux États-Unis, en 1782, comme son aide de camp dans l'armée auxiliaire.
Édouard Dilloncomte de DillonColonelDans le premier bataillon du régiment de Dillon au siège de Savannah.
Joseph-François-Louis-Charles-César de Damasduc de Damas d'AntignyColonelAide de camp du comte de Rochambeau en 1780, commande l'attaque de la redoute no 9 à Yorktown.
Charles Louis de Secondatbaron de MontesquieuCapitaineAide de camp du maréchal de camp de Chastellux, il participe à la bataille de Yorktown.
François de Fontangesvicomte de FontangesMajor généralChef d'état-major du comte d'Estaing, participe au siège de Savannah où il est sérieusement blessé.
Marie Joseph Eustache d'Osmondvicomte d'OsmondMestre de camp en secondRégiment de Cambrésis, il sert comme aide de camp du marquis de Saint-Simon et participe aux opérations amenant à ÌAide de camp du maréchal de camp de Chastellux.
Alexandre Théodore Victor de Lamethcomte de LamethCapitaine réforméIl s'embarque en 1782 pour remplacer son frère, Charles-Malo de Lameth, dans l'armée auxiliaire et a été blessé à Yorktown.
Jules-Jacques-Éléonor de Bethisyvicomte de BethisyMestre de camp en secondRégiment de Gâtinais, infanterie, il est sérieusement blessé au siège de Savannah, en 1779.
Robert Guillaume Dillonbaron de DillonMestre de camp en secondHussards de la Légion de Lauzun. Il participe au siège de Savannah. Il sert sous le commandement du marquis de Choisy à la bataille de Yorktown.
Boson Jacques de Talleyrand-Périgordcomte de Talleyrand-PérigordColonelChasseurs du régiment de Soissonnais. Il vient aux États-Unis en 1782 avec le baron de Vioménil et set dans l'armée auxiliaire dans l'état-major du baron de Vioménil.
François Jean de Beauvoirmarquis de ChastelluxMaréchal de campIl vient aux États-Unis avec l'armée auxiliaire. Il rencontre George Washington à New-Windsor-on-the Hudson en . Il participe à la bataille de Yorktown.
Pierre François de Béville[4]chevalier de BévilleMaréchal général des logisIl a servi dans l'armée auxiliaire commandée par le comte de Rochambeau.
Jean-François Reynaud de Villeverdcomte Reynaud de VilleverdBrigadier général de miliceIl sert dans les milices des Indes occidentales avant de servir sous les ordres du comte d'Estaing au siège de Savannah.
Louis Marie Marc Antoine de Noaillesvicomte de NoaillesMestre de camp en secondau régiment Colonel général hussards, puis détaché auprès du comte d'Estaing dans les Indes occidentales et participe au siège de Savannah où il participe à une attaque à la tête d'une division composée de détachements des régiments de Champagne, d'Auxerrois, de Foix, de Guadeloupe et de Martinique. Transféré en 1780 dans le régiment de Soissonnais, il participe à la campagne de l'armée auxiliaire. Il fait partie de ceux qui préparent les articles de l'acte de capitulation de Yorktown de l'armée commandée par Lord Cornwallis.
Theobald de Dillonchevalier de DillonMestre de campAu régiment de Dillon, il sert sous les ordres du comte d'Estaing au siège de Savannah.
Laurent-François Le Noir[5]marquis de RouvrayColonelIl commande le corps des Chasseurs volontaires de Saint-Domingue au siège de Savannah.
Jean-Nicolas Desandrouinsvicomte DesandrouinsColoneldans le Corps des ingénieurs du roi, il commande un détachement de ce corps auprès de l'armée auxiliaire. Il est chef ingénieur dans l'état-major du comte de Rochanbeau. Il commande les ingénieurs français au siège de Yorktown sous le commandement du chevalier du Portail, chef ingénieur de l'armée américaine.
Charles-François Chandonchevalier de La ValetteLieutenant colonelRégiment de Saintonge qui fait partie de l'armée auxiliaire. Il participe à la bataille de Yorktown.
Henri François Léonard de Poudenxvicomte de PoudenxMestre de campCommandant le régiment de Touraine infanterie. Il vient avec le contingent de Saint-Domingue amené par le marquis de Saint-Simon pour se joindre à l'armée auxiliaire. Il arrive à la baie de Chesapeake le . Il rembarque pour les Indes occidentales le .
Charles Louis Victor de Broglieprince de BroglieMestre de camp en secondRégiment de Saintonge qui rejoint l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau en 1782.
François-Louis Thibault de Ménonvillecomte de MénonvilleAide Major général d'infanteriedans l'armée auxiliaire, il participe à la bataille de la baie de Chesapeake et à la prise de la redoute no 9 à la bataille de Yorktown.
René-Marie d'Arrotvicomte d'ArrotColonelCommandant dans la Légion de Lauzun en 1780, puis dans l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau jusqu'à la capitulation de Yorktown.
Jacques Anne Joseph le Prestrecomte de VaubanMestre de campAide de camp du comte de Rochambeau, assiste à la prise de la redoute no 9 pendant le siège de Yorktown.
André Michel Victor de Chouinmarquis de ChouinMaréchal général des logisIl participe au siège de Savannah.
Pierre-Paul Louis de La Roche-Fontenillesmarquis de la Roche-FontenillesMaréchal général des logisIl participe au siège de Savannah.
Charles-Laure de Mac-Mahonmarquis d'Éguilly et de ViangesCapitaineEn 1782, Louis XVI l'autorise à rejoindre le marquis de La Fayette comme aide de camp, puis comme aide de camp du duc de Lauzun.
Jean Pierre Goullet de LatourLieutenant colonelRégiment d'Auxonne, il commande le second bataillon de ce régiment. Il commande en second l'artillerie de l'armée auxiliaire.
François-Alexandre-Antoine de Loménievicomte de BrienneMajorLégion de Lauzun jusqu'à la capitulation de Yorktown, puis dans l'armée auxiliaire.
Jean-Josse de Tarléchevalier de TarléLieutenant colonelAide major général d'infanterie de l'armée auxiliaire.
Charles Francis Joseph de Fléchin de Vamincomte de Fléchin de VaminMestre de camp en secondRégiment de Touraine infanterie, il vient aux États-Unis avec le marquis de Saint-Simon. Il participe à la bataille de Yorktown.
Théodore de Lamethcomte de LamethMestre de campAttaché au régiment d'Auxerrois en 1779 qui sert à bord de la flotte du comte d'Estaing et participe au siège de Savannah. Il est renvoyé en France par le comte d'Estaing avec du courrier pour le ministre de la Marine.
Gabriel Marie de Riccévicomte de RiccéCapitaineAide de camp du baron de Vioménil en 1782 dans l'armée auxiliaire.
Louis-Philippe de Ségurcomte de SégurMestre de camp en secondAvec le régiment de Soissonnais qui fait partie de l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau en 1782.
Pierre François Gabriel d'Ollonecomte d'OlloneCapitaineAide de camp de son oncle Charles-Joseph-Hyacinthe du Houx en 1780. Il sert dans l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau, sous-aide-maréchal-général des Logis avec le rang local de colonel à partir de 1782.
Claude Bernard Jean Magdelaine Germain Loppinmarquis de Montmort, seigneur de La BoulayeCapitaineAide de camp de son beau-père Antoine-Charles du Houx en .
Jean-Baptiste de Tastes de Lilancourcomte de LilancourGouverneur à Saint-DomingueEn il en commandant par intérim des troupes françaises à Saint-Domingue quand le comte de Grasse lui transmet le plan d'attaque de New York et de la Virginie mis au point par George Washington et le comte de Rochambeau. Il prend sur lui le risque d'envoyer une partie de la garnison de Saint-Domingue sous les ordres du marquis de Saint-Simon qui vont participer à la bataille de Yorktown.
Guillaume des Deux-Pontscomte des Deux-PontsMestre de campLieutenant en second du régiment Royal Deux-Ponts. Au siège de Yorktown, il commande un détachement de 400 grenadiers des régiments de Gâtinais et de Royal Deux-Ponts. Il est renvoyé en France par le comte de Rochambeau pour annoncer la victoire.
François Marie d'Angélybaron d'AngélyColonelIl vient aux États-Unis avec le baron de Vioméni et reste dans l'armée auxiliaire jusqu'à la bataille de Yorktown. Il commande l'attaque de Fort Franklin de Lloyd's Neck, dans la baie d'Huntington, le .
Thadée Humphrey O'Dunnecomte O'DunneLieutenant colonelRégiment de la Martinique servant au siège de Savannah.
Charles Henry Frédéric Edouard de Macdonald[6]comte de MacdonaldCapitaineAu régiment de Foix, il sert sous le comte d'Estaing au siège de Savannah.
François de Casteras de Seignanmarquis de CastérasCapitaineAu régiment d'Agénois, participe au siège de Savannah.
Louis Charles d'Hervillycomte d'HervillyCapitaineAu régiment d'Auxerrois, il participe au siège de Savannah.
Guillaume Quérenet de la CombeLieutenant colonelIl fait partie du corps des ingénieurs du roi de la brigade de Strasbourg, il est détaché auprès de l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau. Il commande un détachement au siège de Yorktown.
André Boniface Louis Riquettivicomte de MirabeauCapitaineAu régiment de Touraine, il fait partie du contingent parti de Saint-Domingue commandé par le vicomte de Saint-Simon et participe au siège de Yorktown.
Claude de Saint-Simonbaron de Saint-SimonCapitaineAu régiment de Touraine, il est aide de camp de son frère aîné Claude-Anne marquis de Saint-Simon et accompagne le contingent de Saint-Domingue. Il participe au siège de Yorktown.
Jacques Gilbert Marie de Chabannesmarquis de La PaliceAide maréchal général des logisAide de camp du baron de Vioménil, il participe à la prise de la redoute no 9 pendant la bataille de Yorktown et revient en France avec le baron de Vioménil.
Eberhard Louis d'Esebeckbaron d'EsebeckLieutenant colonelAu régiment Royal-Deux-Ponts qui fait partie de l'armée auxiliaire commandée par le comte de Rochambeau.
Claude-Henri de Rouvroycomte de Saint-SimonCapitaineAu régiment de Touraine, il fait partie du contingent venant de Saint-Domingue sous les ordres de son cousin, le marquis de Saint-Simon. Il a participé au siège de Yorktown.
André Arsène de Rosset de Rocozelsvicomte de FleuryCapitaineIl vient aux États-Unis en 1782, aide de camp du marquis de Choisy.
Achille François du Chastellet[7]marquis du ChastelletCapitaineAu régiment de Touraine, il fait partie du contingent de Saint-Domingue commandé par le marquis de Saint-Domingue. Il suit l'armée auxiliaire et participe au siège de Yorktown.

Marine française

Liste des membres de la Société des Cincinnati[8]
Nom Titre de noblesse Grade Commandement et actions
Charles Henri d'Estaingcomte d'Estaingvice-amiral ès mers d'Asie et d'AmériqueEn 1778 il reçoit le commandement de la flotte et des troupes qui doivent coopérer avec celles des États-Unis. Il arrive sur la côte des États-Unis le mais il n'ose pas attaquer New York, il se rend ensuite à Newport en août mais préfère se retirer aux Antilles. Il prend la direction des Antilles. En décembre il rencontre la division de Samuel Barrington à la bataille de Sainte-Lucie pour s'emparer de l'île Sainte-Lucie. Il donne les ordres pour prendre l'île anglaise Saint-Vincent le . Il prend l'île anglaise de la Grenade le . Bataille de la Grenade contre l'escadre commandée par l'amiral John Byron le [9]. Il participe à une attaque le pendant le siège de Savannah pendant laquelle il est blessé. Il abandonne le siège et revient en France. Il est à Paris le .
Jean-Baptiste Prévost de Sansacmarquis de TraversayLieutenant de vaisseauIl fait partie des officiers de la flotte chargée de combattre les Britanniques. Il a commandé plusieurs vaisseaux sous les ordres du comte de Guichen et du comte de Grasse. Il participe aux combats du siège de Savannah, de la bataille de la Martinique et du siège de Yorktown.
Pierre André de Suffrenbailli de SuffrenCapitaine de vaisseauIl commande le Fantasque sous les ordres du comte d'Estaing forçant le passage de la baie de Narragansett pendant le siège de Newport, en .
Pierre-Claude Haudeneaucomte de Breugnonchef d'escadreIl part de Toulon à bord du Tonnant le . Il participe à la bataille de Sainte-Lucie et aux actions menées par le comte d'Estaing dans le Rhode Island contre la flotte britannique commandée par Lord Howe.
Jacques-Melchior de Barras de Saint-Laurentcomte de Barras Saint-LaurentCapitaine de vaisseauIl commande Le Zélé dans l'escadre du comte d'Estaing lors de la bataille de Sainte-Lucie et de la bataille de la Grenade. Il participe aux opérations dans le Rhode Island et au siège de Savannah. Puis il revient en France où il reçoit le commandement des forces navales française dans le Rhode Island. Il quitte Brest à bord de la frégate Concorde le . Il arrive au port de Boston le . Il participe aux opérations du siège de Yorktown.
Joseph Bernard de Chabertmarquis de Chabert de CogolinCapitaine de vaisseauIl commande le Vaillant pendant les opérations du Rhode Island en 1778 et au siège de Savannah, en 1779. Il commande le Saint-Esprit pendant l'action du comte de Grasse dans la baie de Chesapeake le pendant laquelle il est blessé et participe au siège de Yorktown.
Antoine de Thomassincomte de PeynierCapitaine de vaisseauIl commande l'Artésien en , au siège de Savannah en 1779 et dans une opération en .
Louis-Antoine de Bougainvillecomte de BougainvilleCapitaine de vaisseau
chef d'escadre
Il commande le Guerrier en , puis le Languedoc pendant les opérations dans le Rhode Island, en qualité de capitaine de pavillon quand le il sert de navire amiral au comte d'Estaing jusqu'au siège de Savannah, en 1779[10]. Il participe à l'opération de la baie de Chesapeake puis au siège de Yorktown sous les ordres du comte de Grasse[11].
Charles de Bernard de Marignyvicomte de Bernard de MarignyCapitaine de vaisseauIl commande la Belle Poule qui ramène aux États-Unis Silas Deane, envoyé par Benjamin Franklin en . Il amène aux États-Unis, en mars, le Traité d'alliance franco-américain et le Traité d'Amitié et de Commerce franco-américain signés à Paris en février 1778 après la bataille de Saratoga et qui sont ratifiés par le Congrès continental en quatre jours et qu'il rapporte en France. Il commande la frégate La Sensible à la bataille d'Ouessant. Commandant de la frégate La Junon, il capture, le , le HMS Ardent et participe à la traversée de l'Atlantique du corps expéditionnaire français sur l'escadre commandée par le chevalier de Ternay. Sur L'Ardent, il participe aux opérations dans le Rhode Island en 1780-1781. Sous les ordres du chevalier des Touches, il fait partie de l'escadre devant apporter des renforts en Virginie et combat à la bataille du cap Henry contre l'escadre de l'amiral Marriot Arbuthnot le . Il participe au siège de Yorktown.
Armand Le Gardeur de Tillychevalier de TillyCapitaine de vaisseauIl commande La Concorde. Il est blessé au cours d'un combat le contre la frégate HMS Congres après un combat contre un corsaire le [12]. Il commande ensuite l'Éveillé pendant les opérations dans le Rhode Island en 1780-1781. Sous les ordres du chevalier des Touches, il fait partie de l'escadre devant apporter des renforts en Virginie et combat à la bataille du cap Henry contre l'escadre de l'amiral Marriot Arbuthnot, le , où il vient en aide à l'Ardent. Il participe au siège de Yorktown.
Louis de Vaudreuilcomte de VaudreuilCapitaine de vaisseauC'est le plus jeune frère de Louis-Philippe de Vaudreuil. Il commande le Sceptre sous les ordres du comte de Grasse. Il combat à la bataille de la baie de Chesapeake, et il est au siège de Yorktown. Il est sous les ordres de son frère en 1782 après la bataille des Saintes.
Guy Pierre de Coëtnemprencomte de KersaintCapitaine de vaisseauIl commande la frégate l'Iphigénie au siège de Savannah en 1779 et dans le port de Charleston le , puis il participe aux opérations navales en Martinique en avril et .
Georges-René Pléville Le PelleyChevalier de PlévilleLieutenant de vaisseau
capitaine de vaisseau en 1779
Il est sur le Languedoc à Rhode Island en 1778. Il est sérieusement blessé à Boston pendant une émeute. Nommé capitaine de vaisseau en 1779 et participe au siège de Savannah et commande les prises faites par la Marine française.
Louis-René-Madeleine de Latouche-Trévillecomte de TrévilleLieutenant de vaisseau
capitaine de vaisseau en 1780
Il commande le Neptune en , puis la frégate l'Hermione pour un trajet entre Rochefort et Boston du au . Il combat le HMS Iris devant Montauk Point, le , où il est blessé. Nommé capitaine de vaisseau, il commande l'Hermione, sous les ordres du chevalier des Touches, il fait partie de l'escadre devant apporter des renforts en Virginie et combat à la bataille du cap Henry contre l'escadre de l'amiral Marriot Arbuthnot le . Avec L’Astrée commandée par La Pérouse, l'Hermione livre, le , un combat à un convoi britannique composé d'une frégate et de cinq petits bâtiments. Il s’empare de la frégate HMS Ariel et d'un bâtiment. Le , avec la frégate la Gloire, il commande la frégate l'Aigle dans un combat contre le HMS Hector, ancien navire français pris par les Anglais à la bataille des Saintes.
Charles de Charrittecomte de CharitteCapitaine de vaiseauIl commande le vaisseau La Bourgogne, 74 canons, le 5 septembre 1781 à la bataille de la baie de Chesapeake, sous les ordres du comte de Grasse. Il se distingue lors de la bataille des Saintes.
Charles René Magon de Médinecomte de MédineLieutenant de vaisseauIl est à bord du Duc de Bourgogne en 1780. Il commande le Neptune à la bataille de la baie de Chesapeake où il est blessé. Il participe au siège de Yorktown.
Pierre-René-Marie de Vaugiraudcomte de RosnayCapitaine de vaisseauIl commande le Ville de Paris, navire amiral du comte de Grasse, il participe à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il est présent à la bataille de Saint-Christophe, blessé à la bataille des Saintes, le .
Paul-Jacques de Bruyères[13]comte de Bruyères-ChalabreCapitaine de vaisseauL'escadre commandée par le comte d'Estaing quitte Toulon le avec 12 vaisseaux et 5 frégates en ayant embarqué 1 000 hommes des régiments de Foix et de Hainaut. Il commande le Tonnant. L'escadre atteint le Delaware le . Le Tonnant a été un des huit vaisseaux ayant franchi la passe de Newport mais l'arrivée de l'escadre de Lord Howe renforcée des vaisseaux de John Byron l'oblige à renoncer à débarquer des troupes sur l'île Conanicut pour attaquer l'escadre anglaise. Il se rend ensuite à Boston. Après la déclaration de guerre contre l'Angleterre, l'escadre a navigué aux Antilles. Il prend le commandement du Zélé le . Il est au siège de Savannah.
Jean Baptiste François de La Villéoncomte de La Villéon de la VillevalioLieutenant de vaisseauIl est blessé pendant la bataille d'Ouessant menée par le comte d'Orvilliers. Il sert ensuite sur le Ville de Paris, vaisseau amiral du comte de Grasse.
François Joseph Paul de Grassemarquis de Grasse Tilly, comte de GrasseChef d'escadre
lieutenant général des armées navales
En 1779, il commande le Robuste à la bataille d'Ouessant menée par le comte d'Orvilliers. Nommé chef d'escadre, il quitte Brest avec une flotte de 4 vaisseaux et plusieurs frégates pour rejoindre le comte d'Estaing à la Martinique et participe de la bataille de la Grenade, au siège de Savannah, puis aux trois combats du comte de Guichen (, 15 et ) et revient en France. Nommé lieutenant général des armées navales, la flotte qu'il commande quitte Brest le et rejoint Fort-Royal à la Martinique le . La flotte a accompagné le convoi amenant les troupes de l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau. Ce convoi s'est détaché le protégé par le Sagittaire qui arrive à Boston en juin. La flotte du comte de Grasse a rencontré la flotte anglaise commandée par Samuel Hood qui a organisé un blocus de Fort-Royal, le . Il accompagne le marquis de Bouillé lors de la prise de Tobago, le . Le comte de Barras quitte Boston sur le Concorde le avec des informations sur les plans envisagés par George Washington et le comte de Rochambeau lui suggérant de se rendre à la baie de Chesapeake et arrive le à Cap-Français où il attend le comte de Grasse. Il accepte cette proposition et envoie un courrier au comte de Rochambeau le . Il quitte Cap-Français le avec des troupes du marquis de Saint-Simon pour rejoindre la baie de Chesapeake. La flotte arrive à Lynnhaven Bay, à l'extérieur d'Hampton Roads le . Il engage le la flotte anglaise de l'amiral Graves à la bataille de la baie de Chesapeake qui rompt le combat à la nuit. Le , l'escadre du comte de Barras rejoint la flotte du comte de Grasse à Nexport. Début du siège de Yorktown. Il reçoit les félicitation du Congrès des États-Unis pour sa victoire le . Après la capitulation de Yorktown, le , la flotte quitte la baie de Chesapeake et revient à la Martinique pour appuyer les actions du comte de Bouillé. Le comte de Grasse est fait prisonnier par l'amiral Rodney à la bataille des Saintes, le .
Toussaint-Guillaume Picquet de La Mottecomte de La Motte-PicquetChef d'escadreIl sert sous le comte d'Estaing au siège de Savannah. Revenu à la Martinique, il participe au combat du 18 décembre 1779.
Louis-Philippe de Vaudreuilmarquis de VaudreuilChef d'escadre
lieutenant général des armées navales
Il part de Brest le sur le Fendant[14], commandant une division comprenant aussi Le Sphinx, les frégates La Résolue et La Nymphe et 3 corvettes[15], qui a amené la troupe commandée par le duc de Lauzun qui s'est emparée le de fort Saint-Louis qui était occupé par les Anglais depuis 1763[16]. Il rejoint ensuite le comte d'Estaing et participe au siège de Savannah. Le , il est à l'entrée de la baie de Chesapeake. Il participe aux trois combats du comte de Guichen (, 15 et ). Il est blessé à la bataille des Saintes, le . Nommé lieutenant général des armées navales le , il commande la flotte qui navigue le long des côtes de la Nouvelle-Angleterre en 1782.
François-Aymar de Monteilbaron de Monteilchef d'escadreIl commande le Conquérant à la bataille d'Ouessant où il est blessé puis à la campagne de l'armée navale franco-espagnole dans la Manche, entre mai et . Il est promu chef d'escadre le . Il commande le Palmier du au . Il participe aux trois combats du comte de Guichen (, 15 et ). À la demande des Espagnols, il participe avec son escadre de 4 vaisseaux - le Palmier, le Destin, le Triton, l'Intrépide- et 2 frégates - la Licorne, l'Andromaque- à la bataille de Pensacola contre les Anglais, le [17]. Il commande le Languedoc à partir du et commande l'escadre d'arrière-garde de la flotte du comte de Grasse. Il a participé à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il rentre à Brest en 1782 à bord de l'Aigrette.
Charles Picot de DampierreCommandeur de DampierreCapitaine de vaisseauIl commande le vaisseau le Diadème de à [18]. Il participe aux combats du et de la bataille de la Grenade, le , au cours de laquelle il est blessé, ainsi qu'au siège de Savannah. Il est nommé brigadier en 1782.
Charles Sochet des Toucheschevalier des TouchesCapitaine de vaisseau
brigadier des armées navales
Il commande le Neptune en . Il est en Rhode Island en juillet, sous les ordres du chef d'escadre le chevalier Arsac de Ternay jusqu'à sa mort en . Il est nommé brigadier des armées navales. Il prend temporairement le commandement de l'escadre jusqu'à l'arrivée du chef d'escadre comte de Barras, le . Avant son arrivée, le HMS Romulus est capturé dans la baie de Chesapeake le par Armand Le Gardeur de Tilly, puis il doit livrer la bataille du cap Henry contre le vice-amiral anglais Marriot Arbuthnot, le , probablement sur le Duc de Bourgogne, navire amiral du chevalier Arsac de Ternay. Il reçoit les remerciements du Congrès des États-Unis pour cette action. Il participe au siège de Yorktown sur le Neptune.
Jean-Baptiste de Glandevès du CastelletCommandeur de GlandevèsCapitaine de vaisseau
brigadier des armées navales
Il commande le vaisseau le Souverain dans la flotte du comte de Guichen qui affronte l'amiral Rodney au large de la Martinique le , puis à nouveau les et de la même année. Toujours sur le Souverain, il quitte Brest en sous les ordres du comte de Grasse. Le , il est à la bataille de Fort-Royal contre la flotte britannique de l'amiral Hood. Le , il est à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il participe à la bataille des Saintes, le .
François Hector d'Albert de Rionscomte de RionsCapitaine de vaisseau
brigadier des armées navales
Il commande le Sagittaire avec lequel il fait la campagne dans le Rhode Island en 1778. Le , l'escadre du comte d'Estaing se trouve devant Newport. Le Fantasque commandé par le bailli de Suffren et le Sagittaire pénètrent dans le chenal ouest et bombardent les batteries anglaises de l'île Conanicut le . Il participe à la bataille de Sainte-Lucie en décembre et se trouve le au combat de la Grenade, où le comte d’Estaing bat l’escadre de l’amiral John Byron. Il capture le HMS Experiment, vaisseau anglais le . Il est au siège de Savannah en octobre. Le Sagittaire arrive à Toulon le après une escale à Cadix pour se réapprovisionner. Il reçoit le commandement du Marseillois le où il remplace le marquis de Vertrieux. En juin, le Zélé du bailli de Suffren et le Marseillais quittent Toulon pour rejoindre à Cadix les escadres espagnoles. Il est promu brigadier des armées navales en 1780. L'armée navale quitte finalement Cadix le et arrive à Brest le . Suffren reçoit le commandement d'une escadre pour les Indes, le comte de Barras pour la côte des États-Unis et le comte de Grasse celle pour les Antilles. Il reçoit le commandement du Pluton dans l'escadre du comte de Grasse, en . Les escadres quittent Brest le . Cette du Comte de Grasse doit réapprovisionner les Antilles puis remonter aider le comte de Rochambeau. Il participe à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il fait partie de l'escadre du marquis de Vaudreuil en 1782. Il participe à la bataille des Saintes.
Martin-Benoît de Chaussegros[19]Capitaine de vaisseauCommandant en second du Saint-Esprit[20] à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown.
Louis Josué Janvre de La Bouchetière[21]chevalier de la BouchetièreCapitaine de vaisseauCommandant de la Magicienne dans la flotte du comte d'Orvilliers. La Magicienne est capturé près de Boston par le HMS Chatham le . Il est blessé au cours des combats.
Antoine Hyacinthe de Chastenet de Puységurcomte de ChastenetEnseigne de vaisseau
lieutenant de vaisseau
Il commande la frégate la Bricole au siège de Savannah en 1779. Il est à Charleston pendant le siège de la ville et fait prisonnier après la capitulation de la ville, le . Il est nommé lieutenant de vaisseau en 1780.
Joseph Saturnin de Peytesseigneur de MontcabrierLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est lieutenant de vaisseau à bord de l'Alcmène[22] qui fait partie de l'escadre du comte d'Estaing, en 1778. Il participe à la bataille de la Grenade, le . Il passe ensuite sur le Triomphant de l'escadre du comte de Guichen. Sous les ordres du comte de Grasse il est à la bataille de Saint-Christophe, le , et à la bataille des Saintes, du 9 au où il est blessé. Il prend le commandement du Triomphant après la mort de son commandant, le chevalier du Pavillon. Il est resté capitaine de pavillon sur ce navire quand le marquis de Vaudreuil en a pris le commandement pour la navigation de l'escadre le long de la côte de Nouvelle-Angleterre. Il est nommé capitaine de vaisseau en 1782.
Pierre-Joseph Kergariou de Roscouetcomte de KergariouCapitaine de vaisseauIl commande la Danaé à la bataille d'Ouessant, la Médée pendant les trois combats du comte de Guichen (, 15 et ). Il passe ensuite sur l'Engageante[23] qui amène de France à Boston l'argent destiné à l'escadre du comte de Barras et l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau, le .
Pierre Dimas Thierry de La Prévalayemarquis de La PrévalayeCapitaine de vaisseauIl est à Boston en 1778. Il commande l'Astrée qui amène à Chester la version préliminaire du traité de paix, le .
Pierre-Claude du Quesnemarquis du QuesneLieutenant de vaisseauIl est sur l'Hermione quand il est blessé le dans un combat avec le HMS Iris[Lequel ?], à la hauteur de Montauk Point. Il fait partie de l'escadre française du commandée par le chevalier des Touches pendant la bataille du cap Henry contre l'escadre anglaise de l'amiral Marriot Arbuthnot. Il est sous le commandement du comte de La Pérouse à la bataille navale de Louisbourg, le . Il est le plus ancien lieutenant sur l'Aigle dans la combat avec la Gloire contre le HMS Hector, en revenant de France, le . Il commande le cutter le Triomphe[24] quand le comte d'Estaing l'envoie de Cadix, le , à Philadelphie où il arrivé le avec la nouvelle de la signature des préliminaires de paix et l'ordre à la Marine française de cesser les combats.
Édouard-Charles-Victurnien Colbertcomte de MaulévrierEnseigne de vaisseauIl commande le cutter la Guêpe sur les côtes du Rhode Island en 1780, dans l'escadre française du commandée par le chevalier des Touches pendant la bataille du cap Henry contre l'escadre anglaise de l'amiral Marriot Arbuthnot. Il est sur le Conquérant[25] au siège de Yorktown et à la bataille des Saintes, en .
Pierre-Louis de Sambucy de Luzençon[26]chevalier de SambucyLieutenant de vaisseau
capitaine de vaisseau
Il est sur le Provence[27] qui fait partie de l'escadre du comte d'Estaing. Il prend part à la campagne le long des côtes du Rhode Island, à la bataille de la Grenade, à la bataille de Sainte-Lucie et au siège de Savannah. Il est ensuite sur le Caton dans l'escadre du comte de Grasse et participe à la bataille de la baie de Chesapeake, le , où il est blessé, et à la capitulation de Yorktown. Il a le commandement de la corvette la Badine, le . Il est nommé capitaine de vaisseau en 1782.
Auguste-Bonable de Méhérenc de Saint-Pierre[28]comte de Saint-PierreLieutenant de vaisseauIl est sur la Couronne à la bataille d'Ouessant, puis sur le Magnifique quand il rejoint l'escadre du comte d'Estaing. Il participe à la bataille de la Grenade puis au siège de Savannah. Il a pris part aux trois combats du comte de Guichen (, 15 et ). Il retourne ensuite en France et quitte la Marine en 1785.
Pierre de Cheylan de Moriès[29]chevalier de Moriès-CastelletChef d'escadreIl commande l'Hector dans l'escadre du comte d'Estaing, en 1778-1779. Il prend part à la campagne le long des côtes du Rhode Island, à la bataille de la Grenade, et au siège de Savannah.
Henry-Louis de Boulainvilliers de Croÿ[30],[31]marquis de Boulainvilliers de CroÿCapitaine de vaisseauIl commande le Languedoc, navire amiral du comte d'Estaing pendant la campagne le long des côtes du Rhode Island. Il a pris part à la bataille de la Grenade, et au siège de Savannah. Nommé chef d'escadre en 1780.
Étienne Joseph de Saint-Germain[32]chevalier d'ApchonCapitaine de vaisseauIl commande le Protecteur[33] dans l'escadre du comte d'Estaing le long des côtes du Rhode Island en 1778 et aux Antilles et dans l'armée navale de don Luis de Córdova, en 1780.
Louis-Armand de La Poypemarquis de VertrieuxChef d'escadreIl commande le Marseillais dans l'éscadre du comte d'Estaing. Il a pris part aux combats contre le HMS Preston, le , et au siège de Savannah en 1779.
François d'Albert de Saint-Hippolytechevalier d’Albert Saint-HippolyteCapitaine de vaisseauIl commande la Victoire dans l'escadre du comte de Grasse à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il est chef d'escadre en 1782.
Jean-Louis Charles Régis de Coriolis d'Espinousemarquis de Coriolis d'EspinouseBrigadier des armées navalesIl commande le César dans l'escadre du comte de Grasse à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il est nommé chef d'escadre en . Il a pris part à la bataille de Saint-Christophe. Il commande la Duc de Bourgogne à la bataille des Saintes.
Étienne de Grasse-Limermont[34]comte de Grasse-LimermontBrigadier des armées navalesIl sert en second sur le Guerrier commandé par Louis-Antoine de Bougainville dans l'escadre du comte d'Estaing le long de la côte du Rhode Island en 1778 et prend part au siège de Savannah en 1779. Il est ensuite sur le Protecteur dans la campagne des Antilles et à la bataille de la Grenade. Il prend ensuite sa retraite pour raison de santé comme chef d'escadre, en 1782.
François-Louis du MaitzComte de GoimpyCapitaine de vaisseauIl prend part à la bataille de la Martinique, le , sous les ordres du comte de Guichen où il est blessé. Il commande le Destin dans l'escadre du comte de Grasse à la bataille de la baie de Chesapeake puis au siège de Yorktown, du au . Il est brigadier des armées navales en 1782.
Claude-Marguerite-François Renard de Fuschamberg[35]comte d'AmblimontBrigadier des armées navalesIl commande le Vengeur dans l'escadre commandée par le comte d'Orvilliers à la bataille d'Ouessant et à la capture du Saint-Pierre le , puis l'Hercule, et le Brave dans l'escadre du marquis de Vaudreuil en 1781-1782. Il est nommé brigadier des forces navales en 1782.
Jean-François d'Arrosbaron d'ArgelosCapitaine de vaisseauIl commande le Palmier à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown en 1781. Il commande le Languedoc dans l'escadre du comte de Grasse et prend part à la bataille des Saintes, le . Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Bon Chrétien de Bricquevillemarquis de BricquevilleCapitaine de vaisseauIl commande le Solitaire à la bataille d'Ouessant, le Northumberland à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown en 1781. Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Claude Mithon de Senneville de Genouillycomte de GenouillyCapitaine de vaisseauIl commande le Dauphin royal dans les renforts envoyés au comte d'Estaing et participe au siège de Savannah. Il commande la Couronne dans l'escadre du comte de Grasse à la bataille des Saintes. Il fait ensuite partie de l'escadre du marquis de Vaudreuil en 1782. Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Louis Guillaume de Parscau[36]seigneur du PlessixCapitaine de vaisseauIl est capitaine de pavillon du comte d'Orvilliers sur le Bretagne[37]. En 1780, il commande Intrépide qui fait partie de l'escadre du comte de Guichen à la bataille de la Martinique. Il participe à l'expédition de Floride sur Intrépide avec le Palmier, le Destin, le Triton, les frégates la Licorne et l'Andromaque, sous les ordres du chef d'escadre Monteil qui a pris part à la bataille de Pensacola, le . L'Intrépide est détruit par une explosion due à un feu, le à son retour à Cap-Français[38]. Il commande le Languedoc dans l'escadre du comte de Grasse à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown en 1781. Il est envoyé à la Cour pour annoncer la victoire et ramener le duc de Lauzun. En , il commande le Guerrier qui fait partie de l'escadre de La Motte-Picquet qui se joint à la flotte espagnole de don Luis de Córdova au large d'Ouessant[39]. Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Joseph-Louis de Raimondis[40]seigneur d'Allons
chevalier de Raimondis
Capitaine de vaisseauIl est capitaine de pavillon du comte de Broves sur le César dans l'escadre du comte d'Estaing[41]. Le , le César séparé du reste de l'escadre rencontre en pleine mer, au large de Martha's Vineyard, le HMS Iris au cours du combat il perd le bras droit. Il est débarqué à Boston le . Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Charles-Marie de La Grandière[42]seigneur du Bois-Gauthier
comte de La Grandière
Capitaine de vaisseauIl est sur l'Indien dans l'escadre du comte d'Orvilliers à la bataille d'Ouessant, sur le Conquérant le long de la côte du Rhode Island à la bataille du cap Henry dans l'escadre de des Touches contre l'escadre de l'amiral Arbuthnot, le . Dans ce combat, il a eu son gouvernail mis hors d'usage par un brûlot, son grand mât et son mât de misaine percés dans leurs centres mais a réussi à ramener son bateau, il est ensuite au siège de Yorktown. Avec le Conquérant[25] il est à la bataille des Saintes, le . Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Louis-Toussaint Champion de CicéComte de CicéCapitaine de vaisseauIl est second sur le Zodiaque sous les ordres du comte d'Orvilliers en 1778. Il commande le Solitaire dans l'escadre du comte de Guichen, en 1780, puis sous les ordres du comte de Grasse et prend part bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown, en 1781. Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Claude-René Pâris[43]comte de SoulangesCapitaine de vaisseauIl commande le Shinx dans l'escadre du comte d'Orvilliers et prend part à la bataille d'Ouessant, en 1778. Le Sphinx fait partie de la division commandée par le marquis de Vaudreuil pour conquérir les forts et comptoirs du Sénégal et continue ensuite sur les Antilles où il arrive le pour renforcer l'escadre du comte d'Estaing. Il prend part au siège de Savannah. Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Henri-César de Castellane[44]Marquis de MajastreCapitaine de vaisseauIl commande le Marseillais dans l'escadre du comte de Grasse, il prend part à la bataille de Fort-Royal, le , à la bataille de la baie de Chesapeake, le , au siège de Yorktown. Après le retour de l'escadre du comte de Grasse aux Antilles, il prend part à la bataille de Saint-Christophe, les 25 et , à la bataille des Saintes, le . Il est ensuite dans la flotte du marquis de Vaudreuil à Saint-Domingue, puis revient à Brest.
Armand-François Cillart[45]comte de SuvilleBrigadier des armées navalesIl commande le Réfléchi dans l'armée navale du comte d'Orvilliers, puis dans l'escadre du comte d'Estaing. Il est blessé à la bataille de la Grenade, le , au siège de Savannah, à la bataille de la Martinique, le . Dans l'escadre du comte de Grasse à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il est dans l'armée de don Luis de Córdova sur l'Actif, en 1782.
Jean François de Galaup[46]comte de La PérouseLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il commande la frégate L’ Amazone dans la division de La Motte-Picquet qui part de Brest le pour renforcer l'escadre du comte d'Estaing. Il participe à la bataille de la Grenade. L'escadre du comte d'Estaing arrive sur les côtes de la Géorgie le . Il est envoyé à Charleston. Il capture le HMS Ariel le . Il est présent au siège de Savannah puis capture la frégate HMS Tigre le long des côtes de Géorgie, le . Il est promu capitaine de vaisseau le . Il reçoit le commandement de la frégate L'Astrée le . Le , il remporte la bataille navale de Louisbourg avec Latouche-Tréville qui commande L'Hermione. Le marquis de Vaudreuil lui confie le commandement du Sceptre et d'une petite division pour faire une eans la baie d'Hudson et capture les forts York et Prince de Galles, le .
Jean Antoine Le Bègue[47]Comte de GerminyCapitaine de vaisseauIl commande Le Magnanime dans l'escadre du comte de Grasse et prend part à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il est blessé pendant la bataille des Saintes, le . Il est nommé brigadier des armées navales en 1782.
Jean-Baptiste de Monier[48]Marquis du CastelletCapitaine de vaisseauIl commande en second Le César pendant les opérations de l'escadre du comte d'Estaing le long des côtes du Rhode Island en 1778. Il est blessé pendant la bataille de la Grenade. Il prend part au siège de Savannah.
Jean-Georges du Croizet[49]chevalier de RetzCapitaine de vaisseauIl commande Le Vengeur dans l'escadre du comte d'Estaing. Il est blessé à la bataille de la Grenade, le . Il est au siège de Savannah.
Nicolas-Anne de Baudot[50],[51]chevalier de SainnevilleLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Commandant la frégate La Nymphe dans l'armée navale du comte d'Orvilliers en 1778. Il est le premier officier de la marine royale ayant débarqué aux États-Unis car il séjourne à Boston entre du 5 au [52]. Il s'est joint à l'escadre du marquis de Vaudreuil qui prend le contrôle des établissements du Sénégal et de Gambie. Il prend le Fort James le puis rejoint l'escadre du comte d'Estaing. Il commande La Résolue qui arrive à Boston le . Promu capitaine de vaisseau, il commande Le Puissant dans la bataille du cap Spartel le , sous les ordres de l'amiral espagnol Luis de Córdova y Córdova.
Pierre Antoine de Clavel[45]comte de ClavelCapitaine de vaisseauIl commande Le Scipion dans l'escadre du comte de Grasse, à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown, en 1781.
Auguste-Charles-Marie de Framond (ou Faramond)[53],[54]chevalier de Framond de GrèzesLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est lieutenant de vaisseau sur Le César de l'escadre du comte d'Estaing et prend part aux opérations le long des côtes de Rhode Island en 1778 et à la bataille de la Grenade. Il est promu capitaine de vaisseau en second le sur Le César[55], il prend part au siège de Savannah, en 1779.
Jacques-Dominique de Longueville[56]chevalier de LonguevilleCapitaine de vaisseauIl fait partie de l'armée navale du comte d'Orvilliers, capitaine de pavillon sur Le Robuste sous les ordres du comte de Grasse en 1778. Le , une division de quatre navires placée sous le commandement du comte de Grasse comprenant Le Robuste, Le Magnifique, Le Dauphin royal et le Vengeur, est détachée de l'armée navale pour renforcer aux Antilles l'escadre du comte d'Estaing. La division arrive à la Martinique le . Il est présent au siège de Savannah. Retraité en 1784.
Charles-René de Gras-Préville[57]chevalier de Gras-PrévilleCapitaine de vaisseau
Brigadier des armées navales
Il commande L'Engageante dans l'escadre du comte d'Estaing en 1778. Il s'empare de la frégate Rose le et prend part aux opérations devant Newport en août. Il accompagne un convoi de Martinique en France. Il est capitaine de pavillon sur Le Triomphant, le , dans l'escadre du comte de Guichen. Il est aux trois combats du comte de Guichen (, 15 et ). Il reçoit le commandement du Triomphant qu'il ramène en France. Il reçoit le commandement du Zélé dans l'escadre du comte de Grasse, en 1781. Il prend part à la prise de Tobago et à la bataille de la baie de Chesapeake. Promu brigadier des armées navales le . Dans la nuit du 11 au , la veille de la bataille des Saintes, il aborde le Ville de Paris. Endommagé, le bateau est remorqué dans le canal de la Dominique[58]. Il est mis à la retraite en 1786.
Louis-Dominique de Joannis[59]Lieutenant de vaisseauIl est à bord du Protecteur dans l'escade du comte d'Estaing. Il participe aux opérations le long des côtes du Rhode Island.
Pierre-Joseph de Castellan[60]chevalier de CastellanCapitaine de vaisseauCommandant en second de l'Auguste commandé par Bougainville. Il participe à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown.
Jean-Baptiste Elzéar de Pontevès-Gien[61]marquis de Pontevès-GienCapitaine de vaisseauCommandant en second le Tonnant dans l'escadre du comte d'Estaing et prend part aux opérations le long des côtes du Rhode Island et au siège de Savannah. Il est ensuite capitaine de pavillon sur Le Zélé. Il est retraité en 1785.
Henri-Jean-Baptiste de Pontevès-Gien[62]vicomte de Pontevès-GienCapitaine de vaisseauFrère du marquis de Pontevès-Gien, il commande la frégate La Résolue dans l'armée navale du comte d'Orvilliers en 1778, en 1779, il fait partie de la division commandée par Louis-Philippe de Vaudreuil envoyée pour renforcer l'escadre du comte d'Estaing aux Antilles mais qui doit auparavant reprendre les forts occupés par les Anglais au Sénégal et en Gambie[63]. Il reprend le Fort James le . Il prend part, sur le même navire, aux trois combats du comte de Guichen (, 15 et ). En , il a commandé une escadre qui s'est rendue à Boston.
Joseph-Jules-François de Martineng-Gineste[64]Lieutenant de vaisseauIl sert sur Le Guerrier, sous le commandement de Bougainville, dans l'escadre du comte d'Estaing, participe aux opérations dans le Rhode Island et à la bataille de la Grenade. Il est promu capitaine de vaisseau, il sert sur Le Guerrier commandant en second au siège de Savannah où il a été blessé.
Charles-Julien-Gilbert du Chaffaut de Chaon[65]Capitaine de vaisseauCommandant en second et capitaine de pavillon du Fendant dans la division commandée par Louis-Philippe de Vaudreuil, en 1779, envoyée pour renforcer l'escadre du comte d'Estaing aux Antilles mais qui doit auparavant reprendre les forts occupés par les Anglais au Sénégal et en Gambie. Il a commandé le débarquement au fort Saint-Louis au Sénégal. Il participe à la bataille de la Grenade et au siège de Savannah. Il est aux combats à l'entrée de la baie de Chesapeake le . IL prend part aux trois combats du comte de Guichen (, 15 et ) où il est blessé.
Thibaut-René Kergariou-Locmaria[66],[67]comte de Kergariou-LocmariaCapitaine de vaisseauCommandant de La Sibylle, il a apporté le , dans la baie de Chesapeake, 2 millions de livres pour l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau[68]. Il a nettoyé cette baie de plusieurs corsaires anglais.
Athanase-Scipion Barin[69]marquis de La GalissonièreLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il combat sur la frégate La Blanche contre la frégate HMS Jupiter le , au cours d'un voyage entre la France et les Antilles[70]. Il commande la même navire au siège de Savannah qui a été capturé par l'amiral Rodney, le . Il est promu capitaine de vaisseau en 1780.
Jean-Charles de Bordachevalier de BordaMajor de l'armée navale
Capitaine de vaisseau
Major général et intendant de l'escadre du comte d'Estaing pendant les opérations dans le Rhode Island. Il prend part au siège de Savannah. Il est nommé capitaine de vaisseau en 1780 et reçoit le commandement du vaisseau Le Solitaire chargé d'escorter un convoi pour la Martinique. Il soutient un combat contre le HMS Ruby le 6 décembre 1782. Il est fait prisonnier, et libéré sur parole et reprend ses fonctions d'ingénieur de la Marine royale. Il est promu chef de division en 1786.
Alexandre de Thycomte de ThyCapitaine de vaisseauIl commande le vaisseau de ligne Le Citoyen, de 74 canons, sous les ordres du comte de Grasse lors de la bataille de la baie de Chesapeake en 1781. Il est blessé à la bataille des Saintes, le . Il a continué à commander Le Citoyen sous les ordres de Louis-Philippe de Vaudreuil.
Laurent-Emmanuel de Renaud d'Alleins[71]Chevalier de Renaud d'AlleinsCapitaine de vaisseauIl commande L'Hector[72] dans l'escadre du comte de Grasse, à la bataille de la baie de Chesapeake, le , et au siège de Yorktown. Il commande le Neptune[73] à la bataille des Saintes puis dans l'escadre commandée par Louis-Philippe de Vaudreuil. Il est capitaine de pavillon du chef d'escadre Albert de Rions sur Le Patriote pendant la revue navale du , à Cherbourg, en présence de Louis XVI[74].
Jean-Baptiste de MacCarthy Martaigue[75]Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est lieutenant de vaisseau à bord du Fendant dans l'escadre du comte d'Estaing en 1779. Il est promu capitaine de vaisseau en 1780. Il commande l'Actif dans l'escadre du comte de Guichen qui accompagne un convoi parti de Brest le . Le convoi est attaqué le par l'escadre britannique commandée Richard Kempenfelt à la bataille d'Ouessant. Il commande ensuite Le Magnifique dans l'escadre du comte de Guichen qui rejoint en 1782 l'escadre du comte de Grasse et prend part à la bataille des Saintes. Après cette bataille, le reste de l'escadre est placée sous le commandement de marquis de Vaudreuil. Son navire s'est brisé contre un rocher de l'île Lovell, à l'entrée du port de Boston, le . Le Congrès des États-Unis a remplacé ce navire en offrant à la France l'USS America (en) commandée par le chevalier Paul Jones. MacCarthy est désigné pour ramener le vaisseau en France.
Pierre René Bénigne Mériadec de Ruffo[76],[77],[78]comte de Roux-BonnevalLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il commande la frégate L'Alcmène[22] dans l'escadre du comte d'Estaing et prend part aux opérations dans le Rhode Island, à la prise de la Dominique, à la prise de Sainte-Lucie et à la bataille de la Grenade. En , il est détaché de l'escadre et doit accompagner un convoi quittant Saint-Domingue avec Le Fier et Le Protecteur. Séparé du convoi par une tempête et partiellement démâté, le navire est capturé par un vaisseau anglais de l'escadre de l'amiral Parker et amené à La Barbade. Il est embarqué sur L'Aurore en 1780. Il est promu capitaine de vaisseau le et débarqué malade à Toulon en 1780. Il reçoit le commandement de La Précieuse en 1782, de La Minerve en 1783, puis de La Badine en 1783-1784. Il est nommé Major de la marine à Toulon le . En 1786, il est promu chef de division. Il est nommé Major général de la Marine et des Escadres à Toulon et commandant de La Pomone en 1787. Il est blessé d'un coup de sabre à la tête pendant les troubles qui se sont produits à Toulon, le [79].
Paul Marie Antoine de Fleuriot[80],[81]chevalier de Langle
vicomte de Langle
Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est chef d'état-major du duc de Chartres sur Le Saint-Esprit à la bataille d'Ouessant. Il commande le cutter Hussard en qui est capturé par le HMS Nonsuch le . Il est échangé et nommé commandant de La Résolue en 1781 chargée de convoyer aux États-Unis la somme de 1 300 000 livres destinée aux Insurgents. Il est ensuite nommée sur L'Astrée qui a fait partie de la division commandée par La Pérouse ayant effectué une expédition dans la baie d'Hudson et capturé les forts York et Prince de Galles, le . Il est nommé commandant de L'Astrolabe faisant partie de l'expédition autour du monde sous les ordres de La Pérouse.
Joseph Couturier[82],[83]comte de FournoüeLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il a servi sur Le Vengeur dans l'escadre du comte d'Orvilliers et prend part à la bataille d'Ouessant. Débarqué à Brest, il est rembarqué comme second du chevalier du Croizet de Retz commandant Le Vengeur en 1779 dans la division du comte de Grasse envoyée à la Martinique pour renforcer l'escadre du comte d'Estaing[84],[15]. Il prend part à la bataille de la Grenade, au siège de Savannah. Le chevalier de Retz étant malade, il le remplace comme commandant du Vengeur. Il participe à la bataille de la Martinique, le , où il protège le vaisseau commandé par La Motte Picquet. Il est promu capitaine de vaisseau le . Réuni ensuite à l'escadre du comte de Guichen, il combat l'escadre anglaise le , et . Il rejoint ensuite l'escadre du comte d'Estaing à Cadix puis rentre à Brest et désarme. En 1781, il commande Le Lion, Le Zodiaque en 1782 et désarme à Toulon. Il est promu chef de division en 1788. Sa division comprenant 7 vaisseaux est envoyée en 1790 pour soutenir Tipû Sâhib. Il est promu chef d'escadre. Il navigue dans les mers entourant l'Inde jusqu'en 1791 puis revient à Lorient où il décide de quitter le service et de s'installer à Angoulême où il meurt le .
Jean-Baptiste de Cibon[85]Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Fils cadet du capitaine de port de Toulon. Il est à bord du Robuste dans la armée navale du comte d'Orvilliers en 1778. Capitaine de vaisseau en 1780. Il est à bord du Ville de Paris[86], navire amiral du comte de Grasse entre 1780 et 1782. Il exerce les fonctions d'intendant de l'armée navale pendant la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown, jusqu'à la défaite de la bataille des Saintes quand le vaisseau est capturé.
Sébastien Mahé[87]sieur de Kerouan
ou Kerhouan
Capitaine de vaisseauIl commande Le Sibylle dans l'armée navale du comte d'Orvilliers, en 1778, Le Diadème[88] dans l'escadre du comte d'Estaing à la bataille de la Grenade, au siège de Savannah. Il prend part à l'action du , quand La Motte Picquet accompagnant un convoi rencontre trois vaisseaux anglais aux ordres du commodore Cornwallis au Cap-Français.
Pierre de Biré[89]chevalier de BiréLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord du Duc de Bourgogne dans l'armée navale du comte d'Orvilliers en 1778. Il est promu capitaine de vaisseau en 1782. Il commande alors L'Auguste sous les ordres du marquis de Vaudreuil le long des côtes de Nouvelle-Angleterre en 1782. Il est au port de Boston le et à Portsmouth le .
Alexandre Honoré Louis de Puget-Bras[90],[91]chevalier de Puget-BrasLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est commandant en second sur La Chimère[92] dans l'escadre du comte d'Estaing en 1778 et de L'Amphion[93] dans la division de La Motte Picquet en 1779. Il est promu capitaine de vaisseau en 1781. Il commande en second L'Hercule[94] à la bataille des Saintes puis Le Northumberland[95] dans l'escadre du marquis de Vaudreuil en 1782 le long des côtes de la Nouvelle-Angleterre.
François-Madelon-Melchior de Raimondis-Canaux[96],[97],[98]Capitaine de vaisseauCapitaine en second sur le Marseillais[99] dans l'escadre du comte d'Estaing en 1778 et a pris part aux opérations le long du Rhode Island et au siège de Savannah en 1779.
Louis-André-Joseph de Lombard[100]chevalier de LombardCapitaine de vaisseauIl commande la frégate la Terspsichore, dans l'escadre du comte d'Orvilliers en 1779 et la Provence[101] en dans l'escadre commandée par le chevalier de Ternay à Rhode Island en 1780, il prend part à la bataille du cap Henry sous les ordres du chevalier des Touches et au siège de Yorktown. Il a été fusillé à Vannes à la suite de l'expédition de Quiberon.
Gabriel-François de Mouchet-Battefortmarquis de LaubespinCapitaine de vaisseauIl commande en second le Protecteur dans l'escadre du comte d'Estaing dans les opérations du Rhode Island et au siège de Savannah, et l'Indien dans l'armée navale franco-espagnole placée sous le commandement de don Luis de Córdova, en 1780.
Charles Joseph Mascarène[102]chevalier de RivièreCapitaine de vaisseauIl commande la Couronne et le Pluton[103] sous les ordres de La Motte Picquet et du comte de Grasse au siège de Yorktown.
Jacques-Aimé Le Saige[104]chevalier de La VillèsbrunneCapitaine de vaisseauIl commande la Gentille dans les trois combats du comte de Guichen (, 15 et ) et à la prise du HMS Romulus à l'entrée du Chesapeake, le , par l'Eveillé de l'escadre de Ternay commandé par Armand Le Gardeur de Tilly. Il a pris le commandement du Romulus dans le Rhode Island en 1781. Il assiste à la bataille du cap Henry. Il commande une division composée du Romulus, des frégates la Gentille, la Diligente, l'Aigrette et des prises l'Iris et le Richmond[105] qui a embarqué à Annapolis le corps de troupe commandé par Vioménil entre le 19 et le et finit le débarquement le à Williamsburg, devant Yorktown[106]. Après la capitulation de Yorktown, le comte de Grasse le laisse à Chesapeake avec sous son commandement le Romulus, l'Hermione et la Diligente[107].
Joseph-Jean Petit[108]Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il sert comme lieutenant de vaisseau sur le Diadème dans l'armée navale du comte d'Orvilliers, puis comme commandant en second sur le Magnifique[109] dans l'escadre du comte d'Estaing. Il est promu capitaine de vaisseau le . Il assiste à la bataille des Saintes sous les ordres du comte de Grasse, le , après la défaite, l'escadre passe sous le commandement du marquis de Vaudreuil. Le Magnifique s'échoue sur Lovells Island, le . Il est nommé commandant en second sur la Couronne dans la même escadre, le long des côtes de la Nouvelle-Angleterre.
Jean-François de Gantès[110],[111]écuyerCapitaine de vaisseauIl est commandant en second sur le César dans l'escadre de Toulon en 1777, puis sur le Zélé dans l'escadre du comte d'Estaing en 1778 et prit part aux opérations dans le Rhode Island et au siège de Savannah.
Joseph-François-Félix Garnier[112]chevalier de Saint-AntoninCapitaine de vaisseauIl est commandant en second sur la Provence dans l'escadre du comte d'Estaing en 1778 pendant les opérations dans le Rhode Island. Il prend le commandement du vaisseau après la mort du commandant Victor Louis Desmichels de Champorcin[113] à la bataille de la Grenade, le . Il commande le Fantasque au siège de Savannah à la place du bailli de Suffren[114],[115].
Pierre Joseph François Samson[116]comte de ChampmartinLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord du Tonnant[117] dans l'escadre du comte d'Estaing en 1778. Il est promu capitaine de vaisseau en 1780. Il commande en second le Marseillais[118] à la bataille de la baie de Chesapeake où il est blessé, et au siège de Yorktown. Il commande le Duc de Bourgogne[119] à la bataille des Saintes où il est de nouveau blessé. Après cette défaite où le comte de Grasse est fait prisonnier, il est ensuite dans l'escadre du marquis de Vaudreuil. Il a pris sa retraite en 1784.
Michel-Georges Laub[120]Capitaine de vaisseauIl commande en second le César sous les ordres du comte de Grasse à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown Il a pris part à la bataille des Saintes.
Louis de La Croix[121]comte de La CroixCapitaine de vaisseauCommandant en second de l'Amphion de l'armée navale du comte d'Orvilliers. Il combat à la bataille d'Ouessant où il est blessé. Il est capitaine de pavillon de La Motte Picquet sur l'Annibal dans les renforts envoyés au comte d'Estaing en 1779. Il prend part à la bataille de la Grenade et au siège de Savannah.
Joseph René du Parc[122]vicomte de CoatrescarLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord de la Couronne dans l'armée navale du comte d'Orvilliers en 1778. Puis, à bord du Robuste, il prend part à la bataille de la Grenade, au siège de Savannah et aux trois combats du comte de Guichen (, 15 et ) ainsi qu'à deux autres combats. Il est promu capitaine de vaisseau en 1781. Il commande en second la Couronne[123] dans l'escadre du marquis de Vaudreuil en 1782 qui se trouve la long des côtes de la Nouvelle-Angleterre.
André Marie de Gouzillon[124],[125]vicomte de BélizalLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Le , il commande la Licorne quand il est attaqué par la flotte commandée par l'amiral de Keppel dans la Manche. Il ne se rend qu'après avoir tirer sa bordée de bâbord et de tribord. Il est prisonnier pendant 19 mois en Angleterre. Il commande la Vénus qui donne la chasse aux corsaires et s'est échouée sur des hauts-fonds de l'archipel des Glénan, le [126]. Il est lieutenant de vaisseau sur le Réfléchi[127] dans l'escadre du comte de Grasse et prend part à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il est promu capitaine de vaisseau en 1781. Il est nommé commandant de l'Ardent[128]. Il est plusieurs fois blessé à la bataille des Saintes, le . Il est nommé chef de division en 1786. Il est tué au cours de l'expédition de Quiberon.
Julien-François de Beaumanoir[129]chevalier de BeaumanoirLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est blessé au cours de la bataille d'Ouessant, le . Il sert sur l'Hector[130] dans l'escadre du comte de Grasse à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il est promu capitaine de vaisseau en 1782 et il participe à la bataille des Saintes le .
Michel Joseph de Cramezel[131]chevalier de Cramezel de KerhuéLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord du Glorieux[132] dans l'escadre du comte de Grasse. Il a pris part à la bataille de la baie de Chesapeake et au siège de Yorktown. Il est promu capitaine de vaisseau en 1782. Il prend le commandement du navire après la mort de son commandant, le vicomte d'Escars (ou des Cars) à la bataille des Saintes. Le vaisseau est capturé par la flotte britannique dirigée par l'amiral George Rodney.
Charles François de La Bourdonnaye[133],[134]chevalier de La Bourdonnaye de MontlucLieutenant de vaisseauIl commande le cotre la Levrette en 1779 et 1780, puis le Sagittaire dans l'escadre du comte de Grasse en 1781, puis sous les ordres du marquis de Vaudreuil. Deux jours avant la bataille des Saintes, il accompagne un convoi vers le nord et échappe à l'escadre de l'amiral George Rodney.
Louis Marie de Tanoüarn[135]chevalier de TanoüarnLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il commande la Concorde[136] parti de Brest le qui arrive à Boston le ayant à son bord comme passager le comte de Barras qui vient prendre le commandement des forces navales française stationnée dans le Rhode Island qui avait amenée l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau après la mort du chef d'escadre chevalier Arsac de Ternay en . Le , il apporte au Cap-Français la demande de coopération adressée par George Washington et le comte de Rochambeau au comte de Grasse en vue des opérations contre l'armée de Lord Cornwallis à Yorktown. Il retourne aux États-Unis avec l'accord du comte de Grasse. Il meurt dans les mers de l'Inde, commandant de la frégate la Vénus, le .
Guillaume Jacques Constant de Liberge de Granchain de Sémerville[124],[137]Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
À bord de l'Actif, il prend part à la bataille d'Ouessant, le . De à , il est sur le Saint-Esprit et remplit les fonctions de major de la flotte franco-espagnole située dans la Manche sous les ordres du comte d'Orvilliers. Le , il embarque sur le Duc de Bourgogne[119], major de la division navale placée sous le commandement du chevalier Arsac de Ternay qui escorte l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau en Amérique. Pendant la traversée, l'escorte croise les navires de la division du commodore Cornwallis le et engage un combat. Le il embarque sur le Neptune, puis le , sur le Duc de Bourgogne où il rend part à la bataille du cap Henry, le . Pendant la bataille de Yorktown, il est le représentant de George Washington auprès du comte de Rochambeau. Il rédige les articles de capitulation de Yorktown avec Louis Marc Antoine de Noailles et le colonel John Laurens. Il est sur le Duc de Bourgogne à la bataille de Saint-Christophe. Le , il voyage sur la Concorde qui arrive à Rochefort le . Il est chargé du détail de l’armée navale réunie à Cadix sous les ordres du comte d’Estaing entre le et le .
Amable Augustin Bidé de Chavagne[138]Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord du Bien-Aimé à la bataille d'Ouessant le . Il est promu capitaine de vaisseau le . Commandant de la Sensible qui part de Lorient le pour Boston[139]. Il sert ensuite sur le Bien-Aimé dans la division de La Motte Picquet qui croise près des côtes anglaises. Le , la division rencontre à l'entrée de la Manche un convoi anglais chargé du butin du pillage de Saint-Eustache par l'amiral Rodney. Il est sur le Royal-Louis en , puis retourne sur le Bien-Aimé. Il est à Brest en 1783.
Jacques Joseph François de Martelli-Chautard[140]Capitaine de vaisseauIl commande l'Expériment[141] qui quitte Marseille le qui conduit un convoi de 33 bateaux de commerce à Saint-Pierre de la Martinique, puis se met aux ordres du comte de Bouillé et participe à la prise de Tobago fin . Incorporé dans l'escadre du comte de Grasse, il se rend ensuite dans la rivière James pour prendre part avec les troupes des Antilles au siège de Yorktown. Il reçoit des instructions de George Washington pour reconnaître les points à défendre. Le comte de Grasse choisit le Vaillant et l'Expériment pour surveiller la fuite par mer des troupes de Lord Cornwallis. Après la capitulation de Yorktown, il prend part au rembarquement de la division de Saint-Simon. Il reçoit le commandement du Palmier le . Il participe à la bataille des Saintes le [142]. Il commande la division navale stationnant à Saint-Domingue.
Maurice Boudin de Tromelin[143]chevalier de LaunayLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord de l'Ardent en Rhode-Island en 1780-1781, il commande le Romulus pendant la bataille du cap Henry, le . Il est promu capitaine de vaisseau le et prend part au siège de Yorktown. Il est ensuite dans l'escadre de Suffren[144]
Jean-Baptiste Joseph Eugène Ravenel[145]chevalier de BoisteilleulLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Cousin germain de la mère de François-René de Chateaubriand. Promu capitaine de vaisseau le . Il commande la frégate l'Andromaque. En , il s'est emparée de la frégate anglaise HMS Unicorn devant Cap-Français. Il a fait partie de la division commandée par le baron de Monteil qui a participé à la bataille de Pensacola, le . Il a été à la bataille de la baie de Chesapeake, le , et au siège de Yorktown. Il a quitté la baie de Chesapeake le 1er novembre pour apporter en France pour annoncer la victoire. Il a à son bord les colonels Guillaume des Deux-Ponts, M. de Laval, de Damas, M. de Charlus en permission d'absence.
vicomte Montault (ou Montaut) de Saint-Sivier[146]Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Lieutenant de vaisseau à bord de l'Artésien[147] dans la division de La Motte Picquet envoyée en 1779 pour renforcer l'escadre du comte d'Estaing[148]. Il est présent au siège de Savannah. Il a reçu le commandement de la frégate le Fier-Rodrigue (auparavant l'Hippopotame, 1749) et se trouve dans la baie de Chesapeake en juin 1780 puis revient à Rochefort le . Il est ensuite stationné à Fort-Royal à la Martinique en 1781.
Louis Joseph François Deydier[149]co-seigneur de PierrefeuLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord de la Victoire sous les ordres du comte d'Orvilliers, du chevalier de Fabry et du comte de Guichen. Il est nommé capitaine de vaisseau en 1780. Il commande le Triton du au . Il fait partie de la division de François-Aymar de Monteil qui participe à la bataille de Pensacola, le . Dans l'escadre du comte de Grasse, il prend part à la bataille de Fort-Royal le contre l'escadre de l'amiral Hood et aux opérations dans la baie de Chesapeake jusqu'à la capitulation de Yorktown. Il a quitté la marine en 1787 et a été fusillé à Toulon en 1793.
Jean-Marie Cillart de la Villeneuve[150]
connu sous le nom de Villeneuve-Cillart
chevalier de Villeneuve
seigneur de Kersaloux
Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il commande la corvette la Sylphide en 1778[151]. Il est promu capitaine de vaisseau en 1780. Il est commandant de la frégate la Surveillante dans l'escadre du chevalier Arsac de Ternay[152]. Présent au Rhode Island et à la bataille du cap Henry sous le commandement du chevalier des Touches, le . Le , la Surveillante est attaquée par la frégate HMS Ulysses, sans succès[153]. Il est présent au siège de Yorktown puis il part de Chesapeake le avec le duc de Lauzun pour annoncer la capitulation à la cour et arrivé à Brest le . Il a été tué au cours de l'expédition de Quiberon, en 1795, avec ses deux neveux Étienne et Armand Cillart de Villeneuve.
Pierre Marie François de Pagès[154]vicomte de PagèsLieutenant de vaisseauIl est débarqué et rayé des listes pour avoir quitté son navire sans autorisation parce qu'il voulait faire le tour du monde qu'il a réalisé et en a publié le récit[155]. Réintégré en 1772, lieutenant de vaisseau en 1777. Il est à bord du Fier dans l'armée navale du comte d'Orvilliers et prend part à la bataille d'Ouessant. Il sert ensuite sur le Magnifique dans l'escadre du comte d'Estaing et participe à la bataille de la Grenade, le . Il est débarqué malade à Saint-Domingue, rentre en France sur le Saint-Michel. Il se retire à Saint-Domingue en 1782 avec le grade de capitaine de vaisseau. Il y a été assassiné fin 1792.
Pierre de Simard de Pitray[156],[157]Lieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il a servi sur le Diadème[158] dans la division de La Motte Picquet qui est partie de Brest le en amenant un convoi à Fort-Royal de la Martinique, le , puis a renforcé l'escadre du comte d'Estaing. Il a participé à la prise de la Grenade, au siège de Savannah puis combat du , à hauteur de Cap-Français, entre quatre vaisseaux sous les ordres de La Motte Picquet et une division de trois vaisseaux anglais sous les ordres du commodore Cornwallis. Il continue à servir sur le Diadème dans l'escadre du comte de Grasse. Il est promu capitaine de vaisseau le .
Jean Bruno de Cipières[150],[159]chevalier de CipièresLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Frère de Louis-Antoine de Cipières. Il a servi sur la Provence[160] dans l'escadre du comte d'Estaing. Il a pris part à la bataille de la Grenade le , aux opérations dans le Rhode Island et au siège de Savannah. Il est promu capitaine de vaisseau le .
Jean-Marie du Bessey[161]chevalier de ContensonLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il sert à bord du Protecteur[162] dans l'escadre du comte d'Estaing et participe aux opérations du Rhode Island et au siège de Savannah. Il rentre ensuite en France. Il est promu capitaine de vaisseau le . En , le Protecteur est à Cadix dans la flotte franco-espagnole comprenant 12 vaisseaux français placés sous les ordres de l'amiral Luis de Córdova.
Louis Bon Jean de La Couldre de La Bretonnière[163]vicomte puis comte de La BretonnièreLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il commande l'Aigrette qui a livré bataille contre l'HMS Arethusa qui s'est échouée le lendemain sur l'île de Molène et s'y est brisée le [164]. Il commande ensuite la frégate la Tourterelle qui a convoyé plusieurs vaisseaux marchands français et américains amenant des fournitures militaires à Boston. Il a été promu capitaine de vaisseau en 1780 puis commandant de la marine à Cherbourg en 1784 chargé de la conception d'un port militaire sur la Manche.
Joseph de Cambis[165]vicomte de CambisLieutenant de vaisseauIl s'est distingué au siège de Savannah. Commandant de l'Aigrette dans la flotte du comte de Grasse, il a servi le long des côtes américaines et dans le port de Boston entre le et le . Il a servi sur l' Hector et le Saint-Esprit. Il capture le navire corsaire Surprise à proximité de l'île d'Aix le . Il est promu major de vaisseau en 1791, capitaine de vaisseau en 1792 et contre-amiral en 1793.
Claude de Chavagnac[166]chevalier de ChavagnacLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord du Guerrier[167] dans l'escadre du comte d'Estaing en 1778. Il prend sa retraite en 1785. Il est le cousin de Gilbert Pierre Alexandre comte de Chavagnac, major de la marine à Cherbourg[168].
Pierre Alexandre Pastour[169],[170]chevalier de CostebelleEnseigne de vaisseau
Lieutenant de vaisseau
Il est à bord du Languedoc[171] dans l'escadre du comte d'Estaing. Il participe aux opérations sur les côtes du Rhode Island, à la bataille de Sainte-Lucie, à la bataille de la Grenade et fait partie du corps de débarquement. Il est promu lieutenant de vaisseau le . Il commande la flûte la Bricole au siège de Savannah. Il est embarqué successivement sur l'Expériment, l'Amazone sous les ordres de La Pérouse en 1780, la Sibylle dans l'affaire de Saint-Eustache, en 1781, et sur la Bretagne en 1781-1782 puis est revenu en France. Il est ensuite incorporé dans l'escadre du bailli de Suffren envoyée en Inde où il a été blessé.
Louis Froger[172]chevalier de l'ÉguilleLieutenant de vaisseauIl sert à bord du Fendant dans la division de marquis de Vaudreuil qui quitte Brest pour renforcer l'escadre du comte d'Estaing mais doit d'abord transporter au Sénégal une troupe commandée par le duc de Lauzun avant de faire voile vers les Antilles. Major de l'escadre sur le Triomphant en 1782 sous les ordres du marquis de Vaudreuil le long des côtes de Nouvelle-Angleterre. Puis commandant du Néréide qui a transporté un contingent de l'armée auxiliaire de Boston aux Indes occidentales.
Hippolyte Louis Antoine de Capellis[173]comte de Capellis
marquis du Fort
Enseigne de vaisseau
Lieutenant de vaisseau
Enseigne de vaisseau sur la Belle Poule quand a eu lieu le combat contre la frégate HMS Arethusa, le . Il est lieutenant de vaisseau et commande la corvette l'Épervier qui s'empare du fort James sur la Gambie, le . Lieutenant en second sur le Duc de Bourgogne[174] aide-major du chef d'escadre Arsac de Ternay, et après sa mort du marquis de Vaudreuil à Newport, en 1780 et 1781. Il a commandé la frégate Danaé qui est arrivée à Philadelphie de Rochefort le .
Jean Albert de Gaston de Pollier[175]comte de VauvineuxLieutenant de vaisseauIl sert à bord de l'Amazone de l'escadre du comte de Grasse à partir du . Il prend le commandement du navire après la mort de son commandant M. de Monguyot tué au cours d'un combat à portée de fusil avec la frégate anglaise HMS Santa Margarita entre Cap-Français et Boston, le [176]. Il fait partie de l'escadre du marquis de Vaudreuil. Amarinée pendant quelques heures par les Anglais qui l'ont abandonné. Elle a servi de transport de troupes pour leur départ des États-Unis.
Robert Sutton de Clonard[177]chevalier de ClonardLieutenant de vaisseauIl commande la Diligente à la bataille de la baie de Chesapeake, le , et au siège de Yorktown. Cette frégate alant de Newport à Boston s'est échoué à la hauteur du cap Henry le et a été perdu en faisant 20 morts de son équipage. Membre de l'expédition de La Pérouse, second sur la Boussole, il a péri à Vanikoro, peut-être en 1788. Il a été promu capitaine de vaisseau le .
François-Xavier Amé de La Laune[178],[179]Lieutenant de vaisseauIl commande le cotre le Serpent, il est sérieusement blessé au cours d'un combat contre le HMS Leverett près de Saint-Domingue, le . Il est à la bataille de la baie de Chesapeake, le , et au siège de Yorktown. Il commande la Surveillante, il est parti de France le pour informer le bailli de Suffren des préliminaires de paix. Il est promu lieutenant colonel des forces navales en 1782 et capitaine de vaisseau le .
Louis Marie Casimir de Vallongue[180]chevalier de VallongueLieutenant de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Il est à bord du Glorieux dans l'armée navale du comte d'Orvilliers qui est commandé par son oncle M. de Beausset. Il commande la Gloire qui amène 2 millions de livres de Rochefort en Amérique du Nord le et y ramène le duc de Lauzun et d'autres officiers qui revenaient de congé. Dans ce voyage, de concert avec l'Aigle commandé par La Touche-Tréville, doit subir un combat avec le HMS Hector, ancien vaisseau français pris à la bataille des Saintes, le . Le HMS Hector cesse le combat, mais en arrivant dans le Delaware, les deux navires sont attaqués par une division anglaise[181].
André de Barras-la-Vilette[182]Lieutenant de vaisseauIl sert à bord de la Résolue sur la côte des États-Unis, puis dans la division du marquis de Vaudreuil dans l'attaque du fort James dans la Gambie où il est blessé. Il est ensuite sous les ordres du comte de Barras dans l'escadre du Rhode Island et au siège de Yorktown où il commande la corvette la Bonetta qui ramène en France les articles de l'acte de capitulation de Yorktown.

Section des membres d'origine de la Société de Cincinnati de France ayant servi dans l'armée et la marine américaines sous commission du congrès continental

Liste des membres de la Société des Cincinnati[183]
Nom Titre de noblesse Grade Commandement et actions
Gilbert du Motier[184]marquis de La FayetteMajor général de l'armée des États-UnisIl arrive à Charleston le . Le Congrès continental le nomme major général de l'armée des États-Unis le . Il est blessé à la bataille de Brandywine, le . Il est au camp de Valley Forge pendant l'hiver 1777-1778. Il commande à la bataille de Barren Hill, le . Il prend part à la bataille de Monmouth et au siège de Newport. Il a reçu les remerciements du Congrès continental et une épée, le . Il est autorisé à partir le et à amener une lettre du Congrès à Louis XVI et quitte Boston pour la France sur la frégate USS Alliance le . La France est entrée en guerre contre l'Angleterre et a envoyé l'escadre du comte d'Estaing qui renonce à attaquer New York et Newport et essuie un échec au siège de Savannah. Après avoir été reçu par le roi, La Fayette obtient de revenir aux États-Unis le . Il embarque sur l'Hermione à l'île d'Aix, le , arrive à Boston le et rejoint l'armée continentale à Morristown le . Il reçoit le commandement de l'infanterie légère de l'armée continentale entre le 1er août et le , dans sa campagne du New Jersey. Georges Washington donne à New-Windsor (New York) ses ordres généraux à l'armée continentale le . Quittant New Windsor en juin et s'installe à Peekskill dans ses opérations contre l'armée britannique en Virginie. Il commande les premières opérations contre l'armée britannique de Lord Cornwallis du au . Il commande une division au siège de Yorktown. Après la capitulation de Yorktown, le congrès continental lui donne un congé pour retourner en France, le . Il quitte Boston sur l'USS Alliance le . En , il est nommé major général de l'armée navale combinée franco-espagnole sous le commandement du comte d'Estaing pour attaquer la Jamaïque. Il embarque à Brest le pour Cadix. Les préliminaires de paix vont arrêter cette opération.
Edward Stack[3]Capitaine dans le Corps des marines des États-UnisGénéral dans l'armée anglaise, il devient lieutenant en second au régiment de Walsh. Il obtient de Louis XVI l'autorisation de servir dans l'armée continentale en . Il est nommé capitaine dans la marine américaine le et sert sous les ordres du commodore John Paul Jones sur l'USS Bonhomme Richard et prend part au combat contre le HMS Serapis à la bataille de Flamborough Head, le . Après la perte de l'USS Bonhomme Richard, la troupe est transférée sur l'HMS Serapis qui a été capturée qui retourne à Texel. Après la réduction des forces navales américaines, il est rendu disponible le et rentre en France où il redevient premier lieutenant dans le régiment de Walsh. Il revient aux États-Unis avec l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau où il est aide-de-camp du comte de Vioménil. Il est nommé capitaine commandant au régiment de Walsh en 1788.
Denis Jean Florimond Langlois de Mautheville[185]marquis du BouchetMajor de l'armée américaineIl arrive à Philadelphie au printemps 1777 et se présente à George Washington à Morristown. Il est nommé capitaine dans l'armée continentale, puis major en novembre 1777 après les batailles de Saratoga et la capitulation de John Burgoyne. Il rentre en France pour raison de santé puis repart aux États-Unis en 1780 comme aide-de-camp du comte de Rochambeau avec lequel il fait toute la campagne.
Louis Antoine Jean Le Bègue de Presle Du Portail[186]Brigadier général du corps des ingénieurs de l'armée continentale
Major général de l'armée continentale
Il est autorisé à aller aux États-Unis en 1776 où il arrive pendant l'hiver 1776-77. Il est nommer lieutenant-colonel par brevet du Congrès continental le , puis colonel, brigadier général et commandant du Corps des ingénieurs de l'armée continentale, le . Il est présent aux quartiers-généraux de l'armée continentale à Morristown. Il participe à la bataille de Brandywine, à la bataille de Germantown, à Valley Forge, à la bataille de Monmouth, puis après la bataille George Washington l'envoie à Philadelphie pour planifier la sécurité de la ville. George Washington l'envoie dans les Hudson Highlands en 1779. Le le Congrès l'envoie dans l'armée du sud sous les ordres de Benjamin Lincoln comme ingénieur en chef à la défense de Charleston pendant le siège. À la capitulation, le , il est fait prisonnier. Il est échangé le . Au siège de Yorktown, ingénieur en chef sous les ordres de George Washington, il donne les ordres pour toutes les opérations du génie. En remerciement pour ses services, le Congrès le nomme major général le . Il quitte le service des États-Unis le .
Jean-Baptiste Gouvion[124]colonel dans l'armée continentaleLe il est autorisé à passer au service des États-Unis où il est parti avec La Fayette. Il a reçu du Congrès continental une commission de major le , de lieutenant-colonel le et de colonel le . Le , il est nommé au commandement du Corps continental des sapeurs et des mineurs qui forment un détachement séparé. Il est félicité par George Washington pour son action au siège de Yorktown. Il quitte le service des États-Unis le .
François-Louis Teissèdre[187]vicomte de Fleurycolonel dans l'armée continentaleIl est autorisé à passer aux États-Unis en 1777. Il a reçu du Congrès une commission de capitaine dans le Corps des ingénieurs. Son cheval est blessé sous lui à la bataille de Brandywine et lui-même gravement blessé à la bataille de Germantown, le . Il se distingue au fort Mifflin. Il est nommé brigadier major dans la brigade de dragons sous les ordres de Casimir Pulaski. Il est lieutenant-colonel et inspecteur au camp de Valley Forge. Il est adjudant général du major général Charles Lee à la bataille de Monmouth, puis sous le major général Sullivan au siège de Newport. Il se distingue à l'attaque de Stony Point le . Il reçoit une médaille d'argent du Congrès avec lettres de félicitations pour sa conduite. Il obtient une autorisation d'absence de 9 mois pour aller en France. Il en revient comme major dans le régiment de Saintonge dans l'armée du comte de Rochambeau. Il s'est distingué à la bataille de Yorktown puis rentre en France.
Jean-Baptiste Joseph de Laumoy[188]chevalier de Laumoycolonel des ingénieurs
Brigadier général des États-Unis
Il est autorisé à quitter son service pour aller aux États-Unis où il se rend avec Du Portail et reçoit du Congrès continental une commission de colonel des ingénieurs le . Il participe à l'affaire de Gloucester le . Il est pour un temps au camp de Valley Forge avec le gros de l'armée continentale. À partir du , il est essentiellement dans les opérations du sud sous les ordres du major général Benjamin Lincoln. Il est blessé dans l'attaque de Stono Ferry. Il participe à la mise en défense de Charleston. Il est fait prisonnier le à la reddition de la ville. Il n'a été échangé que le . Le Congrès continental le nomme brigadier général des États-Unis le . Il a quitté le service des États-Unis le .
Armand-Charles Tuffin[189]marquis de la Rouëriecolonel
Brigadier général de l'armée des États-Unis
Après avoir blessé en duel le comte de Bourbon-Busset, menacé de disqrâce, il choisit de se rendre aux États-Unis où il arrive sur le Morris en . Le il est nommé colonel-commandant la 1er bataillon de la Légion de partisans qui comprend 452 hommes et 14 officiers. Cette légion a été utilisée sur tous les théâtres d'opération de la guerre d'indépendance. La Rouërie a alimenté son bataillon en munitions et habillements sur ses fonds personnels. Il prend part à de nombreux combats, à la bataille de Short Hills, le , à la tête de la rivière Elk (Maryland) en août, à la bataille de Brandywine, à la bataille de White Marsh, à la bataille de Monmouth, dans les campagnes dans le New Jersey et le Connecticut sous les ordres du major général Robert Howe, à capture un détachement britannique à Tarrytown, le . Après la mort du brigadier général Casimir Pulaski, la Légion et le 3e bataillon sont réunis sous son commandement le , à Wilmington. Ils se joignent à l'armée continentale du sud, participe avec ses dragons à la bataille de Camden et reçoit les félicitations du Congrès pour sa bravoure. En , il revient en France pendant six mois. Il retourne aux États-Unis pour participer à la bataille de Yorktown. Le , George Washington lui demande de se rendre avec sa Légion à Charlottesville auprès du major général Nathanael Greene. Le Congrès demande à sa Légion de se réunir à l'armée continentale principale le . Il est nommé brigadier général de l'armée des États-Unis et chef de la cavalerie le . Le Congrès lui adresse une résolution flatteuse le . Il a quitté Philadelphie pour la France, le .
Charles-François du Buysson[190]vicomte du Buysson des Aix (ou Hayes)
seigneur de Montpetit
Major dans l'armée continentale
Brigadier général des États-Unis
Il est capitaine dans les Indes occidentale. Il vient aux États-Unis pendant un congé avec Silas Deane, commissaire des États-Unis pour prendre le rang de major dans l'armée des États-Unis confirmé par une résolution du Congrès continental. Il part sur la Victoire avec La Fayette et le baron de Kalb. Il est aide-de-camp du baron Kalb, major général de l'armée continentale, pendant les campagnes de 1777, 1778 et 1779. Il est fait prisonnier avec le baron Kalb à la bataille de Camden. Ce dernier y est mortellement blessé par des baïonnettes. Lui-même est sérieusement blessé en essayant de le protéger. Il est nommé brigadier général des États-Unis le , il est envoyé prisonnier en Angleterre pendant six mois puis échangé sur parole. Le Congrès la libéré de tout service le . Il est revenu en France en 1782.
Jean Joseph Gimat de Soubadère[191]chevalier de GimatMajor de l'armée continentale
colonel de l'armée continentale
Il est autorisé à se rendre avec une commission de major qui lui a été donnée par Silas Deane, le , confirmée ensuite par le Congrès continental. Il est parti avec La Fayette auprès duquel il a servi comme aide-de-camp. Il est nomma par le Congrès lieutenant-colonel le . Il est présent à la bataille de Brandywine, à l'affaire de Gloucester le , à la bataille de White Marsh, au camp de Valley Forge, à la bataille de Monmouth, au siège de Newport et la bataille de Rhode Island. Il revient en France avec le marquis de La Fayette, le , puis retourne avec lui aux États-Unis. Le général George Washington lui confie le commandement d'un bataillon d'infanterie légère dans ses ordres généraux donnés au quartier général de New Windsor, le . Le bataillon assigné au marquis de La Fayette a marché depuis Peekskill vers la Virginie pour lutter contre l'armée britannique commandée par Lord Cornwallis. À la bataille de Yorktown, il est blessé au cours de l'attaque de la redoute no 10 par son régiment, dans la nuit du . Le , il quitte Philadelphie pour la France porteur d'une lettre du général Washington pour La Fayette. Il est maintenu dans le service des États-Unis par le Congrès le mais l est libéré de son service des États-Unis le . Il a été ensuite colonel du régiment de la Martinique en 1782 et gouverneur de l'île de Sainte-Lucie de 1789 à 1792.
Jean-Baptiste de Ternant[192]chevalier de Ternantlieutenant-colonel de l'armée continental
colonel de l'armée continentale
Ayant offert ses services, Georges Washington l'a nommé sous-inspecteur sous le baron Steuben dans ses ordres généraux donnés aux quartiers généraux à Valley Forge le . Il participe à la bataille de Monmouth, le . Le Congrès le nomme lieutenant-colonel et inspecteur du département du sud. Il sert sous les ordres du major général Robert Howe pendant la campagne en Floride occidentale britannique et plus tard sous les ordres du major général Benjamin Lincoln. Pour des raisons de santé, on lui a accordé 5 mois de congé. Il revient à Charleston le . Il est fait prisonnier le à la capitulation de Charleston. Il est échangé en . Il quitte Philadelphie le suivant pour rejoindre le major général Nathanael Greene dans l'armée du sud où il continue à servir comme inspecteur jusqu'à se relève à sa demande le pour raison de santé. Il est nommé colonel à brevet par résolution spéciale du Congrès, le . Le Congrès a décidé d'accorder la commission de colonel du Corps des légionnaires du général Armand à partir de la promotion de ce dernier comme brigadier général. Il a servi dans sa légion jusqu'à sa décharge à York (Pennsylvanie), le . Il est alors retourné en France. Louis XVI l'a nommé ministre plénipotentiaire de France aux États-Unis en . Il a présenté ses lettres de créances le suivant.
Thomas-Antoine de Mauduit du Plessis[193]capitaine d'artillerie des États-Unis
colonel de l'armée continentale
Il reçoit du Congrès continental un brevet de capitaine d'artillerie daté du . Il s'embarque au début de 1777 sur le Mercure à Nantes avec le Liégeois Philibert Hubert Prudhomme de Borre, arrive à Portsmouth le [194] et rejoint l'armée continentale le . Il se distingue à la bataille de Brandywine le , à la bataille de Germantown le , et à la défense de fort Mercer sur le Delaware en octobre comme chef de l'artillerie et du génie. Il est nommé lieutenant-colonel des États-Unis par brevet le . Il sert à l'affaire de Gloucester le , au camp de Valley Forge, et à la bataille de Monmouth. Après l'entrée en guerre et l'alliance de la France et la fin de la campagne, il a demandé la permission de démissionner de sa commission pour revenir en France, ce que le Congrès lui a accordé le . Il est revenu en France avec La Fayette, le . Nommé capitaine en second dans le régiment de Metz. Il est revenu aux États-Unis dans l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau en qualité de premier aide-major de l'artillerie avec un détachement de ce régiment qui a servi dans le Rhode Island et à la bataille de Yorktown. Revenu en France, il est nommé colonel du régiment de Port-au-Prince en 1789 et y est tué le durant une émeute.
Étienne Nicolas Marie Béchet[195]chevalier de Rochefontainecapitaine dans le Corps des ingénieurs
major de l'armée continentale
Il a obtenu de Louis XVI l'autorisation de se rendre aux États-Unis. Il est nommé capitaine dans le Corps des ingénieurs le , puis major des États-Unis par résolution spéciale du Congrès le . Il a quitté le service le pour rentrer en France.
Louis-Saint-Ange Morel[163]chevalier de La Colombe1er lieutenant dans l'armée continentale
major de l'armée continentale
À la suite d'une entente avec Silas Deane il a reçu le grade de 1er lieutenant dans l'armée américaine, confirmé par le Congrès. Il s'est embarqué à Bordeaux sur le Victoire le avec La Fayette dont il a été aide-de-camp. Il a été présent à la bataille de Brandywine où il est blessé, à la bataille de White Marsh, à Valley Forge, à la bataille de Barren Hill, à la bataille de Monmouth. Il est promu capitaine des États-Unis le . Il n'a pas accompagné La Fayette en France en janvier 1779 mais le rejoint en juin, il a servi pendant son absence comme aide-de-camp du baron de Kalb. Il revient aux États-Unis sur l'Hermione avec La Fayette. Il est présent à la bataille de Yorktown. Il est revenu en France avec La Fayette le ., il est néanmoins retenu dans le service des États-Unis par une résolution spéciale du Congrès le . Il est nommé major des États-Unis par brevet le et quitte le servie des tats-Unis le même jour.
Eugène Mac Carthy[196]lieutenant des MarinesIl est autorisé par Louis XVI à servir dans la Marine américaine. Il est nommé lieutenant des Marines des États-Unis le . Il est nommé sur le vaisseau USS Bonhomme Richard placé sous les ordres du commodore John Paul Jones. Il combat le HMS Serapis le à la bataille de Flamborough Head. Il est blessé et doit passer sur le HMS Sérapis après qu'elle ait été capturée car l'USS Bonhomme Richard a coulé. Il a été déchargé de son service aux États-Unis le .
Louis-Dominique Éthis de Corny[170]Lieutenant-colonel de cavalerie de l'armée continentale
colonel de cavalerie
Il part aux États-Unis avec La Fayette sur l'Hermione le . Il est nommé lieutenant-colonel de cavalerie de l'armée continentale le et promu colonel de cavalerie par brevet le même jour. À l'arrivée de l'armée auxiliaire commandée par le comte de Rochambeau, il entre à s on service. Il revient en France sur la frégate USS Alliance le pour seconder le colonel Laurens envoyé par le gouvernement américain et faciliter l'expédition des fournitures pour les armées française et américaine. Louis XVI le nomme commissaire principal des guerres en . Il a quitté le service des États-Unis le .
Antoine Félix Wuibert de Mézières[197]lieutenant-colonel des ingénieurs des États-Unis
Chef ingénieur
Arrivé aux États-Unis, il est nommé ingénieur le et affecté au détachement de l'armée stationné à New York. Il est nommé lieutenant-colonel des ingénieurs des États-Unis par le Congrès continental, prend part à la bataille de Fort Washington et fait prisonnier le . Il est envoyé prisonnier de guerre en Angleterre sur le navire prison HMS Princess Amelia à Spithead jusqu'à son transfert à la prison Forton le où il est resté jusqu'à son échange le et revient en France. Il embarque sur la frégate USS Bonhomme Richard à l'invitation du commodore John Paul Jones comme volontaire le mais ce navire est attaqué à la bataille de Flamborough Head, le et coule. Il embarque le sur l'USS Alliance mais ce navire est capturé dans les Indes occidentales par la frégate HMS Greyhound qui est alors intégré dans l'escadre de l'amiral Rodney. Il est échangé le . Il embarque sur le navire marchand américain qui est capturé par la frégate HMS Roebuck et amené dans le port de New York où il est gardé dans le navire prison Jersey dans la baie de Wallabout, puis prisonnier sur parole à Flatbush. Il est échangé le et arrive à Philadelphie le . Il est immédiatement nommé chef ingénieur du front ouest sous les ordres du brigadier général William Irvine aux quartiers généraux à Fort Pitt jusqu'en . Il est nommé colonel à brevet des États-Unis le . Il a pris sa retraite le .
Louis Antoine Jean-Baptiste de Cambray-Digny[173]chevalier de Cambray-Dignylieutenant-colonel des ingénieurs des États-Unis
colonel par brevet
Louis XVI l'autorise à servir les États-Unis. Il est nommé lieutenant-colonel des ingénieurs des États-Unis le . Il a participé à la bataille de Monmouth. Le Congrès lui ordonne d'aller à Charleston le puis temporairement au Fort Pitt, quartier général du brigadier général Lachlan McIntosh qui commande le front ouest. Chef ingénieur, il y fait construire un ouvrage bastionné. Le Congrès l'envoie le faire des réparations à Baltimore et à Edenton, accélérer le mouvement des troupes et des armes vers la Caroline du Sud et la Géorgie. Il dépend ensuite du major général Benjamin Lincoln qui commande le front sud. Il sert au siège de Savannah et au siège de Charleston où il est fait prisonnier le . Il est échangé le . Il est nommé colonel par brevet par le Congrès le . Il est retraité le et rentre en France en 1784.
Anne-Louis Tousard[198],[199],[200]chevalier de Tousardcapitaine d'artillerieIl obtient l'autorisation de se rendre aux États-Unis. À Paris, Silas Deane, commissaire des États-Unis, lui donne le grade de capitaine d'artillerie dans l'armée continentale à partir du . Le Congrès continental confirme ce grade le et le . Il arrive à Portsmouth sur l' Amphitrite[194], navire équipé par Beaumarchais, maison Hortalez et Cie, avec le colonel Tronson du Coudray, le , et rejoint l'armée continentale. Il sert à la bataille de Brandywine, à la bataille de Germantown, comme chef de l'artillerie auprès du marquis de La Fayette à Valley Forge et à la bataille de Monmouth. Au siège de Newport il combat dans l'armée du major général John Sullivan. À la bataille de Rhode Island; pendant une charge, son cheval est tué sous lui et son bras est si brisé par un boulet qu'il est nécessaire de l'amputer. Pour cette action, le Congrès l'a promu lieutenant-colonel par brevet le et il reçoit les félicitations Henry Laurens, président du Congrès continental. Il revient en France où Louis XVI le décore de la croix de Saint-Louis le . Il a quitté le service des États-Unis le . Il est revenu aux États-Unis en 1793 après avoir été arrêté pendant la Terreur. Il a été inspecteur de l'Académie militaire de West Point avant de quitter les États-Unis pour Saint-Domingue en 1802 mais l'abandon de l'île par la France le fait revenir en France. Il est nommé en 1805 chancelier des affaires commerciales de France à La Nouvelle-Orléans puis consul par intérim en 1811. Son emploi étant supprimé en 1816, il rentre en France.
Jacques de Segond[201]chevalier de Segondcapitaine de cavalerie de la Légion Pulaski
Major de l'armée des États-Unis
Il vient de France et s'engage comme volontaire dans l'armée continentale principale en . Il est présent à la bataille de Brandywine, à la bataille de Germantown, à la bataille de White Marsh et à Valley Forge. Il est capitaine de cavalerie du 3e bataillon de la Légion de Pulaski. Il s'est distingué dans les escarmouches et dans la poursuite des loyalistes qui ont massacré des patriotes de la Légion Pulaski à Little Neck Harbor le . Il passe l'hiver 1778/1779 à Minisink et en février a reçu l'ordre de rejoindre le major général Benjamin Lincoln sur le front sud. Il est à Charleston le et participe à l'attaque trois jours plus tard contre l'avance de l'armée du général Augustine Prévost qui empêche la prise de la ville. Pendant le siège de Charleston il commande un détachement de sa Légion et fait prisonnier à la capitulation de la ville, le . Il est échangé le . Il est promu major de l'armée des États-Unis par brevet par résolution spéciale du Congrès, le . Il a quitté le service des États-Unis le .
René-Hippolyte Penot Lombart[202]chevalier de Noirmontmajor de l'armée continentale
major de l'armée continentale
En , il obtient un congé de trois ans pour venir aux États-Unis. Volontaire dans l'armée continentale, il sert comme aide-de-camp du major général comte Thomas Conway, du jusqu'à sa démission le , à Albany sur le front nord. Le , il sert comme sous-inspecteur de l'armée continentale du nord. Il est nommé major par brevet par le Congrès le avec félicitations. Il sert ensuite comme aide-de-camp du marquis de La Fayette jusqu'à son retour en France. Il est autorisé à prendre un congé mais n'en a pas profité. Le Congrès lui ordonne le d'aller sur le front sud auprès du major général Benjamin Lincoln. Il sert au siège de Savannah dans l'infanterie légère. Il est promu lieutenant-colonel par brevet par le Congrès le pour sa valeur et ses services et on lui accorde un congé pour retourner en France. Il quitte le service des États-Unis le pour rejoindre l'armée française. Il est tué dans la prison de l'Abbaye pendant les massacres de Septembre.
Thomas Mullens[203]Major de l'armée continentale
Lieutenant-colonel des États-Unis
Il vient aux États-Unis avec la permission de Louis XVI en . Volontaire dans l'armée continentale, il est aide-de-camp du brigadier général Philippe Hubert Prudhomme de Borre qui a donné sa démission le . À partir du , il agit comme major de la 3e Pennsylvania continental brigade, dans l'état-major du major général comte Thomas Conway. Le , le général George Washington le nomme major de brigade avec le rang de major pour sa conduite à la bataille de Germantown. Le Congrès le nomme le lieutenant-colonel des États-Unis pour sa conduite dans la bataille de Brandywine et la bataille de Germantown où un cheval a été tué sous lui. Il obtient un congé et retourne en France où il est promu 1er lieutenant dans le régiment de Berwick. Nommé capitaine en 1779. Le il commande une compagnie de guides pour servir dans l'armée auxiliaire du comte de Rochambeau. Il revient dans le Rhode Island avec cette armé et fait toute la campagne. Il participe à la bataille de Yorktown. Il est capitaine en second du régiment de Berwick en 1785.
Jean-Louis Ambroise de Genton[204]chevalier de Villefranchecapitaine dans le Corps des ingénieurs américains
Lieutenant-colonel du Corps des ingénieurs
Louis XVI lui permet d'entrer au service des États-Unis. Il quitte Lorient sur l' Amphitrite[194] avec le colonel Tronson du Coudray le . Il est alors muni d'une commission de capitaine des ingénieurs des États-Unis donnée par Silas Deane le . Cette commission est confirmée par le Congrès le d'après ses services. Il est promu major dans le Corps des ingénieurs de l'armée américaine le et lieutenant-colonel par brevet le . Il a quitté le service le et rentre en France. Il est l'auteur de la carte de West Point et de ses dépendances.
Jean-Bernard Gauthier de Murnan[203]Major du Corps des ingénieurs américains
lieutenant-colonel des États-Unis
Il est nommé ingénieur du Corps des ingénieurs américains le . Il sert dans l'armée continentale principale jusqu'à l'année 1779 dans il est devenu officier ingénieur dans l'armée du major général John Sullivan pendant l'expédition Sullivan contre les Six Nations des indiens et a participé à la bataille de Newtown. À la fin de cette expédition il est revenu dans l'armée principale qui vient en Virginie en 1781 où il dirige les sapeurs et les mineurs au siège de Yorktown. Il se rend ensuite à West Point puis dans les cantonnement de l'armée continentale principale à New Windsor. Il est nommé lieutenant-colonel par brevet par décision spéciale du Congrès le . Il est maintenu dans l'armée continentale alors que l'essentiel de l'armée est démobilisé. Il envoie sa démission au Congrès le , qui l'accepte en termes élogieux. Le Congrès a créé l'armée des États-Unis par la résolution du , après la dissolution de l'armée continentale.
Charles Albert de Moré de Pontgibaud[205]comte de Moré-Chaulnesmajor de l'armée continentaleIl est venu aux États-Unis avec le marquis de La Fayette en 1777 et a été volontaire aide-de-camp dans son état-major. Il est nommé major de l'armée continentale et aide-de-camp du marquis de La Fayette le et l'a servi pendant toutes ses campagnes aux États-Unis. Il est revenu en France avec La Fayette en 1779, puis il embarque sur la frégate USS Alliance à Lorient pour retourner aux États-Unis le et arrive au port de Boston le . Il rejoint immédiatement l'armée continentale principale. Il est maintenu dans l'armée continentale par résolution spéciale du Congrès du . Il a quitté le service le . Il rentre en France.
George Schaffner[201]Sergent de l'armée continentale
major de l'armée continentale
Engagé volontaire en mars 1776 dans la compagnie du capitaine Abraham De Huff de Lancaster (Pennsylvanie) du Pennsylvania Musketry Battalion commandé par Samuel John Atlee, puis il est nommé sergent. Son régiment arrive à Amboy le , puis à New York le . Il est nommé enseigne le . Son régiment est placé aux Brooklyn Heights et le intégré dans la brigade de Lord Sterling par le major général John Sullivan. Le régiment subi des pertes importantes à la bataille de Long Island, le et ce qui reste est incorporé dans le Pennsylvania Rifle Regiment commandé par Samuel Miles par ordre de George Washington. Il est connu ensuite sous le nom de Pennsylvania State Regiment of Foot. Une partie du régiment est faite prisonnière à la bataille de Fort Washington, le , mais le restant se trouvant à Fort Lee rejoint l'armée continentale principale. George Washington l'intègre dans la brigade du brigadier général Edward Hand. Il fait la retraite des Jerseys, participe à la bataille de Trenton et à la bataille de Princeton le , puis passe ses quartiers d'hiver à Philadelphie. Le il est nommé second lieutenant dans un Corps de trois compagnies autorisé par le Congrès le levé par Nicholas Dietrich Ottendorf jusqu'à ce que ce Corps soit intégré dans le 1er bataillon de la Légion de partisans placée sous le commandement du colonel de la Rouërie. Il est promu capitaine le . Il sert à la bataille de Short Hills, à la bataille de Brandywine, à la bataille de Germantown et à Valley Forge. Il est resté dans la Légion de partisans jusqu'à son licenciement, le .
Michel Capitaine du Chesnoy[206]Capitaine de l'armée continentale
Capitaine du Corps des ingénieurs
Major de l'armée continentale
Par un arrangement avec Silas Deane à Paris, il obtient le rang de capitaine dans l'armée continentale le . Il a été malade et passe sa convalescence à Salisbury (Caroline du Nord) jusqu'en . Le Congrès le nomme capitaine dans le Corps des ingénieurs des États-Unis le mais à partir du . Il est d'abord chargé de la cartographie de la rivière Susquehanna. Après ce travail, il a servi comme aide-de-camp du marquis de La Fayette pendant toute la guerre d'indépendance américaine et doit cartographier ses engagements. Il est promu major par brevet par le Congrès le . Il obtient du Congrès un congé le pour accompagner le marquis de La Fayette en France en . Il retourne aux États-Unis en avec La Fayette et sert avec lui dans la division d'infanterie légère dans les Jerseys, à West Point, dans la campagne de Virginie et à la bataille de Yorktown. Il est revenu en France en . Bien qu'il ne soit pas revenu aux États-Unis, le Congrès l'a retenu dans son service le . Il a quitté le service des États-Unis le . Il a été employé dans l'état-major du comte d'Estaing à Cadix pour ses opérations dans les Indes occidentales jusqu'à la paix de Versailles, en 1783[207].
Louis de Pontière[186]capitaine de l'armée continentale
Major de l'armée continentale
Il s'embarque à Marseille avec le baron Steuben le sur la frégate l' Heureux dont le nom est changé en Flamand pour le voyage qui arrive à Portsmouth (New Hampshire) le Ier . À la demande du baron, il est nommé par le Congrès capitaine dans le 3e bataillon de la Légion des partisans du comte Pulaski le . Il en est détaché pour être l'aide-de-camp du baron Steuben et l'accompagne à Valley Forge. Il a continué à être son aide-de-camp quand le baron Steuben a été nommé inspecteur général de l'armée continentale et pendant toute la guerre d'indépendance. Il a été présent à la bataille de Monmouth, à la bataille de Springfield et au siège de Yorktown. Il est retenu en service par une résolution spéciale du Congrès le , promu major par brevet le par le Congrès. Il a quitté le service des États-Unis le . Il revient en France en . Le , il écrit à George Washington et Thomas Jefferson pour obtenir le paiement de sa solde car il n'a pas été payé pendant toute la guerre et a dû subvenir à se frais avec sa fortune personnelle[208].
Charles de Frey[209]baron de FreyCapitaine de l'armée continentaleIl vient aux États-Unis en avec une recommandation de Benjamin Franklin à George Washington et rejoint l'armée continentale principale comme volontaire. À Valley Forge, il est aide-de-camp du marquis de La Fayette. Il est fait prisonnier le Ier pendant une opération de reconnaissance. Il est échangé le Ier . Il a été nommé capitaine dans le 3e bataillon de la Légion de partisans du comte Pulaski le . Il a pris part à l'affaire de Little Neck le , au combat devant Charleston, le et au siège de Savannah. Le , le Congrès lui donne congé pour 8 mois. Il est libéré du service des États-Unis à sa demande le . Il est ensuite employé dans les services militaires français dans les Indes orientales et revient en 1788.
Pierre Charles L'Enfant[210]lieutenant du Corps des ingénieurs
major par brevet des États-Unis
Il obtient de Louis XVI l'autorisation d'aller aider les Insurgents et entre en pourparlers avec Silas Deane, commissaire des États-Unis à Paris, qui lui donne une commission de premier lieutenant du Corps des ingénieurs des États-Unis à prendre effet le Ier . Cet accord est confirmé par les résolutions du Congrès du , et . Il quitte Lorient le à bord de l' Amphitrite[194], navire équipé par Beaumarchais, maison Hortalez et Cie, avec le colonel Tronson du Coudray qui a été major général et inspecteur de l'armée continentale et s'est noyé dans la rivière Schuylkill le . Il a d'abord fait partie de l'armée continentale principale avant d'être envoyé sur le front sud. Il a été promu capitaine dans le Corps des ingénieurs le 18 féfrier 1778. Il est blessé dans l'assaut du le , pendant le siège de Savannah, laissé sur le champ de bataille puis retiré au cours d'une trêve. Présent au siège de Charleston, il est fait prisonnier le à la capitulation. Il n'a été échangé que l'année suivante. Il rejoint ensuite l'armée continentale principale et il est stationné à Philadelphie en 1782 et 1783. Il est promu major des États-Unis par brevet par résolution spéciale du Congrès le . En il est parti sur le paquebot Washington pour la France porteur de lettres de George Washington adressées au comte d'Estaing, au comte de Rochambeau, au comte de Grasse et au marquis de La Fayette en vue de la création de la branche française de la Société des Cincinnati. Il apporte les projets d'insigne et de diplôme adoptés par la Société aux États-Unis. Il est arrivé au Havre le . Avant d'aller en France, il a rencontré George Washington à ses quartiers généraux dans la maison Rockingham, Rocky Hill (New Jersey), et le major général Henry Knox qui est à West Point. Il a quitté le service militaire des États-Unis le Ier . Il a fixé sa résidence à Philadelphie. Il est appelé le pour concevoir les défenses du Fort Mifflin. Il a fait les plans du Federal Hall National Memorial de New York pour y accueillir le 1er congrès des États-Unis. Son œuvre principale est le plan de la capitale fédérale Washington dont le président George Washington a annoncé l'implantation permanente au bord du Potomac le .
Colomb[211],[161]capitaine de l'armée continentaleVenu de France, il a été engagé volontaire dans le 1er régiment de Géorgie, régiment d'infanterie de l'armée continentale, en . Il est nommé capitaine en . Il est fait prisonnier le à la suite de l'échec de la défense de Savannah face aux troupes britanniques du colonel Archibald Campbell (en). Il est libéré sur parole à Sunbury (Géorgie). Ce poste américain est pris par une troupe britannique du colonel Augustine Prévost le . En , le major général Prévost lui a accordé une libération inconditionnelle quant à son lieu de résidence. En décembre, il est autorisé à retourner en France en attendant son échange qui n'a jamais été effectué jusqu'à la proclamation par le Congrès de la cessation des hostilités, le .
Louis Celoron[212]lieutenant de l'armée continentale
capitaine de l'armée continentale
Il est entré au service des États-Unis comme volontaire avec l'autorisation de Louis XVI le . Il est nommé par le Congrès lieutenant dans le 1er régiment d'infanterie continental canadien commandé par James Livingston, le . Son régiement est d'abord en garnison dans les vallées Schoharie et Mohawk (Tryon County, New York) jusqu'à ce que l'attaque du lieutenant général John Burgoyne oblige le major général Philip Schuyler commandant le front nord de l'armée continentale à regrouper ses forces sur une ligne dans le l'Hudson supérieur. Il fait partie du détachement commandé par le major général Benedict Arnold parti de German Flats oblige les troupes britanniques du brigadier général Barry St. Leger à lever le siège de Fort Stanwix le . Son régiment est ensuite incorporé dans la brigade commandé par le brigadier général Ebenezer Learned. Il prend part aux batailles de Saratoga, le et le où il est blessé par un coup de baïonnette dans une jambe pendant une attaque. Hospitalisé à Albany, il part encore convalescent avec son régiment pour rejoindre l'armée continentale principale en Pennsylvanie. Il est promu capitaine dans son régiment le . Il est à Valley Forge dans la brigade du brigadier général James Mitchell Varnum avec laquelle il participe à la bataille de Monmouth et à la marche vers White Plains (New York). Sa brigade est détachée de l'armée continentale principale pour aller au Rhode Island en . Il prend part au siège de Newport et à la bataille de Rhode Island. Il est stationné à Bristol (Rhode Island) en . Il est transféré en 1779 dans le 3e bataillon de la Légion de partisans du comte Pulaski et sert alors sur le front sud. Il participe aux combats contre l'avance de l'armée commandée par le major général Augustine Prévost devant Charleston (Caroline du Sud) le . Il est blessé à la tête par une balle au siège de Savannah, le . Il est fait prisonnier après la capitulation de Charleston, le . Il n'est échangé que le . Il est maintenu en service par une résolution du Congrès le . Il est libéré du service des États-Unis le . Il est aide-major sur l'île Saint-Christophe en .
Claudius de Bert de Majan[213]capitaine de l'armée continentale
major des États-Unis par brevet
Il vient aux États-Unis après la signature du traité d'alliance entre la France et les États-Unis et rejoint l'armée continentale à Valley Forge comme volontaire. Il est nommé capitaine dans le Ier bataillon continental de la Légion de partisans le dans lequel il sert sous les ordres du marquis de Rouërie. Il prend part à de nombreuses actions jusqu'au démantèlement de ce bataillon le . Il a été promu major par brevet par résolution spéciale du Congrès le . Il retourne immédiatement en France mais revient aux États-Unis en 1789 et reçoit la même année le diplôme de membre de la Société des Cincinnati signé par George Washington et Henry Knox.
Michel-Gabriel Houdin[214]lieutenant de l'armée continentale
capitaine avec brevet de major dans l'armée américaine
Il est nommé lieutenant dans le 15e régiment continental d'infanterie du Massachusetts sous les ordres du colonel Timothy Bigelow (en) le et sert sur le front nord. Il est présent aux batailles de Saratoga, puis dans l'armée continentale principale à Valley Forge, et à la bataille de Monmouth. Son régiment est envoyé dans le Rhode Island en . Il participe au siège de Newport et à la bataille de Rhode Island en 1779 et rejoint l'armée continentale principale. Il est promu capitaine de son régiment le . Il est transféré dans le 5e régiment d'infanterie du Massachusetts du colonel Rufus Putnam (en) le Ier . Il est transféré au 2e régiment d'infanterie du Massachusetts du colonel Ebenezer Sproat (en) le . Il a quitté le service des États-Unis le Ier . Il est promu major des États-Unis par brevet le . Il est revenu aux États-Unis pour s'y installer définitivement où il a été attaché au quartier général de l'armée des États-Unis en 1791 pour être nommé en 1801 directeur du matériel, emploi qu'il a conservé jusqu'à sa mort.
Augustin Brissault[215]lieutenant de l'armée continentale
capitaine
Il est venu aux États-Unis à l'été 1778 et a intégré comme volontaire le Ier bataillon continental de la Légion des partisans, et, d'après les certificats du marquis de Rouërie et du marquis de La Fayette, a servi avec distinction pendant les opérations de cette année-là. Vers la fin de la campagne, quand il était sur le pont de revenir en France, le Congrès l'a nommé lieutenant des États-Unis par brevet le . Il revient dans la Légion au printemps suivant et y reste tout le reste de la guerre. Il est promu capitaine le . Il a pris sa retraite le .
Louis-Joseph de Beaulieu[216]lieutenant de l'armée continental
capitaine par brevet
Il est nommé second lieutenant dans le 3e bataillon continental de la Légion de partisans du comte Casimir Pulaski le . Il est promu premier lieutenant le Ier . Il est sérieusement blessé au siège de Savannah le , laissé sur le champ de bataille, il est fait prisonnier. Il est libéré sur parole, le Congrès l'autorise à aller en France le et de prendre sa retraite après avoir été échangé. Il est libéré de sa parole le , à la cessation des hostilités. Il est promu capitaine des États-Unis par brevet par le Congrès le . Il a pris sa retraite le et a reçu une pension pour blessures.
Guillaume Eysandeau[217]enseigne dans l'armée continentale
lieutenant dans l'armée continentale
Il est nommé enseigne dans le 15e régiment d'infanterie continental du Massachusetts du colonel Timothy Bigelow (en) le Ier . Il prend part aux batailles de Saratoga et est présent à la capitulation du lieutenant général John Burgoyne, puis à Valley Forge, à la bataille de Monmouth, au siège de Newport et à la bataille de Rhode Island. Il est promu lieutenant de son régiment le et sert pendant la campagne dans le New Jersey en 1780. Il est ensuite dans les Highlands de l'Hudson. Il est transféré dans le 5e régiment d'infanterie du Massachusetts du colonel Rufus Putnam (en) le Ier , puis dans le 3e régiment d'infanterie du Massachusetts du colonel Michael Jackson (en) le . Il a pris sa retraite le Ier .
Pierre de Castaing la Grâce[173]capitaineIl vient aux États-Unis en 1776 pour offrir ses services comme volontaire. Alors qu'il est à Boston, sur recommandation du colonel Henry Jackson (en), il est nommé second lieutenant dans le 16e régiment continental d'infanterie du Massachusetts dans lequel il combat au siège de Newport et à la bataille de Rhode Island. Il est promu premier lieutenant le et il participe à la désastreuse expédition de Penobscot. Il est nommé aide-de-camp du major général (puis brigadier général) chevalier Du Portail, chef des ingénieurs des États-Unis, le . Il est fait prisonnier à la capitulation de Charleston le et échangé en . Il est transféré dans le 9e régiment d'infanterie du Massachusetts du colonel Henry Jackson le Ier par incorporation de son propre régiment. Il est au siège de Yorktown. Il est transféré dans le 5e régiment d'infanterie du Massachusetts du colonel Rufus Putnam (en) le Ier . Il est transféré dans le 3e régiment d'infanterie du Massachusetts du colonel colonel Michael Jackson (en) le . Il a été aide-de-camp du major général Du Portail jusqu'à ce que ce dernier se retire, le , sauf quand il a été prisonnier de guerre. Il a été ensuite en garnison à West Point avec son régiment. Le mois suivant, il a fait partie de la force réunie par George Washington qui a pris possession de la ville de New York après son évacuation par les troupes britanniques, le . Il est ensuite retourné à West Point. Il a quitté le service des États-Unis le Ier .
Jean-Georges de Fontevieux[209]chevalier de Fontevieuxlieutenant de l'armée continentale
capitaine des États-Unis par brevet
Il est venu aux États-Unis à l'été 1778 et a intégré comme volontaire le Ier bataillon continental de la Légion des partisans, et, d'après les certificats du marquis de Rouërie et du marquis de La Fayette, a servi avec distinction pendant les opérations de cette année-là. Vers la fin de la campagne, quand il était sur le pont de revenir en France, le Congrès l'a nommé lieutenant des États-Unis par brevet le . Il revient dans la Légion au printemps suivant et y reste tout le reste de la guerre. Il est nommé lieutenant par le Congrès le . Il s'est retiré le . Il a été promu capitaine des États-Unis par brevet le .
James Descoutures de la Haislieutenant de l'armée continentaleIl est venu de France aux États-Unis et est nommé cornette dans le Ier bataillon continental de la Légion des partisans placé sous le commandement du marquis de La Rouërie le et pendant toute la guerre. Il a été nommé lieutenant dans la Légion le Ier . Il a quitté le service le .
Jean-Thomas Dumouchel[218]lieutenant de l'armée continentaleIl a embarqué le Ier à Port-au-Prince sur un bateau commercial américain pour offrir ses services au Congrès continental des treize colonies. Il est pris en mer par le frégate britannique HMS Hound, gardé prisonnier 15 jours et pillé de ses effets. Débarqué à la Jamaïque, il est mis en prison. Libéré, il retourne à Port-au-Prince et embarque de nouveau pour les États-Unis. Il est capturé par un corsaire anglais et débarqué sur la côte de Saint-Domingue. Embarqué de nouveau, il arrive à Charleston et va à Philadelphie et entre comme volontaire dans le 4e régiment continental d'infanterie de Géorgie (en) du colonel John White stationné dans la ville. Il sert dans ce régiment jusqu'à ce qu'il soit nommé second lieutenant dans le 3e régiment continental d'infanterie de Géorgie du colonel John Stirk le . Il a participé à deux expéditions contre les indiens, puis, en mai et , à l'expédition infructueuse contre la Floride occidentale britannique (en) sous le commandement du major général Robert Howe dont la troupe a été réduite par la maladie et la mort à un peu plus du tiers de ce qu'elle était au départ. Malade, il obtient un congé pour convalescence et se rend à la Martinique en . Il y trouve la flotte du comte d'Estaing et prend part à la prise de Sainte-Lucie dans le régiment Armagnac infanterie. Pour sa bonne conduite, le comte d'Estaing lui a proposé de la nommer capitaine en second dans un bataillon de volontaires du corps expéditionnaire. Ayant entre-temps été informé que l'état de Géorgie a été envahi et occupé par les troupes britanniques, il a accepté. Il a assisté à la prise de la Grenade et à la prise de Saint-Vincent (en). Il est replacé surnuméraire au régiment de Géorgie par décision du Congrès et par suite de la réduction des effectifs le et le . Louis XVI l'a nommé sous-lieutenant dans le régiment de la Martinique et lieutenant en premier le . Il est mort à Boston le pendant un congé.
Nicolas-Georges Le Roy[219]Enseigne de l'armée continentale
lieutenant de l'armée continentale
Capitaine des
Il est nommé enseigne dans le 2e régiment continental d'infanterie de Pennsylvanie colonel Walter Stewart[Lequel ?] le et a rejoint son régiment à West Point. Il a fait la campagne du New Jersey avec son régiment dans l'armée continentale principale l'année suivante. Il est nommé lieutenant dans son régiment le . Après la démobilisation d'une partie du contingent de Pennsylvanie, il reste à York (Pennsylvanie) jusqu'au , quand la brigade continentale de Pennsylvanie à laquelle il est attaché marche, sous le commandement du brigadier général Anthony Wayne se joint aux troupes du major général marquis de La Fayette dans le comté de Culpeper, le . Il a pris part aux actions contre Lord Cornwallis, le , à Jamestown Ford et au siège de Yorktown. Son régiment quitte cette place le pour se joindre à Nathanael Greene en Caroline du Sud et effectue cette jonction le , dans le comté de Colleton. Il est transféré dans le Ier régiment continental d'infanterie de Pennsylvanie du colonel Daniel Brodhead à James Island (Caroline du Sud), le Ier . Il rest en service sur le front sud jusqu'au. Il est retiré du service le et nommé capitaine des États-Unis par brevet par le Congrès le .
Pierre-Benigne-Victor Raffaneau[145]cornetteIl est venu de France aux États-Unis et a été nommé cornette dans le Ier bataillon continental de la Légion de partisans le Ier . Il a servi comme volontaire pendant toute la durée de la campagne. Il est resté dans la Légion pendant toute la guerre d'indépendance. Il s'est retiré du service le .

Membres héréditaires

Ce sont des parents de membres d'origine ayant obtenu d'être reçus dans la Société de Cincinnati[220].

  • Lieutenant Frédéric, baron de Kalb, fils aîné du major général baron Johann de Kalb, mortellement blessé à la bataille de Camden, le , mort le .
  • Colonel Jean-Frédéric de Chabannes, marquis de La Palice, d'abord déclaré membre honoraire, il a été déclaré membre héréditaire au décès de son frère Jacques-Gilbert-Marie de Cabannes, aide-major général de George Washington, qui est mort non marié à Saint-Domingue en 1789.
  • Maréchal de camp Charles-Gabriel du Houx, baron de Vioménil, fils unique du lieutenant général Antoine Charles du Houx et son aide-de-camp pendant la guerre d'indépendance des États-Unis[221].
  • Contre-amiral Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, fils aîné du vice-amiral Louis-Antoine, comte de Bougainville, est reçu membre héréditaire à la suite d'une communication, en date du , du Secrétaire général, major William Jackson, au ministre de France aux États-Unis.
  • Contre-amiral André Jules François, baron de Martinencg de Gineste, fils aîné du brigadier des armées navales Joseph- Jules-François de Martineng de Gineste.
  • Capitaine de vaisseau François-Elzéar, marquis de Pontevès-Gien, fils aîné d'Henri-Jean-Baptiste, vicomte de Pontevès-Gien, et neveu de Jean-Baptiste-Elzéar, marquis de Pontevès-Gien, tous les deux membres d'origine de la Société des Cincinnati. Il a obtenu du secrétaire général major Jackson de succéder à son père en 1822.

Membres honoraires

Armée française

Les officiers cités dans cette liste ont servi pendant la guerre d'indépendance des États-Unis et ont été acceptés par Louis XVI pour faire partie de la Société des Cincinnati mais, au regard des règles de cette société, ne peuvent être admis que comme membres honoraires pendant leur vie[222].

Marine française

Les officiers cités dans cette liste ont servi pendant la guerre d'indépendance des États-Unis et ont été acceptés par Louis XVI pour faire partie de la Société des Cincinnati mais, au regard des règles de cette société, ne peuvent être admis que comme membres honoraires pendant leur vie. N'ayant pas eu le grade de capitaine de vaisseau ou de commandant en second sur un navire ayant participé aux escadres ayant participé à cette guerre, ils ne peuvent pas être reçus comme membres d'origine[224].

  • Contre-amiral Louis Charles Hilarion, chevalier de Saqui des Tourès[225],
  • Contre-amiral Jean-Joseph de Rafélis, comte de Broves[226],[227],
  • Contre-amiral Étienne Marc Antoine Joseph, comte de Grasse-Limermont[228],
  • Contre-amiral Louis Charles Henry Hébert, comte de Beauvoir[229],
  • Chef d'escadre Jean-Baptiste Philippe, comte de Marin[230],
  • Chef d'escadre Brossey du Mas[231],
  • Capitaine de vaisseau de Pierre-Alexandre Mayet, comte de La Vilatelle[232],
  • Capitaine de vaisseau chevalier Cuers de Cogolin[233],
  • Capitaine de vaisseau Amédée-Bernard-Amable Marc Antoine de Beaurepairen[229],
  • Capitaine de vaisseau Charles-Jacques-Augustin, marquis de Lort de Sérignan[234],
  • Capitaine de vaisseau Félix d'Hesmivy de Moissac[235],
  • Capitaine de vaisseau Desglaiseaux de Venel[236],
  • Capitaine de vaisseau Jean-Paul-Germain, chevalier des Tourres[237],
  • Capitaine de vaisseau Le Mauff[238],
  • Capitaine de vaisseau Toussaint de Lambert[239],
  • Capitaine de vaisseau Jean, marquis de Tressemanes-Brunet[240],
  • Capitaine de vaisseau Jean-Louis Trédern de Lézerec[240],
  • Capitaine de vaisseau Charles-Louis Auguste Rogon de Carcaradec de Villegussio[241],
  • Capitaine de vaisseau Pierre-Jean de Roquefeuil, vicomte de La Devèze[242],
  • Capitaine de vaisseau Mathieu-Balthazar de Mine[243],
  • Capitaine de vaisseau Potrin de La Morinière[244],
  • Caitaine de vaisseau baron de Malet de Puyvallier[245],
  • Capitaine de vaisseau Jean-Antoine de Possel[246],
  • Capitaine de vaisseau Jean-Baptiste d'Authier de Sisgau[247],
  • Capitaine de vaisseau Legris d'Esponchez[217],
  • Capitaine de vaisseau Louis-Joseph, chevalier de Linière[248],
  • Capitaine de vaisseau Joseph, comte de Flotte d'Argenson[249],
  • Capitaine de vaisseau d'Espiez[217],
  • Capitaine de vaisseau Henry-Rodolphe de Gueydon[250],
  • Capitaine de vaisseau Charles de Rochesaleil[251],
  • Capitaine de vaisseau Hippolyte-André Hue de Lérondel[252],
  • Capitaine de vaisseau Joseph-Louis Joly de Cabanous[253],
  • Capitaine de vaisseau Antoine-Claude, vicomte de Beaucaire[254],
  • Capitaine de vaisseau de Moisset[255],
  • Capitaine de vaisseau Louis-César de Fontblanche, marquis de Julhan[256],
  • Capitaine de vaisseau Camille Basset, chevalier de Châteaubourg[257],
  • Capitaine de vaisseau Jean-Baptiste Alexandre Durand de Braye[258],
  • Capitaine de vaisseau François Jean-Baptiste Sextius, chevalier d'Arnaud[259],
  • Capitaine de vaisseau Robert-François-Louis d'Harnois de Blangues[260],
  • Capitaine de vaisseau Guillaume Joseph, baron de Beaumont de Verneuil d'Auty[261],
  • Capitaine de vaisseau Greslier de Concize[262],
  • Capitaine de vaisseau Joseph-Charles-René-Claude Gouyon de Vaurouault[263],
  • Capitaine de vaisseau Antoine Robert, vicomte du Cluzel[264],
  • Capitaine de vaisseau Gaspard, vicomte de Galbert[265],
  • Capitaine de vaisseau René-Alphonse-Paulin, marquis de Grasse-Briançon[266],
  • Contre-amiral Claude de Beaupoil, vicomte de Saint-Aulaire[267],
  • Capitaine de vaisseau Philibert-Gabriel-Joseph-Silvestre, chevalier de L'Épine du Puy[219],
  • Capitaine de vaisseau Louis-Charles-Théodat de Taillevis, comte de Perrigny[108],
  • Major de vaisseau marquis Dantin de Saint-Pée[268],
  • Major de vaisseau Louis Jérôme Charles François Bernier, marquis de Pierrevert[269],
  • Capitaine de vaisseau Louis-Alexandre Isnard de Cancelade[270],
  • Major de vaisseau Hilarion Charles Meyronnet de Saint-Marc de Fauris[197],
  • Major de vaisseau Charles François, comte de Cambis-Lézan[271],
  • Capitaine de vaisseau Charles, chevalier puis comte de Loménie[272],
  • Capitaine de vaisseau Louis Gaspard Le Gardeur de Repentigny[273],
  • Lieutenant de vaisseau Paul Gilbert Aragonnès d'Orcet[274],
  • Lieutenant de vaisseau marqui Le Camus[104],
  • Lieutenant de vaisseau Hercule, chevalier de Sambucy,
  • Lieutenant de vaisseau Pierre Victor Laurent, chevalier de Chadirac[275],
  • Lieutenant de vaisseau Louis Alexis Perier de Salvert[276].

Membres honoraires recommandés à Louis XVI et approuvés par lui en 1792[277]

En , le comte d'Estaing, le comte de Rochambeau et le marquis de La Fayette ont soumis à Louis XVI, par l'intermédiaire du ministre de la guerre, Louis Marie de Narbonne-Lara, une liste d'officiers qui ont servi avec distinction pendant la guerre d'indépendance des États-Unis et recommandés comme dignes d'être admis dans la Société des Cincinnati de France. Le , le roi a retourné la liste avec la mention approuvé.

  • Maréchal de camp Gilbert de Bressolles[215],
  • Maréchal de camp Marie Charles François David[268],
  • Colonel Charles Étienne Marguerite des Bordes[185],
  • Colonel Antoine Xavier de Nadal[203],
  • Colonel Louis Charles Barrier[278],
  • Colonel Armand-Joseph-Pierre Guérin de La Chaize[163],
  • Colonel Olivier-Victor de Beaudré[278],
  • Maréchal de camp Henri Dominique, comte de Palys de Montrepos[279],
  • Colonel François Ignace, chevalier d'Oyré[154],
  • Colonel Pierre d'Espeyron[217],
  • Colonel Charles-Joseph de Losse de Bayac[278],
  • Colonel Frédéric-Charles, baron de Haacke[214],
  • Colonel Charles-Adrien de Buzelet[190],
  • Colonel Charles-Bertin-Gaston Chapuy de Tourville[198],
  • Colonel Marc-Gaspard Capriol de Péchassaut,
  • Colonel Charles, baron de Fürstenwœrther[280],
  • Colonel René-Adrien Le Seigneur du Chevalier[219],
  • Colonel Joseph-Marie-Anne de Moyria[203],
  • Colonel Louis-Alexandre d'Attel de Lutange[274],
  • Colonel François d'Anselme de Saint-Victor[281],
  • Colonel Pierre-Raymond de Caldaguès[271],
  • Colonel Charles-Esnest, chevalier de Haacke[214],
  • Colonel Louis-Henri de Beffroy[129],
  • Colonel Thomas, baron de Keating[282],
  • Commissaire principal des guerres Claude Bernard[283],
  • Commissaire des guerres Joseph-François, chevalier Gau[111],
  • Commissaire des guerres Jacques-Pierre Orillard, comte de Villemanzy[284].

Notes et références

  1. Asa Bird Gardiner, The order of the Cincinnati in France, The Rhode Island state society of Cincinnati, 1905, p. 65-110 (lire en ligne)
  2. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 177 (lire en ligne)
  3. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 264 (lire en ligne)
  4. Léon Clément Hennet, Les milices et les troupes provinciales, Librairie militaire de L. Baudoin et Cie, Paris, 1884, p. 140 (lire en ligne)
  5. Malcolm E. McIntosh, Bernerd C. Weber, « Une correspondance familiale au temps des troubles de Saint- Domingue (1791-1796). Lettres du marquis et de la marquise de Rouvray à leur fille », dans Outre-Mers. Revue d'histoire, 1958, tome 45, no 159-160, p. 119-279 (lire en ligne)
  6. Patrick Clarke de Dromantin, Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle. L'exode de toute une noblesse pour cause de religion, Presses universitaires de Bordeaux, Pessac, 2005, p. 213, (ISBN 978-2-86781-362-7) (aperçu)
  7. Arthur David de Saint-Georges, Achille-François de Lascaris d'Urfé, marquis Du Chastellet, lieutenant général des armées de la république, 1759-1794, imprimerie Darantière, Dijon, 1896, p. 210 (lire en ligne)
  8. Asa Bird Gardiner, The order of the Cincinnati in France, The Rhode Island state society of Cincinnati, 1905, p. 110 (lire en ligne)
  9. Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, Relation des combats et des événements des guerres maritimes entre la France et l'Angleterre depuis 1778 jusqu'en 1796, an 4 de la République, Imprimerie de Patris, 1796, p. 77-78, 82-91 (lire en ligne)
  10. R. de Kérallain, « Bougainville à l'escadre du Comte d'Estaing, guerre d'Amérique, 1778-1779 », dans Journal de la société des américanistes, 1927, tome 19, p. 155-206 (lire en ligne)
  11. R. de Kerallain, « Bougainville à l'armée du Comte de Grasse », dans Journal de la société des américanistes, 1928, tome 20, p. 1-70 (lire en ligne)
  12. Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, Relation des combats et des événements des guerres maritimes entre la France et l'Angleterre depuis 1778 jusqu'en 1796, an 4 de la République, Imprimerie de Patris, 1796, p. 64-65 (lire en ligne)
  13. Autour de nos ancêtres : Amiral entre océans et Révolution : Paul-Jacques comte de Bruyères-Chalabre (1734-1821)
  14. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783. Listes établies d'après les documents authentiques déposés aux Archives Nationales et aux Archives du Ministère de la guerre, 1903, p. 76 (lire en ligne)
  15. Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, p. 636 (lire en ligne)
  16. Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, Relation des combats et des événements des guerres maritimes entre la France et l'Angleterre depuis 1778 jusqu'en 1796, an 4 de la République, Imprimerie de Patris, 1796, p. 58 (lire en ligne)
  17. Louis Édouard Chevalier, Histoire de la marine française pendant la guerre de l'indépendance américaine, précédée d'une étude sur la marine militaire de la France et sur ses institutions depuis le commencement du XVIIe siècle jusqu'à l'année 1877, Librairie Hachette, Paris, 1877, p. 264 (lire en ligne)
  18. Ministère des affaires étrangères, Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783 : listes établies d'après les documents authentiques déposés aux Archives Nationales et aux Archives du Ministère de la guerre, Ancienne maison Quantin, Paris, 1903, p. 93 (lire en ligne)
  19. Léon Guérin, Histoire de la maritime de France, Dufour et Mulat éditeurs, Paris, 1851, tome 5, p. 338, 426-427, 435-439, 451, 465, 537-538 (lire en ligne)
  20. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783 : listes établies d'après les documents authentiques déposés aux Archives Nationales et aux Archives du Ministère de la guerre, 1903, p. 152 (lire en ligne)
  21. Parcours de vie dans la Royale : Louis Josué Janvre de La Bouchetière
  22. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 67 (lire en ligne)
  23. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 99 (lire en ligne)
  24. Navire britannique capturé en octobre 1780 (Rif Winfield, Stephen S Roberts, French Warships in the Age of Sail 1626–1786. Design, construction, careers and fates, Seaforth publishing, 2017, p. 347, (ISBN 978-1-4738-9351-1)).
  25. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 208 (lire en ligne)
  26. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 258 (lire en ligne)
  27. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 27 (lire en ligne)
  28. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 222 (lire en ligne)
  29. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 231-232 (lire en ligne)
  30. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), 1903, p. 145 (lire en ligne)
  31. Il est le père de Joseph de Boulainvilliers de Croÿ.
  32. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), 1934, p. 131 (lire en ligne)
  33. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 22 (lire en ligne)
  34. Parcours de vies dans la Royale : Étienne de Grasse de -Limermont
  35. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), 1934, p. 130 (lire en ligne)
  36. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), 1934, p. 240-241 (lire en ligne)
  37. Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, p. 616 (lire en ligne)
  38. Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, p. 347, 396 (lire en ligne)
  39. Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, p. 383 (lire en ligne)
  40. Louis de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 249 (lire en ligne)
  41. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 44 (lire en ligne)
  42. Louis de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 199 (lire en ligne)
  43. Louis de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 264 (lire en ligne)
  44. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 150-151 (lire en ligne)
  45. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 159 (lire en ligne)
  46. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 205 (lire en ligne)
  47. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 211 (lire en ligne)
  48. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 151 (lire en ligne)
  49. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 167 (lire en ligne)
  50. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 255 (lire en ligne)
  51. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Imprimerie Charles Hérissey, Évreux, 1904, tome 3, Bas-Ber, p. 73 (lire en ligne)
  52. Georges Lacour-Gayet, « La vieille France et la jeune Amérique. Campagne du vice-amiral d'Estaing en 1778 », p. 192 (lire en ligne)
  53. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 180 (lire en ligne)
  54. Il est le frère de Georges-François de Framond de la Framondie (1733-1785), comte de Framond, capitaine de vaisseau, commandant du Caton, entre 1779 et 1782, dans l'escadre du comte de Grasse.
  55. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 44 (lire en ligne)
  56. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 216 (lire en ligne)
  57. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 186 (lire en ligne)
  58. Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, p. 428-430 (lire en ligne)
  59. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 191 (lire en ligne)
  60. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 150 (lire en ligne)
  61. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 245 (lire en ligne)
  62. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 245-246 (lire en ligne)
  63. Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, Relation des combats et des événements des guerres maritimes entre la France et l'Angleterre depuis 1778 jusqu'en 1796, an 4 de la République, Imprimerie de Patris, 1796, p. 62-64, 71, 73 (lire en ligne)
  64. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 221 (lire en ligne)
  65. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 153-154 (lire en ligne)
  66. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 192-193 (lire en ligne)
  67. Prosper Levot, Biographie bretonne; recueil de notices sur tous les Bretons qui se sont fait un nom soit par leurs vertus ou leurs crimes, soit dans les arts, dans les sciences, dans les lettres, dans la magistrature, dans la politique, dans la guerre, etc., depuis le commencement de l'ère chrétienne jusqu'à nos jours, Cauderan libraire-éditeur, Vannes, 1852, tome 2, K - Y, p. 10-11 (lire en ligne)
  68. Archives nationales - Fonds Marine - Sous-série B/4 : Campagnes, Marguerite-Marie Carof et H.- G Madaule. 1935-1978
  69. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 199 (lire en ligne)
  70. Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, Relation des combats et des événements des guerres maritimes entre la France et l'Angleterre depuis 1778 jusqu'en 1796, an 4 de la République, Imprimerie de Patris, 1796, p. 72-73 (lire en ligne)
  71. Laurent-Emmanuel de Renaud d'Alleins est né à Alleins, le 12 juillet 1739, garde-marine en 1750, enseigne de vaisseau en 1755, lieutenant de vaisseau en 1764, capitaine de vaisseau en 1777, chef de division en 1786, s'est retiré en 1792. Il a embarqué sur La Sultane en 1776. Ce navire fait alors partie de l'escadre d'évolution commandée par du Chaffaut de Besné pour entraîner les officiers et les équipages à la veille de la reprise de la guerre avec la Grande-Bretagne.
  72. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 143 (lire en ligne)
  73. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 215.
  74. Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, p. 589 (lire en ligne)
  75. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 217 (lire en ligne)
  76. Histoire et généalogie de la famille Ruffo (aussi Roux er Ruffy) et de ses alliances
  77. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 142 (lire en ligne)
  78. Parcours de vies dans la Royale : Pierre René Bénigne Mériadec de Ruffo (1741-1814)
  79. Déclaration du comte de Bonneval, major général de la Marine, sur les événemens qui lui sont relatifs passés à Toulon du Ier au 15 décembre 1789 (lire en ligne)
  80. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 179 (lire en ligne)
  81. Auguste Aimé Kernéis, « Le chevalier de Langle », dans Bulletin de la Société Académique de Brest, 1889-1890, 2e série, tome 15, p. 221-288 (lire en ligne)
  82. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 180 (lire en ligne)
  83. H. de Lavillatte, « Biographies creusoises L'Amiral Couturier de Fournoüe », dans Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, 1919-1921, tome 21, p. 55-61 (lire en ligne)
  84. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, 1903, p. 48 (lire en ligne)
  85. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 159 (lire en ligne)
  86. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 85 (lire en ligne)
  87. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 193 (lire en ligne)
  88. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 93 (lire en ligne)
  89. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 139 (lire en ligne)
  90. Alexandre Honoté Louis de Puget-Bras (1740-1808), fils de Joseph Honoré de Puget de Cabassole, seigneur de Bras, et de Marie Anne Claire Le Brun. Garde-marine en 1755, lieutenant de vaisseau en 1772.
  91. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 247 (lire en ligne)
  92. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 65 (lire en ligne)
  93. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 37 (lire en ligne)
  94. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 186 (lire en ligne)
  95. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 107 (lire en ligne)
  96. François-Madelon-Melchior de Raimondis-Canaux est un parent de Joseph de Raimondis d'Allons.
  97. F. Mireur, « Anciennes notabilités militaires de Draguignan. Les Décorés de Saint-Louis », dans Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan, 1904-1905, tome 25, p. 420 (lire en ligne)
  98. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 249 (lire en ligne)
  99. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 40 (lire en ligne)
  100. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 216 (lire en ligne)
  101. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 202 (lire en ligne)
  102. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 251 (lire en ligne)
  103. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 121 (lire en ligne)
  104. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 211 (lire en ligne)
  105. Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, p. 409 (lire en ligne)
  106. Glenn Williams, « March to victory », dans Revue historique des armées, 2007, no 246 (lire en ligne)
  107. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 151 (lire en ligne)
  108. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 241 (lire en ligne)
  109. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 15 (lire en ligne)
  110. Louis d'Hozier, Armorial général, tome 5, de Gantès, p. 4 (lire en ligne)
  111. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 181 (lire en ligne)
  112. Louis de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 255 (lire en ligne)
  113. Parcours de vies dans la Royale : Victor Louis Desmichels de Champorcin (1724-1779)
  114. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 12 (lire en ligne)
  115. Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, p. 457 (lire en ligne)
  116. Louis de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 155 (lire en ligne)
  117. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 18 (lire en ligne)
  118. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 167 (lire en ligne)
  119. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 191 (lire en ligne)
  120. Louis de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 210 (lire en ligne)
  121. Louis de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 198 (lire en ligne)
  122. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 240 (lire en ligne)
  123. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 121 (lire en ligne)
  124. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 185 (lire en ligne)
  125. À la place de Jean Guillaume Michel de Gouzillon, chevalier de Bélizal, qui est un cousin, cité par Asa Bird Gardiner.
  126. Michel Guéguen, Le naufrage de la Vénus - 1781, Archives de La Marine de Lorient.
  127. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 163 (lire en ligne)
  128. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 212 (lire en ligne)
  129. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 137 (lire en ligne)
  130. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 143 (lire en ligne)
  131. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 193 (lire en ligne)
  132. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 130 (lire en ligne)
  133. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 229 (lire en ligne)
  134. CTHS : La Bourdonnaye de Montluc, Charles François de
  135. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 269 (lire en ligne)
  136. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 100 (lire en ligne)
  137. Académie de marine : Liberge de Granchain de Sémerville
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  146. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 227 (lire en ligne)
  147. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 30 (lire en ligne)
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  150. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 159 (lire en ligne)
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  154. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 239 (lire en ligne)
  155. François de Pagès, Voyages autour du monde, et vers les deux poles, par terre et par mer tome 1, tome 2, tome 3
  156. « Simard de Pitray », dans Marquis de Magny, Deuxième registre du livre d'or de la noblesse de France, Collège héraldique, Paris, 1845, p. 238 (lire en ligne)
  157. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 263 (lire en ligne)
  158. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 93 (lire en ligne)
  159. Parcours de vies dans la Royale : Jean Bruno chevalier de Cipières (1734-1804)
  160. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 27 (lire en ligne)
  161. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 162 (lire en ligne)
  162. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 22 (lire en ligne)
  163. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 197 (lire en ligne)
  164. Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, Relation des combats et des événements des guerres maritimes entre la France et l'Angleterre depuis 1778 jusqu'en 1796, an 4 de la République, Imprimerie de Patris, 1796, p. 68 (lire en ligne)
  165. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 149-150 (lire en ligne)
  166. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 156-157 (lire en ligne)
  167. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 35 (lire en ligne)
  168. Académie de la marine : Gilbert Pierre Alexandre comte de Chavagnac
  169. Parcours de vies dans la Royale : Pierre Alexandre Pastour de Costabelle (1750-1791)
  170. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 165 (lire en ligne)
  171. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 3 (lire en ligne)
  172. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 213 (lire en ligne)
  173. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 150 (lire en ligne)
  174. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 191 (lire en ligne)
  175. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 277 (lire en ligne)
  176. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 157 (lire en ligne)
  177. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 161 (lire en ligne)
  178. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 199 (lire en ligne)
  179. François-Xavier Amé de La Laune est le frère Charles-Cardin Amé de Saint-Didier, consul général à Lisbonne puis à Saint-Pétersbourg, de Jean-Charles-Nicolas Amé de Saint-Didier, cousin de Marie-Nicolas-Alexandre Amé, vice-consul à Smyrne, puis consul général à Alep et de Jean-Baptiste-Philippe-Casimir Amé, vice-consul à Alger puis à Smyrne.
  180. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 275 (lire en ligne)
  181. Léon Guérin, Les marins illustres de la France, p. 622-626 (lire en ligne)
  182. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 135-136 (lire en ligne)
  183. Asa Bird Gardiner, The order of the Cincinnati in France, The Rhode Island state society of Cincinnati, 1905, p. 146-183 (lire en ligne)
  184. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 198-199 (lire en ligne)
  185. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 143 (lire en ligne)
  186. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 246 (lire en ligne)
  187. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 179 (lire en ligne)
  188. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 210 (lire en ligne)
  189. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 207 (lire en ligne)
  190. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 148 (lire en ligne)
  191. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 183 (lire en ligne)
  192. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 270 (lire en ligne)
  193. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 222 (lire en ligne)
  194. L. Rouzeau, « Aperçus du rôle de Nantes dans la guerre d'indépendance d'Amérique (1775-1783) », dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1967, tome 74, no 2, p. 245 (lire en ligne)
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  196. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 217 (lire en ligne)
  197. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 225 (lire en ligne)
  198. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 271 (lire en ligne)
  199. Sim Gérald, Louis Tousard (1749-1817). Un artilleur entre deux mondes, L'Harmattan,
  200. Comte de La Crois-Vaubois, « Le chevalier de Tousard (Anne-Louis) (1749-1817) », dans Carnet de la Sabretache, 1910, p. 120, 122-126 (lire en ligne)
  201. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 259 (lire en ligne)
  202. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 235 (lire en ligne)
  203. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 234 (lire en ligne)
  204. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 278 (lire en ligne)
  205. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 231 (lire en ligne)
  206. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 173 (lire en ligne)
  207. Founders Online : To George Washingto form capitaine Michel Capitaine du Chesnoy, 4 october 1778
  208. Founders Online : To George Washington from Louis de Pontière, 6 may 1789
  209. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 180 (lire en ligne)
  210. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 213-215 (lire en ligne)
  211. Son prénom n'a pas été noté au moment de son enregistrement parmi les membres d'origine de la Société des Cincinnati de France.
  212. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 151 (lire en ligne)
  213. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 219 (lire en ligne)
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  269. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 243, 245 (lire en ligne)
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  277. Asa Bird Gardiner, The order of the Cincinnati in France, The Rhode Island state society of Cincinnati, 1905, p. 221-230 (lire en ligne)
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  280. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 180-181 (lire en ligne)
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  282. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 192 (lire en ligne)
  283. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 141 (lire en ligne)
  284. La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), p. 279 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • « Liste des officiers français qui ont servi dans les armées américaines avec commission du Congrès avant les traités faits entre la France et les treize États-Unis de l'Amérique », dans Michel René Hilliard d'Auberteuil, Essais historiques et politiques sur la Révolution de l'Amérique septentrionale, tome 2, Paris, 1782, p. 300-307 (lire en ligne)
  • Thomas Balch, Les Français en Amérique pendant la guerre de l'indépendance des États-Unis 1777-1783, A. Sauton, Paris, 1872 (lire en ligne)
  • Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783. Listes établies d'après les documents authentiques déposés aux Archives Nationales et aux Archives du Ministère de la guerre publiées par les soins du Ministère des affaires étrangères, Ancienne maison Quantin, Paris, 1903 (lire en ligne)
  • (en) Asa Bird Gardiner (en), The order of the Cincinnati in France, The Rhode Island State Society of the Cincinnati, 1905, p. 218 (lire en ligne)
  • Georges Lacour-Gayet, « La vieille France et la jeune Amérique. Campagne du vice-amiral d'Estaing en 1778 », dans Revue des Deux Mondes, 1905, 75e année, 5e période, tome 25, p. 186-208 (lire en ligne)
  • Joseph Durieux, « Combattants périgourdins de la guerre américaine (1778-1783) », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 34, , p. 200-215 (lire en ligne)
  • Ludovic de Contenson, L'Ordre américain de Cincinnatus en France, dans Revue d'histoire diplomatique, 1913, p. 205-237, p. 422-424, p. 516-541, 1914, p. 23-44
  • Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), éditions Auguste Picard, Paris, 1934 (lire en ligne)
  • Gilbert Bodinier, Dictionnaire des officiers de l'Armée royale qui ont combattu aux États-Unis pendant la guerre d'Indépendance, 1776-1783, Mémoire & Documents, Versailles, 2010 (ISBN 978-2-95337555-8) ; 498p. (liste des officiers de l'armée royale ayant combattu aux États-Unis pendant la guerre d'indépendance)
  • Christian de La Jonquière, préface du contre-amiral Kessler, Les Marins français sous Louis XVI. Guerre d'Indépendance américaine, Muller, Issy-les-Moulineaux, 1996, 293p.

Articles connexes

Liens externes

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