Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet
Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet, dit le « Commandeur de Glandevès », né le au château de Castellet-Saint-Cassien, à Val-de-Chalvagne et mort en 1803, est un officier de marine français des XVIIIe et XIXe siècles. Il termine sa carrière avec le grade de contre-amiral.
Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet | ||
Biographie | ||
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Naissance | au château du Castellet-Saint-Cassien, à Val-de-Chalvagne |
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Décès | ||
Ordre religieux | Ordre de Saint-Jean de Jérusalem |
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Reçu de minorité | ||
Reçu dans l'ordre | 1781 | |
Langue | Langue de Provence | |
Chevalier de l'Ordre | ||
Autres fonctions | ||
Fonction laïque | ||
Chef d'escadre des armées navales | ||
Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet | |
Origine | Français |
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Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Chef d'escadre des armées navales |
Conflits | Guerre de Succession d'Autriche Guerre de Sept Ans Guerre d'indépendance des États-Unis |
Famille | Famille de Glandevès |
Biographie
Origines et jeunesse
Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet est issu de la famille de Glandevès, une ancienne famille de la noblesse provençale ayant fourni plusieurs officiers généraux à la Marine royale. Son oncle, Pierre-André de Glandevès du Castellet (1689-après 1772), termine sa carrière avec le rang de Lieutenant général des armées navales ad honores en 1764, alors que le frère cadet de celui-ci, François de Glandevès du Castellet (1696-1774), est nommé chef d'escadre des Armées Navales en 1767.
Il est reçu de minorité, à l'âge de 5 ans, comme page dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, le [1], il sera fait chevalier en 1781[1],[2].
Carrière dans la Marine royale
Il intègre une compagnie de gardes de la Marine à Toulon en 1741, au début de la guerre de Succession d'Autriche. Il participe, à bord du vaisseau le Solide, à la bataille du cap Sicié, près de Toulon, en . Il y côtoie alors Pierre André de Suffren, également garde-marine. Promu au grade de lieutenant de vaisseau en 1756, il combat sur l’Océan à la bataille de Lagos, baie sur la côte sud du Portugal, du au , pendant la guerre de Sept Ans. Ce combat voit la victoire de l’amiral britannique Edward Boscawen sur l’escadre de Toulon de La Clue-Sabran ; Glandevès fut gravement blessé et fait prisonnier. Capitaine de frégate en 1765, il reçoit une commission de capitaine de vaisseau en 1772.
Il sert pendant la guerre d'indépendance des États-Unis. Il commande le vaisseau le Souverain, de 74 canons dans la flotte du comte de Guichen qui affront l'amiral Rodney au large de la Martinique le , puis à nouveau les et de la même année. Toujours sur le Souverain, il quitte Brest en sous les ordres du comte de Grasse. Le , il est à la bataille de Fort-Royal contre la flotte britannique de l'amiral Hood. Le , il est à la bataille de la baie de Chesapeake. Il participe à la bataille des Saintes, dans les Petites Antilles, le , au cours de laquelle la flotte britannique, commandée par les amiraux Rodney et Hood, bat l’escadre du comte de Grasse.
Il est nommé chef d'escadre des armées navales en 1784.
Notes et références
- Saint-Allais, 1839, p. 286
- de La Roque, 1891, col. 103
Sources
- M. de Saint-Allais, l'ordre de Malte, ses grands maitres et ses chevaliers, Paris, Delaunay,
- Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte, Paris, Alp. Desaide,
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Michel Vergé-Franceschi, Les officiers du Grand Corps à Toulon au XVIIIe siècle, (Origines, conditions, services), Nice,
Articles connexes
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