Ligue des champions de l'UEFA
La Ligue des champions de l'UEFA (UEFA Champions League), parfois abrégée en C1 et anciennement dénommée Coupe des clubs champions européens (de sa création en 1955 jusqu'en 1992), est une compétition annuelle de football organisée par l'Union des associations européennes de football (UEFA) et regroupant les meilleurs clubs du continent européen[note 1]. C'est la compétition interclubs de football la plus prestigieuse d'Europe devant la Ligue Europa.
Cet article concerne la Ligue des champions masculine. Pour la compétition féminine, voir Ligue des champions féminine de l'UEFA.
Sport | Football |
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Création | 1955 |
Autre(s) nom(s) | Coupe des clubs champions européens (1955-1992) |
Organisateur(s) | UEFA |
Éditions | 66 (en 2020-2021) |
Catégorie | Continentale |
Périodicité | Annuelle |
Nations | Europe |
Participants | 32 qualifiés pour 79 participants (depuis 2017) |
Statut des participants | Professionnel |
Site web officiel | fr.uefa.com |
Niveau supérieur | 1er niveau |
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Niveau inférieur | Ligue Europa |
Tenant du titre | Chelsea FC |
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Plus titré(s) | Real Madrid (13) |
Meilleur(s) buteur(s) | Cristiano Ronaldo (136) |
Meilleur(s) passeur(s) | Cristiano Ronaldo (42) |
Plus d'apparitions |
Iker Casillas Cristiano Ronaldo (181) |
Le vainqueur de la compétition est automatiquement qualifié pour l'édition suivante. Il participe également à la Supercoupe de l'UEFA ainsi qu'à la Coupe du monde des clubs de la FIFA.
Le Real Madrid est le club le plus titré dans l'histoire de la compétition avec treize victoires[1]. Le Chelsea FC est le tenant du titre.
Histoire
Création de la compétition
L'idée d'une coupe d'Europe interclubs est née dans l'esprit de journalistes parisiens ; les chocs Wolverhampton Wanderers – Honvéd Budapest puis Wolverhampton Wanderers – Spartak Moscou de décembre 1954 achèvent de les convaincre[2]. En effet, après les victoires des Wolves, le Daily Mail proclame le club « champion du monde des clubs ». Gabriel Hanot réplique dans L'Équipe en lançant un appel à la fondation d'une coupe d'Europe : une série d'articles du quotidien sportif parisien explique des semaines durant les avantages d'une telle épreuve, et les premières réactions sont plutôt positives[3]. Dès le , Jacques de Ryswick signe un article présentant le « projet de coupe d'Europe interclubs ». Devant les réactions positives de l'Europe entière, L'Équipe rédige le un avant-projet de règlement signé par Jacques Ferran. Le , le quotidien publie la liste des clubs invités à disputer la première édition de l'épreuve, et durant le mois de février, les clubs confirment leur participation[2]. Le , la FIFA contacte L'Équipe pour lui confirmer que ses statuts n'empêchent pas l'organisation d'une telle compétition : « L'organisation d'un pareil tournoi n'est pas subordonnée à l'autorisation préalable de la FIFA, dont les statuts (art. 38) ne visent que les compétitions entre équipes représentatives nationales »[4]. L'UEFA vient à peine d'émerger des limbes, et ses statuts sont quasi vierges. Le 1er mars, le comité exécutif de l'UEFA se déclare inapte à assurer correctement l'organisation d'une telle épreuve et laisse à chaque fédération le libre choix d'accepter ou pas de prendre part à cette épreuve. On se retrousse alors les manches à L'Équipe en s'occupant d'aller démarcher les fédérations. La FFF se laisse finalement convaincre malgré la délicate question de surcharge du calendrier. Chaque fédération doit désigner son représentant et la plupart d'entre elles ne désignent pas le champion en titre mais font un choix par popularité du club à condition que celui-ci ait déjà remporté le championnat national au moins une fois[5],[6]. Les 2 et , L'Équipe réunit les dirigeants des clubs participants à Paris pour définir les dates de la compétition et leur faire approuver le règlement[6].
Revirement de situation le , alors que tout est bouclé avec seize clubs partants (la désignation arbitraire des huitièmes de finale a même déjà eu lieu[7]). La FIFA sent le danger de laisser à des intervenants extérieurs la prise en main de compétitions et pousse finalement l'UEFA à prendre en charge l'organisation de l'épreuve[2]. La FIFA interdit même l'utilisation du mot « Europe » dans le nom de l'épreuve désirant réserver ce terme aux compétitions entre équipes nationales[2]. L'UEFA et la FIFA font le maximum pour décider les Anglais à participer mais la FA reste inflexible. Le Chelsea FC est pourtant partant[8]; mais son forfait est rendu officiel le [2].
La Coupe des clubs champions européens (1955-1991)
La Coupe des clubs champions européens (CCC) connaît un immense succès dès sa première édition (mais elle porte un coup fatal aux matchs amicaux de prestige qui agrémentaient jadis les milieux de semaine[9]). Elle se joue alors en matchs aller-retour à l'exception de la finale.
Après deux éditions de cette compétition, la Coupe Latine qui voyait s'affronter les champions d'Espagne, d'Italie, de France et du Portugal prit beaucoup moins d'importance et fut finalement dissoute. En 1960, l'UEFA et la CONMEBOL créent la Coupe intercontinentale qui voit s'opposer le vainqueur de la Coupe des clubs champions européens face à celui de la Copa Libertadores et où le gagnant se voit considérer comme le « meilleur club du monde ».
Avec la mise en place de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football en 1960 puis de la Coupe UEFA en 1971, elle est alors parfois abrégée en C1, en référence au classement des trois compétitions européennes qui se déroulent à cette époque.
La première édition (1955-1956)
La première édition de la Coupe d'Europe des clubs champions européens voit s'opposer seize grands clubs du continent et parmi eux sept étaient les champions en titre de leur propre pays. Le premier match se tient le , à Lisbonne devant 30 000 spectateurs : le Sporting Portugal et les Yougoslaves du Partizan Belgrade y font match nul 3-3, João Baptista Martins inscrit le premier but de la compétition à la 14e minute. À la suite de la faible affluence des supporteurs du Stade de Reims lors du match face aux Danois du AGF Aarhus en huitième de finale (6 500 spectateurs), le président du club champenois décide de jouer les matchs suivants au Parc des Princes[2]. Un choix payant puisque plus de 35 000 personnes assistent aux victoires de Reims lors des matchs allers du quart et de la demi-finale[2]. Le Stade de Reims, emmené par son milieu offensif Raymond Kopa, accède à la finale le en éliminant le Hibernian FC (score cumulé : 3-0). Le Real Madrid s'impose en demi-finale contre l'AC Milan du redoutable Gunnar Nordahl malgré une défaite 2-1 au stade San Siro (score cumulé : 5-4)[10]. La finale se déroule sur un match unique à Paris le ; mené 2-0 puis 3-2 par le Stade de Reims, le Real Madrid finit par s'imposer 4-3 à la suite d'une égalisation de Marquitos et un dernier but d'Héctor Rial[10].
Le spectacle est donc bien au rendez-vous et les clubs participants engrangent de larges bénéfices, Jacques Ferran indique dans son journal : « si Reims parvenait en finale, son bénéfice serait de 20 millions »[2]. La Coupe d'Europe des clubs champions augmente aussi les ventes du journal L'Équipe par rapport à l'année précédente de 7,5 % en , de 30,05 % en pour la demi-finale de Reims et de 12,5 % lors de la semaine de la finale[2].
Le règne sans partage du Real Madrid (1956-1960)
À la suite du succès de la première édition, l'UEFA décide de s'investir davantage dans la compétition et exige que chaque fédération envoie son champion. Le Real Madrid, bien que n'étant pas le champion d'Espagne, a quand même pu participer en tant que tenant du titre. Cinq nouvelles nations se joignent à la compétition, y compris les Anglais avec Manchester United[11]. Avec 22 équipes partantes, un tour préliminaire est mis en place et un tirage au sort désigne les 12 clubs qui y participent, les autres clubs rejoignent le Real Madrid en huitièmes de finale.
La finale oppose le Real Madrid aux Italiens de l'AC Fiorentina, le , au stade Santiago-Bernabéu devant plus de 120 000 personnes[12]. Les Madrilènes s'imposent 2-0 après un penalty inscrit par Alfredo Di Stéfano et une réalisation de Francisco Gento[11]. Le trophée est remis au capitaine Miguel Muñoz par le général Franco[11]. Le Real Madrid remporte également les trois éditions suivantes : en 1958 contre l'AC Milan, en 1959 de nouveau contre le Stade de Reims et en 1960 contre l'Eintracht Francfort, au terme d'une finale prolifique (7 buts à 3) dans laquelle Ferenc Puskás signe un quadruplé et Alfredo Di Stéfano un triplé.
Les Latins au pouvoir (1960-1966)
La domination du Real Madrid prend fin en 1961 : cette année-là, le Benfica Lisbonne joue sa première finale contre le FC Barcelone au Stade du Wankdorf en Suisse. Emmené par son capitaine et avant-centre José Águas (qui finira meilleur réalisateur de la compétition avec 11 buts) et par son meneur de jeu Mário Coluna, les Portugais s'imposent 3 buts à 2.
La saison suivante, le Benfica Lisbonne joue sa deuxième finale contre l'ogre de la compétition, le Real Madrid et ses stars Ferenc Puskás, Alfredo Di Stéfano et Francisco Gento. Cette finale qui a lieu au Stade olympique d'Amsterdam permet l'éclosion d'un tout jeune joueur qui inscrit un doublé, Eusébio, et voit le Benfica Lisbonne s'imposer sur le score de 5 buts à 3. En 1963, le Benfica Lisbonne atteint sa troisième finale consécutive. Malgré un but d'Eusébio, les Portugais s'inclineront 2 buts à 1 face à l'AC Milan. Puis en 1964, c'est l'autre club de Milan, l'Inter Milan, qui bat le Real Madrid 3 buts à 1 et remporte le trophée. En 1965, le Benfica Lisbonne joue sa quatrième finale en cinq éditions contre l'Inter Milan qui remporte la finale pour la deuxième fois de suite sur le score de 1 but à 0. Enfin, en 1966, le Real Madrid revient au premier plan et remporte sa sixième C1 (et également la sixième pour Francisco Gento, un record) face au surprenant Partizan Belgrade (2-1).
Le réveil anglo-saxon (1966-1969)
La première équipe non latine à remporter le trophée est le Celtic Glasgow, en 1967. Les Écossais battent en finale l'Inter Milan 2 buts à 1. Les Anglais de Manchester United leur succèdent l'année suivante en disposant également en finale d'un ancien double vainqueur de la décennie, le Benfica Lisbonne, sur le score de 4 buts à 1 après prolongation. Le deuxième succès de l'AC Milan, en 1969 est un peu le chant du cygne des équipes latines : vainqueurs de douze des quatorze premières éditions, il faudra attendre seize ans avant que l'une d'entre elles (la Juventus) n'inscrive de nouveau son nom au palmarès. Le finaliste malheureux de cette édition, l'Ajax Amsterdam, préfigure la domination néerlandaise à venir...
La période néerlandaise (1969-1973)
La victoire du Feyenoord Rotterdam face au Celtic Glasgow en 1970 est suivie d'un triplé de l'Ajax Amsterdam. En 1971, l'équipe entraînée par Rinus Michels — qui prône un « football total » assez révolutionnaire — s'impose contre les surprenants Grecs du Panathinaïkós 2 buts à 0. Le départ de Rinus Michels n'empêchera pas les Amstellodamois de conserver leur trophée l'année suivante, en battant l'Inter Milan grâce à un doublé de Johan Cruyff. Puis en 1973, face à la Juventus, 1 but à 0. Cependant cette domination européenne s'arrête avec le départ ou la fin de carrière de ses joueurs-cadres.
Triplé du Bayern Munich (1973-1976)
Le triplé de l'Ajax Amsterdam est suivi d'un autre triplé, celui du Bayern Munich de Franz Beckenbauer, Gerd Müller et Sepp Maier, qui forme alors l'ossature de l'équipe nationale de RFA, championne d'Europe en 1972 et du monde en 1974.
Le premier sacre des Bavarois en 1974 a d'ailleurs failli ne pas avoir lieu, le Bayern n'égalisant qu'à l'ultime minute de la prolongation lors de la finale contre l'Atlético de Madrid. La règle des tirs au but n'étant pas encore instaurée, la finale est rejouée le surlendemain (ce sera le seul cas dans l'histoire de la compétition) et le Bayern Munich s'impose largement 4 buts à 0. Il s'impose de nouveau en 1975 contre Leeds United. Les exactions des supporteurs anglais lors de cette finale au Parc des Princes vaudront trois ans de suspension européenne au club anglais. Les Allemands conserveront une nouvelle fois leur trophée en 1976, en battant l'AS Saint-Étienne 1 but à 0.
La domination anglaise (1976-1985)
Déjà vainqueur l'année précédente de la coupe UEFA, le Liverpool FC bat en finale en 1977 les Allemands du Borussia Mönchengladbach sur le score de 3 buts à 1. Les Reds conservent leur trophée en 1978 face aux Belges du FC Bruges mais, contrairement à ses deux prédécesseurs, ne réussissent pas la passe de trois : ils sont éliminés dès le premier tour de l'édition 1978-1979 par un autre club anglais, Nottingham Forest. Promu de D2 l'année précédente, le surprenant champion anglais va jusqu'au bout et est sacré face à Malmö FF (1-0). Les hommes de Brian Clough conservent également leur titre européen en 1980 face au Hambourg SV. Le club entre ainsi dans l'histoire comme étant le seul à avoir été plus de fois champion d'Europe que champion national. En 1981, le Liverpool FC récupère son bien en disposant du Real Madrid en finale. Puis c'est une autre équipe anglaise, Aston Villa, qui lui succède l'année suivante en battant le Bayern Munich. La série de six victoires consécutives des clubs anglais (un record) est brièvement interrompue par le sacre du Hambourg SV en 1983 aux dépens de la Juventus. Cependant, c'est le Liverpool FC qui s'impose de nouveau en 1984 contre l'AS Rome, qui devient à l'occasion le premier club à être battu en finale sur son terrain. Cette finale est également la première qui se joue aux tirs au but et la série est marquée par la performance du gardien des Reds, Bruce Grobbelaar.
Le Liverpool FC est de nouveau finaliste l'année suivante face à la Juventus, mais la domination anglaise est stoppée nette par le drame du Heysel où 39 spectateurs, la plupart italiens, trouvent la mort dans une bousculade avant le coup d'envoi de la finale. La victoire de la Juventus (1 but à 0 sur un penalty de Michel Platini) passe presque inaperçue : la remise de la coupe se faisant rapidement dans les vestiaires, sans cérémonial. À la suite de ce qui est le paroxysme des débordements des supporteurs anglais lors de leurs déplacements sur le continent, l'UEFA exclut tous les clubs anglais des coupes européennes pour cinq ans, et le Liverpool FC pour une durée indéterminée.
L'après-Heysel (1985-1992)
Aucun pays ne profitera durablement du bannissement des clubs anglais. Les vainqueurs des trois éditions suivantes sont inédits : en 1986, le Steaua Bucarest devient le premier club de l'Est à l'emporter en battant à la surprise générale le FC Barcelone aux tirs au but (lors d'une séance où le gardien roumain Helmuth Duckadam repousse les quatre tentatives catalanes) ; lui succède le FC Porto en 1987 et le PSV Eindhoven en 1988. Un seul ancien vainqueur s'imposera durant cette période, emmené par son trio néerlandais Ruud Gullit - Marco van Basten - Frank Rijkaard, l'AC Milan d'Arrigo Sacchi signe un doublé en 1989 et 1990. Le dernier vainqueur de la formule par élimination directe sera lui aussi inédit : l'Étoile rouge de Belgrade remporte la coupe en 1991 en battant l'Olympique de Marseille aux tirs au but.
L'année suivante est une édition de transition : la coupe change de formule et voit l'introduction d'une phase de poules après les huitièmes de finale (deux poules de quatre équipes pour les huit équipes restantes, en lieu et place des quarts de finale et demi-finales, les vainqueurs de poules s'affrontant directement en finale). Cette dernière édition sous l'appellation Coupe des clubs champions européens, voit le premier sacre du FC Barcelone qui s'impose face à l'UC Sampdoria après prolongation (1-0). Cette finale du club génois ouvre une série record de sept finales consécutives d'un représentant italien (pour deux victoires seulement).
La Ligue des champions (depuis 1992)
En 1992, la coupe est rebaptisée « Ligue des champions ». Depuis lors son format fut régulièrement modifié : la phase de groupes à huit équipes apparut en 1992 puis fut élargie à seize en 1994, vingt-quatre en 1997 et trente-deux en 1999. Cette phase de groupes à trente-deux qualifiait les deux premières équipes pour une seconde phase de groupes à seize. En 2003, elle a été remplacée par des huitièmes de finale à plus grand enjeu.
Historiquement, la compétition prenait le format d'une coupe où seuls les champions et le tenant du titre participaient. Cependant, depuis 1997, les vice-champions nationaux des meilleurs pays peuvent y participer, suivis des troisièmes et quatrièmes depuis 1999.
Puis l'arrêt Bosman changera la donne, puisque depuis (hormis lors de l'édition 2003-2004 et de l'édition 2019-2020), aucune équipe ne faisant pas partie des quatre grands championnats européens (Allemagne, Angleterre, Espagne et Italie) ne réussira à atteindre la finale.
L'Italie monopolise les finales (1992-1997)
La première édition sous ce nouveau format voit le premier sacre d'un club français, l'Olympique de Marseille, qui bat en finale le l'AC Milan 1-0 sur une tête de Basile Boli juste avant la mi-temps. En 1994, l'AC Milan prend sa revanche et surclasse 4-0 le FC Barcelone de Johan Cruyff, pourtant grand favori[réf. nécessaire]. L'année suivante, alors qu'une phase de poules à 16 équipes est instaurée, l'AC Milan atteint la finale pour la troisième édition consécutive, mais s'incline face à l'Ajax Amsterdam 1-0 (qui remporte le dernier titre d'un club néerlandais en Ligue des champions à ce jour). En 1996, l'Ajax Amsterdam est encore finaliste face à une autre équipe italienne, la Juventus, qui s'impose aux tirs au but et remporte le trophée pour la seconde fois.
En 1997, pour la troisième année consécutive, le tenant du titre se retrouve en finale et s'incline. En effet, cette année là, le Borussia Dortmund remporte son premier titre en battant la Juventus — pourtant favorite — sur le score de 3 à 1.
Le retour du Real (1997-2003)
En 1997-1998, 24 équipes prennent part à la compétition, les deuxièmes des huit grands championnats étant autorisés à participer pour la première fois. Cette saison-là, la Juventus atteint la finale pour la troisième année consécutive mais s'incline face au Real Madrid sur le score de 1-0. C'est le retour sur le devant de la scène du club madrilène qui remporte son septième trophée, trente-deux ans après son dernier sacre. En 1999, une autre équipe met fin à une longue disette (trente-et-un ans) : en finale, Manchester United — mené au score dès le début du match — inscrit deux buts dans les arrêts de jeu pour renverser le Bayern Munich (2-1). Il s'agit du premier sacre d'un club anglais depuis le drame du Heysel en 1985. Le club d'Alex Ferguson remporte également le championnat et la coupe d'Angleterre, s'offrant un triplé historique.
En 1999-2000, 32 équipes participent à l'épreuve, cette fois les troisièmes et quatrièmes des grands championnats intègrent la compétition qui se présente sous un format à deux phases de groupes. Le Real Madrid confirme son retour au premier plan en gagnant la compétition pour la huitième fois. Emmené par Raúl et Fernando Redondo, il défait le Valence CF sur le score de 3-0 à l'occasion de la première finale entre deux équipes d'un même pays. L'année suivante, le Bayern Munich efface le traumatisme de 1999 en venant à bout du Valence CF (finaliste malheureux pour la seconde fois consécutive) aux tirs au but (1-1 ap, 5-4), grâce notamment à une grande performance de son gardien Oliver Kahn. Puis en 2002, le Real Madrid avec ses « Galactiques » remporte son troisième titre en cinq ans en dominant le Bayer Leverkusen 2 buts à 1.
En 2003, trois clubs italiens sont présents en demi-finale avec le Real Madrid. La finale oppose de nouveau deux clubs d'un même pays avec une affiche entre l'AC Milan et la Juventus. Le match, très fermé, se maintient à 0-0 après la prolongation. Les Milanais l'emportent finalement 3-2 aux tirs au but et glanent leur sixième trophée.
La surprise Porto et le miracle d'Istanbul (2003-2005)
Lors de l'édition 2003-2004 un nouveau changement de formule s'opère, la deuxième phase de groupes est remplacée par des huitièmes de finale. Ce format plus propice aux surprises et aux incertitudes permet d'assister à l'une des finales les plus surprenantes de cette période, opposant les Portugais du FC Porto aux Français de l'AS Monaco[13]. Au terme d'un match à sens unique, les hommes de José Mourinho surclassent ceux de Didier Deschamps, vite privés de leur meneur de jeu Ludovic Giuly sur blessure, sur le score de 3-0. Les éliminations précoces des vainqueurs des dernières éditions (le Bayern Munich, Manchester United et la Juventus en huitièmes de finale, le Real Madrid et l'AC Milan en quarts de finale) marquent cette édition, notamment celle des « Galactiques » du Real Madrid face à l'AS Monaco (4-2, 1-3). Pour sa cinquantième édition, la compétition se conclut par la plus folle finale de l'épreuve[14]. En effet, le au stade olympique Atatürk, le Liverpool FC remporte le cinquième titre de son histoire face à l'AC Milan au terme d'un incroyable renversement de situation. Menés 3-0 à la mi-temps, les Reds inscrivent trois buts en six minutes avant l'heure de jeu, avant de résister aux nombreux assauts milanais pendant soixante minutes et de triompher aux tirs au but par 3 buts à 2.
Une domination espagnole (2006-2018)
Dans les douze années qui suivent, deux clubs se démarquent du reste : le FC Barcelone qui parvient à se qualifier pour les demi-finales à huit reprises et remporte quatre fois le trophée[15] et le Real Madrid qui se qualifie pour les demi-finales huit fois consécutivement (un record) et remporte quatre fois le trophée.
Dès 2006, le FC Barcelone bat le Arsenal FC en finale. En 2007, le Liverpool FC et l'AC Milan se retrouvent pour un nouveau face à face mais cette fois c'est le club italien qui l'emporte (2 buts à 1) permettant à son capitaine emblématique Paolo Maldini de soulever son cinquième trophée. L'année suivante voit une première finale 100 % britannique avec la victoire de Manchester United sur le Chelsea FC. Les Red Devils et leur star Cristiano Ronaldo accèdent de nouveau en finale l'édition suivante mais se heurtent au FC Barcelone de Lionel Messi qui marque le but du 2 à 0. Champion d'Italie depuis 5 ans, l'Inter Milan est de nouveau vainqueur de la C1 en 2010 (quarante-cinq ans après son dernier succès dans cette compétition) en battant le Bayern Munich 2 buts à 0. Puis en 2011 on assiste à un remake de la finale de 2009, qui voit de nouveau un succès du club catalan face aux mancuniens (3 buts à 1). En 2012, neuf ans après le rachat du Chelsea FC par le milliardaire russe Roman Abramovitch qui marqua une nouvelle ère pour le club, les Blues décrochent enfin la C1 en battant le Bayern de Munich chez eux à l'Allianz Arena. C'est la cinquième défaite en finale du club allemand qui ouvre pourtant le score à la 83e minute mais les Anglais égalisent deux minutes avant la fin du temps règlementaire puis gagnent le match 4 tirs au but à 3. Les Bavarois se rattrapent l'année suivante en remportant leur cinquième trophée face au Borussia Dortmund 2 buts à 1 (première finale 100 % allemande). L'édition 2013-2014 voit la première finale qui oppose deux clubs d'une même ville : le Real Madrid et l'Atletico de Madrid. Ce dernier ouvre le score à la 36e minute mais les Merengues égalisent d'une tête de Sergio Ramos dans les arrêts de jeux (90+3). Le Real gagne finalement 4 buts à 1 en prolongation. C'est la dixième victoire tant attendue du club de la capitale espagnole dans la compétition. L'année suivante voit le retour au premier plan du FC Barcelone, avec en face la Juventus qui revient douze ans après sa dernière finale. Menant au score dès le début, le Barça l'emporte finalement 3-1 pour la cinquième victoire de son histoire.
Le triplé du Real Madrid (2016-2018)
En 2016, deux ans après sa Décima face à son grand rival madrilène, le Real Madrid — entraîné cette fois par Zinédine Zidane — l'emporte une nouvelle fois au détriment de l'Atlético de Madrid de Diego Simeone. Dos à dos (1-1) à l'issue du temps règlementaire, les Merengues l'emportent finalement 5 tirs au but à 3. Toujours en grande forme, le Real Madrid se retrouve de nouveau en finale en 2017 face à la Juventus, finaliste malheureux deux ans plus tôt. Les Madrilènes s'imposent 4 buts à 1 grâce notamment à un doublé de Cristiano Ronaldo, devenant ainsi la première équipe à remporter la compétition deux années consécutives depuis le passage au format Ligue des champions. L'année suivante, le Real Madrid gagne une nouvelle fois la compétition en battant 3-1 le Liverpool FC de Jürgen Klopp et réalise ainsi le triplé, ce qui n'était plus arrivé depuis celui du Bayern Munich de 1974 à 1976. Zinédine Zidane devient par ailleurs le premier entraîneur à remporter trois fois de suite cette compétition[16].
Une nouvelle domination anglaise (depuis 2019)
En 2019, quatorze ans après le dernier titre acquis face à l'AC Milan lors du « miracle d'Istanbul », Liverpool remporte la compétition face à Tottenham (qui jouait sa première finale dans la compétition) dans une finale 100 % anglaise (la deuxième de l'histoire après celle de 2008 ayant vu la victoire de Manchester United sur Chelsea). Les hommes de Jürgen Klopp gagnent ainsi le sixième titre du club du nord de l'Angleterre. Cette édition voit notamment l'élimination surprise du Real Madrid, triple vainqueur et tenant du titre, dès les huitièmes de finale par l'Ajax Amsterdam.
La saison suivante voit le Bayern Munich remporter sa sixième Ligue des champions, en gagnant tous ses matchs (une première dans la compétition) et réalisant ainsi le triplé Championnat-Coupe d'Europe-Coupe nationale. Le club allemand s'est imposé en finale face au Paris SG, qui disputait la première finale de son histoire.
En 2021, la finale oppose à nouveau deux clubs de Premier League. En effet, le Chelsea FC prend le dessus sur Manchester City (1-0), qui joue sa première finale de la compétition.
Autour de la compétition
Trophée
Le trophée originel est fourni par L'Équipe à l'UEFA. Il est remis pour une année au club vainqueur, qui doit le rendre deux mois avant la finale suivante. En 1966, le Real Madrid remporta une sixième fois la coupe ; l'UEFA décide d'en faire don définitivement au club madrilène[17],[18].
Le nouveau trophée mis en jeu la saison suivante prend la forme qu'on lui connaît aujourd'hui, celle de « la coupe aux grandes oreilles ». Le trophée est en argent massif, orné du logo de l'UEFA et de la dénomination initiale de la compétition, inscrite en français : « Coupe des clubs champions européens ». Il mesure 73,5 centimètres de haut et pèse 7,5 kilos. Il est fabriqué par Jürg Stadelmann, un artisan de Berne[17],[18].
Dès lors, tout club qui remportait la compétition trois fois de suite ou cinq fois au total se voyait décerner définitivement l'édition actuelle du trophée original. Alors le club reprenait le cycle à zéro et un nouveau trophée était fabriqué.
Ainsi cinq clubs ont conservé un trophée original, répartis comme suit :
- Real Madrid, propriétaire du premier trophée (1956-1966) ;
- Ajax Amsterdam, propriétaire du deuxième trophée (1971-1973) ;
- Bayern Munich, propriétaire du troisième trophée (1974-1976) ;
- AC Milan, propriétaire du quatrième trophée (1963-1994) ;
- Liverpool FC, propriétaire du cinquième trophée (1977-2005).
Tous les nouveaux trophées sont fabriqués par la maison Stadelmann jusqu'en 2006 ; le trophée connaît une modification mineure en 1995, la mention « Coupe des clubs champions européens » étant gravée entièrement en majuscules. En 2006, l'entreprise Bertoni (qui a notamment créé le trophée de la Coupe UEFA), prend en main la conception du trophée, à l'identique, à l'exception du fait que tous les vainqueurs de la compétition sont gravés au dos du trophée (et non plus les seuls vainqueurs depuis la refabrication du trophée)[17],[18].
Depuis 2009, la règlementation prévoit (dans les mêmes conditions d'obtention) une distinction spéciale au lieu de la remise du trophée original. Celle-ci prend la forme d'un badge, porté par les joueurs pendant les matchs de Ligue des Champions, qui mentionne le nombre de victoires totales de la compétition par le club. Le trophée original, qui peut être par exemple vu lors de la finale de la compétition, est lui conservé par l'UEFA tandis qu'une réplique à l'identique de celui-ci est remise au club vainqueur[18].
Logo
Le logo de la Ligue des champions, connu sous le nom de Starball, apparait en même temps que l'hymne lors de l'édition 1992-1993. Il est composé de huit étoiles noires formant un ballon, représentants les huit clubs qui sont alors présents lors de la phase de groupes[19].
Ce logo n'a que peu évolué au cours du temps : la seule modification majeure étant la mention UEFA ajoutée en 1993, les autres modifications étant seulement des changements de police d'écriture ou l'aspect des étoiles au périmètre de la Starball[20].
- Logo de la Ligue des champions pour la saison 1992-1993.
- Logo de la Ligue des champions de 1993 à 1995.
- Logo de la Ligue des champions de 1995 à 1997.
- Logo de la Ligue des champions de 1997 à 2012.
- Logo de la Ligue des champions de 2012 à 2021.
- Logo de la Ligue des champions à partir de la saison 2021-2022.
Hymne officiel
L'hymne de la Ligue des champions de l'UEFA est commandé par l'UEFA en 1992 au compositeur Tony Britten. C'est un arrangement de l'hymne Zadok the Priest composé par Georg Friedrich Haendel en 1727 pour le couronnement du roi de Grande-Bretagne George II. Il est interprété par le Royal Philharmonic Orchestra et par les chœurs de l'Academy of St Martin in the Fields. Les paroles, qui évoquent le fait que la compétition regroupe « les meilleures équipes », sont déclamées dans les trois langues officielles de l'UEFA, à savoir l'anglais, le français et l'allemand[21].
Le refrain de l'hymne est joué avant chaque match de Ligue des champions, ainsi qu'au début et à la fin des retransmissions télévisées des matchs. L'hymne complet dure trois minutes, et comprend deux courts couplets et le refrain. L'hymne est un symbole fort de la Ligue des champions : une enquête au début des années 2000 a montré qu'il est plus identifié par les supporters à la compétition que le logo ou même le nom[22].
Depuis l'édition 2008-2009 (excepté en 2013), l'hymne de la finale est interprété en live par un ou plusieurs artistes.
Aspects financiers
Les revenus générés par la Ligue des champions, comme les droits de diffusion télévisuelle ou les ventes de billets, sont gérés de façon centralisée par l'UEFA[23].
Une grande partie de ces recettes sont redistribuées aux clubs qui ont participé à la compétition : une partie est utilisée pour couvrir les frais d’organisation de la compétition et le reste revient à l’UEFA.
La redistribution des recettes aux clubs est répartie comme suit :
- Les trente-deux clubs participant à la phase de groupe perçoivent une part fixe dite « prime de participation », une part variable indexée sur les résultats sportifs dans la compétition, une part basée sur les performances du club (Classement par coefficient) et une part appelées « market pool » liée aux droits télévisuels obtenus dans chaque pays qui prend en compte la valeur proportionnelle de leur marché télévisuel national.
- Les barragistes éliminés reçoivent une quote-part fixe.
- Les clubs éliminés dans la phase de qualification bénéficient du « versements de solidarité ».
- Pour tous les clubs participants, les revenus des ventes de billets sont centralisés puis réaffectés aux clubs jouant à domicile (lors de la finale, qui est le seul match disputé sur terrain neutre, les deux finalistes reçoivent une part égale de la vente de billets).
Destinataires | Prime | Montant par club | Montant total | |
---|---|---|---|---|
41 clubs éliminés en qualifications | versements de solidarité | champion national | 0,260 | 107,5 |
tour préliminaire | 0,230 | |||
1er tour | 0,280 | |||
2e tour | 0,380 | |||
3e tour[note 3] | 0,480 | |||
6 clubs éliminés en match de barrage | quote-part fixe | 5 | 30 | |
32 clubs qualifiés | prime de participation | 15,25 | 488 | |
prime de résultat | victoire phase de groupe | 2,7 | 585 | |
nul phase de groupe | 0,9 | |||
qualification en 8e | 9,5 | |||
qualification en quarts | 10,5 | |||
qualification en demies | 12 | |||
qualification en finale | 15 | |||
vainqueur | 4 | |||
classement par coefficient | variable | 585 | ||
droits télévisuels | variable | 292 |
Format
Le nombre de clubs qualifiés par fédération ainsi que leur point d'entrée dans la compétition sont déterminés par les coefficients UEFA. Les meilleures associations peuvent avoir au maximum quatre clubs en Ligue des champions alors que pour les associations les plus faibles, seul le champion peut prendre part à la compétition. Lors des tirages au sort des matchs des tours préliminaires et de la phase de groupes, l'UEFA prend garde à ce que deux clubs d'une même association ne se rencontrent pas. Le tenant du titre est lui automatiquement qualifié, il en va de même pour le vainqueur de la Ligue Europa[24].
À l'exception de la finale, toutes les rencontres ont lieu le mardi et le mercredi (si le match aller a lieu le mardi, le match retour a lieu le mercredi et vice versa). Pour les rencontres aller-retour à élimination directe, l'équipe ayant cumulé le plus de buts pour elle l'emporte (avant la saison 2021-2022, la règle des buts marqués à l'extérieur s'appliquait). En cas d'égalité, le match retour est augmenté d'une prolongation et, si elle ne donne rien, d'une séance de tirs au but.
À partir de 2018, la formule de la Ligue des champions de l'UEFA se présente ainsi [24]:
- Un tour préliminaire, disputé sous la forme d'un mini-tournoi à élimination directe sur une seule manche, concernant 4 champions nationaux. Les deux vainqueurs des deux premiers matchs s'affrontent ensuite lors d'un match décisif dont le gagnant se qualifie pour le premier tour de qualification. Les trois équipes perdantes sont quant à elle repêchées lors du deuxième tour de qualification de la Ligue Europa.
- Quatre tours de qualification, dont le dernier est dit de « barrage ». Les clubs sont séparés en deux séries de qualifications, une voie pour les champions nationaux et l'autre pour onze non-champions. Quatre équipes de la Voie des Champions et deux clubs de la Voie de la Ligue se qualifient pour la « phase de groupes ». Les clubs éliminés au fil de ces tours de qualification sont tous reversés en Ligue Europa.
- Une phase de groupes, qui constitue le tour principal de la compétition et réunit 32 équipes réparties en 8 groupes de quatre. Au sein de chaque groupe toutes les équipes s'affrontent en matchs aller-retour, selon la formule de championnat (6 journées, de septembre à décembre). Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les huitièmes de finale, le troisième est repêché en seizièmes de finale de la Ligue Europa. En cas d'égalité de points entre deux ou plusieurs équipes, le départage se fait d'abord sur les confrontations directes entre les équipes concernées (nombre de points obtenus puis différence de buts particulière).
- Une phase à élimination directe en matchs aller-retour, des huitièmes de finale aux demi-finales. À partir des quarts de finale, le tirage au sort est intégral, sans têtes de série, et avec possibilité de rencontres entre équipes du même pays.
- Une finale, disputée sur un terrain neutre désigné deux ou trois ans auparavant. Prolongation voire tirs au but en cas d'égalité. Depuis 2010 elle se déroule le samedi, alors que traditionnellement elle se jouait le mercredi.
Le , en pleine crise en raison de l'annonce d'une Super Ligue européenne dissidente la veille, l'UEFA annonce un nouveau format pour ses compétitions européennes à partir de la saison 2024-2025. Pour la Ligue des champions, la compétition passe de 32 à 36 équipes ; les quatre équipes supplémentaires sont : le club classé troisième du championnat de la cinquième association au classement UEFA, le champion national de l'association la mieux classée non qualifié directement et les deux clubs au meilleur coefficient UEFA qui ne sont pas qualifiés directement pour la phase de groupes via leur championnat mais qualifiés pour une compétition européenne (phase de qualification de la Ligue des champions, ou n'importe quelle phase de la Ligue Europa ou de la Ligue Europa Conférence). La phase de groupes traditionnelle est remplacée par une phase de championnat unique, chaque club jouant contre dix adversaires différents (cinq matches à domicile et cinq matches à l'extérieur). Les huit premiers se qualifient pour la phase à élimination directe, tandis que les clubs classés de la 9e à la 24e place jouent des barrages de qualification pour les huitièmes de finale. Les équipes classées après la 24e place sont éliminées, sans repêchage en Ligue Europa[25],[26].
Le vainqueur de la Ligue des champions de l'UEFA est officiellement champion d'Europe des clubs. Il rencontre le vainqueur de la Ligue Europa pour le lancement de la saison européenne suivante lors de la Supercoupe de l'UEFA. En décembre de l'année même, il participe également à la coupe du monde des clubs de la FIFA, organisée par la FIFA dans un pays donné, et qui réunit les six vainqueurs continentaux (le club européen est directement admis en demi-finale).
Avant 2005, le vainqueur de la compétition affrontait à Tokyo celui de la Copa Libertadores (Amérique du Sud) lors de la Coupe intercontinentale.
Palmarès
Palmarès par édition
Palmarès par club
22 clubs ont remporté le tournoi depuis sa création en 1955. Le Real Madrid est le plus titré de l'histoire de la Ligue des champions avec 13 titres en 16 finales jouées.
20 clubs ont atteint la finale sans jamais parvenir à la gagner. L'Atlético de Madrid est le finaliste le plus malheureux avec trois finales jouées et donc aucune victoire.
La Juventus et le Benfica Lisbonne sont les deux seuls clubs titrés à avoir perdu plus de finales qu'ils n'en ont remportées. Ils restent d'ailleurs tous deux sur une série de 5 défaites consécutives en finale.
Palmarès par nation
Des clubs de 10 pays différents ont remporté au moins une édition du tournoi.
Les clubs espagnols ont connu le plus de succès, remportant un total de 18 éditions. L'Angleterre est deuxième avec 14 victoires et l'Italie troisième avec 12 victoires.
Rang | Nation | Finales | ||
---|---|---|---|---|
Gagnées | Perdues | Total | ||
1 | Espagne | 18 | 11 | 29 |
2 | Angleterre | 14 | 10 | 24 |
3 | Italie | 12 | 16 | 28 |
4 | Allemagne | 8 | 10 | 18 |
5 | Pays-Bas | 6 | 2 | 8 |
6 | Portugal | 4 | 5 | 9 |
7 | France | 1 | 6 | 7 |
8 | Écosse | 1 | 1 | 2 |
Roumanie | 1 | 1 | 2 | |
Serbie | 1 | 1 | 2 | |
11 | Grèce | 0 | 1 | 1 |
Belgique | 0 | 1 | 1 | |
Suède | 0 | 1 | 1 |
Statistiques
Records et statistiques par club
- Le Real Madrid est le club le plus titré avec 13 victoires au total.
C'est également celui qui a remporté le plus de titres successifs avec 5 victoires consécutives de 1956 à 1960. - La Juventus est le club ayant échoué le plus en finale avec 7 échecs.
- La Juventus et le Valence CF détiennent le record d'échecs consécutifs en finale (2).
- Le Nottingham Forest est la seule équipe à avoir remporté plus de fois la Ligue des champions (2) que son championnat national (1).
- Depuis 2010, l'Inter Milan détient le record du plus grand écart entre deux titres (45 ans).
- Le Real Madrid détient le record de participations consécutives en Ligue des champions avec 23 apparitions, de 1997-1998 à 2019-2020 (série en cours).
- La rencontre la plus disputée de l'histoire de la Ligue des Champions est Bayern Munich-Real Madrid (25 fois).
- Le Bayern Munich est le seul club à avoir remporté la compétition en gagnant tous ses matchs (11 victoires en 2019-2020).
- Le FC Barcelone détient le record de matchs consécutifs sans défaites sur son terrain (38)[29].
- L'AS La Jeunesse d'Esch détient le record du nombre de défaites d’affilée en Ligue des champions avec 16 défaites consécutives entre 1973 et 1987[30].
- La victoire 2-12 du Feyenoord Rotterdam sur le terrain de KR Reykjavik (saison 1969-1970, 32e de finale) représente à la fois le plus grand nombre de buts dans un match (14) et le plus grand nombre de buts pour une seule équipe (12).
- La victoire 11-0 du Dinamo Bucarest contre le Crusaders FC (saison 1973-1974, 16e de finale) est le plus gros écart enregistré dans la compétition.
- La victoire 8-4 du Borussia Dortmund sur le Legia Varsovie le représente le plus grand nombre de buts dans un match (12) depuis sa forme moderne[31].
- L'Olympique de Marseille (en gagnant 7-0 sur le terrain du MŠK Žilina le ) et le Chakhtar Donetsk (en gagnant 7-0 sur le terrain du BATE Borisov le ) ont établi le record de la plus large victoire à l'extérieur en Ligue des champions depuis sa forme moderne[32].
- La rencontre Real Madrid 7-3 Eintracht Francfort est le match le plus prolifique réalisé lors d'une finale (1960). L'écart de 4 buts en finale a aussi été réalisé à 3 reprises sur le score de 4-0, par le Bayern Munich en 1974 et par l'AC Milan en 1989 et 1994.
- En 2017-2018, le Paris Saint-Germain établit le record du nombre de buts marqués en phase de groupes (25), à la suite d'une victoire sur le score de 7-1 contre le Celtic FC le [33] suivie d'une réalisation inscrite lors du dernier match de poule à l'extérieur contre le Bayern Munich (défaite 1-3).
- La victoire de Liverpool en 2005 après avoir été mené 0-3 par l'AC Milan représente le plus grand retournement de situation dans une finale. 15 fois le vainqueur a d'abord été mené en finale avant de l'emporter (9 fois entre 1956 et 1970). Le Real Madrid l'a emporté à 5 reprises dans ces conditions, le Benfica Lisbonne 2 fois. Ces deux équipes, ainsi que l'AC Milan, le Celtic FC, le FC Barcelone et le Bayern Munich ont à la fois gagné une finale en ayant été menés et été battus en ayant ouvert le score.
- Le Real Madrid est le seul club à être parvenu en demi-finales de la Ligue des champions 8 fois consécutivement, de 2011 à 2018[34].
- La ville de Londres est la seule à compter trois clubs finalistes différents (Arsenal, Chelsea et Tottenham). Celle de Milan est la seule à compter deux clubs vainqueurs différents : l'AC Milan et l'Inter Milan.
- La ville de Madrid est la seule à avoir placé deux de ses clubs, le Real Madrid et l'Atlético de Madrid, lors d'une même finale (2013-2014 et 2015-2016).
- La qualification du FC Barcelone contre le Paris Saint-Germain lors du huitième de finale retour (6-1) le constitue un record. C'est la première fois dans l'histoire des compétitions de l'UEFA qu'une équipe se qualifie pour le tour suivant malgré une défaite 4-0 lors du match aller[35].
- Lors de la saison 2018-2019, Manchester United se qualifie en quart de finale face au Paris Saint-Germain après une défaite 2-0 à domicile. C’est la première fois de l'histoire de la compétition qu'un club est éliminé après avoir gagné 2-0 à l'extérieur[36].
Records et statistiques par nation
- L'Espagne est le pays qui a gagné le plus de fois la compétition (18).
- L'Italie est le pays ayant échoué le plus de fois en finale (16).
- L'Angleterre détient le record de victoires consécutives en C1 (6).
- L'Angleterre est le pays ayant gagné la compétition avec le plus grand nombre de clubs différents (5 : Manchester United, Liverpool FC, Nottingham Forest, Aston Villa et Chelsea FC).
- L'Angleterre est le pays ayant fourni le plus grand nombre de clubs finalistes différents (9 : Manchester United, Leeds United, Liverpool FC, Nottingham Forest, Aston Villa, Arsenal FC, Chelsea FC, Tottenham Hotspur et Manchester City).
- Il y a eu huit finales où un seul pays était représenté :
- 3 finales 100 % espagnoles en 2000 (Real Madrid-Valence CF), 2014 (Real Madrid-Atlético de Madrid) et 2016 (Real Madrid-Atlético de Madrid)
- 3 finales 100 % anglaises en 2008 (Manchester United-Chelsea FC), 2019 (Tottenham Hotspur-Liverpool FC) et 2021 (Manchester City-Chelsea FC)
- 1 finale 100 % italienne en 2003 (Juventus-AC Milan)
- 1 finale 100 % allemande en 2013 (Borussia Dortmund-Bayern Munich).
- L'Allemagne (1974) est la seule nation à avoir remporté la Ligue des Champions et la Coupe du monde la même année. Les Pays-Bas (1988) sont quant à eux la seule nation à avoir remporté la Ligue des Champions et l'Euro la même année.
- L'Italie en 1990 (Milan AC en Coupe des clubs champions, UC Sampdoria en Coupe des Coupes, Juventus et ACF Fiorentina en Coupe UEFA) et l'Angleterre en 2019 (Liverpool FC et Tottenham Hotspur en Ligue des Champions, Chelsea FC et Arsenal FC en Ligue Europa sont les seuls pays à avoir eu quatre clubs en finale de Coupe d'Europe la même année,
Records et statistiques par joueur et entraîneur
- Meilleurs buteurs :
- Meilleurs passeurs :
- Plus grand nombre de matchs :
Les joueurs et entraîneurs participants actuellement à la Ligue des champions 2021-2022 sont inscrits en caractères gras.
Rang | Nom | Clubs | Matchs | Buts | Trophée(s) |
---|---|---|---|---|---|
1 | Iker Casillas | Real Madrid (152), FC Porto (29) | 181 | 0 | 3 |
- | Cristiano Ronaldo | Sporting Portugal (1), Manchester United (56), Real Madrid (101), Juventus (23) | 181 | 136 | 5 |
3 | Xavi | FC Barcelone (157) | 157 | 12 | 4 |
4 | Ryan Giggs | Manchester United (151) | 151 | 30 | 2 |
5 | Lionel Messi | FC Barcelone (149), Paris Saint-Germain (0) | 150 | 120 | 4 |
6 | Raúl González | Real Madrid (132), Schalke 04 (12) | 144 | 71 | 3 |
7 | Paolo Maldini | AC Milan (139) | 139 | 3 | 5 |
8 | Andrés Iniesta | FC Barcelone (132) | 132 | 11 | 4 |
- | Gianluigi Buffon | Parme AC (10), Juventus (117), Paris Saint-Germain (5) | 132 | 0 | 0 |
10 | Clarence Seedorf | Ajax Amsterdam (11), Real Madrid (25), Inter Milan (2), AC Milan (93) | 131 | 12 | 4 |
- Bob Paisley (Liverpool FC), Carlo Ancelotti (AC Milan et Real Madrid) et Zinédine Zidane (Real Madrid) sont les entraîneurs qui ont remporté le plus de coupes (3 coupes).
Zinédine Zidane (Real Madrid) est le premier entraineur à remporter la Ligue des champions trois fois consécutivement (2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018).
- Ernst Happel (avec le Feyenoord Rotterdam en 1970 puis le Hambourg SV en 1983), Ottmar Hitzfeld (avec le Borussia Dortmund en 1997 puis le Bayern Munich en 2001), José Mourinho (avec le FC Porto en 2004 puis l'Inter Milan en 2010), Jupp Heynckes (avec le Real Madrid en 1998 puis le Bayern Munich en 2013), et Carlo Ancelotti (avec l'AC Milan en 2003 et 2007 et le Real Madrid en 2014) sont les seuls entraîneurs à avoir remporté deux coupes à la tête de deux clubs différents.
- Raymond Goethals (Olympique de Marseille), à l'âge de 71 ans et 230 jours, est le plus vieil entraîneur à avoir remporté la Ligue des champions.
Pep Guardiola (FC Barcelone), à l'âge de 38 ans et 129 jours, est quant à lui le plus jeune entraîneur à l'avoir remportée.
- Ils ne sont que sept à avoir remporté la Ligue des champions aussi bien comme joueur que comme entraîneur : Miguel Muñoz, Giovanni Trapattoni, Johan Cruyff, Carlo Ancelotti, Frank Rijkaard, Pep Guardiola et Zinédine Zidane.
Trois étaient les entraîneurs du Real Madrid (Muñoz en 1960 et 1966, Ancelotti en 2014, Zidane en 2016, 2017 et 2018) et trois autres du FC Barcelone (Cruyff en 1992, Rijkaard en 2006, Guardiola en 2009)[38].
- Les familles Sanchis (Real Madrid), Maldini (AC Milan) et Busquets (FC Barcelone) sont les seules dont le père et le fils ont remporté la coupe[39]. La famille Alonso (Real Madrid et Chelsea FC), quant à elle, est la seule où le grand-père et le petit-fils ont remporté la coupe[40].
- L'Espagnol Francisco Gento est le joueur qui a remporté le plus de coupes (6 coupes en 8 finales avec le Real Madrid).
Alfredo Di Stéfano (pour 7 finales), Argentin de naissance, est le seul Sud-américain à avoir remporté 5 Coupes des Champions.
Samuel Eto'o (3 finales), est le seul Africain à l'avoir remportée à 3 reprises, tout comme Keylor Navas (4 finales) pour la zone Amérique du Nord et centrale.
Park Ji-sung (3 finales) pour l'Asie ainsi que Harry Kewell (2 finales) pour l'Océanie l'ont remportée une fois.
- Clarence Seedorf (Ajax Amsterdam, Real Madrid, Milan AC) est le seul joueur à avoir remporté 4 coupes avec 3 clubs différents, dont deux avec le Milan AC[41].
- Seuls quatre joueurs ont réussi à remporter deux Ligues des Champions d'affilée dans deux clubs différents : Marcel Desailly (Olympique de Marseille, Milan AC), Paulo Sousa (Juventus et Borussia Dortmund), Gerard Piqué (Manchester United et FC Barcelone) et Samuel Eto'o (FC Barcelone et Inter Milan).
- Le gardien de but Marco Ballotta (Lazio Rome) est le plus vieux joueur à avoir disputé un match de Ligue des champions à l'âge de 43 ans et 252 jours (face au Real Madrid le [42]. Youssoufa Moukoko (Borussia Dortmund) est quant à lui le plus jeune à avoir disputé un match à l'âge de 16 ans et 19 jours (face au Zénith Saint-Pétersbourg le )[43].
- Francesco Totti (AS Roma), à l'âge de 38 ans, 1 mois et 29 jours, est le plus vieux buteur de la Ligue des champions (face au CSKA Moscou, le )[42]. Włodzimierz Lubański (Górnik Zabrze) à 16 ans et 258 jours, est quant à lui le plus jeune buteur de l'histoire de la compétition (en 1963)[44].
- Roy Makaay détient le record du but le plus rapide marqué en Ligue des champions, après 9,9 secondes de jeu, pour le Bayern Munich face au Real Madrid, le [45].
- Cristiano Ronaldo (Real Madrid) est le meilleur buteur de la compétition sur une saison avec 17 buts (2013-2014).
- James Milner (Liverpool FC) est le meilleur passeur de la compétition sur une saison avec 9 passes décisives (2017-2018).
- Le , l'attaquant portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo a marqué lors de son onzième match consécutif (17 buts), il est le premier joueur dans l'histoire de la compétition à réaliser une telle performance.
- Lionel Messi (FC Barcelone) et Cristiano Ronaldo (Juventus) détiennent le record de triplés en Ligue des champions : huit[46],[47].
- En 2011, Zinédine Zidane est élu meilleur joueur des 20 dernières années de la compétition[48].
Notes et références
Notes
- Toutefois, les meilleurs clubs israéliens et kazakhs y participent aussi car leur fédération nationale est membre de l'UEFA.
- Hors billetterie.
- Voie des champions uniquement.
- Match rejoué.
- Lors de matchs organisés par l'UEFA, les stades possédants un contrat de naming ne peuvent adopter leur nom publicitaire.
- Match disputé à huis clos en raison de la pandémie de Covid-19.
- Initialement prévue au stade olympique Atatürk d'Istanbul, la finale est délocalisée à Porto en raison de la pandémie de Covid-19.
- Nombre de place limité à 16 500 en raison de la pandémie de Covid-19.
Références
- « Les plus titrés », sur fr.uefa.com
- Gilles Montérémal, « L’Équipe : médiateur et producteur de spectacle sportif (1946-1967) », Le Temps des médias, vol. n°9, , p. 107-120 (lire en ligne, consulté le ).
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- Pierre-Marie Descamps et Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 384 p. (ISBN 2-9519605-9-X, lire en ligne), p. 20.
- (it) « Coppa Campioni L'intuizione di Hanot », sur storiedicalcio.altervista.org (consulté le ).
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- Pierre-Marie Descamps et Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 384 p. (ISBN 2-9519605-9-X, lire en ligne), p. 25.
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