Le Pecq

Le Pecq est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Ne doit pas être confondu avec Pecq.

Le Pecq

L'église Saint-Wandrille -  Inscrit MH (1965).
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité CA Saint Germain Boucles de Seine
(siège)
Maire
Mandat
Laurence Bernard
2020-2026
Code postal 78230
Code commune 78481
Démographie
Gentilé Alpicois
Population
municipale
15 949 hab. (2018 )
Densité 5 616 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 39″ nord, 2° 06′ 56″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 97,65 m
Superficie 2,839 9 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Germain-en-Laye
Législatives 6e circonscription des Yvelines
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Le Pecq
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Le Pecq
Géolocalisation sur la carte : France
Le Pecq
Géolocalisation sur la carte : France
Le Pecq
Liens
Site web http://www.ville-lepecq.fr

    Ses habitants sont appelés les Alpicois.

    Géographie

    Localisation

    Le Pecq vue de la Terrasse du château de Saint-Germain-en-Laye (à l'horizon, les tours de La Défense).

    La commune du Pecq se situe dans une boucle de la Seine, à 19 km à l'ouest de Paris, au pied du château de Saint-Germain-en-Laye.

    La commune du Pecq est limitrophe des communes du Mesnil-le-Roi (quartier de Carrières-sous-Bois) au nord, de Montesson au nord-est, du Vésinet à l'est, de Croissy-sur-Seine au sud-est, du Port-Marly au sud, de Marly-le-Roi au sud-sud-est, de Mareil-Marly au sud-ouest et de Saint-Germain-en-Laye à l'ouest.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    Le territoire de la commune se répartit sur les deux rives de la Seine et englobe une petite île, l'île Corbière. Il est fortement urbanisé à l'exception de l'île Corbière, protégée partiellement comme zone de nidification d'oiseaux migrateurs. Jusqu'après la Seconde Guerre mondiale, un établissement de bains fonctionnait sur cette île. Deux autres établissements liés à l'eau furent célèbres au Pecq : un spa exploitant les nombreuses sources de la colline de Saint-Germain et une piscine en eau naturelle de 100 m de long, avec plages de sable que l'on appelle l'île aux dames[1].

    Voies routières

    Les communications sont assurées principalement par la route départementale 186 qui permet, sur la rive gauche, de rejoindre la route nationale 13 et la route nationale 186 au Port-Marly et qui, en direction de l'est, du Vésinet et de Chatou, franchit la Seine au pont du Pecq. Ce pont construit en 1963, est constitué d'arches en acier surbaissées reposant sur deux piles centrales en béton. Du côté ouest, les culées sont ornées de statues représentant l'Oise et la Seine. Ces statues ont été réalisées par René Letourneur qui a aussi sculpté des œuvres pour le lycée Jeanne-d'Albret de Saint-Germain-en-Laye.

    Ces statues ont aussi une fonction pratique : elles créent, grâce à leur poids, une poussée verticale contrebalançant la poussée horizontale naturelle de l’ouvrage, technique devenue obsolète avec l’emploi des matériaux actuels. C’est pourquoi le pont Georges-Pompidou, inauguré en 1963, est présenté comme le dernier ouvrage de la sorte construit avec ce type d’ornements.

    Les autres voies de communication importantes de la commune sont la route départementale 190 qui commence au pont du Pecq et permet d'accéder à Saint-Germain-en-Laye vers l'ouest ainsi que la route départementale 159 vers Le Mesnil-le-Roi au nord et la route départementale 7 vers Marly-le-Roi au sud.

    Transport actif

    Les berges de Seine sont aménagées pour les piétons et cyclistes sur l'ensemble des rives de la commune. Le tracé du GR2, au fil de Seine et la voie cyclable internationale, avenue verte Paris-London, suivent le chemin de halage de la rive droite.

    Des pistes cyclables et piétonnes sont également aménagées le long de la D190 depuis la côte de Saint-Germain-en-Laye. Le pont du Pecq dispose de trottoirs partagés entre vélo et piétons, peu pratiques mais sûrs, raison pour laquelle une passerelle est en projet depuis plusieurs années, sans que les études nécessaires ne soient encore lancées.

    Il est donc compliqué de se déplacer à vélo en sein de la commune : le rond-point de la République, rive droite, ne fait l'objet d'aucun aménagement cyclable, alors qu'y circulent de nombreux poids-lourds, les quartiers des Vignes-Benettes et de Granchamp n'ont pas d'accès sécurisé au centre-ville.

    Transports en commun

    Transport ferroviaire

    La commune est démunie de gare mais dispose de plusieurs stations proches implantées sur les communes limitrophes :

    Bus : 14 lignes de la société de transport Transdev Ile-de-France

    Urbanisme

    Typologie

    Le Pecq est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Morphologie urbaine

    La commune du Pecq est dispersée sur plusieurs quartiers très distincts. En plus du fleuve, plusieurs infrastructures routières et un domaine privé morcellent son territoire.

    Le centre-ville se trouve rive gauche de la Seine, le long des berges et sur les coteaux de Seine. L'habitat collectif prédomine, sauf dans les quartiers d'habitat individuel de Saint-Wandrille et de la Cité, proche du Mesnil-le-Roi. Cette rive est proche du centre-ville de Saint-Germain-en-Laye, aisément accessible à pied ou en vélo.

    Les quartiers du Mexique et du Canada, situés sur la rive droite mêlent habitat individuel et collectif. Les centres-ville du Vésinet et de Croissy leur sont plus accessibles que celui du Pecq.

    Le tiers de la superficie de la commune est situé sur les coteaux de Seine, le long de l'ancien ru de Cruye, en contre-bas de la ville de Marly-le-Roi, sous la forme d'un immense lotissement privé loti en 1925, le domaine de Grandchamp. Le domaine compte un château, une chapelle, 446 maisons individuelles et une voirie de 7 km linéaire entièrement privée[10]. Il est isolé de tout le reste des territoires voisins.

    Enfin, le quartier des Vignes-Benettes, d'habitat collectif, situé à l'extrême sud de la commune, est totalement coupé de cette dernière par le domaine privé de Granchamp. Ce quartier est en fait intégré à la commune de Marly.

    Projets d'aménagements

    La commune du Pecq a pour projet de densifier les commerces dans son cœur de ville rive gauche et de munir le Pont du Pecq d'une passerelle piéton-vélo pour réunir les deux rives de la commune.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Alpicum au VIIe[11] ou VIIIe siècle[12], de Alpiaco en 829[13], Alpiacum en 833[14], Alpec en 1108[15], Alpecum en 1170[14], Aupec en 1194, Aupicum au XIIIe siècle, de Alpeco et de Aupico vers 1205[13], Alpetum en 1247[13], de Alpeco en 1384[13], « le port A upec » a été compris « le port Au pec » en 1709[14] d'où « Le Pecq »[16] avec déglutination d'un article fictif due à une mécoupure en interaction avec les prépositions à et de.

    Le Pecq semble tirer son nom du pré-latin *Alp-iccum, formé sur le radical pré-latin alp- et le suffixe -ĭccum[11]. Le mot semble gaulois alb- désignant originellement la couleur blanche, puis le monde d'en haut, le ciel. Ce mot est passé en latin sous la forme alp-[17]. La géminée du suffixe, jamais notée dans les textes anciens, explique le maintien de la consonne finale, alors qu'une évolution normale d'Alpicum aurait donné *Aupy, puis *Le Py[18].

    Histoire

    Le Pecq est situé sur la côte dominant le passage obligé sur la Seine de la grande route conduisant de Paris à la Normandie par Poissy et Pontoise (l'ancienne nationale 13 qui traversait le bourg de Saint-Germain dont le château protégeait l'accès).

    Ses coteaux bien exposés au sud-est étaient plantés de vignobles. Les derniers rois Mérovingiens avait un logis royal à l'abbaye d'Aupec (Le Pecq). Childebert III donna aux moines de cette abbaye, en 704, la terre d'Aupec et ses dépendances[19]. Ils sont mentionnés pour la première fois dans une charte de Childebert III, roi de France, en 704. Cette année-là, le roi répond, assez tardivement, à une requête de Wandrille, formulée en 666 à Clotaire III et confirme à l'abbaye de Fontenelle une donation qui lui a été faite par la famille d'Érembert[20] devenu moine de cette abbaye.

    En 1595, Henri IV demanda aux habitants du Pecq de lui céder 18 à 20 arpents de terre, nécessaires pour prolonger les jardins du Château Neuf jusqu'à la Seine. En compensation, il exempta les Alpicois de la taille et de diverses taxes, privilège qu'ils conservèrent jusqu'à la Révolution. Sous l'Ancien Régime, le village connut de nombreux jours d'affluence lorsque les rois Louis XIII, puis Louis XIV se rendaient à Saint-Germain avec leur cour venant du Louvre à bord d'une galère royale qui accostait au Pecq.

    Louis XIV naquit au château Neuf de Saint-Germain-en-Laye, dans le pavillon de gauche qui surplombe le village de Saint-Wandrille. C'est aussi ici que se réfugia avec sa cour le roi Jacques II d'Angleterre lors de son exil.

    Le village connut ainsi un essor commercial et les alpicois faisaient beaucoup la fête. C'est dans ce même esprit que Le Pecq organisa, en 2005, une manifestation festive en l'honneur des 1 300 ans de la ville.

    Le pont du Pecq, vers 1904.

    En 1837, la première ligne de chemin de fer pour voyageur fut inaugurée entre Paris et Le Pecq : il s'agit de la ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye. À l'époque, le terminus de la ligne se situe au port du Pecq, sur la rive droite de la Seine. Les locomotives sont en effet incapables d'affronter la rampe du coteau de Saint-Germain qui domine le fleuve de plusieurs dizaines de mètres. Les voyageurs qui souhaitent se rendre à Saint-Germain-en-Laye sont pris en charge par une diligence appelée patache. Début 2017, les vestiges de cette première gare, dont le lieu exact d'implantation n'était plus connu, sont découverts au pied du pont Georges-Pompidou (dit Pont du Pecq) à l'occasion de travaux pour la construction d'un ensemble immobilier (en lieu et place du garage Toyota).

    Position du Pecq dans les Yvelines.

    « Ce qu’on peut dire, c’est que cette gare, construite à l'initiative des frères Pereire et financée par la famille Rothschild, a été construite pour donner une leçon de faste, montrer l’étendue du savoir-faire français », explique le représentant de la DRAC. Dix ans tout juste après son inauguration, cette première gare de voyageurs de France était en effet abandonnée. Le prolongement de la ligne jusqu’au château de Saint-Germain, alors rendu possible par l’apparition du chemin de fer atmosphérique, avait imposé la création d’une autre gare, à seulement quelques centaines de mètres de là[21].

    Bombardements du Pecq

    Pouvait-il s’agir d’une erreur alors qu’au Pecq la ville a été éclairée pendant les deux heures qu’a duré le bombardement et que 195 bombes ont été lancées par des bombardiers volant entre 1000 et 3 000 pieds (300 à 900 mètres) ? L’ouverture récente des archives de la Royal Air Force a permis de montrer que ce n’était pas une erreur[23]. Les 235 bombardiers qui en fin d’après-midi du s’envolent de 27 aérodromes anglais appartiennent aux quatre groupes du Bomber Command opérationnels à cette époque, répartis en trente-trois Squadrons. L’objectif affiché en clair de ces bombardiers est les usines Renault de Boulogne-Billancourt, mais une partie d’entre eux a un autre objectif codé qui leur a été assigné : tout un faisceau d’indices issus des archives conduit à penser qu’il s’agit du Haut Commandement allemand pour tout le front ouest, l’Oberbefehlshaber West ou OB-West, dont le chef est à ce moment le maréchal Erwin von Witzleben. L’état-major allemand était alors installé au Pavillon Henri IV à Saint-Germain-en-Laye, en limite du Pecq. Il constituait pour les Alliés un objectif psychologique de premier ordre, très exposé et peu défendu. En effet jusqu’à ce début les bombardements de la RAF s’étaient cantonnés au littoral français, frappant essentiellement les ports (en 1941 Brest subit plus de trente bombardements). Si le maréchal Witzleben a survécu à ce bombardement qui a détruit aux trois-quarts le Pavillon Henri IV, il fut dès le relevé de son commandement par Hitler et remplacé par le maréchal von Rundstedt qui entreprit immédiatement de construire une série de bunkers enterrés qui constitueront le nouveau quartier général allemand. Un élément dans les archives françaises confirme ce qui ressort de l’étude des archives anglaises. C’est le rapport de l’expert agréé par le ministère de Reconstruction et de l’Urbanisme pour l’Industrie hôtelière qui écrit en 1947 : le bombardement aérien du a été provoqué par l’occupation allemande du Pavillon Henri IV qui comportait un état-major extrêmement important[24]. Malheureusement Le Pecq a payé un lourd tribut à cette opération. L’inévitable dispersion des bombes a touché plusieurs quartiers : de la Cité, du Port et du Mexique. Le quartier de la Cité, le plus proche du pavillon Henri IV a été le plus éprouvé. Au total il y aura 47 morts et 22 blessés. Le nombre de sinistrés est de 591, tandis que 191 familles sont sans abri. Les dégâts matériels sont très importants : 2 grands immeubles partiellement détruits, 35 immeubles totalement détruits, 105 partiellement, 100 légèrement. La commune du Pecq est sinistrée à 52%.

    L'odonyme « rue du 3-Mars-1942 » commémore cet événement.

    • Le Pecq subira encore trois autres bombardements. Le à partir de 23h50 le quartier de la Cité est à nouveau bombardé pendant une vingtaine de minutes. Trois maisons seront détruites faisant deux victimes.

    Le ce sont cette fois douze Mustangs américains de la IXe USAAF qui attaquent à nouveau le quartier de la Cité et du Mexique faisant trois nouvelles victimes.

    Enfin le vers 20h45, en prélude au débarquement, c’est le pont du Pecq qui est visé faisant une nouvelle victime.

    Au total ce seront 53 Alpicoises et Alpicois qui auront été emportés dans la tourmente des bombardements successifs du Pecq.

    Politique et administration

    Le bâtiment de la mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune était le chef-lieu du canton du Pecq depuis 1976. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Germain-en-Laye.

    Intercommunalité

    La commune était membre depuis 2014 de la communauté de communes Saint-Germain Seine et Forêts, transformée en communauté d'agglomération en 2015.

    Celle-ci fusionne avec d'autres intercommunalités pour former, le , la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine.

    Liste des maires

    Liste des maires[25]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 J. Mieux    
    1792 1793 Louis Nicolas Métayer    
    1793 1793 J. Labiche    
    1793 1799 J. Hallot    
    1799 1801 Pierre Louis Le Jamble    
    1801 1806 Antoine François Periot    
    1806 1823 Louis Charles Guy    
    1823 1830 Louis François Petit    
    1830 1831 Nicolas Philippe Duverger    
    1831 1837 Claude Nicolas Breton   Marchand de vins
    1837 1840 Jean Nicolas Alexandre Rigaux   Ingénieur (?)
    1840 1847 Jean-Louis Petit    
    1847 1861 René Bellavoine    
    1861 1873 Jean-Baptiste Charles Eugène Le Filleul   Rédacteur au ministère de l'instruction publique
    1866 1873 Pierre François Bordes    
    1873 1883 Anatole Paul Ray   Artiste-peintre[26]
    1883 1892 Félicien Siméon Minost    
    1892 1896 Louis André Théodore Pichon    
    1896 1900 Charles Abadie   Médecin
    1900 1912 François Désiré Jourdain    
    1912 1936 Adrien Félix Descombes   Entrepreneur de travaux publics
    1936 1947 Joseph Champeval    
    1947 1949 Raymond Duriez    
    1949 1977 Pierre Régis UDR Instituteur
    Député des Yvelines (1976 → 1978)
    Conseiller général du Pecq (1976 → 1992)
    1977 1981 Jean Delecolle RPR  
    1981 1981 Max Gauffreteau[27]   Décédé en fonction
    octobre 1981 septembre 1991 Françoise Colas[28] RPR Assistante sociale
    Démissionnaire
    septembre 1991 janvier 2013[29] Alain Gournac[30] RPR puis
    UMP
    Chef de publicité, colonel de gendarmerie de réserve
    Sénateur des Yvelines (1995 → 2017)
    Conseiller général du Pecq (1992 → 2004)
    Démissionnaire
    janvier 2013[31] En cours
    (au 9 juillet 2020)
    Laurence Bernard UMPLR Vice-présidente de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2016 → )
    Réélue pour le mandat 2020-2026[32],[33],[34]

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 15 949 habitants[Note 4], en diminution de 1,77 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5121 1421 2711 1239419221 0521 3491 024
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1471 6011 8781 9081 5701 8261 8801 7471 755
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7912 0212 3262 7983 6014 6035 0095 0386 785
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 68813 73417 58417 19617 00616 31815 69016 67515 880
    2018 - - - - - - - -
    15 949--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur ou égal à 60 ans (25,8 %) est en effet similaire au taux national (26,9 %) et au taux départemental (21,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,6 %) est supérieur de plus de trois points par rapport au taux national (51,6 %)[38],[39],[40].

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2017, la suivante :

    • 45,4  % d’hommes (dont de 0 à 14 ans = 21.3  %, 15 à 29 ans = 16.2  %, 30 à 44 ans = 19.3  %, 45 à 59 ans = 21.7  %, plus de 60 ans = 21.5 %) ;
    • 54,6  % de femmes (dont de 0 à 14 ans = 17,7  %, 15 à 29 ans = 14.0  %, 30 à 44 ans = 17.8  %, 45 à 59 ans = 21  %, plus de 60 ans = 29.4 %).
    Pyramide des âges à Le Pecq en 2017 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90  ans ou +
    1,9 
    7,5 
    75 à 89 ans
    12,4 
    13,2 
    60 à 74 ans
    15,1 
    21,7 
    45 à 59 ans
    21,0 
    19,3 
    30 à 44 ans
    17,8 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,0 
    21,3 
    0 à 14 ans
    17,7 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2017 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,3 
    5,6 
    75 à 89 ans
    7,7 
    13,4 
    60 à 74 ans
    14,4 
    20,4 
    45 à 59 ans
    20,3 
    20,1 
    30 à 44 ans
    19,9 
    18,4 
    15 à 29 ans
    17,1 
    21,5 
    0 à 14 ans
    19,4 

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Versailles.

    Établissements scolaires

    La ville administre cinq écoles maternelles (écoles maternelles publiques Centre, Jean-Moulin, Général-Leclerc, Normandie-Niemen sur la rive gauche, école maternelle publique Jehan-Alain sur la rive droite) et cinq écoles élémentaires (écoles élémentaires publiques Claude-Érignac, Jean-Moulin, Général-Leclerc, Normandie-Niemen sur la rive gauche, école élémentaire publique Félix-Éboué-Wilson sur la rive droite).

    Le département gère deux collèges : le collège Jean-Moulin (rive gauche) et le collège Pierre-et-Marie-Curie (rive droite). Il n'y a pas de lycée public au Pecq : la très grande majorité des collégiens alpicois terminent leurs études secondaires dans les lycées de la ville de Saint-Germain-en-Laye[43].

    S'ajoute à cette offre éducative publique le groupe scolaire Saint-Dominique, établissement catholique privé hors contrat (sauf trois classes primaires sous contrat simple avec l'État) réunissant école maternelle, élémentaire, collège et lycée.

    Vie universitaire

    La commune n'héberge pas d'établissement universitaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    Le Pecq accueille tout au long de l'année de nombreux concerts et événements culturels dans ses infrastructures, et plus généralement dans la salle des fêtes. Depuis 2002[44], le Printemps Musical se tient annuellement généralement courant avril, et accueille des artistes régionaux.

    Santé

    Aucun établissement de santé n’est implanté dans la commune. L'hôpital public généraliste le plus proche est le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye. Sept médecins généralistes[45], huit chirurgiens-dentistes[46] exercent dans la commune et six pharmacies[47] sont installées au Pecq.

    Sports

    • La ville du Pecq comporte un principal club de sport, l'Union sportive du Pecq (US Pecq). Ce club comporte de nombreuses sections de sports collectifs comme le handball, le football ou le basket-ball ainsi que de nombreuses sections consacrées aux sports de combat (Jiu-jitsu, judo, karaté, etc.) ou a des sports individuels (tennis, pétanque, tennis de table, tir à l'arc). Les sections les plus importantes sont celle du trampoline(vice-championne de France en 2011 et 2012) ainsi que celle de l'escrime (une des meilleures de la région parisienne).
    • La commune possède plusieurs installations sportives, comme le complexe sportif Louis-Raffegeau, avec plusieurs terrains de football, 10 terrains de tennis ainsi que le gymnase multi-sport Marcel Villeneuve, sur la rive droite de la Seine ainsi que deux gymnases sur la rive gauche : le gymnase Jean-Moulin ainsi que le gymnase Normandie-Niemen. Il existe également une piscine avec un bassin de 25 m dans le quartier des Vignes-Bennettes[48].
    • Il existe également le yacht club du Pecq (www.ycpecq.fr), club qui se consacre majoritairement à la voile sur la Seine et à l'organisation de stages de voile.
    • Il existe ainsi 46 sports praticables dans le cadre des divers clubs sportifs se trouvant au Pecq.

    Médias

    • Le Pecq en scène, journal mensuel d'informations locales, diffusé gratuitement par la mairie.

    Cultes

    La paroisse catholique du Pecq est une annexe du doyenné de Saint-Germain-en-Laye. L'église paroissiale Saint-Wandrille a été un prieuré dépendant de l'Abbaye Saint-Wadrille qui a été sécularisée en 1525 pour devenir une paroisse. L'église actuelle a été reconstruite au XVIIIe siècle à l'initiative du Duc Louis de Noailles, gouverneur de Saint-Germain-en-Laye.

    Un article de six pages paru le 27 juillet 1989 dans le magazine Famille chrétienne[49], rapporte qu'en mai 1978, lorsque le Père Marcel Goémine qui était curé de Sartrouville a été nommé au Pecq pour remplacer un curé moderniste, il y avait à peine 100 fidèles pour les trois messes, plus de chorale, plus d'activité. En dix ans, grâce à l'aide d'un groupe de renouveau charismatique, et au retour à une liturgie traditionnelle avec chorale, musique, confession individuelle, séances de prières, processions, retraites, oeuvres charitables, ainsi qu'aux talents du Père Goémine pour la prédication en chaire, il s'est créé une énorme affluence aux messes, des conversions, des dons, les demandes de baptêmes, de mariages, de messes ont dépassé les possibilités d'accueil. Par la suite, le curé de Saint-Germain et l'évêque de Versailles ont essayé de mettre fin à cette dérive traditionaliste en mutant le Père Goémine. Le culte traditionnel, la ferveur religieuse et l'affluence exceptionnelle ont continué après le départ du Père Goémine en 1991.

    Curés de la paroisse Saint-Wandrille

    La plaque dans l'église qui commence en 1525.

    • Père Chossier avant la Révolution.
    • Père Ange Alexandre Stauffer en 1836 et encore en 1846[50].
    • Père Firmin Élie Guillouard en 1851[50].
    • Père Jules Étienne Placet en 1856[50].
    • Père Charles Jean-Baptiste François Durupt[51] en 1876[50].
    • Père Eugène Benoist, en 1881[50].
    • Père Gustave Dastot, curé en 1941 et en 1947 (1898[52] Argenteuil - 1985 Brionne [53]).
    • Père Marcel Goémine (1920- 1999), auteur de L´Évangile de Jésus Christ selon l´Apocalypse de Saint Jean, Commentaire nouveau, historique et théologique, Paris, éditions Pierre Téqui, 1995.
    • Père Marc Flichy, curé de 1991 à 1999.
    • Père Jean-Claude Marteau-Lacour, curé de 1999 à 2006.
    • Père Christian Lavie, (Chartres 1938-2014), curé de 2006 à 2010[54].
    • Père Henri Merveilleux du Vignaux, prêtre de la prélature de l'Opus Dei, curé de 2010 à 2018.
    • Père Dónal O Cuilleanain, prêtre de la prélature de l'Opus Dei, curé depuis 2018.

    Curés de la paroisse Saint-Thibaut, (Le Pecq-Marly-le-Roi).

    • Père Hazard.
    • Père Eudes.
    • Père Pierre Bothuan.
    • Père Olivier de Rubercy.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 41 462 €, ce qui plaçait Le Pecq au 1 865e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[55].

    Entreprises et commerces

    • Centre régional de la société Lyonnaise des eaux. Centre de production d'eau potable produisant environ 90 millions de mètres cubes d'eau par an, centre de gestion de la clientèle gérant environ un demi-million de consommateurs dans l'ouest de Paris et centre de recherche.
    • Yacht Club du Pecq.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Wandrille.
    • Église Saint-Wandrille[56],[57] : une charte établie en l’an 704 rapporte que le roi Childebert III a fait don de la terre royale d'Aupec, riche de vignes, à l’abbaye de Saint-Wandrille à Saint-Wandrille en Normandie. L’histoire du Pecq est liée pendant huit siècles (de 709 à 1570) à celle de l’abbaye de Saint-Wandrille et aux rois de France. Nombre d’arrêts du roi, de chartes d’évêques et de bulles papales témoignent de l’établissement du prieuré d’Aupec. La première église a été construite vers l'an 1000. Une seconde église construite selon une orientation est-ouest au début du XVIe siècle s'est effondrée en 1723. La première pierre de l'église actuelle a été posée en 1739 par le duc de Noailles, alors gouverneur du domaine royal de Saint-Germain, et inaugurée six ans plus tard ; elle a été construite par l'architecte Sébastien Jan dans le style baroque avec un fronton triangulaire ; elle n'a été consacrée que le par Mgr Jean-Charles Thomas, évêque de Versailles, en présence de l'abbé de l'Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle. Cette église est celle de la paroisse du Pecq.
    Église Saint-Thibaut.
    Intérieur de l'église Saint-Thibaut.
    • Le Pavillon Sully est un des bâtiments qui composaient le Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye, il a été occupé par le bâtonnier Lemaire, la baronne MacCay et la famille de La Roche-Vernet, puis par la famille de Chamborant[58] de 1979 à 2017[59].
    • Église Saint-Thibaut[60]: édifice en béton et bois, construit en 1964 par les architectes Guy Perrouin, Lunel et Jung, surmonté par une flèche en voile de bois de 30 mètres de haut. Cette église construite sur le territoire de la commune du Pecq, fut édifiée à l'initiative des habitants[61] du domaine des Grandes Terres à Marly-le-Roi, qui ne disposaient alors (vers 1960) d'aucune église proche. C'est un des cinq lieux de culte du groupement paroissial de Marly-le-Roi/Le Pecq/L'Étang-la-ville/Le Port-Marly[62].
      Depuis les années cinquante, les toitures de certaines églises modernes sont en forme de paraboloïde hyperbolique de sorte que leurs lignes semblent converger vers un point à l'infini. C'est le cas de l'église Saint-Thibaut[63]. Dans la plaquette, éditée par l'« association des Amis de Saint-Thibaut » en , est décrit : « L'arêtier-poursuit l'exposé du parti-est une hyperbole et nous avons déterminé cette courbe de sorte que l'assemblée ne puisse en voir l'extrémité. Nous pensons que cette particularité contribuera à suggérer l'élan vers l'infini. Telles étaient les idées des architectes », ainsi qu'une légende concernant le tracé schématique de la toiture : « Tracé schématique de la forme de l'église, montrant comment on a pu construire les paraboloïdes hyperboliques à partir d'éléments rectilignes. Les quatre voiles de bois se rejoignent à leur pointe, déterminant une convergence vers l'infini... »[64].
    • La chapelle Sainte-Amélie fait partie du groupement paroissial de Marly-le-Roi/ Le Pecq/ Le Port-Marly / L'Étang-la-Ville.
    • Viaduc ferroviaire du Pecq[65] : ouvrage datant de la fin du XIXe siècle. Comportant une vingtaine d'arches en pierre et prolongé par un pont de fer au-dessus de la Seine et par deux tunnels, il est tracé en courbe et en dénivellation pour permettre à la ligne dont le terminus était initialement au Pecq d'atteindre la gare de Saint-Germain-en-Laye.
    • Pont du Pecq, appelé officiellement « pont Georges-Pompidou », est un pont routier qui enjambe la Seine dans la commune dont le territoire s'étend sur les deux rives du fleuve. Ce pont se situe entre le pont de l'île de la Loge (en amont) et le viaduc ferroviaire du Pecq (en aval).
    • Le château de Monte-Cristo, résidence d'Alexandre Dumas, situé sur la commune du Port-Marly[66] est géré par le syndicat intercommunal de Monte-Cristo incluant, avec Le Port-Marly, les communes du Pecq et de Marly-le-Roi.
    • Le parc Corbière[67]. Celui-ci a été aménagé pour laisser une zone inondable remplir cette fonction lors des crues de la Seine. En temps ordinaire, c'est un espace vert agrémenté d'une petite ménagerie[68], lors des crues le parc est fermé au public et les animaux sont parqués ailleurs. En retrait, une digue permanente maintient les eaux qui pourraient submerger la route proche et les habitations voisines. Après la crue, la ménagerie retrouve ses habitants et le parc est nettoyé des apports de la Seine.

    Elle participe au Concours des villes et villages fleuris et possède trois fleurs en 2017[69],[70].

    Patrimoine pictural

    • Une paire de panneaux représentant d'une part un saint évêque (probablement saint Augustin), d'autre part saint Antoine Abbé, a été donnée à la paroisse Saint-Wandrille du Pecq par Guillaume Parissot en 1866. En 1980 cette paire a été déposée au musée du Louvre par la mairie du Pecq. De nos jours ces deux panneaux sont considérés comme de Giovanni Bellini et furent présentés à l'exposition Mantegna au Musée du Louvre (fin 2008-début 2009).
    • À la fin du XIXe siècle un tableau : Le Rembrandt du Pecq, eut une certaine célébrité. Il s'agissait d'une huile sur bois[71] de 111 par 174 cm et représentant Abraham et les trois anges. Cette œuvre, conservée de nos jours à Rotterdam au musée Boijmans Van Beuningen, est en fait d'un élève de Rembrandt : Arent de Gelder (1645-1727).

    Patrimoine culturel

    Le Pecq et la peinture

    En 2002, pour entretenir l'héritage culturel laissé par les Impressionnistes dans les Yvelines, Le Pecq, avec huit autres communes riveraines de la Seine, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Bougival, Louveciennes, Marly-le-Roi, Le Port-Marly et Noisy-le-Roi, crèe le label et la structure « Pays des Impressionnistes »[74].

    Personnalités liées à la commune

    Square "Jacques Tati"
    • Félicien David (1810-1876), compositeur, est inhumé dans le cimetière du Pecq[75] ;
    • Hodgson Pratt (1824-1907), militant pacifiste britannique, est mort au Pecq le  ;
    • Gabriel Olphe-Galliard, (1870-1947), sociologue et juriste français. Mort au Pecq.
    • Louis Delâge (1874-1947), ingénieur et industriel français, propriétaire pendant plusieurs années du château du Pecq, une grande propriété, entourée d'un parc, qui s’étend alors entre la rue Victor-Hugo et l'avenue Carnot (actuelle avenue Charles-de-Gaulle). Il l'acquiert en 1916 et s'en sépare à la fin des années 1930[76]
    • Paul Eluard (1895 - 1952) , poète surréaliste , a habité Le Pecq en 1938 et en 1939, avec sa femme Nusch Eluard, très exactement au 8 allée du Perruchet, dans" La Maison Grise ", dans l'actuel domaine de Grandchamp. Extrait du livre du poète Louis Parrot ( Le Poète et son image p 83-86 ), : " C'est dans la "Maison Grise " du Pecq qu'avec d'infinies précautions Paul Eluard ouvrit un jour la chrysalide poussiéreuse que Gala (Dali) nous avait remise - un cornet de papier jauni, le seul rapporté d'Espagne, du poème de Lorca - ( "L' Ode à Salvador Dali" ) .....Nusch s'en allait d'une chambre à l'autre, portant un bouquet de pensées dans un verre d'eau pure.... Le chien Billy, dit Napoléon, avançait vers nous un front soucieux ... etc. "
    • Paul Nizan (1905-1940), écrivain, a vécu et travaillé dans la maison qu'avaient fait bâtir ses beaux-parents, M. et Mme Halphen, domaine de Grandchamp ;
    • Jacques Tati (1907-1982), réalisateur et acteur français est né au Pecq le  ;
    • Jean Rousselot (1913-2004), poète, est enterré au cimetière du Pecq.
    • Pierre Régis (1924-), politicien français né au Pecq et maire du Pecq de 1949 à 1977.
    • Marie-Claire Alain (1926-2013), organiste concertiste française est morte au Pecq le .

    Héraldique, logotype et devise

    Blasonnement :
    D’argent à l’orme de sinople issant de cinq flammes ondoyantes de gueules mouvant de la pointe, au chef d’azur chargé d’une barque d’or contournée à la voile d’argent
    Commentaires : La devise du Pecq est Alpicum in Pago, abrégé de Alpicum in Pago Piascenciasis et qui signifierait Petites Alpes (ou Aupec) en pays pincerais.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Bigard, Les Seigneurs du Pecq et du Vésinet, 1925.
    • Père Gustave Dastot, Quelques histoires de l'histoire du Pecq, 1947.
    • Pierre Michet de la Baume, Diguet-Denys, Petites et grandes heures du Pecq et du Vésinet, 1966.
    • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
    • André Kohn, Le Pecq-sur-Seine, mille ans d'histoire, Ascala, 1995, 155 p., (ISBN 2950959504).
    • Tina Couybes, Le Pecq - Images d'autrefois, AS.CA.L.A., 2000.
    • François Boulet, Histoire des Yvelines, Les Presses Franciliennes, 2011, 303 p. (ISBN 978-2-919495-00-9)
    • Gérard Durand, Le Pecq bombardé par erreur ?, AS.C.A.L.A., 2014.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Domaine de l'Ile aux Dames ~ », sur Domaine de l'Ile aux Dames (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « ASA de Grandchamp », sur asagrandchamp.org (consulté le ).
    11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 523b.
    12. « Dans une charte de 704 » Louis Bigard, Les Seigneurs du Pecq et du Vésinet, Versailles, Léon Bernard, 1925, p. 6, malheureusement l'auteur ne publie pas cette charte dans le chapitre Pièces justificatives de son ouvrage qui commence par un acte de cession daté de 960.
    13. Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 667.
    14. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    15. Albert Dauzat, Charles Rostaing, op. cit.
    16. Albert Dauzat, La toponymie française: Buts et méthodes, questions de peuplement, les bases pré-indo-européennes.
    17. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, Paris, 2003, p. 37-38.
    18. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, , p. 48. (ISSN 1761-7049).
    19. Monographie communale
    20. P. Dastot, Quelques histoires dans l'histoire du Pecq, chapitre L'abbaye Saint-Wandrille, (chez l'auteur) Saint-Germain-en-Laye, 1947, p. 10.
    21. www.leparisien.fr Le Pecq-sur-Seine : Hommage aux victimes des quartiers bombardés.
    22. Gérard Durand, 3 mars 1942 Le Pecq bombardé par erreur ?, Le Pecq (13bis quai Maurice Berteaux, 78230) : ASCALA, Association culturelle artistique littéraire alpicoise (2014), Maury imprimeur, (ISBN 978-2-9509595-2-2).
    23. André Lotte, rapport d’expertise sur les destructions du Pavillon Henri IV en date du 13 novembre 1947, pour le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Archives départementales des Yvelines 222W 1192.
    24. « Les maires de Pecq (le) », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    25. Né à Paris, ancien 6e arrdt., le 2 juillet 1825, expose onze fois aux salons parisiens de 1850 à 1878, mort au Pecq le 11 juin 1899.
    26. « Le nom des rues », L’histoire du Pecq, sur http://www.ville-lepecq.fr, (consulté le ).
    27. « Maire de 1981 à 1991. Françoise Colas s'est éteinte », 78 Actu, (lire en ligne).
    28. « Le maire, Alain Gournac, cède sa place après plus de vingt ans de mandat », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
    29. Sébastien Birden, « Le Pecq : pour l’ancien sénateur Alain Gournac, « décrocher peut être terrible » : L’ex-sénateur LR ne briguera plus de mandat. Pour autant, il lui semble impossible de quitter définitivement le milieu politique », Le Parisien, édition des Yvemines, (lire en ligne, consulté le ).
    30. « Laurence Bernard élue maire du Pecq », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne) « Sans étiquette mais de sensibilité de droite, elle succède à Alain Gournac (UMP), qui a démissionné début janvier. Ce dernier, qui conserve son siège de sénateur, était maire depuis vingt et un ans ».
    31. « Municipales : Laurence Bernard (UMP) souhaite conserver la mairie du Pecq », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
    32. Philippe Roudeillat, « Laurence Bernard confortée dans son fauteuil de maire : Laurence Bernard obtient le très beau score de 77,19 % des suffrages », 78 actu, (lire en ligne).
    33. Philippe Roudeillat, « Laurence Bernard réélue haut la main au Pecq : Laurence Bernard a été réélue haut la main au Pecq (Yvelines) avec 74,98 % des suffrages exprimés », 78 Actu, (lire en ligne, consulté le ) « Si la maire sortante faut un beau score, elle est néanmoins en retrait de 2 petits point (2,21) par rapport à celui obtenu lors des municipales de 2014 (77,19 %).Son unique adversaire, Grégory Buys qui menait de la liste Le Pecq Solidaire et Eco-citoyen a quant à lui obtenu 25,02 % des suffrages et fait donc 2,21 points de mieux que la liste menée en 2014 par Michel Stoffel ».
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. « Pyramides des âges − Bilan démographique 2019 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    38. « Dossier complet − Département des Yvelines (78) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    39. « Insee - Population - Bilan démographique 2012 - Pyramide des âges », sur www.insee.fr (consulté le ).
    40. « Évolution et structure de la population à Le Pecq en 2007 », sur le site de l'Insee.
    41. « POP T3 - Population par sexe et âge en 2017 », sur le site de l'Insee.
    42. Annuaire et listes des écoles et établissements des Yvelines sur le site de l’inspection académique. Consulté le 07/04/2013.
    43. Site officiel du printemps musical : Historique
    44. Liste des médecins sur l’annuaire en ligne du conseil national de l’Ordre. Consulté le 07/04/2013.
    45. Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national. Consulté le 07/04/2013.
    46. Liste des pharmacies sur le site de l’Ordre national. Consulté le 07/04/2013.
    47. Service des sports de la Mairie du Pecq Consulté le 26 janvier 2013.
    48. Florence Brière-Loth, La résurrection de Saint-Wandrille, Famille Chrétienne, 27 juillet 1989.
    49. Cf. Recensement.
    50. Né vers 1832 dans le département des Vosges.
    51. Source fiche matricule, Archives départementales des Yvelines
    52. Source fichier des personnes décédées en ligne sur Geneanet
    53. Cf. Le Pecq en scène, no 350, mai 2014, p. 18.
    54. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    55. « inscription », notice no PA00087562.
    56. « inventaire », notice no IA00052784.
    57. Sébastien Birden, Le Parisien, « Le Pecq : le Pavillon Sully recherche un «amoureux des belles pierres », 14 mars 2016.
    58. Cf. vente Paris, Baron Ribyere et associés, 22 novembre 2017, où des œuvres d'art provenant du pavillon furent proposées dans cette vente aux enchères, du numéro 86 au no 115.
    59. Église Saint Thibaut, site église catholique de France
    60. Aidés par l'un des leurs Michel Camdessus.
    61. Saint-Thibaut au Pecq, Sainte-Amélie dans le domaine de Grandchamp au Pecq, Saint-Vigor à Marly-le-Roi, Sainte-Anne à L'Étang-la-Ville, et Saint-Louis au Port-Marly.
    62. Église saint-Thibaut, in iledefrance.fr.
    63. Plaquette intitulée « L'église Saint-Thibaut Marly-le-Roi - Le-Pecq », éditée par « Les amis de Saint Thibaut - 17 bis rue de Saint Cyr - 78160 Marly-le-Roi », chapitre "Que tout s'élève vers l'infini".
    64. « Pont de chemin de fer dit pont de la voie ferrée Paris Saint-Germain », notice no IA00052808.
    65. Notice no PA00087575.
    66. Parc Corbière
    67. Notice no IA78000897.
    68. « villes-et-villages-fleuris.com ».
    69. Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
    70. Ou d'une toile, selon d'autres sources.
    71. D'après le recensement de la ville du Pecq, année 1866, 47, rue de Paris, relevé par T. C.
    72. Kunsthaus Zurich
    73. Clarisse Josselin, Le Pays des impressionnistes est né, Le Parisien, 27.02.2002.
    74. Notice no IA00052816.
    75. « Louis Delâge », sur histoire-vesinet.org.
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