La Tour-du-Crieu

La Tour-du-Crieu est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie, appartenant à l'agglomération de Pamiers.

Pour les articles homonymes, voir La Tour.

La Tour-du-Crieu

Avenue du Pal : la mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Pamiers
Intercommunalité Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
Maire
Mandat
Jean-Claude Combres
2020-2026
Code postal 09100
Code commune 09312
Démographie
Gentilé Critouriens, Critouriennes
Population
municipale
3 193 hab. (2018 )
Densité 311 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 17″ nord, 1° 39′ 18″ est
Altitude Min. 297 m
Max. 341 m
Superficie 10,28 km2
Unité urbaine La Tour-du-Crieu
(ville isolée)
Aire d'attraction Pamiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pamiers-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
La Tour-du-Crieu
Géolocalisation sur la carte : Ariège
La Tour-du-Crieu
Géolocalisation sur la carte : France
La Tour-du-Crieu
Géolocalisation sur la carte : France
La Tour-du-Crieu
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Critouriens.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Tour-du-Crieu se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 16 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, et à km de Pamiers[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Verniolle (2,5 km), Saint-Jean-du-Falga (2,9 km), Pamiers (3,8 km), Benagues (4,6 km), Coussa (4,9 km), Ludiès (5,2 km), Le Carlaret (5,3 km), Les Pujols (5,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, La Tour-du-Crieu fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois. Ce pays, dont l'origine remonte probablement à l'époque carolingienne s'applique à la plaine de Pamiers et, par extension, à celle de Saverdun[5].

    La Tour-du-Crieu est limitrophe de cinq autres communes.

    Carte de la commune de La Tour-du-Crieu et de ses proches communes.
    Communes limitrophes de La Tour-du-Crieu[6]
    Le Carlaret
    Pamiers Saint-Amadou
    Verniolle Les Pujols

    Hydrographie

    La commune est traversée par le Crieu, un affluent de l'Ariège et par l'Estaut, un affluent de l'Hers-Vif.

    Géologie

    La superficie de la commune est de 1 028 hectares ; son altitude varie de 297 à 341 mètres[7].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 764 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13],[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pamiers Lycagri », sur la commune de Pamiers, mise en service en 1985[15]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 785,8 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Senconac, mise en service en 1949 et à 45 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,3 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].

    Urbanisme

    Typologie

    La Tour-du-Crieu est une commune urbaine[Note 4],[22]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Tour-du-Crieu, une unité urbaine monocommunale[25] de 3 167 habitants en 2017, constituant une ville isolée[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

    Au nord du village, la plaine de Boulbonne, autrefois uniquement destinée à l'agriculture, se transforme peu à peu en zone résidentielle.

    Bien qu'elle soit la troisième commune la plus peuplée de l'aire urbaine de Pamiers, La Tour-du-Crieu n'appartient pas à l'unité urbaine de Pamiers, son bâti étant distant des premières constructions de Pamiers de plus de 400 m, les deux unités étant séparées par des parcelles agricoles, le Crieu et la route nationale 20.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), zones urbanisées (14,9 %), prairies (14,3 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Proche de la N 20 et de l'A66, La Tour-du-Crieu est au croisement des départementales D 129 (entre Pamiers à l'ouest et Saint-Amadou à l'est) et D 29 (avec Villeneuve-du-Paréage au nord et Verniolle au sud). La commune est également traversée par l'ancienne route nationale 119 qui relie Pamiers à Carcassonne via Mirepoix.

    Histoire

    L'ancien nom du village

    Le nom actuel du village a été donné par décret le (sous Raymond Poincaré), après délibération du conseil municipal du [31]. Se nommant auparavant "Les Allemans", on comprendra aisément ce changement lors de la Première Guerre mondiale. Sur l'origine de ce nom, bien qu'aucun texte ne semble justifier cette version, on raconte que Simon IV de Montfort, lors de la Croisade des Albigeois, comptait dans ses troupes des mercenaires allemands. Ceux-ci, vers 1209, vinrent s'installer près du Crieu et y fondèrent une communauté appelée "Alamani".

    Selon une autre explication, manquant également de confirmation écrite il s'agirait de commerçants allemands qui s'étaient établis non loin de Pamiers afin de faire le commerce du fer.

    La Tour-du-Crieu s’est aussi appelé « Saint-Paul du Crieu », saint Paul étant le saint patron du village.

    Une fondation liée à l'abbaye Saint-Antonin de Pamiers

    La première mention du village des Allemans est faite dans la liste des possessions de l'abbaye de Saint-Antonin de Pamiers, en 1249 (sous le pape Grégoire IX). La mention des Allemans n'étant pas faite dans le même type de liste en 1215 (sous Innocent III), on peut aisément dater la fondation officielle du village entre ces deux dates.

    En 1295, Pamiers est érigé en évêché. Les Allemans devient alors propriété de l'abbaye Saint-Antonin (tout comme Villeneuve-du-Paréage et Saint-Amadou). Après le siège de Pamiers (aux alentours de 1250), un château fort est érigé, prenant le nom de palais épiscopal.

    Une possession disputée

    Les Allemans et les territoires alentour font l'objet de contestations pendant près de quatre siècles de la création du paréage des Allemans en 1308 jusqu'à l'établissement du cadastre par Napoléon Ier.

    Le est conclu un paréage entre le roi Philippe IV et Bernard Saisset, alors évêque de Pamiers. Ce paréage, appelé "pariage des Allemans" ("Alamanis" dans le texte latin) forme une viguerie royale qui comprend une bonne quantité de villages alentour. Ainsi, le château et le village sont en Languedoc et dépendent de la sénéchaussée de Carcassonne (dépendance encore attestée en 1443). On établit le siège de la justice dans le village des Allemans.

    Les bois de Boulbonne qui entourent Les Allemans sont en copropriété entre le comte de Foix, la ville et l'évêque de Pamiers, les abbés de Saint-Antonin et de Boulbonne. On notera la présence des forêts et des terres agricoles de Boulbonne dans le livre terrier de 1776.

    La commune de La Tour-du-Crieu faisait partie de l’arrondissement de Pamiers en 1801, puis passe à celui de Foix en 1926, enfin dans celui de Pamiers en 1942.

    L'inquisition

    Le pape Benoît XII, ancien évêque de Pamiers

    Le fait le plus marquant de l'histoire des Allemans est la présence en ses murs du tribunal d'Inquisition contre les hérétiques cathares. Entre 1318 et 1325, au moins 34 interventions de ce tribunal dans la prison du château épiscopal de Jacques Fournier (futur Benoît XII), alors évêque de Pamiers et Seigneur des Allemans de 1317 à 1326. Quelques noms sont parvenus jusqu'à nous : Pèire Maury, berger de Montaillou et hérétique, y fut emprisonné, ainsi qu'Arnaud de Verniolles, sous-diacre apostat ; Pierre Clerc de Montaillou, Armand Tiseyre de Lordat, Jean Roques de la Salvetat, Pierre de Tignac... sont morts dans cette prison.

    Aujourd'hui encore, quelques noms de rues rappellent ce passé : "rue du Pal", "rue de l'Inquisition", "rue du Bûcher"...

    Les guerres de religions

    Comme à Pamiers, Les Allemans fut le lieu d'affrontement lors des guerres de religion. Ainsi, en 1621, le juge des Allemans (un Huguenot nommé Jean de Lacvivier) fait brûler l'église du village après y avoir fait donner 15 ou 16 canonnades.

    Si l'église des Allemans a été brûlée par l'inquisition huguenote, c’est en raison de la forte opposition catholique locale contre l'instauration de l'édit de Nantes : le rattachement du comté au domaine royal, en tant que province de France, impose dans les villages la fidélité absolue au roi, mais permet aux seigneurs locaux de lutter brutalement contre toutes les formes d’hérésies pour imposer une seule religion (l'hérésie cathare dans le passé, mais cette fois celle de la religion catholique, non dominante dans ce comté huguenot désormais fidèle au roi, alors que Les Allemans était pourtant majoritairement catholique mais en rébellion contre le comté).

    Les Allemans deviennent à cette date officiellement un village français, par ce nouvel écu qui impose par la force dans le comté, devenu province, l’ordre royal indépendamment de la religion. Cela ne se fera pas sans heurts dans le village, jusqu'à la révocation de l’édit puis la restauration du catholicisme d'État dans le royaume.

    Un lieu de résistance

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le domaine du château de Bonrepaux, qui avait appartenu à l'abbaye de Boulbonne, servit de caches et de boîtes à lettres pour la Résistance.

    Héraldique

    Blason
    (à compléter).
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    C’est le plus ancien blason de La Tour-du-Crieu (alors appelé Saint-Paul-du-Crieu, puis Les Allemans), était aux couleurs de l’ancien Comté de Foix avant son rattachement au domaine royal français en 1607, après les guerres de religion contre les rébellions cathares puis huguenotes (avant l'instauration de l’édit de Nantes qui instaure le pouvoir royal partout en France, en échange d'une coexistence religieuse limitée et d'une autonomie politique et militaire pour certaines provinces).

    Blason
    De gueules à un château sommé de deux tours d’or, maçonné, ouvert et ajouré de sable à dextre, et à un arbre au naturel à senestre, le tout posé sur une terrasse de sinople chargée d’un ruisseau en filet en barre d'argent ; au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’argent[32].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Les lys symbolisent ici le domaine royal français auquel est rattaché, en 1607, à la suite de la promulgation de l’édit de Nantes, l’ancien comté de Foix (alors encore huguenot mais favorable à l'édit royal) dont faisaient partie le château et le village des Allemans.

    En 1621, les catholiques des Allemans accepteront alors l'autorité royale avec ce nouveau blason, rebâtiront leur église sous l'autorité de l’évêché catholique de Pamiers, et rejetteront l'ancien blason du comté huguenot, devenu à son tour hérétique.

    Ce n'est qu'avec la liberté religieuse à partir de l'Empire que les deux blasons pourront coexister culturellement. Mais aucun des deux n'a aujourd'hui de statut officiel depuis l'abolition des provinces et des religions d'État. Le premier symbolise aujourd'hui davantage la culture traditionnelle occitane, le second la culture et l'ordre français. Aucun des deux ne symbolise plus une religion plutôt qu'une autre mais ils rappellent chacun l'histoire tourmentée et les ravages des guerres de religion et de l'intolérance.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[33],[34].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant l'arrondissement de Pamiers, de la communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées et du canton de Pamiers-2 (avant le redécoupage départemental de 2014, La Tour-du-Crieu faisait partie de l'ex-canton de Pamiers-Est) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Raymond Faure    
    1947 1953 Jean Saint-Pastou    
    1953 1965 Frédéric Rivière    
    mars 1965 mars 1983 Marcel Roudière    
    mars 1983 mars 2008 Jeanine Darrieutort[35],[36] PS Retraitée de l'enseignement
    Vice-présidente de la CC du Pays de Pamiers
    mars 2008 en cours Jean-Claude Combres PS Retraité EDF-GDF
    1er vice-président de la CC des Portes d'Ariège Pyrénées (2017 → )
    Conseiller départemental du canton de Pamiers-2 (2019 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

    En 2018, la commune comptait 3 193 habitants[Note 6], en augmentation de 7,62 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    671653672771796850891888799
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    846850844771824802800781778
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    792838836710682663662610653
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    6167451 1621 6402 0111 9782 1722 5813 071
    2018 - - - - - - - -
    3 193--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[41] 1975[41] 1982[41] 1990[41] 1999[41] 2006[42] 2009[43] 2013[44]
    Rang de la commune dans le département 38 23 14 12 14 12 12 10
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Pamiers étant dorénavant saturé, La Tour-du-Crieu fait désormais office de "banlieue". On note une forte augmentation de la démographie depuis 2000, avec la construction de nombreuses habitations nouvelles sur des terres autrefois destinées à l'agriculture.

    Vie pratique

    Économie

    • Le flocon d'Ariège, la seule confiserie spécifique du département, est fabriquée artisanalement sur la commune. Le gâteau Castella est aussi fabriqué sur la commune (voir Cuisine ariégeoise)
    Le nouveau centre commercial
    • Le village a depuis peu construit plusieurs bâtiments destinés au commerce, formant un centre commercial plutôt important pour une petite ville : alimentation générale et de détail, presse/tabac, services à la personne...

    Santé

    La commune possède un centre médical (regroupement de 5 médecins), un kinésithérapeute, un dentiste, une pharmacie, un cabinet de sage-femme, un centre de massage, un cabinet infirmier, une kinésiologue spécialisée et enseignante Reiki.

    Enseignement

    La Tour-du-Crieu fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune par une école maternelle, une élémentaires, un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (inauguré le [45]), un service d'éducation spécialisée et de soins à domicile un centre de loisirs et une crèche.

    Services publics

    • La Poste (avec DAB)

    Clubs

    • Rugby à XV : l'Union Sportive Critourienne Verniollaise XV (USCV XV) équipe masculine fusionnée avec la ville voisine de Verniolle.
    • Football : Association Sportive Critourienne (ASC) et équipe féminine : le Football Club Critouriens Féminin (FCCF).
    • Pétanque critourienne.
    • club de gymnastique : les écureuils critouriens.
    • Club d'éducation canine et d'agility.

    Équipements

    Stade à ciel ouvert Marcel-Roudière (rugby, football), gymnase (sports en salle, mur d'escalade), salle de gymnastique, salle de musculation, boulodrome, terrain de tennis,

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année :

    • Festival de spectacles de rue organisé par l'Association Culture et Loisirs pour l’Enfance et l’Adolescence[46]
    • Exposition de peinture par les "Artistes Peintres Indépendants Ariègeois"[47]
    • Bourse aux oiseaux exotiques
    • Compétitions locales/régionales de gymnastique
    • exposition de modèles réduits et maquettes proposée par le Club "Les Mordus Ariégeois de la maquette"[48]

    La plaine s'étendant sur la commune ont permis d'accueillir des festivités de grande ampleur, parfois au grand dam de la population. Ainsi, les teknivals de et de , ainsi qu'un rassemblement évangélique de l'association Vie et Lumière en 2005.

    En , La Tour-du-Crieu a fêté son centième anniversaire durant 3 jours de festivités.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménagés et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SMECTOM du Plantaurel[49],[50].

    Culture locale et patrimoine

    Culture locale et patrimoine

    • Église Saint-Paul, reconstruite après le XVIIe siècle. L'église est inscrite dans la Base Mérimée[51].
    • Bâtisse nommée « Le Château » du XVIIe siècle, remaniée au XIXe siècle avec la création d'un parc. L'édifice aurait été la résidence des viguiers[52]. Il est à présent le siège de la mairie.
    • Chapelle de l'Immaculée Conception, construite entre 1854 et 1864, elle a été restaurée en 1958[53],[54]. L'édifice est répertorié à l'Inventaire général Région Midi-Pyrénées[55].
    • Château de Bonrepeaux (où Bonrepos), du XVIIIe siècle (privé)

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Tour-du-Crieu », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre La Tour-du-Crieu et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre La Tour-du-Crieu et Pamiers », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de La Tour-du-Crieu », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 271-272.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Pamiers Lycagri - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    16. « Orthodromie entre La Tour-du-Crieu et Pamiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Pamiers Lycagri - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    18. « Orthodromie entre La Tour-du-Crieu et Senconac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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