Saint-Amadou
Saint-Amadou est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Saint-Amadou | |||||
![]() Centre de Saint-Amadou. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Serge Villeroux 2020-2026 |
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Code postal | 09100 | ||||
Code commune | 09254 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Amadouens | ||||
Population municipale |
242 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 06′ 44″ nord, 1° 43′ 28″ est | ||||
Altitude | 283 m Min. 253 m Max. 334 m |
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Superficie | 4,64 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pamiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pamiers-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Saint-Amadouens.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Amadou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, et à 9 km de Pamiers[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Ludiès (1,1 km), Les Pujols (2,6 km), Saint-Félix-de-Tournegat (3,0 km), Vals (3,5 km), La Bastide-de-Lordat (3,7 km), Les Issards (3,8 km), Le Carlaret (4,0 km), Lapenne (4,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Amadou fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois. Ce pays, dont l'origine remonte probablement à l'époque carolingienne s'applique à la plaine de Pamiers et, par extension, à celle de Saverdun[5].
Au sud-est, le territoire de Vals est distant d'une centaine de mètres.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[8]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12],[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pamiers Lycagri », sur la commune de Pamiers, mise en service en 1985[14]et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 785,8 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 50 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,3 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Saint-Amadou est une commune rurale[Note 4],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), prairies (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), zones urbanisées (7,9 %), forêts (7,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Saint-Amadou était une halte sur la ligne de Pamiers à Limoux fermée pendant la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28]. En 2018, la commune comptait 242 habitants[Note 6], en diminution de 3,2 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Culture locale et patrimoine
- Église Saint-Amator datant des XIIIe et XVIIIe siècles, au clocher fortifié, elle possède trois cloches dont une date du XVIe siècle.
- Balisé avec une libellule, un sentier d’interprétation sur le patrimoine de l'eau, la faune et la flore de 8,2 km au maximum a été développé conjointement avec la commune des Pujols.
- Lavoir couvert conçu par l'architecte Émile Sauret, et fontaine de 1897.
- Ensemble de bassins, fontaines et lavoirs du XIXe siècle restauré en 2007.
- Point de passage du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
- L'église Saint-Amator.
- Le lavoir.
- Sur le sentier de l'eau, le lavoir couvert avec quatre bassins. Chaque bassin a un bac pour le lavage et un bac pour le rinçage. Ce lavoir à raison de 3 ou 4 membres par famille, pouvait accueillir une douzaine de lavandières qui tapaient le linge avec le « basel » (le battoir).
- Les cannelles remplissent chacune un bassin de ce lavoir.
- Cet abreuvoir alimenté par une source a une eau très froide et les habitants avaient l'habitude d'y déposer les bouteilles pour les rafraîchir. Au fond de la voute, on a retrouvé une inscription « seguela 1867 ».
- Cette source est la plus vieille du village, son eau est impropre à la consommation. Les habitants fabriquaient de petites canalisations qui servaient pour arroser les jardins. Cette source a toujours eu un très faible débit.
Sport
- Football : Saint-Amadou fait partie de longue date de l'Entente-Football Club de l'Hers, avec les communes de Arvigna, Les Issard, Les Pujols et Rieucros, plus Coussa pour la récente école de football.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- « Métadonnées de la commune de Saint-Amadou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Amadou et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Amadou et Pamiers », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Amadou », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 271-272.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
- « Station Météo-France Pamiers Lycagri - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Amadou et Pamiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pamiers Lycagri - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le Date invalide (pamiers lycagri)).
- « Orthodromie entre Saint-Amadou et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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