Mirepoix (Ariège)
Mirepoix (Mirapeis en occitan languedocien) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Mirepoix.
Mirepoix | |||||
Vue de Mirepoix du clocher de la cathédrale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mirepoix (siège) |
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Maire Mandat |
Xavier Caux 2020-2026 |
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Code postal | 09500 | ||||
Code commune | 09194 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mirapiciens / Mirapiciennes | ||||
Population municipale |
3 130 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 05′ 23″ nord, 1° 52′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 276 m Max. 462 m |
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Superficie | 47,28 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mirepoix (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mairie-mirepoix.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Mirepoix se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[2].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Foix[3], préfecture du département, et à 22 km de Pamiers[4], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Besset (3,2 km), La Bastide-de-Bousignac (4,0 km), Coutens (4,3 km), Manses (5,2 km), Roumengoux (5,3 km), Sainte-Foi (5,6 km), Malegoude (5,9 km), Saint-Julien-de-Gras-Capou (5,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Mirepoix fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[6].
Mirepoix est limitrophe de treize autres communes dont quatre dans le département de l'Aude.
Mirepoix, commune traversée par le cours de l'Hers-Vif et limitrophe du département de l'Aude, est située entre piémont pyrénéen et Lauragais, sur la route reliant Pamiers à Carcassonne. Le GR7 y passe.
Géologie
La superficie de la commune est de 4 728 hectares ; son altitude varie de 276 à 462 mètres[8].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14],[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Cascades », sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996[16]et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 053,2 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 41 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Mirepoix est une commune rurale[Note 4],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mirepoix, une unité urbaine monocommunale[26] de 3 158 habitants en 2017, constituant une ville isolée[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,4 %), terres arables (15,8 %), prairies (15 %), zones urbanisées (3,7 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), eaux continentales[Note 5] (0,2 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Dépendante du comté de Foix, la ville fut gagnée par le catharisme à la fin du XIIe siècle. Un concile en 1206 y rassembla 600 cathares. La ville fut prise en 1209 par Simon de Montfort qu'il donna à un de ses lieutenants Guy de Lévis, d'où la famille de Lévis-Mirepoix.
La ville, initialement établie près du lit de l'Hers, sur sa rive droite, est inondée par une violente crue qui emporte la majeure partie de la population faisant plus de mille morts[32] (à la suite de la rupture du verrou du lac de Puivert) en 1289, et non 1279, comme l'erreur ancienne d'un copiste l'a longtemps fait croire.
Totalement détruite, elle est rebâtie immédiatement sur l'autre rive de la rivière, mais cette fois sur une terrasse naturelle surélevée, cédée par le seigneur de Mirepoix.
Mirepoix n'est donc pas à proprement parler une bastide (ville nouvelle de repeuplement), mais une ville ancienne reconstruite sur les plans urbanistiques en vigueur à cette époque et qui sont typiques des bastides.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mirapixo en 1063[33]
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale assez fréquente issue de l'occitan mira peis « (lieu d'où l'on) regarde les poissons »[33],[34], ce qui fait référence à l'emplacement de la ville, bâtie à proximité d'un gué sur l'Hers, aux eaux suffisamment claires et limpides en cet endroit pour pouvoir y admirer les poissons[34].
Remarque : les formes anciennes des différents Mirepoix, Mirepeix (Basse-Pyrénées, Mirapes 1181) et de la forme diminutive Mirepeisset (Aude, de Mirapisce 1271) impliquent toutes cette signification pour ce type toponymique occitan[33].
Héraldique
.
Le blason de la ville, établi tardivement (au début du XIXe siècle), - « D'azur, à un poisson (truite) d'argent, posé en fasce, et un chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or[35].
L'armorial « De gueules, à un poisson d'or, posé en fasce, et un chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or », date quant à lui de 1697.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[36],[37].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement de Pamiers de la communauté de communes du Pays de Mirepoix et du canton de Mirepoix.
Liste des maires
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2018, la commune comptait 3 130 habitants[Note 6], en diminution de 0,19 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[43] | 1975[43] | 1982[43] | 1990[43] | 1999[43] | 2006[44] | 2009[45] | 2013[46] |
Rang de la commune dans le département | 7 | 8 | 7 | 8 | 7 | 8 | 8 | 9 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Enseignement
- École maternelle et primaire Jean-Jaurès[47]
- École privée Saint-Maurice
- Collège et lycée polyvalent régional regroupés au sein de la cité scolaire de Mirepoix[48]. Le lycée, le seul du département de l’Ariège à vocation technologique, n’a jamais cessé d’affirmer sa vocation de pôle technologique depuis son installation en 1968 dans les locaux actuels[49].
Culture et événements
- Espace culturel André-Malraux.
- Premier dimanche de juillet : Salon du livre d'histoire locale de Mirepoix.
- 3e weekend de juillet (depuis 1979[50]) : Fêtes Historiques de Mirepoix. Durant quatre jours des animations et spectacles sont proposés de jour et en soirée. Un grand défilé, multi-époques est présenté le dimanche après-midi.
- Premier weekend d'août (depuis 1988) : Festival MiMa[51], festival des arts de la marionnette. Durant 4 jours, la ville est décorée par un scénographe et de très nombreux spectacles (régionaux, nationaux et internationaux) sont joués dans différents lieux de la bastide.
- Mirepoix Musique est une association dont le but est de promouvoir la musique classique à Mirepoix et alentour[52].
- Saison de concerts (de mai à octobre) en la cathédrale par les amis de l'orgue.
- Début de la rentrée scolaire, exposition scientifique organisée par l'association Vive la science.
- Médiathèque intercommunale.
Sport et équipements sportifs
Le sentier de grande randonnée 7 (sentier européen E4) venant de Mazamet et allant vers Andorre-la-Vielle considère Mirepoix comme une ville étape.
Tennis, pétanque, dojo, lieu de passage de la 12e étape du Tour de France 2006, piscine Intercommunale...
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix[53],[54].
Une déchetterie intercommunale existe depuis sur la commune[55].
Culture locale et patrimoine
Culture locale et patrimoine
Ancienne cathédrale Saint-Maurice
Le palais épiscopal, pour la partie située dans le prolongement de la nef de la cathédrale, date du XVe siècle. Il fut bâti, également, par Philippe de Lévis. Il abrite de nos jours le Musée Patrimoine et traditions. Le bâtiment perpendiculaire fut construit au XVIIIe siècle à la demande de l'évêque Jean Boyer.
Maison des Consuls
Elle date du XVe siècle : le , Guy III de Lévis donne aux habitants de la cité le droit d'élire des consuls. Après la crue dévastatrice de l'Hers en , il leur fait concession, quelques jours plus tard, de cent sétérées de terre sur la rive gauche de la rivière pour y bâtir la ville nouvelle. En l'année 1500, les consuls se voient octroyer le droit de bâtir leur maison sur le solier de la maison de Justice. Le , ils achètent une maison pour en faire l'Hôtel de Ville. Elle faisait office de tribunal, de salle de conseil et de prison. La poutre de façade, ou poitrail, est un cœur de chêne d'un seul tenant de près de 12 mètres de long et de plus de 60 cm d'épaisseur. 104 sculptures ornent les extrémités des sommiers (poutres perpendiculaires à la façade) et les piliers de soutènement.
La porte d'Avail
Elle date de 1372. La tour se trouvant à proximité, aujourd'hui propriété privée, est celle de Charles de Montfaucon, seigneur de Rogles (XVIe siècle). Elle servait de poste de guet.
Les couverts et maisons à colombages
À l'ouest du Grand Couvert, un écusson porte la date de 1573. Une carte de l'Ariège, œuvre des frères Poulain, est peinte au plafond du Couvert (côté Est de la place).
Maisons d'illustres personnages
On notera la maison du maréchal Bertrand Clauzel et celle de l'astronome Jean-Joseph Vidal[58], né et mort à Mirepoix ( - ), qui avait installé un observatoire dans sa maison natale pour ses études sur la planète Mercure, en particulier, et qui a laissé des mémoires scientifiques qui font encore autorité. De même, les Hôtels de Montfaucon, des Lévis sont à signaler.
L'église Notre-Dame-et-Saint-Michel
L'église Notre-Dame-et-Saint-Michel est située dans le cimetière, avenue Victor Hugo, elle présente quatre tableaux dont trois retracent la fondation et l'œuvre des Trinitaires, et un retable du XVIIe siècle. On peut voir dans le cimetière le mausolée du maréchal Clauzel ainsi que les tombeaux du colonel Petitpied, du gouverneur Émile Pinet-Laprade, et du couple d'écrivains Raymond et Marie-Louise Escholier.
Le pont
D'une longueur de 206 mètres et comportant sept arches, il est l'œuvre de l'architecte Jean-Rodolphe Perronet (1708-1794), qui fonda avec Daniel-Charles Trudaine l'École nationale des ponts et chaussées, et dont les ouvrages les plus connus sont le pont de la Concorde à Paris (1787-1791) et le pont de Nantes. Sa construction est initiée en 1776. Le chêne vert, proche du pont, est un vénérable arbre de 800 ans.
La fontaine des Cordeliers
Dans la périphérie, la fontaine des Cordeliers date du XVIIe siècle. C'est en 1272 que les franciscains « cordeliers » s'étaient installés à Mirepoix, à la demande de Guy Ier de Lévis (1216).
Le château de Terride
L'ancien château de Mirepoix, dont la première mention remonte à 960, avait été pris en même temps que la cité, le , jour de la Saint-Maurice, par les croisés de Simon de Montfort. Celui-ci l'avait donné à Guy de Lévis (c'est le que ce dernier reçoit un domaine d'environ 200 km2, dont Mirepoix est le siège). Le château ne prit le nom de « Terride » qu'au XVIe siècle, en vertu d'une convention conclue entre Jean de Lévis et Catherine-Ursule de Lomagne, qui lui apporta en dot la baronnie de Terride en Gimois (Lot-et-Garonne, commune de La Bourgade, où se trouve le château de Terride). Il est classé à l'inventaire des monuments historiques en 1875.
Autres monuments
- L’église Saint-Aulin de Saint-Aulin ;
- l’église Saint-Genès de Mazerette.
Personnalités liées à la commune
- Pierre-Roger IX de Mirepoix seigneur de Mirepoix vers 1190 à vers 1210, fils de Pierre-Roger VIII de Mirepoix. Il est dépossédé de ses terres lors du traité de Paris au profit du maréchal Guy de Lévis en 1229.
- Guy Ier de Lévis seigneur de Mirepoix vers 1229, fils de Philippe de Lévis. Il est le fondateur de la maison de Lévis-Mirepoix. Il est père de Guy II de Lévis.
- Pierre Poisson ou Peysson, architecte originaire de la ville, il fut appelé en Avignon par Benoît XII pour y édifier une partie du Palais des Papes[59]
- Jacques Fournier (c.1280-1342), évêque de Mirepoix, inquisiteur. Il a été élu pape sous le nom de Benoît XII en 1342. Il était le troisième Pape d'Avignon.
- Pierre-Paul Riquet (1609-1680), qui conçut et réalisa presque entièrement le canal du Midi, vécut à Mirepoix de 1634 à 1646 en tant qu'officier de la chambre à sel. Marié à Catherine de Milhau, il fit baptiser à Mirepoix ses quatre premiers enfants avant d'aller s'installer à Revel.
- Marie le Pech de Calages (1631-1661), poétesse, née à Mirepoix[réf. nécessaire]. Plusieurs fois couronnée par l'Académie des Jeux Floraux.
- Jacques Vidal (ou Jean-Joseph) (1747-1819), astronome qui a notamment étudié la planète Mercure[60].
- Jean-Baptiste Mercadier, de Bélesta (1750-1818), ingénieur de la province du Languedoc[61]. Il supervisa les travaux du pont dont la conception revient à Jean-Rodolphe Perronet.
- Bertrand Clauzel (1772-1842), général d'Empire, recevra son bâton de maréchal de France sous Louis-Philippe Ier en 1831.
- Frédéric Soulié (1800-1847), romancier, auteur dramatique, critique et journaliste français.
- Émile Pinet-Laprade (1822-1869), ancien gouverneur français du Sénégal, est né à Mirepoix. Il y est enterré.
- Jean-François Vidalat (1758-1801), député au Conseil des Cinq-Cents, né à Mirepoix
- Le duc Antoine de Lévis-Mirepoix, académicien, historien et écrivain (1884-1981). Il fut maire de la cité par délégation spéciale durant la Seconde Guerre mondiale.
- Raymond Escholier (1882-1971), romancier, journaliste, critique d'art. Auteur, en collaboration avec son épouse, de Cantegril.
- Marcel Pagnol (1895-1974), romancier, dramaturge et cinéaste, était professeur à l'École Supérieure devenue aujourd'hui Résidence des Trinitaires.
- Pierre Daboval (1918-2015), peintre et dessinateur, retiré à Mirepoix à partir de 1998.
- Terence Macartney-Filgate (en) (1924-), réalisateur britannique-canadien qui habite à Mirepoix. Il a réalisé et écrit une centaine de films dans une carrière de plus de 50 ans.
- Claude Labatut né le à Mirepoix. Finaliste du championnat de France de rugby en 1969 avec le Stade Toulousain. A joué à Toulouse et Mauvezin. Troisième ligne aile (1,76 m, 84 kg).
- Pierre Salettes né le à Mirepoix. Vainqueur du championnat de France de rugby à XV en 1979 avec Narbonne et finaliste en 1974. A joué à Quillan et Narbonne. Talonneur (1,80 m, 90 kg).
Mirepoix dans la culture
- Un des sketches du film d'horreur grand-guignolesque The Theatre Bizarre, The Mother of Toads, réalisé par Richard Stanley, se passe à Mirepoix. Le protagoniste principal, qui effectue des recherches sur diverses formes d'ésotérisme et de mouvements occultes, y emmène sa femme. On peut y voir la maison des consuls, ses sculptures et une librairie située non loin, qui se trouve être tenue par une bien étrange vieille femme...
Pour approfondir
Bibliographie
- Gratien Leblanc, La "bastide" de Mirepoix, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973, Société Française d'Archéologie, Paris, 1973, pp. 344–366
- Claudine Pailhès, Mirepoix et ses environs, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, , 128 p. (notice BnF no FRBNF39227581).
Articles connexes
Histoire
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme du Pays de Mirepoix
- Mirepoix sur le site de l'Institut géographique national
- Cathédrale Saint-Maurice
- Halle
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.
- « Métadonnées de la commune de Mirepoix », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Mirepoix et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Mirepoix et Pamiers », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Mirepoix », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 348-349.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
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- « Orthodromie entre Mirepoix et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Publié par Jean-Jacques Billeau, « * 16 juin 1289, destruction de la ville de Mirepoix. »
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, réédition Librairie Guénégaud, Paris, 1984, p. 458b.
- Bénédicte Boyrie-Fénié et Jean-Jacques Fénié, Toponymie des Pays Occitans, p. 301, édition Sud-Ouest, 2007
- F. Taillefer, in Bulletin annuel de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, 1998
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Labrousse, Bruno, Les Politiques Ariégeois
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- « école primaire Jaurès de Mirepoix », sur académie de Toulouse
- « cité scolaire de Mirepoix », sur académie de Toulouse
- « Lycée de Mirepoix »
- « Fêtes médiévales de Mirepoix », sur association MAMET
- « festival Mima, arts de la marionnette »
- http://www.mirepoixmusique.com/index_fr.html
- http://mairie-mirepoix.fr/dechetterie/
- http://www.paysdemirepoix.org/dechets_collecte.php
- http://www.paysdemirepoix.org/dechets_dechetterie.php
- Bruno Tollon - Le palais épiscopal de Mirepoix - pp.381-391, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1973.
- Base Mérimée : Palais épiscopal.
- « Jacques Vidal face à la voûte étoilée », La Dépêche du midi, (lire en ligne).
- Dominique Vingtain, Avignon, Le Palais des Papes, Éditions Zodiaque, 1998, page 93, « Les débuts du chantier et le rôle de Pierre Poisson »
- « Mirepoix. Tout sur l'astronome », sur La dépêche du midi,
- « Jean-Baptiste Mercadier de Belesta », sur BNF
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