Jacques Audiard
Jacques Audiard, né le à Paris, est un réalisateur, scénariste et ancien monteur français.
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Fils du réalisateur et dialoguiste français Michel Audiard, il a été plusieurs fois récompensé aux César, notamment par trois César du meilleur réalisateur — en 2006 pour De battre mon cœur s'est arrêté, en 2010 pour Un prophète et en 2019 pour Les Frères Sisters — et par de nombreux prix dont la Palme d'or lors du Festival de Cannes 2015 pour Dheepan.
Ses films, généralement bien accueillis par la critique et le public, se caractérisent par des mises en scène stylisées et violentes et par une volonté de combiner cinéma de genre (film noir, film policier, thriller, western) et cinéma d'auteur[1],[2]. Ses réalisations s'appuient sur des récits sophistiqués et des personnages insaisissables ou ambivalents, évoluant dans un univers sombre et angoissant, à la lisière de l'onirisme[1],[2].
Biographie
Jeunesse et débuts
Fils de Michel Audiard et de Marie-Christine Guibert, Jacques Audiard se destine à l'enseignement, mais après avoir arrêté ses études de lettres, il s'oriente vers le cinéma et débute comme assistant monteur sur Le Locataire de Roman Polanski et Judith Therpauve de Patrice Chéreau, puis comme monteur.
Au début des années 1980, il s'essaie à l'écriture de scénarios, signant ceux de Réveillon chez Bob, Mortelle randonnée (avec son père), Le Professionnel (avec Georges Lautner), Baxter, Fréquence meurtre ou encore Saxo.
Révélation comme cinéaste (années 1990)
Il réalise son premier film en 1994 : Regarde les hommes tomber, un road movie qui raconte un jeu du chat et de la souris entre deux truands minables que tout sépare, interprétés par Mathieu Kassovitz et Jean-Louis Trintignant[1]. Le film est sélectionné à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 1994 et remporte trois Césars dont celui de la meilleure première œuvre en 1995 ainsi que le prix Georges-Sadoul.
Deux ans plus tard, le réalisateur travaille à nouveau avec ces deux mêmes acteurs pour son second long métrage, Un héros très discret qu'il adapte du roman homonyme de Jean-François Deniau. Le film, qui prend pour toile de fond l'histoire d'un homme ordinaire qui se fait passer pour un héros de la Résistance, malmène la chronologie et la vérité sur son personnage principal[3]. Un héros très discret est récompensé par le prix du scénario au Festival de Cannes 1996.
Consécration et producteur (années 2000)
Audiard met cinq ans à réaliser son film suivant après s'être consacré à son activité de scénariste-dialoguiste (Norme française, Vénus Beauté (Institut)) : Sur mes lèvres, mélange de thriller et de romance entre une secrétaire sourde et un petit voyou, interprétés par Emmanuelle Devos et Vincent Cassel[3]. Le film gagne trois Césars en 2002 dont ceux du meilleur scénario et de la meilleure actrice pour Devos, lors d'une année considérée comme un excellent cru où il était en compétition notamment avec Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, La Chambre des officiers, La Pianiste et Chaos.
En 2005, il crée sa propre société de production, Page 114, faisant référence à Michel Audiard. Ce dernier, lorsqu'il écrit en 1961 le scénario du film Le cave se rebiffe de Gilles Grangier, déclare qu'il s'arrêtera à la page 114 du roman de Albert Simonin, pour éviter de faire la suite de Touchez pas au grisbi. La suite du roman, intitulée Grisbi or not Grisbi, est finalement adaptée en 1963 pour Les Tontons flingueurs[4],[5].
Son quatrième film confirme sa conversion au grand spectacle mais n'abandonne pas ses recherches stylistiques habituelles[2]. Remake du film noir Mélodie pour un tueur de James Toback, De battre mon cœur s'est arrêté, avec Romain Duris et Niels Arestrup et coécrit avec Tonino Benacquista, est un film dramatique qui décrit une relation père-fils destructrice sur fond de magouilles immobilières[3]. Il remporte un grand succès public comme critique, et reçoit dix nominations aux Césars 2006 dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur. Il récolte au total huit statuettes lors de la 31e cérémonie.
En 2008, il devient membre du Club des 13, groupe de personnalités du cinéma français, formé en 2008 à l'initiative de la réalisatrice Pascale Ferran, qui dénonce les difficultés croissantes de financement et de distribution en France des films dit « du milieu » (c'est-à-dire entre les films grand public à gros budget et ceux à prétention artistique, réalisés avec moins de moyens).
Un prophète, vaste « roman d'apprentissage » filmé qui raconte l'ascension d'un jeune délinquant d'origine maghrébine, interprété par Tahar Rahim, dans une prison, fait l'unanimité au sein de la critique lors de sa présentation à Cannes en 2009[3]. Il vaut à son metteur en scène le grand prix du jury, ratant de peu la Palme d'or qui échoit à Michael Haneke pour Le Ruban blanc mais pour laquelle il était pressenti. Après son succès en salles[6], le film obtient le prix Louis-Delluc 2009 et neuf Césars en 2010 dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur mais aussi du meilleur acteur et du meilleur espoir masculin pour Tahar Rahim ce qui constitue un doublé inédit pour un comédien et motive l'Académie des arts et techniques du cinéma à interdire le cumul de nominations dans différentes catégories pour un même rôle[7],[8]. Un prophète devient par ailleurs le troisième long métrage le plus récompensé de l'histoire des Césars, derrière Le Dernier Métro de François Truffaut et Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau. Le film reçoit aussi une nomination aux Oscars 2010 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère.
Confirmation et stars internationales (années 2010)
Sort en 2012 De rouille et d'os, un mélodrame social adapté de nouvelles de l'auteur canadien Craig Davidson avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts dans les rôles principaux. Le film, qui narre la rencontre d'un jeune père de famille en perte de repères et d'une dresseuse d'orques amputée des deux jambes, est présenté en compétition lors du 65e Festival de Cannes. De rouille et d'os est le succès public le plus important d'Audiard[9]. La critique, quasi-unanime[10],[2], en fait l'un des grands favoris à la Palme d'or[11],[12]. Mais il repart bredouille de la Croisette ce que regrettent plusieurs journaux[13],[14]. Nonobstant son absence du palmarès cannois, le film remporte quatre Césars lors de la 38e cérémonie dont ceux de la meilleure adaptation et du meilleur espoir masculin pour Matthias Schoenaerts. Contrairement aux quatre précédents longs métrages du cinéaste, De rouille et d'os est toutefois écarté des catégories reines de la soirée (film, réalisateur, acteur et actrice) dans lesquelles triomphe Amour de Michael Haneke, déjà lauréat de la Palme d'or à Cannes. À titre personnel, Audiard reste la personnalité la plus récompensée aux Césars avec dix trophées obtenus (deux pour le meilleur film, trois pour le meilleur réalisateur, quatre pour le meilleur scénario et un de la meilleure première œuvre).
Lors du Festival de Cannes 2014, il est invité comme intervenant de la traditionnelle Leçon de cinéma annuelle, tenue devant un public de cinéphiles et animée par le critique rédacteur en chef de Positif Michel Ciment.
En octobre 2014, il commence le tournage de son septième long métrage, Dheepan, qui se distingue par le recours à un casting principal d'inconnus. Ce nouvel opus suit le parcours d'un réfugié politique tamoul, originaire du Sri Lanka, qui fuit la défaite de son camp lors de la guerre civile et se réfugie dans une banlieue française où il trouve du travail comme gardien d'immeuble[15]. Le film, à thématique sociale, s'inspire très librement des Lettres persanes de Montesquieu. L'acteur principal est inconnu des médias et du grand public, tout comme une grande partie de la distribution à l'exception de Vincent Rottiers et Marc Zinga. Dheepan est sélectionné en compétition au Festival de Cannes 2015 où il obtient la Palme d'or. Une récompense saluée bien que plusieurs médias soulignent que ce n'est pas son meilleur film et qu'il n'était pas le favori des festivaliers[16]. Ironiquement, Jacques Audiard remercie Michael Haneke de ne pas avoir tourné cette année, lui laissant le chemin libre pour la Palme.
En 2018, Les Frères Sisters, un western avec John C. Reilly et Joaquin Phoenix, adapté du roman homonyme de Patrick deWitt, est sélectionné en compétition à la Mostra de Venise où il obtient le Lion d'argent du meilleur réalisateur. L'année suivante, le cinéaste remporte le César du meilleur réalisateur pour ce même film.
Il est membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel[17],[18].
Vie privée
Jacques Audiard a été marié à la réalisatrice Marion Vernoux qui a réalisé Rien à faire, Reines d'un jour et Les Beaux Jours. Ils sont aujourd'hui séparés. Ils ont deux filles et un fils.
Collaborateurs récurrents
Audiard renouvèle ses distributions avec les films De rouille et d'os et Dheepan.
Du point de vue de la production, ses longs métrages ont été principalement coécrits avec Thomas Bidegain (quatre films), Alain Le Henry (deux films) et Tonino Benacquista (deux films). Il est très souvent produit par Pascal Caucheteux pour Why Not Productions et coproduit par ailleurs ses films depuis Un prophète avec sa société de production, Page 114. Les musiques de ses films sont souvent composées par Alexandre Desplat (qui obtient deux Césars de la meilleure musique pour ses compositions pour les films d'Audiard).
Filmographie
Réalisateur
- 1994 : Regarde les hommes tomber
- 1996 : Un héros très discret
- 2001 : Sur mes lèvres
- 2005 : De battre mon cœur s'est arrêté
- 2009 : Un prophète
- 2012 : De rouille et d'os
- 2015 : Dheepan
- 2018 : Les Frères Sisters (The Sisters Brothers)
- 2019 : Le Bureau des légendes, saison 5, épisodes 9 et 10[19]
- 2021 : Les Olympiades
Scénariste
- 1974 : Bons baisers... à lundi de Michel Audiard (adaptation)
- 1981 : Le Professionnel de Georges Lautner
- 1983 : Mortelle randonnée de Claude Miller
- 1984 : Série noire (série TV) - épisode L'ennemi public no 2
- 1984 : Réveillon chez Bob de Denys Granier-Deferre
- 1985 : Sac de nœuds de Josiane Balasko
- 1987 : Saxo d'Ariel Zeitoun
- 1987 : Poussière d'ange d'Édouard Niermans
- 1988 : Fréquence meurtre d'Élisabeth Rappeneau
- 1989 : Baxter de Jérôme Boivin
- 1989 : Australia de Jean-Jacques Andrien
- 1991 : Swing Troubadour de Bruno Bayen
- 1992 : Confessions d'un Barjo de Jérôme Boivin
- 1994 : Grosse Fatigue de Michel Blanc
- 1994 : Regarde les hommes tomber de lui-même
- 1996 : Un héros très discret de lui-même
- 1998 : Norme française (court métrage) de lui-même
- 1999 : Vénus Beauté (Institut) de Tonie Marshall
- 2001 : Sur mes lèvres de lui-même
- 2005 : De battre mon cœur s'est arrêté de lui-même
- 2009 : Un prophète de lui-même
- 2012 : De rouille et d'os de lui-même
- 2015 : Dheepan de lui-même
- 2018 : Les Frères Sisters (The Sisters Brothers) de lui-même
Assistant de réalisation
- 1976 : Le Locataire de Roman Polanski
- 1976 : René la Canne de Francis Girod
- 1977 : Le passé simple de Michel Drach
- 1978 : Judith Therpauve de Patrice Chéreau
Acteur
- 1990 : Baby Blood, le décapité/Jogger
- 1994 : Grossesse nerveuse (téléfilm), l'antiquaire
Vidéo-clips et vidéo musicale
- 1996 : Comme elle vient co-réalisé avec Henri-Jean Debon, Noir Désir[20]
- 1998 : Sommes-nous, Alain Bashung
- 1998 : La nuit je mens, Alain Bashung (Victoire de la musique 1999)
- 1998 : Ton invitation, Louise Attaque
- 1999 : Sarah et Tobie, Yves Simon
- 1999 : Les P'tits Papiers, Liberté de circulation
- 2002 : Unlimited marriage, Rodolphe Burger
- 2003 : O Compagnons, Raphael
- 2011 : Raphael live vu par Jacques Audiard (vidéo musicale DVD)
Récompenses
- Sélectionné à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 1994
- Prix Georges-Sadoul en 1994
- César de la meilleure première œuvre en 1995
- Prix du meilleur scénario en 1996 au Festival de Cannes
- Meilleur scénario en 1996 au Festival du film de Stockholm pour Jacques Audiard et Alain Le Henry
- le Silver Spike en 1996 au Festival International du Film de Valladolid
- Clip de La nuit je mens
- Victoires de la musique 1999, meilleur clip pour La Nuit je mens d'Alain Bashung
- Festival de Berlin 2005 : sélectionné en compétition officielle
- BAFTA Awards 2006: lauréat du meilleur film non anglophone
- Étoiles d'or du cinéma français pour le meilleur film et le meilleur réalisateur
- 11e cérémonie des Lumières :
- César du cinéma 2006 :
- Prix du cinéma européen 2005 : nominations pour le prix du public du meilleur réalisateur (Jacques Audiard)
- Prix du meilleur film français du syndicat de la critique de cinéma
- Prix des auditeurs 2005 du Masque et la Plume pour le meilleur film français
- Étoile d'or du film 2006
- Grand prix du jury au Festival de Cannes 2009
- Nomination à l'Oscar du meilleur film étranger lors de la 82e cérémonie des Oscars en 2010
- Prix Louis-Delluc en 2009
- 15e cérémonie des Lumières :
- Lumière de la meilleure mise en scène
- Nomination au Lumière du meilleur film
- Nomination au Lumière du meilleur scénario
- Étoile d'or de la presse du cinéma français pour le meilleur film, le meilleur réalisateur et le meilleur scénario
- Prix du meilleur film français du syndicat de la critique de cinéma
- Prix des auditeurs 2009 du Masque et la Plume pour le meilleur film français.
- British Academy Film Award du meilleur film en langue étrangère pour de la 63e cérémonie des BAFTA
- Nommé au Golden Globe du meilleur film en langue étrangère lors de la 67e cérémonie.
- Césars 2010 :
- Sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2012
- Swann d'or du meilleur film au Festival du film de Cabourg 2012[21]
- Prix du meilleur film au Festival du film de Londres 2012[22]
- Nommé au British Academy Film Award du meilleur film en langue étrangère lors de la 66e cérémonie des BAFA
- Nommé au Golden Globe du meilleur film en langue étrangère lors de la 70e cérémonie
- 18e cérémonie des Lumières :
- Globes de cristal 2013 : Meilleur film
- Étoiles d'or du cinéma français 2013 : Meilleur film et Meilleur scénario[23]
- Césars 2013 :
- Meilleure adaptation avec Thomas Bidegain
- Nomination au César du meilleur film et du meilleur réalisateur
- Palme d'or du Festival de Cannes 2015
- 21e cérémonie des Lumières :
- Nomination au Lumière du meilleur film
- Nomination au Lumière de la meilleure mise en scène
- César 2016 :
- Nomination au César du meilleur film
- Nomination au César du meilleur réalisateur
- Nomination au César du meilleur scénario original avec Thomas Bidegain et Noé Debré
- Lion d'argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise 2018
- 24e cérémonie des Lumières :
- César 2019 :
- César du meilleur réalisateur
- Nomination au César du meilleur film
- Nomination au César de la meilleure adaptation avec Thomas Bidegain
Résultats d'exploitation
Films | Années | France (entrées)[24] | Étranger (entrées)[25],[26] | Total | |
---|---|---|---|---|---|
1 | De rouille et d'os | 2012 | 1 930 536 | 1 223 943 | 3 154 479 |
2 | Un prophète | 2009 | 1 309 184 | 991 223 | 2 300 407 |
3 | De battre mon cœur s'est arrêté[27] | 2005 | 1 384 223 | 464 131 | 1 848 354 |
4 | Dheepan | 2015 | 636 031 | ||
5 | Sur mes lèvres | 2001 | 599 299 | 495 022 | 1 094 321 |
6 | Un héros très discret | 1996 | 583 886 | 128 631 | 712 517 |
7 | Regarde les hommes tomber | 1994 | 218 831 | 373 | 219 204 |
Notes et références
- Article de l'encyclopédie Universalis sur Jacques Audiard, consulté le 11 novembre 2012.
- Didier Flori, « De rouille et d'os : l'archétype Audiard, à contrepied du cinéma français », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne)
- Article de l'encyclopédie Larousse sur Jacques Audiard, consulté le 11 novembre 2012.
- Jean-Philippe Guerand, Bernard Blier : Un homme façon puzzle, Robert Laffont, coll. « Documento »,
- « Interview de Michel Audiard par Jacques Fieschi, Mathieu Magon et Philippe Carcassonne », Cinématographe, no 53,
- Cinéfeed, Box Office 2009
- Charlotte Pudlowski, « Le vrai scandale des César n'est pas là où vous croyez », Slate, (lire en ligne)
- « César 2014 : pourquoi Adèle Exarchopoulos n’est pas nommée en Meilleure actrice ? », Première, (lire en ligne)
- « De rouille et d'os », sur jpbox-office.com (consulté le )
- Critiques de la presse sur de De rouille et d'os, AlloCiné, consulté le 11 janvier 2013.
- RFI « Palme d’or 2012 : Haneke et Mungiu favoris », consulté le 8 novembre 2012
- Phalène de La Valette, « Cannes 2012 : le classement des films de la compétition », Le Figaro, (lire en ligne)
- Ali Naderzad, « Le goût tiède de rouille et d'os du palmarès cannois », Le Huffington Post, (lire en ligne)
- Thierry Chèze, « Festival de Cannes 2012, le triomphe d'Haneke et l'absence des films français », L'Express, (lire en ligne)
- « Erran de Jacques Audiard dans les starting blocks », sur Cineuropa,
- « Cannes 2015, un sale millésime », Télérama, (www.telerama.fr/festival-de-cannes/2015/cannes-2015-un-sale-millesime,127049.php)
- « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », L'Express, (lire en ligne)
- « Le collectif 5050 », sur collectif5050.com (consulté le )
- Le bureau des légendes : Jacques Audiard nouveau showrunner pour deux épisodes de la série, sur vl-media.fr, consulté le 6 juin 2019
- Pour le clip Comme elle vient de Noir Désir, tous les acteurs étaient des sourds-muets interprétant les paroles de la chanson dans la langue des signes. Le début, avec son dialogue sous-titré, créa un petit scandale — trois femmes discutent politique et concluent en signant « Il vaut mieux être sourde que d'entendre ça »; CfClipographie de Jacques Audiard
- Caroline Brown, « Laurence Anyways primé au Festival du Film romantique de Cabourg 2012 », sur L'Express,
- « « De rouille et d'os » récompensé au Festival de Londres », sur unifrance.org, (consulté le )
- 14e palmarès des Étoiles d'or du cinéma français (2013) sur le site officiel.
- J-P Box-Office Page Jacques Audiard France consulté le 18 mai 2012
- Unifrance.org site des films français à l'Étranger
- lumiere.obs.coe.int
- Reprise du film De battre mon cœur s'est arrêté le 22 février 2006 ; 153 067 entrées comprises dans son total France
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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