Dignac

Dignac (Dinhac en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Dignac

L'église de Dignac.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Françoise Delage
2020-2026
Code postal 16410
Code commune 16119
Démographie
Gentilé Dignacois
Population
municipale
1 339 hab. (2018 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 26″ nord, 0° 16′ 52″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 223 m
Superficie 27,66 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boëme-Échelle
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Dignac
Géolocalisation sur la carte : Charente
Dignac
Géolocalisation sur la carte : France
Dignac
Géolocalisation sur la carte : France
Dignac

    Ses habitants sont les Dignacois et les Dignacoises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Dignac est située à 14 km au sud-est d'Angoulême et à 12 km du département de la Dordogne, dans le pays d'Horte et Tardoire, sur la route d'Angoulême à Périgueux.

    Dignac est aussi à km de Villebois-Lavalette, le chef-lieu de son canton, 15 km de La Couronne, 21 km de Montbron, 30 km de Nontron, 54 km de Périgueux[2].

    La route principale traversant la commune est la D 939, route d'Angoulême à Périgueux, qui passe au bourg. La D 23, au sud de la commune, en bifurque pour aller vers Villebois. Des routes départementales de moindre importance desservent aussi le bourg et le relient aux communes voisines. La D 41 va de Rougnac à Vœuil-et-Giget et La Couronne. La D 73 va au nord-est vers Sers et la D 122 au sud-ouest vers Fouquebrune. La D 34 au sud de la commune relie la D 23 (carrefour de la Pointe du Chemin Rouge) à Grassac par la forêt d'Horte et Beaulieu[3].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comprend les hameaux de Cloulas et Beaulieu situés à l'est sur la route de Grassac. Il y a aussi Lascour et Peugis au sud-est, la Côte au sud-ouest du bourg, ainsi que de nombreuses fermes et anciens petits domaines, comme Saint-Jean de Grâce au nord-ouest[3].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune occupe un terrain calcaire datant du Crétacé, qui s'étage du Turonien (ou Angoumien) au nord, au Santonien au sud, en passant par le Coniacien.

    Ce plateau est toutefois recouvert par endroits de dépôts du Tertiaire, sous forme de sable argileux, galets quartzeux, silex. Ces zones pauvres, situées en hauteur et souvent boisées (pin maritime et châtaignier), sont appelées localement landes ou brandes. Sur la commune, cela concerne une petite zone au nord couverte par la forêt de Dirac près de la route d'Angoulême, ainsi que le centre et l'est de la commune, au sud du bourg, couvert par la forêt d'Horte et culminant à 223 m[4],[5],[6].

    Le point le plus bas de la commune est à une altitude de 105 m, situé le long de l'Échelle sur la limite nord-est. Le bourg, situé sur une légère hauteur dominant la vallée naissante de l'Échelle, est à environ 170 m d'altitude[3].

    Hydrographie

    L'Échelle, ruisseau affluent de la Touvre, prend sa source dans la commune, et passe au pied du bourg. Elle est grossie par de petits affluents qui lui arrivent en rive droite, comme les ruisseaux de Cloulas et Beaulieu, prenant naissance dans des lavoirs-fontaines.

    La ligne de partage des eaux entre les bassins de la Charente et Gironde traverse le sud de la commune. Une petite partie sud-ouest de la commune est dans le bassin de la Charreau et une petite partie sud-est dans celui du Voultron, dans le bassin de la Dordogne[3].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Végétation

    Le massif de Dignac est couvert de châtaigniers appartenant à la forêt d'Horte.

    L'extrémité nord-ouest de la commune est couverte par la forêt de Dirac.

    Urbanisme

    Typologie

    Dignac est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), terres arables (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), prairies (5,2 %), zones urbanisées (3,4 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme est ancien puisqu'on retrouve déjà Dignac en 1162, orthographié aussi Dinac[13], ou Dinhaco en 1233 et encore au début du XIVe siècle[14].

    Comme pour Dignac en Corrèze (commune de Saint-Salvadour), le toponyme serait issu de Dinius, nom de personne gallo-roman, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Dinius »[15],[16].

    La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et marque la limite avec la langue d'oïl (à l'ouest). Le dialecte est limousin[17]. Elle se nomme Dinhac en occitan[18].

    Histoire

    Au Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Dignac se trouvait sur la branche orientale d'une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Dirac, Villebois-Lavalette, Gurat et Aubeterre[19].

    Au XVe siècle, le fief du Pouyaud est passé par mariage de la famille Fougière à celle de Prévost de Touchimbert, et la tour a été reconstruite en 1520[20].

    Au XIXe siècle et tout début du XXe siècle, la commune était réputée pour la fabrication de cercles de barriques et de charbon de bois[21]. La terre argileuse avait aussi donné naissance à une faïencerie[22].

    À cette époque les habitants de Cloulas étaient presque tous cloutiers ce qui aurait donné le nom à cette commune, rattachée en 1845 avec Beaulieu[22].

    Pendant la première moitié du XXe siècle, Dignac était desservie par la ligne ferroviaire d'Angoulême à Périgueux, et la gare était Sers-Dignac, située à quatre kilomètres du bourg. Les foires avaient lieu le 28 tous les deux mois.

    Les registres de l'état civil remontent à 1584[21].

    En 1917, lors de la Première Guerre mondiale, les époux Mayoux (François et Marie), couple d'instituteurs à l'école communale, publient une brochure pacifiste intitulée Les instituteurs syndicalistes et la guerre; ils sont arrêtés, traduits en justice et révoqués pour « propos défaitistes »[23].

    Administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 2008 Serge Eydely    
    2008 En cours Françoise Delage DVG Cadre bancaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2018, la commune comptait 1 339 habitants[Note 3], en augmentation de 1,52 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    9065191 0561 1411 1451 5371 5181 6591 513
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 4361 4011 2881 3211 2441 2441 2521 1261 115
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 1071 052975905850857885851793
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    8438961 1471 2301 2801 2911 3081 3291 339
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Dignac en 2007 en pourcentage[28].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,2 
    8,8 
    75 à 89 ans
    8,5 
    16,4 
    60 à 74 ans
    15,8 
    23,4 
    45 à 59 ans
    24,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    18,1 
    13,8 
    15 à 29 ans
    13,6 
    16,2 
    0 à 14 ans
    18,4 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[29].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Remarque

    Dignac absorbe Beaulieu et Cloulas en 1845[26].

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Dignac possède une école primaire, Marie-et-François-Mayou, comprenant six classes. Le secteur du collège est Villebois-Lavalette[30].

    Culture locale et patrimoine

    Vie locale

    • Fête médiévale chaque année[31]

    Lieux et monuments

    • Le jardin médiéval situé devant l'église en contrebas est constitué d'une collection d'environ 150 plantes sélectionnées d'après la liste du capitulaire De Villis de Charlemagne. L'entrée est libre[33].
    Tour du Breuil.
    • Au hameau de Cloulas se trouve l'église romane Saint-Sulpice construite au XIIe et XIIIe siècles. Le prieuré Saint-Sulpice a par la suite été rattaché à la paroisse de Beaulieu[36].
    • Au hameau de Beaulieu, l'église romane Notre-Dame de la Nativité de la Vierge était en ruine au XVIIe siècle, et a été défigurée par une reconstruction trop hâtive, qui a cependant permis de sauver l'édifice. Le fond du chœur est percé de trois fenêtres romanes accolées, comme dans les temples protestants.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De sinople au pal cousu de gueules chargé d'une clef renversée à double panneton d'or, accosté de deux tours d'or, ouvertes et ajourées du champ, celle dextre soutenue de trois clous d'or posés en éventail la pointe vers le bas et celle de senestre d'une feuille de marronnier du même; au comble cousu aussi de gueules chargé de l'inscription « DIGNAC » en lettres capitales d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous Géoportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le )
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 183,187
    14. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 82,160
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Librairie Droz, Genève, , 704 p. (lire en ligne), p. 482
    16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 246.
    17. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
    18. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
    19. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne)
    20. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 239
    21. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 151
    22. Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t. I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411 p., p. 388-389
    23. Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, notice BnF no FRBNF34901024, présentation en ligne), p. 307-308
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. « Evolution et structure de la population à Dignac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    29. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    30. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    31. CAD (Comité d'Animation de Dignac), « Fête médiévale de Dignac », (consulté le )
    32. « Église Saint-Cybard », notice no PA00104355, base Mérimée, ministère français de la Culture
    33. « Jardin médiéval de Dignac », (consulté le )
    34. « Château du Pouyau », notice no PA00104353, base Mérimée, ministère français de la Culture
    35. « Tour du Breuil », notice no PA00104354, base Mérimée, ministère français de la Culture
    36. Guy Chauvin, « Paroisse de la vallée de l'Échelle », (consulté le )
    37. Jean-Marie Ouvrard, « Armorial de la Charente, famille de Galard de Béarn », (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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