Fouquebrune

Fouquebrune est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Fouquebrune

Le village vu du sud.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Chantale Joële Maryse Goreau
2020-2026
Code postal 16410
Code commune 16143
Démographie
Gentilé Fouquebrunois
Population
municipale
693 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 44″ nord, 0° 12′ 42″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 207 m
Superficie 28,85 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tude-et-Lavalette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Fouquebrune
Géolocalisation sur la carte : Charente
Fouquebrune
Géolocalisation sur la carte : France
Fouquebrune
Géolocalisation sur la carte : France
Fouquebrune

    Ses habitants sont les Fouquebrunois et les Fouquebrunoises[1].

    Géographie

    Panorama de Fouquebrune.

    Localisation et accès

    Fouquebrune est situé à 14 km au sud d'Angoulême, et km au nord de Villebois-Lavalette, le chef-lieu de son canton.

    Fouquebrune est aussi à km de Dignac, km de Mouthiers et 16 km de Montmoreau[2].

    Situé à km à l'est de la route d'Angoulême à Libourne (D 674), le bourg est desservi par la D 43 d'Angoulême à Villebois-Lavalette par Vœuil-et-Giget et la D 122 de Dignac à la D 674[3].

    Les routes départementales 5, 19, 42, 81, 101 passent aussi dans cette commune au grand territoire.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comprend quelques hameaux importants comme Chassagne, l'Houme qui était une ancienne paroisse, et Marsac au sud.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est occupée par des plateaux calcaires du Crétacé. Le Santonien occupe la plus grande partie de la surface communale. On trouve aussi le Coniacien dans les parties plus basses, au sud et à l'ouest de la commune, en dessous d'une altitude d'environ 120 m. Le Campanien occupe une petite zone au sud de la commune, à Marsac[4],[5],[6].

    Le bourg est adossé à la butte de la Motte qui est le point culminant de la commune (207 m). Le point le plus bas, 87 m, est à la Fontaine Robert, dans le vallon de Nanteuillet.

    Hydrographie

    La commune occupe une plaine qui est un bassin assez aride, mais de petits affluents de la Boëme, dont les sources sont à Chadurie et qui se jette dans la Charente à Nersac, arrosent la limite occidentale de la commune. On trouve la Fontaine Robert et le ruisseau du Pont des Temples[3].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Végétation

    Située au bord d'une plaine céréalière, la commune est l'une des moins boisées des environs.

    Urbanisme

    Typologie

    Fouquebrune est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,1 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), cultures permanentes (2,1 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Fescobronna en 956 ou Foscobrona en 1110[13], Fuscobruna en 1202 ou Fulcobruna en 1298[14], orthographié Fauquebrune sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle[15].

    L'origine du nom de Fouquebrune remonterait à un nom de personne germanique Fosco auquel est apposé le nom germanique brunn signifiant source[16].

    Limite dialectale

    La commune est dans la langue d'oïl (domaine du saintongeais), et marque la limite avec le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est[17].

    Histoire

    À Chassagne : ancien prieuré bénédictin des Chasseignes, ou les Alleux. Uni à la mense abbatiale de Saint-Cybard en 1337[18]. Cette obédiencerie était une des plus anciennes fondations de cette abbaye, et elle n'existait plus à la fin du XVe siècle[19].

    En 1597, lors de son mariage avec Pierre Dussault (écuyer, seigneur de la Baurie à Birac et de Villars-Marange), Christine de Chambes est dite dame de Fougères et de Fouquebrune.

    Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Blanzac à Villebois-Lavalette ; sa station était située à deux kilomètres au sud du bourg[19].

    La bataille du lieu-dit l'Étang de Genevreau lors de la Seconde Guerre mondiale tua quatre habitants de Fouquebrune et un de Torsac, dont trois civils et deux FFI ; une ferme a également été brûlée. Une stèle a été posée à l'Étang de Genevreau, sur laquelle les noms des cinq habitants sont gravés. Tous les ans, au mois d'août, se tient une cérémonie du souvenir de ce .

    Administration

    Mairie de Fouquebrune.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2016 Jean-Michel Tamagna[20] PS Ingénieur d'affaires GDF
    Ancien Président de la CDC d'Horte et Lavalette (jusqu'en 2014)
    2016 En cours Chantale Goreau[20] PS Retraitée de l'éducation nationale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2018, la commune comptait 693 habitants[Note 3], en augmentation de 4,52 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    8567546969101 024978969944976
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    944916806795754693650627641
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    607607609638610531559506458
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    450457573670634650652654663
    2018 - - - - - - - -
    693--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Fouquebrune en 2007 en pourcentage[25].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    0,6 
    4,7 
    75 à 89 ans
    6,6 
    14,5 
    60 à 74 ans
    13,0 
    27,5 
    45 à 59 ans
    28,8 
    18,6 
    30 à 44 ans
    22,8 
    13,6 
    15 à 29 ans
    12,3 
    20,4 
    0 à 14 ans
    15,8 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[26].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Agriculture

    L'agriculture est principalement céréalière.

    La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[27].

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    L'école communale.

    L'école est un RPI entre Fouquebrune et Torsac. Torsac accueille l'école élémentaire et Fouquebrune l'école primaire, qui comprend deux classes de maternelle et une classe d'élémentaire. Le secteur du collège est Villebois-Lavalette[28].

    Lieux et monuments

    Église de Fouquebrune
    • église paroissiale Saint-Maurice
    • chapelle ancienne église Notre-Dame de l'Houme, de la fin du XIIe siècle. Inscrite monument historique en 1926[29].

    Sentier de randonnée

    Le GR 36, sentier de la Manche aux Pyrénées (tronçon d'Angoulême à Périgueux), passe dans la commune (la Côte, chez Jamet, le bourg, la Goulée).

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous Géoportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le )
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 34,35,125,253
    14. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 26,58
    15. Carte de Cassini sous Géoportail
    16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 299.
    17. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
    18. Abbayes, Prieurés et Commanderies de l’Ancienne France (vers IVe siècle - vers XVIIIe siècle), Poitou - Charentes - Vendée », François Sémur, 1984, p.158
    19. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 182
    20. « Le maire de Fouquebrune, Jean-Michel Tamagna, a démissionné », sur http://www.charentelibre.fr/, (consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Evolution et structure de la population à Fouquebrune en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    26. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    27. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    28. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    29. « Chapelle de l'Houme », notice no PA00104372, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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