Bourg-Charente
Bourg-Charente est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Bourg-Charente | |||||
Château de Bourg. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cognac | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Sourisseau 2020-2026 |
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Code postal | 16200 | ||||
Code commune | 16056 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourgeois | ||||
Population municipale |
897 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 75 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 40′ 25″ nord, 0° 13′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 6 m Max. 55 m |
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Superficie | 12,02 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Cognac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Jarnac | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.bourg-charente.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Bourgeois et les Bourgeoises[1].
Géographie
Localisation et accès
Bourg-Charente est situé dans la vallée de la Charente, en aval de Jarnac et en amont de Cognac, à 30 km à l'ouest d'Angoulême.
Depuis la RN 141 qui relie Angoulême à Saintes et maillon de la route Centre-Europe Atlantique, la D 158 permet d'accéder au bourg. Un réseau de routes secondaires permet de rejoindre aussi Jarnac à l'est et Saint-Brice à l'ouest par la rive droite[2].
Bourg-Charente est à 4 km à l'ouest de Jarnac, 6 km au nord de Segonzac, et 9 km à l'est de Cognac[3].
La gare la plus proche est celle de Jarnac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.
Lieux-dits et hameaux
Ils sont nombreux, Tilloux, Chez Roland, Chez le Tard, Veillard, la Lêche, le Logis, les Voineaux, le Brandeau, Margonnet, le Pérusseau, chez Genin et chez Réthoré.
Une haute falaise boisée domine la rive gauche de la Charente ; de ce point élevé, on a accès à un immense panorama. Sur la rive droite, se dresse, au sommet d'un rocher escarpé, le château de Bourg, au-delà duquel se déroule la vaste plaine du Pays-Bas ; au sud, la Grande-Champagne offre à la vue ses vignobles, au milieu desquels surgit la flèche élancée du clocher de l'église de Gensac-la-Pallue.
Dans les flancs de cette falaise s'ouvrent les grottes du Dérivant, véritable labyrinthe, visitées chaque année par de nombreux touristes. À l'époque diluvienne, ces grottes ont été complètement obstruées par les alluvions, et il a fallu des travaux importants pour les déblayer.
Près du village de Tilloux, au milieu d'un vaste bois, on trouve une immense carrière de sable et de cailloux, qui a servi à fournir les matériaux nécessaires au ballastage de lignes de chemins de fer. La carrière était raccordée à la voie Angoulême-Saintes par un embranchement spécial. Dans cette ballastière ont été découverts de nombreux objets dénotant la présence de l'homme ; on y a également découvert, en 1895, une magnifique défense provenant de l'elephas antiquus.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune occupe le calcaire datant du Crétacé, comme les zones situées au sud et sur la rive gauche de la Charente entre Angoulême et Cognac.
Le Jurassique supérieur occupe toutefois une petite zone de part et d'autre de la vallée de la Charente, près du château de Cressé et de Lansement. Il s'agit du Purbeckien, marne riche en argile et en gypse de la fin du Jurassique mordant sur la période du Crétacé inférieur, et composant la dépression du Pays Bas, ancienne lagune, située plus au nord.
Le Crétacé supérieur s'étage entre le Cénomanien au nord, le Turonien (ou Angoumien), le Coniacien, et le Santonien formant une dépression au sud. Les formations du Cénomanien sont coupées par la vallée de la Charente. À l'ouest de la commune, une cuesta du Turonien supérieur qu'on peut suivre vers l'est jusqu'au plateau d'Angoulême en passant par Saint-Même, Châteauneuf et La Couronne se conjugue au tracé du fleuve pour former une falaise assez haute sur sa rive gauche.
Une terrasse d'alluvions du Quaternaire recouvre la dépression santonienne au sud-est de la commune, près de Tilloux. Ces sables et galets calcaires ont fourni du ballast aux voies ferrées.
La vallée de la Charente est couverte d'alluvions plus récentes, avec de basses terrasses (le bourg et vignoble de Margonet)[4],[5],[6].
Le point culminant de la commune est à une altitude de 55 m, situé au sud du bourg au château d'eau. Le point le plus bas est à 6 m, situé le long du fleuve en limite ouest. Le bourg, situé dans la vallée, est à environ 15 m d'altitude[2].
Hydrographie
La Charente traverse la commune de Bourg-Charente.
Un petit affluent de la Charente, le Romède, peu important si l'on considère la longueur de son cours, mais dont le volume est assez considérable, sort de plusieurs sources aux environs des villages de la Lèche et de chez le Tard. Il traverse l'escarpement de Veillard avant de se jeter dans le fleuve à l'est du bourg[2].
Climat
Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,1 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
Les plus grands froids notés : -15 °C le et la gelée a duré 36 jours, toutes les rivières étant gelées et même le vin dans les barriques.
Urbanisme
Typologie
Bourg-Charente est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,2 %), forêts (23,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), terres arables (5,5 %), prairies (5,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Une forme ancienne est Burgo Canrantonio (non datée)[14].
Son nom vient du bas latin burgus « lieu fortifié », nom emprunté au germanique burgs au Ve siècle[15]. Carantona était la Charente, en latin issu du gaulois et signifiant peut-être « la rivière amie »[16].
Histoire
Les abris naturels du Dérivant ont été habités au cours de l'âge de la pierre comme l'attestent les dépôts de pierre taillée et de pierre polie.
Quelques vestiges de poteries et de nombreux tessons font penser à l'existence de potiers à Bourg durant la période gallo-romaine, époque durant laquelle le fleuve était la principale voie de transport de marchandises.
L'ancien château de Bourg s'élevait sur la rive gauche de la Charente. C'était le siège d'une importante seigneurie qui s'étendait sur toute la paroisse de Bourg et comprenait également plusieurs villages de la paroisse de Gensac. Ses possesseurs s'appelèrent successivement seigneurs, barons, comtes et marquis.
Au XIe siècle, le sieur de Bourg participe à la construction de l'église et de l'abbaye de Châtre[17].
Au cours du Moyen Âge, Bourg-Charente se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par les pèlerins au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques de saint Eutrope à Saintes depuis le Limousin et le Périgord, itinéraire longeant de la Charente par Angoulême et Cognac[18].
En 1262, Ollivier, seigneur de Bourg, eut de graves démêlés avec le prieur de Bouteville, de qui dépendait l'église de Bourg. Une transaction permit à la famille Ollivier de conserver le château de Bourg. Le , messire Ollivier, baron de Bourg, rendit hommage au Prince de Galles, Édouard, dit le Prince noir, son nouveau suzerain.
Les Anglais s'étant installés au château de Bourg, le maréchal de Sancerre les en délogea en 1378, et détruisit la plus grande partie de la forteresse. Le nouveau château ne fut reconstruit qu'au XVIe siècle et fut alors édifié sur la rive droite de la Charente, à l'endroit où il se trouve actuellement.
Au début du XVe siècle, la terre de Bourg appartenait à une famille Bragier, dont un membre, Pierre Bragier, fut maire de La Rochelle en 1445. Après son mariage avec Marguerite de Rohan, le comte Jean d'Angoulême acheta de la famille Bragier la terre de Bourg, qui resta attachée aux domaines des comtes d'Angoulême sous Charles d'Orléans et Louise de Savoie.
Après son avènement au trône de France, François Ier donna la terre de Bourg à son ancien gouverneur Artus Gouffier. Le petit-fils de ce dernier, François Gouffier, chevalier de Malte, vendit cette terre en 1607 à Pons de Pons, ancien page du roi François Ier, qui construit l'actuel château sur les soubassements du château fort de la rive droite à partir de 1607.
Le fils de Pons, Renaud de Pons, étant mort sans postérité, la seigneurie de Bourg passa à sa fille, Marie-Élizabeth de Pons, qui avait épousé François Almanieu d'Albret, comte de Miossens et baron d'Ambleville. Ce dernier fut un grand batailleur, qui tua en duel, en 1654, le marquis de Sévigné et qui fut tué lui-même en duel, en 1672, par M. de Saint-Léger Corbon. Sa veuve vendit, en 1711, la terre de Bourg à deux beaux-frères, MM. Rambaud et Salomon.
En 1685, après la révocation de l'édit de Nantes, on compte près de 250 abjurations signées par l'abbé Sabouin, curé de Bourg. Celles-ci sont émaillées d'incidents comme celui de Marie Feuillard « qui a abjuré fort mal se faisant passer pour aliénée ».
Vers le milieu du XVIIIe siècle, la terre de Bourg appartenait à Jacques-Pierre Salomon, conseiller du roi, président-trésorier de France, au bureau des finances de la généralité de Limoges. La famille Salomon vendit le château de Bourg en 1767 au marquis de Girac[19], qui prit le titre de marquis de Bourg.
Le les représentants de Bourg-Charente à l'assemblée préliminaire des états généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac sont Jean Archambaud et Jean Saunier[20].
Le dernier seigneur de Bourg fut messire Le Camus de Néville, conseiller du roi en tous ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, et directeur général de la librairie. Il possédait une magnifique bibliothèque qui fut saisie le 14 ventôse An II. Il émigra et le château fut vendu comme bien national.
Le château de Bourg appartenait au début du XXe siècle à M. Pellisson[17].
Depuis 1921, il appartient à la famille Marnier-Lapostolle.
Héraldique
Blasonnement :
Parti : au 1er d’or à trois jumelles de sable, au 2e de sinople à la fasce ondée d’argent accompagnée de deux grappes feuillées du même.
Commentaires : Blason de Bourg-Charente. |
Politique et administration
Liste des maires
Bien que faisant partie du canton de Segonzac elle s'est associée comme Gondeville, Mainxe et Saint-Même-les-Carrières à la communauté de communes de Jarnac.
En 2007 les impôts locaux sont au taux de 14,17 % pour la taxe d'habitation, 12,26 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 39,55 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties. La taxe professionnelle unifiée (TPU), au taux de 10,26 %, est perçue, comme sur toutes les autres communes, par la Communauté de communes de Jarnac. La communauté de communes de Jarnac reverse à chaque commune l'équivalent de la TPU qu'elle percevait lors de la création de la communauté moins les transferts de charges issus de la prise de compétence.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[21].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2018, la commune comptait 897 habitants[Note 3], en augmentation de 8,6 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Remarques
Après un accroissement de population de 56 % dans les trois premiers quarts du XIXe siècle, c'est la crise viticole qui entraîne une baisse de population de 25 % qui se poursuit (13 % de plus) avec la Première Guerre mondiale. Depuis 1921 la population est stable.
Économie
Agriculture
La viticulture est l'activité principale de Bourg-Charente, située dans la région délimitée d'appellation contrôlée cognac en Grande Champagne, premier cru classé, et en Petite Champagne. La commune compte huit agriculteurs, deux producteurs récoltants pratiquant la vente directe de pineau et cognac, trois distilleries et les établissements Marnier-Lapostolle (le Grand Marnier).
Artisanat et industrie
Un charpentier menuisier, un fabricant de cloisons, un bâtisseur de maison à ossature en bois, un peintre, un négociant en carrelage, un atelier de mécanique générale ainsi qu'un jardinier paysagiste et une entreprise d'aménagement d'intérieur sont installés dans la commune.
Commerce et tourisme
Il y a une supérette et une boulangerie, un grossiste en boissons, un restaurant gastronomique et des chambres d'hôtes.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école maternelle est à Veillard et l'école élémentaire à l'école de garçons de Bourg-Charente.
Le secteur du collège est Jarnac (collège Jean-Lartaut)[28].
Santé
Médecins généralistes, infirmiers, pharmacies sont à Jarnac.
Une maison de retraite est à Bourg-Charente : le château de Cressé.
Sports et activités
Il y a un club de pétanque et la possibilité de pratiquer de nombreux sports à Jarnac.
Bourg-Charente compte une activité théâtrale, et de nombreuses autres activités culturelles et artistiques existent à Jarnac.
Cultes
La messe a lieu le dimanche.
Vie locale
Chaque année se déroule la féria de Bourg-Charente, fête qui dure trois jours. Sont organisés à cette occasion : feu de la Saint-Jean sur la Charente, feux d'artifice et défilé de chars sur l'eau[29].
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste : romane du XIIe siècle, dépendant à l'origine de l'ancien diocèse de Saintes, elle est donnée entre 1083 et 1110, à l'abbaye de Savigny[Note 4] qui y installe un prieuré. Elle est rebâtie dans le troisième quart du XIIe siècle avec portail à quatre voussures, façade à trois étages et abside circulaire. Sa nef est décorée d'une fresque du XIIIe siècle représentant l'adoration des rois mages. Le clocher a été reconstruit au XVIIe siècle[30]. Elle est classée monument historique depuis 1913[31].
Le logis prieural date du XVIIIe siècle et le presbytère possède un fronton triangulaire et un portail du XVIIe siècle[30].
Un ancien temple protestant existe à Veillard[32].
- L'église Saint-Jean-Baptiste.
- La façade.
- Vue de l'est.
- Le temple de Veillard.
Patrimoine civil
Le château de Bourg, restauré au XVIIe siècle et qui a acquis la cheminée du château de Bouteville. Ce château élevé au XVIIe siècle sur les bases du château médiéval (dont il reste des bases de murailles, les fossés taillés dans le rocher et l'emplacement de deux ponts levis) a été très remanié au XIXe siècle notamment par l'adjonction d'un pavillon où ont été incorporés des éléments d'architecture récupérés au château de Bouteville (cheminée, œil de bœuf) Sur une aile en retour d'équerre a été remontée toute une partie du crénèlement de l'aile est de Bouteville avec y compris les gargouilles ornées de mascarons[33].
Le château de Cressé est une magnifique demeure édifiée au milieu d'un beau parc. Il appartenait à Mme Gabriel Martell et a servi à différentes œuvres sociales. Il a depuis été transformé en maison de retraite.
Le château de Tilloux, qui a appartenu à un maire de la commune, M. Harris Favraud, est une construction "moderne" édifiée en 1872. Cette construction a remplacé un ancien château, siège d'une seigneurie dont les possesseurs, à la fin du XVIe siècle étaient Jean Vinsonneau, écuyer, sieur de Lapréruse, et Jeanne Geoffrion, son épouse. Leur fille, Jacquette Vinsonneau, leur succéda et porta la terre de Tilloux à son époux, Charles de Crugy de Marcillac, capitaine des gardes du duc d'Épernon, qui fut nommé, en 1624, capitaine du château de Châteauneuf. Charles de Marcillac se distingua au siège de La Rochelle, en 1628, et fut tué au siège de Privas, en 1631. Le membre le plus remarquable de la famille de Marcillac, qui conserva la terre de Tilloux jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, fut Jean-Louis de Marcillac ; il prit part au siège de Maastricht en 1673, et mourut à la suite de blessures reçues au siège de Fouquemont. Le château de Tilloux fut démoli au moment de la Révolution, et le domaine fut morcelé[17].
Le manoir de Moulineuf existait en 1176, date à laquelle il a été pris par Richard Cœur de Lion[34].
- Puits qui serait du XVIIIe siècle
- Autre puits, au bourg rue du Puits
Des très nombreux moulins il ne reste que le moulin de Haut Veillard devenu minoterie Baud, les deux moulins de Veillard tous deux reconstruits à la fin du XIXe siècle et celui de les Moulins qui a fonctionné jusqu'en 1930.
Un four à pain communal a été restauré en 2009 et 2010.
Patrimoine environnemental
Les rives de la Charente qui sont zone Natura 2000.
- Cygnes sur la Charente.
- L'écluse de Bourg-Charente.
- En amont de l'écluse.
- La Charente en hautes eaux.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Gillet mentionne cette abbaye dans la Manche (abbaye de Savigny), mais il s'agit probablement d'une erreur car le diocèse de Saintes était plus en relation avec celle du diocèse de Lyon. Voir aussi Bouteville.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Carte IGN sous Géoportail
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », sur Infoterre (consulté le )
- « Cognac, Charente (16), 30 m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 837
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 97.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 90-91
- Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne), p. 9,178
- Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente », (consulté le )
- Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac, Abbé Cousin, 1882, réédition 2007, (ISBN 2-84618-496-8)
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 7 février 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Bourg-Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
- « La Charente en fête », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le )
- Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 81-82
- « Église Saint-Jean », notice no PA00104255, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Temple », notice no IA00042020, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne)
- « Moulineuf », notice no IA00042029, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Histoire de Bourg-Charente par Histoire Passion
- Amigos del Románico, fiche descriptive de l'église romane Saint-Jean
- Catillus Carol, « Bourg-Charente », (consulté le )
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