Bannalec

Bannalec [banalɛk] est une commune française située dans le département du Finistère, en région Bretagne.

Bannalec

L'église paroissiale de Bannalec,
Notre-Dame-de-Folgoët.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Quimperlé Communauté
Maire
Mandat
Christophe Le Roux
2020-2026
Code postal 29380
Code commune 29004
Démographie
Gentilé Bannalécois
Population
municipale
5 663 hab. (2018 )
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 00″ nord, 3° 41′ 45″ ouest
Altitude Min. 22 m
Max. 172 m
Superficie 77,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bannalec
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Moëlan-sur-Mer
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Bannalec
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Bannalec
Géolocalisation sur la carte : France
Bannalec
Géolocalisation sur la carte : France
Bannalec
Liens
Site web bannalec.fr

    Géographie

    La commune de Bannalec est située dans le sud-est du département du Finistère, au nord-ouest de Quimperlé (12,9 km à vol d'oiseau[1]) et à l'est de Quimper (31,4 km à vol d'oiseau[2]). D'un point de vue historique, elle appartient à la Cornouaille. La commune n'a avec Scaër au nord et Le Trévoux et Riec-sur-Bélon au sud que des limites artificielles.

    Topographie, géologie et hydrographie

    Géologie du Massif Armoricain ; Bannalec est au niveau des failles, au sud-ouest.

    Bannalec a un territoire très vallonné qui s'étage entre 172 m d'altitude à Minez Kersclipon, au nord et 21 m d'altitude au moulin du Pont Taro, au sud-ouest.

    La commune se situe sur les grandes failles du Massif armoricain allant de Quimper à Nantes. Le socle est composé en majorité de granite, une roche intrusive hercynienne (400 à 245 millions d'années), mais également de nappes du Paléozoïque inférieur (570 à 400 millions d'années) au sud. Au sud-ouest se trouvent des roches sédimentaires, de l'Ordovicien (environ 460 millions d'années) et du Silurien (environ 420 millions d'années)[3].

    La commune est drainée par de nombreux ruisseaux. Elle a pour limites naturelles l'Isole au nord-est, l'Aven au sud-ouest et le ruisseau de la Véronique et le Ster Goz à l'ouest. On compte également plusieurs bassins, deux élevages piscicoles, une station de pompage et un château d'eau[4].

    Habitat et voies de communication

    Gare de Bannalec depuis le quai ; vue sur les voies en direction de Quimper. Auteur de la photographie : Bruno Corpet.

    Près de la moitié de la population vit dans le Bourg qui constitue la principale agglomération. Le reste de la population vit dans les nombreux écarts que compte la commune, le plus important étant le village de Saint-Jacques au nord. Le territoire est soumis à un développement pavillonnaire.

    Le village est traversé par la D 765 (d'est en ouest) et la D 4 (du nord au sud). La D 23 relie le village à Saint-Thurien au nord-est. Dans la partie sud du territoire passent la D 22 et la N 165 reliant Quimper à Lorient. Les aéroports les plus proches se trouvent près de chacune de ces villes. Une voie de chemin de fer traverse la commune du nord-ouest au sud-est.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 133 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1984 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BANNALEC (29) - alt : 100m, lat : 47°55'42"N, lon : 03°42'00"W
    Statistiques établies sur la période 1984-2010 - Records établis sur la période du 01-06-1984 au 31-12-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,5 4,7 5,9 9,1 11,4 13,2 13,1 11,3 9,3 6 4,1 8
    Température moyenne (°C) 6,3 6,7 8,6 10,3 13,8 16,4 18,1 18,1 16 12,9 9,1 6,9 12
    Température maximale moyenne (°C) 9 9,9 12,5 14,8 18,5 21,3 23 23,1 20,6 16,4 12,2 9,6 15,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,9
    02.01.1997
    −8,5
    10.02.1991
    −7,1
    01.03.05
    −3,5
    12.04.1986
    0
    07.05.1997
    3
    14.06.1987
    5
    02.07.1997
    3,5
    31.08.1986
    3
    27.09.10
    −1,5
    18.10.1992
    −4,5
    29.11.10
    −7,2
    29.12.1996
    −10,9
    1997
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,6
    06.01.1999
    18,8
    14.02.1998
    23,9
    19.03.05
    27,7
    08.04.11
    31,4
    25.05.12
    34,2
    23.06.05
    36,2
    17.07.06
    38
    09.08.03
    31,8
    04.09.13
    28,9
    02.10.11
    20,8
    01.11.15
    16,7
    19.12.15
    38
    2003
    Précipitations (mm) 151,2 116,5 94,8 89,7 83,6 59,2 64,4 65,6 83,3 126 139,5 147,2 1 221
    Source : « Fiche 29004001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Bannalec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bannalec, une unité urbaine monocommunale[14] de 5 659 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 3,4 % 264
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 29
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 38,0 % 2 970
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,4 % 421
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 36,7 % 2 865
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,4 % 420
    Forêts de feuillus 9,6 % 751
    Forêts de conifères 0,8 % 60
    Forêts mélangées 0,4 % 30
    Source : Corine Land Cover[19]

    Toponymie

    Mentionnée pour la première fois vers 1030 dans le cartulaire de Quimperlé, Bannalec est désignée sous le terme Plebs Banadluc. Le toponyme associe au breton balan « genêt » (en vieux breton banadl et en moyen breton banazl) le suffixe ek. Bannalec [le nom aurait dû logiquement s'écrire "Balanec"] signifie tout simplement « l'endroit où pousse le genêt (genêtière) »[20]. Bannalec doit probablement son nom du fait que le genêt à balais y pousse en abondance.

    Histoire

    Préhistoire

    La commune de Bannalec est avare en vestiges de la préhistoire. Au village de Kermaout, subsiste une allée couverte et à proximité du village de Cosquériou-Saint-Cado, un dolmen enfoui.

    Moyen Âge

    Croquis de Chevalier de Fréminville du château de Quimerch en Bannalec tel qu'il apparaissait au début du XIXe avant qu'il ne soit entièrement rasé par son propriétaire en 1828.

    L'histoire de Bannalec est indissociable de celle des seigneurs de Quimerc'h [à ne pas confondre avec la paroisse de Quimerc'h] sous l’Ancien Régime. En effet ces puissants seigneurs disposaient d'un château féodal à Bannalec et de nombreuses terres dans la paroisse et celles du voisinage. Par ailleurs la seigneurie, qui appartenait alors à Hevin de Quimerch, fut érigée en baronnie par le duc Jean V en 1420 en récompense des services rendus par le seigneur de Quimerc'h à son suzerain, notamment pour le soutien militaire qu'il lui a apporté au cours de l'épisode de la trahison de Marguerite de Clisson et de ses deux fils Charles et Olivier. Elle disposa de ce fait du droit de haute, moyenne et basse justice avec création d'un gibet à quatre piliers sur le tertre de Roz-Glaz à Mellac. La seigneurie passa successivement par alliance des mains des Quimerc'h (XIe-XIVe) à celles des Hautbois (XIVe-XVIe) (par le mariage d'Alix de Quimerc'h avec Jean de Hautbois vers 1350)[21], des Tinténiac (par le mariage en 1526 de Pierre de Tinténiac, seigneur du Perche et de la Coquerais, avec Françoise de Quimerc'h, fille de Louis de Quimerc'h et de Françoise de Broons) (XVIe-XVIIIe) et des Du Breil de Rays (XVIIIe). Le plus ancien seigneur de Quimerc'h dont le nom nous soit parvenu se nommait Rivallon et vivait entre 1066 et 1114. Les armes des seigneurs de Quimerc'h furent de tout temps un champ d'hermines meublé d'un croissant. La présence d'hermines sur le blason, laisse à penser que ce Rivallon était un proche parent du duc de Bretagne. Quant au croissant, il appartenait à la famille des comtes de Cornouaille. En 1352, pendant la guerre de succession de Bretagne, le château féodal de Quimerch fut enlevé par l'anglais Roger David aux troupes de Charles de Blois. En 1472, François II, duc de Bretagne, permit au seigneur de Quimerch de contraindre ses vassaux à travailler aux fortifications du château. Le château féodal pris alors l'aspect définitif qu'il allait conserver jusqu'à ce qu'il ne soit entièrement rasé par son propriétaire en 1828.

    Blasons d'après le « Nobiliaire » de Pol Potier de Courcy :

    Époque moderne

    La paroisse de Bannalec, en raison de sa grande étendue, environ 8 400 hectares avant la Révolution, était organisée en huit frairies : Coguiec, Tremeur, Trébalay, le Bourg, Troganval, Guirisec, Kerzudal et Bossulan. La frairie de Coguiec correspondait au quartier de Saint-Cado, tandis que la frairie de Guirisec correspondait au quartier Saint-Jacques. La frairie de Bossulan se trouve aujourd'hui en Pont-Aven. La plupart des frairies empruntait leur nom à celui d'un village. Celle de Guirisec le devait à une colline appelée Menez an Guerisec (mont de la cerisaie).

    XVIe siècle et XVIIe siècle

    Pendant les guerres de la Ligue (1588-1598), une bataille opposa les troupes royales, commandées par Sébastien de Rosmadec (baron de Molac) et celles des Ligueurs, sous les ordres de Georges d'Arradon, seigneur de La Granville (lequel périt pendant le combat, ainsi que les sieurs de Kersalaün et de Beaulieu) dans un champ situé près du château de Quimerc'h ; Michel de Tinténiac, alors seigneur de Quimerc'h, selon le chanoine Moreau, ne donna asile à aucun des deux camps, fermant les portes de son château et restant spectateur de ce combat[22].

    À partir de 1526, en raison du mariage de Françoise de Quimerc'h avec Pierre de Tinténiac, le château de Quimerc'h passe aux mains de la famille de Tinténiac et y reste jusqu'à la Révolution française, possédé notamment successivement par François-Hyacinthe de Tinténiac[23], époux de Anne Antoinette de Kersulgen, et enfin leurs fils Hyacinthe de Tinténiac[24] et son frère Vincent de Tinténiac (1756-1795), connu sous le nom de Chevalier de Tinténiac, fut l'un des chefs de la chouannerie bretonne.

    Une trentaine de manoirs ont été recensés à Bannalec, dont ceux de Kerlagadic, Kerlec, Le Menec, Le Quilio, Le Quinquis, Livinot, etc., même si plusieurs d'entre eux ont disparu depuis[25].

    Bannalec prend part à la révolte des Bonnets rouges en 1675. Malgré l'intervention de René III de Tinténiac[26] en faveur des révoltés, les cloches de l'église paroissiale sont descendues en guise de punition et les révoltés doivent déposer leurs armes sous la conduite du seigneur de Quimerc'h à Port-Louis ou s'était réfugié le duc de Chaulnes. Deux habitants sont exclus de l'amnistie royale accordée en février 1676[27].

    XVIIIe siècle

    Les paroissiens de Bannalec étaient soumis à la corvée au grand chemin. Ils devaient entretenir 18 jours par an la portion de la voie royale (voie reliant Quimperlé à Quimper) comprise entre le village de Léty et le bois de Goarlot soit un tronçon long de 7,2 km. Les nobles ainsi que les bourgeois en étaient exemptés.

    En 1759 la paroisse de Bannalec [le nom est écrit Bannallec] devait chaque année fournir 72 hommes pour servir de garde-côtes[28].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bannalec en 1778 :

    « Bannalec ; sur un coteau et sur la route de Quimper à Quimperlé ; à 6 lieues trois-quarts de Quimper, son évêché ; à 32 lieues un tiers de Rennes et à 3 lieues de Quimperlé, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse, dont la cure est présentée par un chanoine de la cathédrale, relève du Roi. On y compte, y compris ceux de Trébalai [Trébalay], sa trève, 3 600 communiants[29]. Il s'y tient quinze foires par an. Ce territoire, rempli de montagnes et de coteaux, est tout couvert de bois ; on y voit des landes et la forêt de Guimerch [Quimerch] qui est fort étendue ; les terres en labeur y produisent d'abondantes récoltes en froment et en seigle[30]. »

    Révolution française

    • 1790 : la paroisse de Bannalec est érigée en commune et annexe à son territoire la trève de Trébalay, ancienne possession de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Elle cède plusieurs villages dont Bossulan, situés sur l'autre rive de l'Aven, à la commune voisine de Nizon.
    • 1793 : révolte des conscrits. Le 23 octobre 1793, 160 jeunes Bannalécois doivent se rendre à Quimperlé pour se présenter au conseil de révision. Mais arrivés au carrefour de Saint-Cado les jeunes appelés décident de s'en retourner au bourg de Bannalec où ils abattent l'arbre de la liberté aux cris de « Vive le roi ! À bas la République ! ». Pour les punir, treize d’entre eux seront arrêtés puis finalement trois d'entre eux auront la tête tranchée le 25 juin 1794 à Paris place de la République sur ordre du juge révolutionnaire Antoine Fouquier-Tinville après un semblant de procès.

    En 1798, le préfet du Finistère, se rendant à Quimperlé, fut attaqué par une bande royaliste près de Bannalec, et perdit deux hommes de son escorte[31].

    Description du château féodal de Quimerc'h peu avant sa destruction

    Selon le Chevalier de Fréminville « la forteresse de Kymerc'h [Quimerc'h] [était] la plus entière, la plus imposante et la mieux conservée de toutes celles qui, dans le Finistère, avaient survécu aux ravages du temps et des hommes ».

    « Son plan était carré, et le portail se trouvait du côté qui regarde l'étang, en face de la chaussée qui le traverse. Il y avait grande et petite portes à arcades en ogives, et qui étaient fermées chacune par une herse et un pont-levis. Le corps de garde était pratiqué à droite, sous la voûte de la petite porte, ou porté de ronde. Deux tours rondes, jointes par une courtine, à galeries saillantes et mâchicoulis, formaient la défense du portail. Au devant de la tour droite lui avait été adossée, dans des temps moins anciens, une forte tour hexagonale. Ces tours étaient surmontées de toits en flèche, avec de grandes fenêtres à pignons, accompagnées d'ornements gothiques ».

    « À l'angle droit de la façade, on voyait une tour ronde moins forte que celle du portail ; aux angles opposés du carré étaient deux autres tours rondes, dont celle de gauche, qui était la plus grosse et la plus forte de toutes, était le réduit ou donjon. Une tourelle qui lui était unie y servait de cage d'escalier. Les remparts qui unissaient toutes ces tours avaient deux mètres vint-quatre centimètres d'épaisseur. Tous ces ouvrages, parfaitement bien construits en pierres de taille, eussent, pendant bien des siècles encore, résisté aux efforts destructifs du temps. Tout annonçait, dans le château de Kymerc'h, une construction du XIIIe siècle ; mais des additions semblaient y avoir été faites dans le quatorzième et le quinzième »[32].

    La destruction du château féodal de Quimerc'h

    En 1828, le château féodal de Quimerc'h, qui datait en grande partie du XIIIe siècle, et avait fière allure avec son pont-levis, ses tours surmontées de toits en flèche, ses grandes fenêtres accompagnées d'ornements gothiques et ses remparts qui avaient huit pieds d'épaisseur, est entièrement rasé par son propriétaire, Charles du Breil de Rays (1778-1838). On ne trouve plus à la place qu'une maison de plâtras, un édifice moderne bâti sans goût, sans règle et dans la plus bizarre architecture selon les dires du Chevalier de Fréminville[33].

    Bannalec vers le milieu du XIXe siècle

    En 1831, sur une population de 4 183 habitants, seulement 126 hommes et 44 femmes savent parler le français, le breton étant la langue d'usage, et 72 hommes et 18 femmes savent l'écrire.

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bannalec en 1843 :

    « Bannalec ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui cure de 2ème classe. (...) Le château de Quimerc'h, en Bannalec, a été détruit depuis peu de temps ; on l'a remplacé par une moderne habitation. (...) Foires les 17 janvier, 6 avril, 2 mai, 11 juin, 26 juillet, 9 septembre et 2 novembre (le lendemain si ces jours tombent un dimanche ou une fête gardée). (...) Géologie : constitution granitique ; gneiss au sud de Trébalay. On parle le breton[31]. »

    En 1847, une famine à Bannalec fait suite à la maladie des pommes de terre en 1844, à la sécheresse au cours de l'été 1845 et aux gelées profondes au cours de l'hiver 1845-1846. Un cas de cannibalisme est rapporté par la presse régionale sur la commune.

    Des faits divers qui défrayèrent la chronique

    Le , deux pauvres gueux de Bannalec, Yves Louarn et Auguste Buffet, furent condamnés aux travaux forcés par la Cour d'assises du Finistère pour vol commis de nuit avec arme dans une maison habitée ; ils moururent, l'un du choléra en décembre 1854 au bagne de Brest, l'autre en juillet 1855 au bagne de Cayenne . Mais les vrais coupables du crime, la veuve Sinquin, meunière à Saint-Cado en Bannalec, et ses trois complices, furent identifiés plus tard et jugés en janvier 1860, condamnés à leur tour aux travaux forcés. Mais la loi ne permettant pas à l'époque la révision d'un procès, ce n'est qu'après la modification de la loi survenue en 1867 que Louarn et Buffet furent officiellement innocenté par la chambre criminelle de la Cour de Cassation[34].

    En 1863, la ligne de chemin de fer Lorient Quimper qui dessert Bannalec est mise en service.

    Yves Nicot, un voleur récidiviste d’origine nantaise, fut condamné à mort le et guillotiné publiquement le sur la place du Champ de Foire de Quimper pour avoir égorgé Véronique Le Meur le sur la route allant de Quimper à Bannalec alors qu’elle revenait de la foire et qu’elle l’avait pris dans sa carriole, afin de lui voler l’argent des ventes qu’elle avait effectué ce jour-là[35].

    Les autres faits de la fin du XIXe siècle

    En 1870-1871, une épidémie de variole est responsable d'environ 250 décès sur la commune.

    Comme en forêt de Pontcallec (en Berné) ou en forêt de Lothéa (en Quimperlé et Clohars-Carnoët), on recense un grand nombre de sabotiers/meriniers en forêt de Quimerch au cours des siècles, depuis le XVIIe, mais principalement au XIXe.

    En 1893, Jules Vagnair, un écrivain agrégé de lettres décrit ainsi le carnaval de Rosporden, dans un texte révélateur du mépris des intellectuels de l'époque à l'encontre des paysans bretons :

    « Les paysans d'Elliant et de Saint-Yvi, ceux de Tourch et de Bannalec, venus dans leurs carrioles, en habits des dimanches, pour voir les Anglais et les Parisiens (car chez ces primitifs tous les étrangers sont parisiens ou anglais), se mêlèrent aux danseurs et gigottèrent en conscience[36]. »

    Les écoles de hameaux d'Église Blanche, de Saint-Cado et de Saint-Jacques

    Fin XIXe, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

    • le décret du qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties dont 3 à Bannalec (Église Blanche, Saint-Cado et Saint-Jacques) ;
    • le décret du qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties[37].

    XXe siècle

    Buste de Jean Bourhis.

    La Belle Époque

    Le , Creignou, curé de Bannalec, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements[38] sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton[39].

    Première Guerre mondiale

    La Première Guerre mondiale fait 387 victimes dont l'aviateur Jean Bourhis qui s'était illustré dans des meetings aériens avant-guerre et qui est mortellement blessé au cours d'un combat aérien en 1916.

    L'Entre-deux-guerres

    À Bannalec, s'il y avait 97 % de messalisants[40] en 1912, ils n'étaient plus que 10 % en 1936[41].

    Seconde Guerre mondiale

    La Bretagne fait partie de la zone occupée dès l'armistice du 22 juin 1940.

    Le , peu avant minuit, un train de marchandises se dirigeant vers Quimperlé est mitraillé par un avion en gare de Bannalec[42].

    Dans la nuit du 10 au , sept jeunes résistants FFI ont prévu d'enflammer un train de munitions stationné en gare de Bannalec, mais une fusillade éclate et une sentinelle allemande blesse Pierre Pendelio d'une balle dans le fémur ; celui-ci est rapidement torturé et contraint de livrer le nom de ses complices ; quatre d'entre eux (Jean et Louis Le Gac, Michel Yvonnou, Eugène Cadic[43]) sont rapidement arrêtés le jour même et les deux autres (Pierre Ouadec et André Cadiou) un peu plus tard. Tous sont emprisonnés à la prison Saint-Charles de Quimper. Quatre d'entre eux (les deux frères Jean et Louis Le Gac, Michel Yvonnou, Pierre Pendelio[44]) sont fusillés le en un lieu non connu avec certitude, probablement à Peumerit[45]. Eugène Cadic est fusillé le dans les dunes du Poulguen en Penmarch.

    Dans l'après-midi du , un avion bombardier américain pris en chasse par l'aviation allemande basée à Lann-Bihoué s'abat à Kercréac'h à l'ouest de la commune, suscitant un grand émoi parmi la population. Le pilote et deux des huit autres membres d'équipage meurent dans l'accident. Sur les six rescapés, deux d'entre eux ne réussiront pas à échapper à la vigilance allemande, ayant atterri en parachute en plein bourg de Bannalec. D'autres aviateurs plus chanceux réussiront à regagner l'Angleterre. Le même jour, un avion allemand en flammes s'écrase et on en retire un corps carbonisé[42].

    Le , un convoi allemand est bombardé à Pont-Rozhuel en Bannalec. Le , des soldats allemands qui sont descendus d'une draisine puissamment armée en gare de Bannalec viennent dans le bourg et tirent des rafales de mitraillette pour effrayer la population. Les FFI (Forces françaises de l'intérieur) ripostent. Les Allemands tentent alors de regagner la draisine. Mais ils auront un mort et cinq blessés et la draisine sera détruite. Après cet accrochage, les Allemands qui avaient ordre de se replier sur Lorient (à la suite de la percée des Alliés en Normandie et Bretagne) ne viendront plus s'aventurer à Bannalec, libérée.

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Le Festival Elixir est organisé pour la dernière fois en 1987 à Bannalec sous l'appellation "Rockscène"[46].

    Politique et administration

    Bannalec appartient à l'arrondissement de Quimper, est le chef-lieu du canton de Bannalec et fait partie de la communauté de communes du pays de Quimperlé.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    27 mai 2020 En cours Christophe Le Roux[47] DVG Chargé d'études
    Mars 2008 27 mai 2020 Yves André PS Conseiller général
    septembre 1987 Mars 2008 Yvon Le Bris PS Conseiller général

    Jumelages

    Bannalec est jumelée depuis le 14 août 2007 avec la ville de Castleisland, ville du comté de Kerry en République d'Irlande[48].

    Gestion de l'énergie et des déchets

    La collecte des ordures ménagères se fait en régie sur l'ensemble du territoire COCOPAQ ; le tri sélectif est mis en place, et certains habitants possèdent un composteur[49].

    Population et société

    Évolution démographique

    D’après le recensement Insee de 2009, Bannalec compte 5 308 habitants (soit une augmentation de 10 % par rapport à 1999)[50]. La commune occupe le 1 902e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 947e en 1999, et le 32e au niveau départemental sur 283 communes.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bannalec depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1926 avec 6 323 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 8004 3963 1654 3634 1834 3774 2644 3724 174
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 4254 3134 6114 3904 7875 0425 2595 8905 910
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 0406 1416 1386 1706 3236 1596 0676 0985 511
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    5 3695 2355 0234 9754 8404 7855 0165 3085 587
    2018 - - - - - - - -
    5 663--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2016, on recensait 2 721 hommes et 2 924 femmes à Bannalec. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans était de 27,5 %, légèrement supérieur au taux en France (25,2%). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était la suivante :

    • 48,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 12,9 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 23,2 %, plus de 60 ans = 24,5 %) ;
    • 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,0 %, 15 à 29 ans = 13,0 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 30,1 %).
    Pyramide des âges en nombre d'individus à Bannalec en 2016 [53].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    11 
    90 ou plus
    46 
    230 
    75 à 90
    376 
    426 
    60 à 74
    459 
    631 
    45 à 59
    592 
    551 
    30 à 44
    543 
    350 
    15 à 29
    381 
    520 
    0 à 14
    526 

    Enseignement

    L'école publique maternelle et primaire de Bannalec compte 10 classes et 241 élèves en 2011 dont une filière d'enseignement à parité horaire français-breton. À cette même date, le collège public Jean-Jaurès accueille 347 élèves venant de plus de 20 communes. Il dispose d'un internat mixte (33 pensionnaires en 2003-2004)[54]. Il existe également l'école privée Notre-Dame-du-Folgoët (maternelle et primaire) et l'école Diwan qui offre une scolarité complète en breton et qui scolarise 90 élèves à la rentrée 2019.

    Manifestations culturelles et festivités

    Le Bagad Ar Balan Aour de Bannalec.
    • Le 14-Juillet, un grand repas est organisé chaque année (moules/frites/saucisses…). Il est suivi d'un feu d'artifice.
    • La grande fête des Vieux Métiers a lieu à la mi-août (moissonneur, batteur, sabotier, maréchal-ferrant…).
    • Le cercle celtique les Genêts d'or organise un festival folklorique le 15 août qui attire plus de 3 000 spectateurs[55].

    Santé

    Plusieurs médecins (généralistes et spécialistes) et dentistes exercent à Bannalec. Les hôpitaux les plus proches sont le centre hospitalier de Quimperlé et l'hôpital du Porzou à Concarneau.

    Sports

    La commune est équipée de terrains et de salles de sport. Il existe de nombreuses associations sportives en 2011 sur Bannalec : athlétisme, football, cyclisme, tennis, aïkido[56]

    Médias

    Ouest-France, Le Télégramme, France Bleu Bretagne…

    Cultes

    L'église permet la pratique du culte catholique.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Bannalec et dans l'ensemble du Finistère en 2016 sont présentés ci-dessous.

    Revenus des ménages à Bannalec (56) en 2016.
    Bannalec[57] Finistère[58]
    Nombre de ménages fiscaux2 460406 470
    Nombre de personnes dans les ménages fiscaux5 602889 922
    Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros)19 68520 701
    Part des ménages fiscaux imposés44,0 %49,0 %

    Emploi

    En 2008, la population de 15 à 64 ans comprend 73 % d'actifs, soit 2 337 personnes, dont 7,8 % de chômeurs. On compte par ailleurs 10,7 % de retraités et 8,1 % d'élèves, étudiants ou stagiaires[59].

    En 2008, le territoire compte 464 emplois industriels et 161 emplois dans la construction. Il existe plusieurs ateliers, surtout agroalimentaires : salaisons Tallec (170 salariés[60]), découpe de viandes Ster Goz du groupe Bernard (95 salariés), emballages plastiques Isobox (60 salariés)[61].

    Le commerce, les transports et les services divers rassemblent 460 emplois[59]. Plusieurs commerces et un supermarché sont implantés localement. En 2009, on dénombre, deux pharmacies, trois épiceries, quatre boulangeries, deux boucheries-charcuteries, une poissonnerie, un marchand de journaux - tabac, deux magasins de vêtements, deux fleuristes[62]… Il y a également des restaurants (crêperie), services (La Poste) et un randogîte pouvant accueillir jusqu'à 18 personnes et des chevaux. Un des chemins de Compostelle traverse la commune, entraînant un très léger tourisme (celui-ci est plus important sur la côte avec les plages, ateliers d'artistes et artisans).

    L'agriculture reste par ailleurs importante sur le territoire, même si le nombre d'agriculteurs exploitants diminue : 79 en 2008 (contre 116 en 1999)[59]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bannalec, observées sur une période de 55 ans[63].

    Évolution de l’agriculture à Bannalec
    entre 1955 et 2010.
    1955 1970 1979 1988 2000 2010
    Nombre d’exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune 626 453 318 219 119 94
    Travail dans les exploitations agricoles en équivalent Unité de travail annuel 261 163 128
    Surface agricole utile (SAU) (ha) 6 567 6 153 5 513 5 166 5 077 5 010
    Superficie de surface en terres labourables (ha) 4 542 5 311 4 558 4 574 4 591
    dont Superficie des Cultures de céréales (ha) 1 640 1 502 1 269 1 510 1 909 2 042
    dont Superficie des Cultures de blé tendre (ha) 87 298 512 788 699
    Superficie de Surfaces toujours en herbe (ha) 996 820 642 489 363
    Nombre de têtes en Vaches laitières 2 641 2 589 2 547 2 108 1 618 1 637

    Il existe enfin 365 emplois dans l'administration publique, l'enseignement, la santé, l'action sociale ; ces emplois sont en majorité occupés par des femmes[59].

    Culture locale et patrimoine

    Langue bretonne

    On parle le breton cornouaillais sur le territoire.

    L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 15 février 2013. Le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le 2 juillet 2014.

    À la rentrée 2019, 169 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans la filière bilingue publique (soit 27,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[64].

    Église et chapelles

    • Église paroissiale Notre-Dame-de-Folgoët

    En 1737, un aveu de Tinténiac indique des armoiries dans toutes les fenêtres de l’église[65]. Selon le Chevalier de Fréminville, l'église actuelle date du XVIe siècle et est « d'un gothique bâtard, lourd et de mauvais goût ». Cette opinion semble être bien sévère car l'abside, le transept et le clocher sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du .

    • Chapelle de l'Église Blanche, dite aussi Chapelle Notre-Dame-des-Neiges ; ouverte au culte le , elle remplace un ancien sanctuaire religieux du nom de Notre-Dame de l'Isle-Blanche. Elle est de plan rectangulaire.
    • Chapelle Saint-Jacques (1683)
      Chapelle Saint-Jacques.
    dans la baie du chevet, fragments d’une Passion du XVIe siècle avec les blasons des Guengat-Livinot-Mûr. Au début XXe siècle, il en était relevé huit, ainsi qu’un blason mi-parti de Guengat, et cela dans une fenêtre du côté sud[65].

    La légende du pendu dépendu, qui est représentée dans la chapelle Saint-Jacques, raconte qu'un père et son fils, partis en pèlerinage, furent accusés de vol dans une auberge. Arrêtés, l'un d'eux fut condamné au gibet et l'autre gracié par le juge. Le fils obtint que ce soit lui qui soit pendu. Le père, désespéré, s'en alla en pèlerinage à Compostelle ; de retour, il se rendit au gibet et, miracle, son fils vivait encore, saint Jacques le soutenant depuis trente-six jours ! Gracié par le juge, le fils fut dépendu[66].

    • Chapelle Saint Cado (XVIIe siècle)
      Chapelle Saint-Cado.
    Unique en son genre avec son plan tréflé, peu courant en Bretagne et une charpente originale, sa construction daterait de 1650-1660. La chapelle est en granite soigneusement appareillé, des modillons et une corniche ceignent les hauts murs. Au chevet, encastrés dans la maçonnerie, se trouvent deux écus. Celui de droite appartient à la famille Guer-de-Pontacallec et celui de gauche à celle de Quimerc'h. La toiture a fait l'objet de plusieurs restaurations successives, dont la dernière remonte à 1979.

    Une fontaine de dévotion alimentée par une source qui donne naissance à un petit affluent de rive droite de l'idole se trouve à quelques centaines de mètres de la chapelle.

    • Chapelle Saint-Mathieu de Trégonvel
    Fragments d’une Crucifixion du XVIe siècle, ainsi qu’une sainte Catherine dans une rondelle et une Véronique datée 1550. Dans les baies du chœur, au début du XXe siècle, on signalait un saint Louis et saint Tugen avec un chien en rage, ainsi que quatre blasons des Vestle-Mur-Quimerc’h. Elle a été restaurée par le comité de quartier en 1977[65].
    Trois verrières dans le chœur portant la date de 1605 (1622), détruites en partie par la foudre le [65]. Au début du XXe siècle, on relevait dans la baie du chevet une Passion, avec une inscription d'Olivier Leostic vicaire (recteur de 1622 à 1626), et du côté sud une vie de la Vierge avec Dormition et Assomption. L'on peut remarquer la présence de sablières sculptées par un certain le Maout symbolisé par un mouton (maout signifiant mouton en breton).
    • Chapelle Sainte-Tréphine de Trébalay (XVe siècle)
      La chapelle de Trébalay et son calvaire.
    Tombée en ruine, elle a été restaurée par une association. C'est l'ancienne église tréviale de Trébalay.
    • Oratoire de Trémeur.

    Châteaux et manoirs

    Une trentaine de manoirs ont été recensés sur la commune de Bannalec. Beaucoup ont aujourd'hui disparu.

    • Vestiges du château de Quimerc'h
    De la puissante demeure féodale des seigneurs de Quimerc'h, alliée aux comtes de Cornouaille et aux ducs de Bretagne, il ne subsiste plus qu’un puits et quelques vestiges de l'ancien mur d'enceinte. La forteresse qui avait subi d'importantes déprédations durant la période révolutionnaire a en effet été démolie en 1828 par Charles du Breil de Rays (1778-1838), seigneur du lieu.
    • Manoir de Coatiréac
    Propriété en 1680 de Vincent Le Gouvello, sieur de Rosgrand.
    • Manoir du Kerlagadic
    Il possède une tourelle semi circulaire sur l'arrière.
    • Manoir de Livinot
    Disparu. Propriété en 1454 de Pierre de la Villeblanche, seigneur de Livinot, en 1483 de Jehan de Mur, sieur de Livinot, en 1548-1583 de Jacques de Guengat, en 1680 de demoiselle Renée de Tinténiac, dame de Livinot, Quimerch, Combout. Elle habite au château de Livinot.
    • Manoir du Menec (seconde moitié du XVe siècle)
    Il comprend une grosse tour carré. Il a été aménagé en hôtellerie. Il a été édifié par la famille Le Vestle. Propriété en 1628 de Charles du Quellenec, sieur de Keraret.
    • Manoir du Quilio
    Ce lieu était dénommé initialement « Le Quillihouc » (une motte féodale située à proximité attesté de l'ancienneté de l'occupation). C'est une haute bâtisse à tour carré comprenant un escalier de pierre en vis. Le manoir est acquis par Thomas Le Couriault, originaire de Quimperlé, en 1695. La famille Le Couriault le conserve pendant tout le XVIIIe siècle. Pendant la Révolution française, Marc-Antoine Le Couriault fut inquiété par les autorités révolutionnaires locales. Son descendant Antoine Le Couriault du Quilio (1815-1877) fut officier à bord de la Belle Poule. Le manoir appartient en 1881 à Geneviève Le Couriault, qui épouse en 1906 Henri de Monti de Rezé dont les propriétaires actuels sont des descendants.

    Autres édifices

    • Moulin de Kerchuz, restauré en gîte d'étape.
    • Moulin de Lostevir, En 2020 le Prince Nickou accompagné de Dame Thetel décide de rénover ce lieu emblématique de Bannalec. Pour fêter ce moment historique la Patronne décide d'offrir une crêpe aux pèlerins de passage. Après moult péripéties, dont le fameuse guerre acharnée pour faire fuir les Ragondanus primitus envahisseurs, Giselle la Vaillante rejoint le combat et réussit à la mettre en déroute, et enfin les travaux débutent !


    En 2021, un événement malheureux survient, Giselle la Vaillante après un malheureux accident se voit obliger de finir sa vie sur trois pattes. Le Prince Nickou et Dame Thetel décide alors de l'anoblir Giselle la Vaillante de Trois Pattes. Les compagnons Le Vieux Mitch, Sgt Mamou, Babou et Papi'Ro se joignent à la peine des propriétaires.

    Littérature

    • Edmond Sautereau a composé ce poème qui évoque les sabotiers du bois du château de Quimerch[67] :

    « Il est vrai, pauvres sabotiers,
    Qui faites du bois votre ouvrage,
    Vous n'avez rien qu'un toit sauvage,
    Où la nuit vous vous abritiez.
    Votre hutte au bord des halliers
    Est de gazon et de branchages.
    Mais aussi vous avez l'ombrage
    Des chênes et des châtaigniers.
    À vous cet air pur qu'on respire
    Dans ce frais et riant empire
    Sous les trembles et les bouleaux
    Les blancs rayons sous la futaie,
    Et bleus, à travers les rameaux,
    Les coins de ciel dont l'œil s'égaie.»

    Tableaux

    • Camille Bernier :
      • L'étang de Quimerc'h, près Bannalec ;
      • Landes de Bannalec ;
    • Émile Dezaunay :
      • Messe en Bretagne (eau-forte représentant la sortie de la messe à Bannalec ; les femmes assises portent la gin-foez, la guise de Fouesnant)[69].
      • Danse à Bannalec (aquarelle gouachée ; STbg ; Dim ; H : 32 cm × L : 42 cm, coll. part.).
    • Jacques Guiaud : Sous-bois en Bretagne : le chemin creux à Bannalec (Finistère) (peinture à l'huile, musée des beaux-arts de Caen).

    Personnalités liées à la commune

    Chevaux près des châtaigniers de Kerlagadic (Camille Bernier).
    • Vincent de Tinténiac, chevalier, né à Bannalec vers 1764, général chouan mort au château de Coëtlogon en 1795.
    • Vincent Vidal (1811-1887), artiste-peintre, vécut certains étés au manoir de Kerlagadic[25] et est inhumé au cimetière de Bannalec.
    • Charles Marie Bonaventure du Breil de Rays (né le à Lorient, décédé le au manoir de Coataven en Melgven, qui vécut au château de Quimerc'h en Bannalec), aventurier mégalomane à l'origine de la tragédie de Port-Breton (Nouvelle-Guinée) : Colonie libre de Port-Breton, terres à 5 francs l’hectare, fortune rapide et assurée. Pour tous renseignements s’adresser à Monsieur Du Breil de Rays, consul de Bolivie, château de Quimerc’h en Bannalec, Finistère. Quelque six cents candidats-colons, français, belges, italiens, allemands, répondirent à cette annonce de 1877 et beaucoup d'entre eux eurent un destin tragique dans ce projet de colonie libre dans une île inhospitalière de la Nouvelle-Guinée[68].
    • Camille Bernier (1823-1902), peintre ayant souvent séjourné à Kerlagadic, a peint de nombreuses scènes de vie et paysages des environs de Bannalec tels Ferme à Bannalec (1876) ; Sabotiers du bois de Quimerch (1877) ; Bois de Quimerch (musée départemental breton à Quimper) ; L'étang de Quimerc'h (la guerre de) (musée départemental breton à Quimper) ; La vanne de l'étang de Quimerc'h (musée d'art et d'histoire de Cholet) ; Un chemin près de Bannalec (musée des beaux arts Nantes) ; Anndour-Bannalec (musée des beaux arts d'Angers), etc.
    • Jean Bourhis (1886-1916), un précurseur du parachutisme et un pionnier de l'aviation, héros de la Première Guerre mondiale. Le 21 février 1914, Jean Bourhis acceptera d'essayer un nouveau modèle de parachute mis au point par Frédéric Bonnet. C'est un succès même s'il finit son saut dans la Seine où le vent l'a malheureusement entraîné. Il déclarera par la suite aux journalistes : « La descente fut très douce et je n'ai eu aucune appréhension. C'est vraiment une sensation agréable ».
    • Charles de Quimerc'h, qui fut le chambellan du duc Jehan V de Bretaigne.
    • Le Père Arthur Hervet y est né en 1938.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. « Calcul de l'orthodromie entre Bannalec et Quimperlé » (consulté le )
    2. « Calcul de l'orthodromie entre Bannalec et Quimper » (consulté le )
    3. Carte géologique de France
    4. Carte IGN.
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Bannalec », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    20. Hervé Abalain - Noms de lieux bretons, page 16.
    21. La famille du Haubois possédait le manoir du Buzuech (ou Buzit) en Mellac dont le fief jouxtait celui de Quimerc'h; le nom du Hautbois provient du lieu-dit du même nom, à quelques kilomètres au nord du Plessis, sur l'Aven.
    22. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og/page/58 et A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, Rennes, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwioy_XmmJ7eAhUEK1AKHSHhDnsQ6AEIPjAE#v=onepage&q=Bannalec&f=false
    23. François-Hyacinthe de Tinténiac, né le à Quimper, capitaine de la noblesse de Quimper en 1784 puis lieutenant général des armées du roi, émigra à Londres et ses biens furent saisis pendant la Révolution française ; il décéda ruiné en 1794 à Paris
    24. Hyacinthe de Tinténiac, né le , guidon des chevau-legers de la garde du roi en 1782, décédé le à Paris
    25. http://histoiresdeserieb.free.fr/manoirs_bannalec.html
    26. René III de Tinténiac, marié en 1652 avec Louise de Guer-Malestroit de Pontcallec
    27. Cette information est issue du document Liste des exceptés de l’amnistie de 1676 en Bretagne, disponible sur Wikisource..
    28. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4
    29. Personnes en âge de communier
    30. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og/page/58
    31. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, Rennes, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwioy_XmmJ7eAhUEK1AKHSHhDnsQ6AEIPjAE#v=onepage&q=Bannalec&f=false
    32. Chevalier de Fréminville, Le guide du voyageur dans le département du Finistère,
    33. Antiquités de la Bretagne: Finistère, volume 2, de Christophe Paulin de la Poix Fréminville, 1835, ouvrage consultable sur Google Books
    34. Annick Le Douguet, "Crime et justice en Bretagne", Coop Breizh, 2011, (ISBN 978-2-84346-526-0).
    35. Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [ (ISBN 978-2-84494-808-3)]
    36. Jules Vagnair, Le carnaval de Rosporden, supplément littéraire du journal Le Figaro, du 24 juin 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k272708t/f2.image.r=Elliant
    37. Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu
    38. En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État
    39. Journal La Croix no 6064 du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR
    40. Personnes se rendant régulièrement à la messe le dimanche et les jours de fêtes religieuses.
    41. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [ (ISBN 978-2-918135-37-1)]
    42. Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [ (ISBN 978-2-36428-007-6)]
    43. Eugène Cadic, né le à Bannalec
    44. Pierre Pendelio, né le à Lorient, voir https://www.ouest-france.fr/sur-les-traces-de-pierre-pendelio-jeune-resistant-894629
    45. https://www.ouest-france.fr/lattaque-du-train-de-munitions-de-la-gare-894628
    46. Jacques Chanteau, « Élixir, le Woodstock breton », sur Journal Le Télégramme, (consulté le ).
    47. « Municipales. Pays de Quimperlé : Christophe Le Roux élu maire de Bannalec », Ouest-France, (lire en ligne).
    48. Présentation de la commune et jumelage sur le site officiel de la ville.
    49. Les déchets sur le site officiel de la commune
    50. Populations légales 2009 de la commune : Bannalec sur le site de l'Insee
    51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    53. « Population par sexe et âge à Bannalec en 2016 » (consulté le ).
    54. Écoles de Bannalec sur le site officiel de la commune
    55. Présentation de Bannalec sur le site officiel de la commune
    56. Associations sports et détente de Bannalec sur le site de la commune
    57. « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 à Bannalec » (consulté le ).
    58. « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 dans le Finistère » (consulté le ).
    59. « Emploi - Population active à Bannalec en 2008, recensement de l'Insee », sur Insee.
    60. Quelle date pour les 3 données entre parenthèses ?
    61. Bannalec sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
    62. Base communale du nombre d'équipements et de services dans le domaine du commerce en 2010, Insee
    63. « Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    64. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
    65. Ottin. Peyron-Abgrall. Kerjean, Doc jplb
    66. Bernard Rio, "Voyage dans l'au-delà. Les Bretons et la mort", éditions Ouest-France, 2013, (ISBN 978-2-7373-5809-8).
    67. Edmond Sautereau, " Impressions du Salon de 1877. Fleurs et fruits", Herluison, Orléans, 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57230806/f36.image.r=Quimerch.langFR
    68. Daniel Raphalen, L'Odyssée de Port-Breton ou le rêve océanien du marquis de Rays, Éditions Les Portes du large, Rennes, 2006.
    69. « Gauguin et l'école de Pont-Aven : [exposition], 13 janvier-5 mars 1989, Bibliothèque nationale... Paris », sur Gallica, (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bannalec à travers les âges, Marcel Kervran, Imprimerie régionale, 1986.

    Articles connexes

    Liens externes

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