Assyriens

Assyriens ou Assyro-Chaldéens[33] est une dénomination ethnonationale désignant d'abord les chrétiens nestoriens, puis l'ensemble des chrétiens d'Orient parlant un dialecte néo-araméen de l'est (soureth) (catholiques chaldéens, Assyriens protestants) originaires pour la plupart d'Irak et de Syrie.

Cet article concerne un groupe contemporain de chrétiens d'Orient. Pour les autres significations, voir Assyrien (homonymie).

Assyriens/Assyro-Chaldéens

Drapeau assyrien moderne
Populations significatives par région
Indigène 745 100
Syrie 400 000[1]
Irak 300 000[2]
Iran 20 000[3],[4]
Turquie 15 000–25 100[3],[5],[6]
Diaspora: 970 605
États-Unis 110 807–400 000[7],[8]
Jordanie 100 000–150 000[9],[10]
Suède 100 000[11]
Allemagne 100 000[12]
Australie 24 505–60 000[13],[14]
Liban 39 000[15]
Pays-Bas 20 000[16]
France 16 000[17]
Belgique 15 000[16]
Russie 10 911[18]
Canada 10 810[19]
Danemark 10 000[16]
Suisse 10 000[16]
Royaume-Uni 6 390[20]
Grèce 6 000[21]
Géorgie 3 299[22]
Ukraine 3 143[23]
Italie 3 000[16]
Arménie 2 769[24]
Nouvelle-Zélande 1 683[25]
Azerbaïdjan 1 500[26]
Israël 3000[27]
Kazakhstan 800[28],[29]
Finlande 300[30]
Population totale 1,6-5 millions[31][32]
Autres
Langues Araméen
Religions Christianisme oriental
Ethnies liées Arméniens, Maronites

La question de la dénomination[34] est sujette à débat parmi les personnes concernées, les chercheurs et les journalistes utilisent tant Assyriens qu'Assyro-Chaldéens.

Ceux qui s'étaient installés en Russie, devenue URSS, sont les seuls à avoir bénéficié d'une reconnaissance en tant que « peuple » (narod), c'est-à-dire groupe ethnique, en tant que tel, avec préservation de leur langue et de leur culture sans distinction selon leurs appartenances confessionnelles, sous la dénomination Aisor (Assyriens).

Dans les autres pays de la région, toute affirmation d'une identité ethnonationale minoritaire a été combattue par les différents gouvernements, voire réprimée dans le sang comme en Irak (voir infra), ce qui explique en partie le problème de la construction nationale et de l'autodénomination commune.

Dans les recensements en Australie, au Canada, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, la catégorie utilisée est Assyriens, comme en Arménie et en Géorgie. Il n'y a pas de recensements ethniques au Moyen-Orient (sauf en Israël, où la population assyrienne est minime).

Histoire

Assyriens à la fin de l'Empire ottoman

Au XIXe siècle et au début du XXe, les Assyriens de toutes dénominations chrétiennes étaient répartis dans les provinces ottomanes qui constituent actuellement l'Est de la Turquie, l'Irak et la Syrie, ainsi qu'en Iran et dans le Caucase russe (Arménie, Géorgie). Leur langue vernaculaire était le soureth, dérivée de l'araméen.

Les populations chrétiennes assyro-chaldéennes, étaient réparties en deux groupes principaux : les Achirets et les Rayats.

  • les Achirets ou tribus autonomes étaient au nombre de sept, principalement dans le massif montagneux du Hakkiari. Ces tribus étaient placées sous l'autorité conjointe de leurs chefs, les Maliks, et du Mar Shimoun, patriarche de l'Église de l'Orient résidant à Qotchanès. Elles disposaient d'une certaine autonomie de type féodal jusqu'en 1843–1846, quand l'Empire ottoman supprima les entités féodales de Bohtan et de Hakkiari à la suite de massacres d'Assyriens et de Kurdes rivaux par l'émir kurde de Bohtan.
  • les Rayats, populations soumises (Dhimmis) à l'autorité féodale d'un agha turc ou kurde, auquel elles remettaient, en échange de sa protection, la moitié du produit de leur travail[35].

Expéditions de Bedirxan Beg (1843 et 1846)

En 1843, Nurullah Beg, prince kurde de Hakkari, lance un appel à Bedirxan Beg, le prince kurde du Bohtan, pour qu'il l'aide à soumettre les Assyriens de la région, alors en révolte contre lui. Berdirxan Beg est à cette époque en train d'affirmer son indépendance face aux Ottomans, et il compte Nurullah Beg parmi ses alliés stratégiques[36].

En conséquence, en 1843 et en 1846, Bedirxan Beg lance deux expéditions contre les Assyriens du Hakkarî, qui tournent au massacre. Mar Shimoun, le patriarche de l’Église assyrienne et chef spirituel des Assyro-Chaldéens, se réfugie à Mossoul en 1843[36].

Selon certaines sources, ce seraient les missionnaires anglais et américains, implantés au Kurdistan, qui auraient retourné les Chrétiens chaldéens contre les princes kurdes, à la demande des autorités ottomanes[37],[38]

Quoi qu'il en soit, Bedirxan Beg, qui avait jusque là bénéficié d'une image de protecteur des Chrétiens, perd alors définitivement le soutien et les sympathies des puissances européennes, qui protestent même auprès des représentants du sultan. Cette perte de soutien extérieur précipitera sa chute en 1847[37].

Première guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, les Assyriens comme les Arméniens et les Pontiques, subirent une épuration ethnico-religieuse, parfois qualifié de génocide[39], car ils habitaient des territoires à majorité non turco-musulmane entre l'Anatolie et l'Azerbaïdjan – dans une perspective tant panturquisme (union politique entre les « Turcs » d'Anatolie, du Caucase et d'Asie centrale) que punitive des populations suspectes, à tort ou à raison, de pactiser avec les ennemis des Turcs musulmans : la Russie, la Grèce, la France, le Royaume-Uni, l'Italie.

Massacres d'Ourmia et de Salmas

À l'automne 1915, les tribus assyriennes indépendantes du Hakkarî, conduites par leur chef spirituel, le Mar Chimoun, trouvent refuge dans les plaines de Salmas et d'Ourmia. La présence soudaine de 6000 Chrétiens armés est perçue comme une menace par les Turcs et les chefs tribaux kurdes musulmans, qui les soupçonnent d'être à la solde des Russes. En , Simko (1887-1930), chef de la puissante tribu kurde des Chikak, invite le Mar Chimoun à une conférence dans une village de la région de Salmas, sous prétexte d'élaborer une alliance kurdo-assyrienne. À la fin du dîner, le patriarche et son escorte sont massacrés. Il est probable que Simko ait exécuté cet assassinat à l'instigation des Turcs. Quoi qu'il en soit, les Kurdes commandés par Simko, cette fois ouvertement appuyés par des troupes turques, attaquent et poursuivent les Assyriens dans toute la région. Cet épisode sera considéré comme la fin de la nation assyrienne[40],[36].

Traités de paix et mandats

Le Traité de Sèvres du prévoyait la création d’un État kurde indépendant, placé sous le mandat de la Société des Nations. Il accordait aux Assyro-Chaldéens une protection, dans le cadre d’un Kurdistan autonome, sans parler de création d’État. La délégation assyro-chaldéenne avait assisté aux conférences de paix avec la revendication d'un État assyrien, apparemment promis par Londres en décembre 1917[41]. Mais le Traité de Lausanne en 1923 constitua un recul tant pour eux que pour les Arméniens ou les Kurdes, tous sacrifiés au réalisme géopolitique et à la nouvelle division du Proche-Orient entre Turquie kémaliste, mandat français (en Syrie et au Liban) et mandats britanniques (Irak, Transjordanie, Palestine)[42].

Diaspora au Proche-Orient

Irak

Des familles assyriennes, en provenance notamment du village de Harbolé dans la région de Silopi au sud du Bothan, s'installèrent en Irak.

Un escadron assyrien (Assyrian Levies) aida la puissance mandataire britannique à réprimer des insurrections nationalistes arabes chiites et kurdes en Irak mais à la fin du mandat, en 1932, le Royaume-Uni abandonna ses alliés. Le , un mémorandum de notables assyriens, demandant l'établissement d'une région autonome, où auraient notamment été regroupés les Assyriens réfugiés du Hakkiari, fut adressé aux autorités, sans résultat, et l'été suivant les Assyrian Levies se révoltèrent et furent matés avec l'aide des troupes britanniques. En , le gouvernement irakien mit le patriarche Mar Simon XXIII Ishaya en résidence surveillée à Bagdad et les notables assyriens-nestoriens furent mis en demeure d'abandonner toute revendication d'établissement compact des réfugiés, à la suite de quoi, en juillet, une partie de ces réfugiés alla demander asile dans la Syrie sous mandat français. Devant le refus des autorités françaises de leur accorder un territoire autonome, ils refranchirent la frontière « irakienne » en où trois mille[43] d'entre eux furent massacrés, le , dans le district de Semmel, par les troupes irakiennes, dirigées par le colonel kurde Bakir Sidqi[44].

Depuis la chute de Saddam Hussein, l'Irak est le seul pays de la région où des partis « chaldo-assyriens » ou « syriaques » sont actifs et se présentent aux élections. Cependant, même sous le régime baassiste, du moins lors de sa période plus ouverte envers les minorités, la langue néo-araméenne fut enseignée et le développement culturel de cette minorité encouragé.

Depuis , dans la plupart des grandes villes d’Irak, notamment Bagdad, Mossoul et Kirkouk, une multitude de gangs et de milices prospèrent, profitant du chaos général et de l’impuissance du gouvernement central, pour s’en prendre à la minorité chrétienne. Les actes relevés sont de tous ordres : plastiquages, mitraillages, voitures piégées, assassinats ciblés contre des chrétiens, rapts et assassinats d’ecclésiastiques[45], destruction d’églises[46]… La multiplication des exactions pousse les chrétiens à l’exode.

Alors que les Kurdes ont leur autonomie depuis la deuxième guerre du Golfe, les Assyriens et leurs partis politiques en Irak et dans la diaspora réclament une zone d'autonomie, rattachée au pouvoir central de Bagdad, dans la plaine de Ninive pour des raisons sécuritaires, historiques et culturelles. Ils voient ce projet comme une manière d'exprimer pleinement leur histoire et leur culture[47].

Turquie

Les Assyriens ont presque disparu du Sud-Est turc, laissant à l'abandon de nombreux villages[48]. Les Assyriens nestoriens furent spécifiquement massacrés et poussés à l'exil vers l'Iran, la Russie et l'Irak durant la Première Guerre mondiale. La grande majorité des Assyriens syriaques et chaldéens survivants sont partis vers l'Europe (Suède, Allemagne, France, Pays-Bas, Belgique...) à la fin du XXe siècle, fuyant la répression (l’armée turque étant engagée dans de sanglantes opérations contre la guérilla kurde) et leurs conditions de vie souvent misérables[49]. Ce départ en masse a touché plusieurs régions.

Or, depuis les années 2000, un phénomène de re-sédentarisation de ces populations réfugiés en Europe a lieu dans la région du Tur Abdin et du Hakkiari. Avec femmes, et enfants, certains se sont réinstallés dans leurs terres d'origine, permettant ainsi un réinvestissement de leurs économies dans ces deux régions qui bénéficient d'un réel boom économique.

Iran

Les Assyro-Chaldéens disposent d'un siège réservé au Parlement iranien.

Syrie

La plupart des Assyriens sont originaires de Syrie. Mais les différents mouvements migratoires et l'annexion du Nord de la Syrie par la Turquie a fait que les Assyriens de Syrie se sont retrouvés éparpillés soit en Turquie (Midyad, Mardin) soit en Irak. C'est pendant la première moitié du XXe siècle qu'ils avaient fui les persécutions qui les frappaient en Turquie et en Irak. Ils sont surtout présents dans la Djézireh et à Alep. Ils migrent maintenant de plus en plus de la Syrie vers l'Occident. Depuis l'occupation américaine en Irak et la guerre civile qui règne dans ce pays, des dizaines de milliers d'Assyriens de ce pays se sont réfugiés en Syrie, d'où certains sont ensuite partis en Europe ou aux États-Unis.

Caucase

Les Assyriens d'Union soviétique qui ont fui en masse de Perse et de Turquie vers le nord, au cours de la diaspora générale provoquée par les événements de la Première Guerre mondiale, ont largement bénéficié, dans le passé, de leur statut reconnu de nationalité soviétique. Dans plusieurs cas, leur voie s'est écartée de celle empruntée par le reste des Assyriens.

Leur isolement a été dû en grande partie à la substitution de l'alphabet latin par l'alphabet syriaque et à l'attitude antireligieuse officielle de l'Union soviétique. Les Assyriens d'Union soviétique reflètent, à une échelle réduite, les changements que les nationalités soviétiques plus importantes ont également subis. En dépit d'une certaine tendance à se fondre dans la culture russe, la petite communauté assyrienne continue à préserver sa culture nationale[50].

Liban

Contrairement aux autres communautés confessionnelles, celles correspondant aux Assyriens ne bénéficient que d'une représentation via un siège commun pour ces quatre églises plus les Latins, les Coptes et les Juifs.

Israël et Palestine

La grande majorité des Assyriens d’Israël et des territoires palestiniens sont originaires de Syrie. En Israël, ils sont reconnus comme une minorité chrétienne non arabe. Un peu moins reconnus dans les territoires palestiniens, ils sont assimilés à la population palestinienne arabe (qu’ils ne sont pas).

Diaspora hors Proche-Orient

France

Les Assyriens d'Île-de-France (dont la plupart des membres résident à Sarcelles[51],[52] dans le Val-d'Oise, ainsi que dans les villes limitrophes) sont d'anciens Rayats originaires de neuf villages des régions montagneuses au sud-est de la Turquie, à proximité des frontières irakienne, syrienne et iranienne :

À ces familles s'ajoutent des familles venues d'Irak, descendantes des familles originaires de Harbolé et installées en Irak au début du XXe siècle[35].

Mouvement nationaliste assyrien

Naum Faïk est le fondateur du nationalisme assyrien, qui a produit plusieurs mouvements :

Notes et références

  1. (en) « Syria’s Assyrians threatened by extremists – Al-Monitor: the Pulse of the Middle East », sur Al-Monitor (consulté le ).
  2. (ar) « مسؤول مسيحي : عدد المسيحيين في العراق تراجع الى ثلاثمائة الف » (consulté le ).
  3. (en) « Ishtar: Documenting The Crisis In The Assyrian Iranian Community », sur aina.org.
  4. (en) United Nations High Commissioner for Refugees, « Iran: Last of the Assyrians », Refworld, (consulté le ).
  5. (en) United Nations High Commissioner for Refugees, « Refworld - World Directory of Minorities and Indigenous Peoples - Turkey : Assyrians », sur Refworld.
  6. (en) Joshua Project, « Assyrian in Turkey » (consulté le ).
  7. (en) Data Access and Dissemination Systems (DADS), « American FactFinder – Results » (consulté le ).
  8. (en) « Brief History of Assyrians » (consulté le ).
  9. Thrown to the Lions, Doug Bandow, The America Spectator
  10. Jordan Should Legally Recognize Displaced Iraqis As Refugees, AINA.org. Assyrian and Chaldean Christians Flee Iraq to Neighboring Jordan, ASSIST News Service
  11. Demographics of Sweden, Swedish Language Council « Sweden has also one of the largest exile communities of Assyrian and Syriac Christians (also known as Chaldeans) with a population of around 100,000. »
  12. (de) « Erzdiözese »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  13. (en) « Redirect to Census data page » (consulté le ).
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  15. (en) Tore Kjeilen, « Lebanon / Religions – LookLex Encyclopaedia », Looklex.com (consulté le ).
  16. (en) « CNN Under-Estimates Iraqi Assyrian Population », Aina.org (consulté le ).
  17. Wieviorka et Bataille 2007, p. 166.
  18. (en) « Google Translate », Translate.googleusercontent.com (consulté le ).
  19. (en) Statistique Canada, « 2011 National Household Survey: Data tables » (consulté le ).
  20. (en) Joshua Project, « Assyrian of United Kingdom Ethnic People Profile », Joshuaproject.net (consulté le ).
  21. Kathy Tzilivakis, « Iraq's Forgotten Christians Face Exclusion in Greece », Athens News, (lire en ligne, consulté le ).
  22. (en) « Georgia – ecoi.net – European Country of Origin Information Network »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  23. State statistics committee of Ukraine – National composition of population, 2001 census (Ukrainian)
  24. « 2011 Armenian Census »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur armstat.am (consulté le ).
  25. http://www.stats.govt.nz/ New Zealand 2006 census
  26. (en) Joshua Project, « Assyrian in Azerbaijan » (consulté le ).
  27. (en) « Assyrian Community in Kazakhstan Survived Dark Times, Now Focuses on Education »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur The Astana Times (consulté le ).
  28. « Kazakhstan Live », sur kazakhstanlive.com (consulté le ).
  29. (en) « Assyrian Association Founded in Finland », aina.org (consulté le ).
  30. (en) Fiche langue[aii]dans la base de données linguistique Ethnologue..
  31. (en) « Assyria », Unrepresented Nations and Peoples Organization, (consulté le ).
  32. « Les Assyro-Chaldéens au XXe siècle - Les clés du Moyen-Orient », sur lesclesdumoyenorient.com (consulté le ).
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  34. Joseph Alichoran, Les Assyro-Chaldéens d'Île-de-France, une intégration réussie, Bulletin de l'Œuvre d'Orient no 782, 2016.
  35. Hellot 2005.
  36. Gérard Chaliand, Abdul Rahman Ghassemlou et al., Les Kurdes et le Kurdistan : la question nationale kurde au Proche-Orient, Paris, F. Maspero, coll. « Petite collection Maspero », , 369 p. (ISBN 2-7071-1215-1), p. 47-48.
  37. Wirya Rehmany, Dictionnaire politique et historique des Kurdes, Paris, L'Harmattan, , 532 p. (ISBN 978-2-343-03282-5).
  38. Joseph Yacoub, Qui s'en souviendra ? 1915 : le génocide assyro-chaldéo-syriaque, Paris, éditions du Cerf, .
  39. William Eagleton Jr., La république kurde, Bruxelles, Complexe, , 232 p. (ISBN 978-2-87027-418-7), p. 27-30.
  40. Joseph Yacoub, La Question assyro-chaldéenne, les puissances européennes et la Société des nations, Guerres mondiales et conflits contemporains, Revue trimestrielle d'histoire, PUF, no 151, Paris, 1988.
  41. Weibel Yacoub Claire, Le Rêve brisé des Assyro-Chaldéens. L'introuvable autonomie, éditions du Cerf, Paris, 2011.
  42. (Laurens 2003, p. 45).
  43. Joseph Alichoran : Il y a 60 ans (août 1933), des Assyro-Chaldéens étaient massacrés en Irak, dans Historia Spécial no 24, « Mésopotamie, berceau de la civilisation », Paris, juillet-août 1993.
  44. À Mossoul : trois prêtres, un pasteur, l’archevêque chaldéen Mgr Raho.
  45. Attaque de la cathédrale syriaque Notre-Dame-du-Salut pendant la messe le 31 octobre 2010 : 58 morts dont 2 prêtes, 67 blessés.
  46. http://www.fepef.com/2011/04/28/kurdistan-d%E2%80%99irak-dernier-refuge-des-chretiens-persecutes/comment-page-1/#comment-6599
  47. Un village Chaldéen perdu dans les montagnes de Hakkari Les habitants de Meer comme ceux des autres villages ont commencé à fuir dans les années 1980, et certains villageois même avant cette date. À la fin de l'année 90, il ne restait plus personne dans ces villages.
  48. Joseph Yacoub, « Comment la Turquie a éradiqué ses minorités chrétiennes », sur Le Figaro.fr, .
  49. Eden Naby, « Les Assyriens d'Union soviétique », Cahiers du monde russe, 16/3-4, 1975.
  50. Marwan Chahine, « Sarcelles en Chaldée », sur Libération.fr, (consulté le ).
  51. Robert Alaux, « Assyro-Chaldéens, la fuite », Les Cahiers de l'Orient, vol. 93, no 1, , p. 23 (ISSN 0767-6468 et 2552-0016, DOI 10.3917/lcdlo.093.0023, lire en ligne, consulté le ).
  52. « Un village Chaldéen perdu dans les montagnes de Hakkari », sur meer.fr (consulté le ).
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  59. « Un village Chaldéen perdu dans les montagnes de Hakkari », sur meer.fr (consulté le ).
  60. « Un village Chaldéen perdu dans les montagnes de Hakkari », sur meer.fr (consulté le ).
  61. http://www.uacf.asso.fr/index.php/association/historique

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Françoise Brié, Migrations et déplacements des Assyro-Chaldéens d’Irak', Paris-Sorbonne, Paris IV, Outre-terre, , 200 p. (ISBN 978-2-7492-0645-5).
  • Laurent Chabry et Annie Chabry, Politique et minorités au Proche-Orient, Paris, Maisonneuve et Larose, (ISBN 2706808756).
  • Vincent Cloarec et Henry Laurens, Le Moyen-Orient au XXe siècle Broché, Armand Colin, coll. « Histoire Contemporaine », , 255 p. (ISBN 978-2-200-26614-1). 
  • Sébastien de Courtois, Chrétiens d'Orient sur la route de la soie : dans les pas des nestoriens, Paris, Éditions de la Table ronde, , 364 p. (ISBN 978-2-7103-2852-0, notice BnF no FRBNF41149260, présentation en ligne).
  • Florence Hellot, « Les Assyro-Chaldéens de Perse et du Hakkari : des migrations à l’exil (1835–1935) », Études kurdes, no 7, , p. 81-96 (ISSN 1626-7745, lire en ligne). 
  • Herman G.B. Teule, Les Assyro-Chaldéens. Chrétiens d'Irak, d'Iran et de Turquie, Brepols, Turnhout, .
  • Claire Weibel Yacoub, Le rêve brisé des Assyro-Chaldéens, l'introuvable autonomie, Paris, Éditions du Cerf, (ISSN 0299-2833).
  • (en) Michel Wieviorka et Philippe Bataille, The lure of anti-Semitism : hatred of Jews in present-day France, Brill, , 430 p. (ISBN 978-90-04-16337-9, présentation en ligne).

Cinéma

Liens externes

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