Parti Baas

Le Parti Baas, Baath ou, plus fidèlement, Ba'th (en arabe : حزب البعث ḥizb al-baʿṯ, le mot arabe البعث signifiant « la résurrection »[1]), de son nom complet le Parti socialiste de la résurrection arabe (en arabe : حزب البعث العربي الاشتراكي, ḥizb al-baʿṯ al-ʿarabī al-ištirākī), est créé en [2] en Syrie avec comme but l'unification des différents États arabes en une seule et grande nation.

Pour les articles homonymes, voir Baas.

Parti Baas

Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Michel Aflak (1954-1965)
Munif al-Razzaz (1965-1966)
Fondation
Fusion de Baas arabe (en)
Mouvement baas arabe (en)
Mouvement socialiste arabe
Disparition
Fondateurs Michel Aflak
Salah Eddine Bitar
Partis successeurs Parti Baas (faction pro-irakienne)
Parti Baas (faction pro-syrienne)
Journal Al-Ba'th (en arabe : البعث)
Slogan « Unité, liberté, socialisme »
Idéologie Baasisme
Nationalisme arabe
Panarabisme
Socialisme arabe
Antisionisme
Couleurs Noir, rouge, blanc et vert (couleurs panarabes)
Site web www.baath-party.org

Après de nombreux événements (dont la scission du parti en deux et l'exil de ses fondateurs), le Baas arrive au pouvoir en Syrie (-, puis de jusqu'à nos jours) et en Irak (, chassé la même année, puis de à ).

La doctrine baathiste dit combiner le socialisme arabe et le nationalisme panarabe. La laïcité est un autre pilier du Baas : Michel Aflak reconnaît la place prépondérante de l'islam dans l'essor de la nation arabe, mais pense que seul un État laïc permettra de regrouper toutes les composantes d'une nation arabe très divisée sur le plan confessionnel. La devise du parti est « unité, liberté, socialisme » (en arabe : وحدة حرية اشتراكية waḥdaḧ ḥurriyyaḧ ištirākiyyaḧ). « Unité » se rapporte à l'unité panarabe, « liberté » souligne la liberté vis-à-vis des intérêts occidentaux en particulier, et « socialisme » fait référence spécifiquement au socialisme arabe opposé au marxisme et se fondant sur la personne (et non les classes)[réf. souhaitée].

Origines

Symbole du parti Baas.

Les partis Baas syrien et irakien sont issus du mouvement Ba'as, un mouvement politique arabe et socialiste qui a commencé au début du XXe siècle, fondé par des penseurs syriens, principalement Michel Aflak (chrétien orthodoxe). Deux autres partisans notables de l'idéologie baassiste des débuts sont, Salah Eddine Bitar (sunnite) puis Zaki al-Arzouzi (alaouite). Comme Michel Aflak, ils ont eu des carrières d'éducateurs de la classe moyenne, influencés dans leur pensée politique par l'éducation occidentale. Beaucoup des premiers baassistes étaient également chrétiens. Le mouvement a également trouvé appui parmi l'aile plus républicaine des soldats irakiens dans les services[Quoi ?] britanniques et plus tard hachémites.

Le Parti de la résurrection arabe et socialiste a été officiellement fondé lors du premier congrès du parti, tenu à Damas le .

Le parti, fondé en opposition à la fois au protectorat français et à la génération plus ancienne des nationalistes arabes syriens, préconisa à la place une unité panarabe et un nationalisme arabe. Le parti baassiste syrien s'est opposé à l'influence de l'Europe dans les affaires intérieures, et a employé le nationalisme et la notion d'unification du monde arabe comme plate-forme. Les baassistes ont toujours prétendu parler au nom de la nation arabe entière et pour le progrès des masses, bien que le parti soit demeuré extrêmement petit, factieux et souvent dépendant des nationalistes radicaux parmi les militaires. Cependant, son influence s'est rapidement étendue à d'autres pays arabes au cours des années -, et des branches furent formées en Irak, en Jordanie, et au Liban.

Parti Baas syrien

Parti arabe socialiste Baas
حزب البعث العربي الاشتراكي

Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire régional Hafez el-Assad (jusqu'en 2000)
Bachar el-Assad (depuis 2000)
Fondation (historiquement)
(faction régionale pro-syrienne)
Siège Damas, Syrie
Fondateurs Michel Aflak
Salah Eddine Bitar
Akram Hourani
Secrétaire régional adjoint Hilal Hilal
Journal En Syrie :
Al-Thawra
Al-Ba'ath
Faction régionale pro-syrienne :
Le message du Baas[3]
Organisation de jeunesse Union révolutionnaire de la jeunesse
Organisation étudiante Union nationale des étudiants
Ba’ath Vanguards[4]
Branche armée Brigades du Baas
Idéologie Baasisme syrien
Nationalisme arabe
Panarabisme
Nationalisme de gauche
Socialisme arabe
Antisionisme
Anti-impérialisme
Sécularisme
Socialisme
Populisme
Souverainisme
Social-nationalisme
Affiliation nationale Front national progressiste
Affiliation internationale  • De à  :
Parti Baas (unitaire)
 • De à aujourd'hui :
Parti Baas (faction régionale pro-syrienne)
Couleurs Noir, rouge, blanc et vert (couleurs panarabes)
Site web www.baath-party.org
Représentation
Assemblée du peuple
172  /  250
Conseil des ministres
30  /  35

Origine

Historiquement, le Parti Baas a attiré en grande partie les Syriens issus de milieux ruraux et de minorités, dont les Alaouites qui y ont adhéré en grand nombre, de nouvelles classes avides d'élévation sociale et séduites par les concepts de socialisme et de laïcité[5].

Le parti Baas comptait prendre le pouvoir par des moyens légaux. Le premier succès est venu de la Syrie, où le parti est devenu une force importante, mais est dissous à la suite de la formation de la République arabe unie (1958) en appui au nouveau gouvernement nassériste. Après la rupture de la République arabe unie en 1961, le parti et son idéologie passent sous le contrôle d'un groupe de militaires qui préparent le renversement du gouvernement, qu'ils comptent justifier par l'idéologie baassiste.

Arrivée au pouvoir

La junte militaire prend le pouvoir en , et porte le parti Baas au pouvoir en Syrie. Le nouveau gouvernement réalise rapidement et à grande échelle les nationalisations. En , le Baas est le seul parti politique légal en Syrie, mais les factions et l'éclatement du parti mènent à une succession de gouvernements et des nouvelles constitutions. En une junte militaire menée par Salah Jedid, représentant les éléments pro-soviétiques du parti, l'emporte sur l'aile plus modérée, purgeant du parti ses fondateurs originaux, Michel Aflak et Bitar[réf. souhaitée].

Sous le régime Assad

Dans ces circonstances le parti Baas syrien se sépare en deux factions : la faction « progressiste », menée par Noureddine al-Atassi, qui accorde la priorité à la réforme économique néo-marxiste, et le groupe « nationaliste », mené par le général Hafez el-Assad. Les partisans d'Assad sont moins intéressés par le socialisme, et favorisent plutôt un maintien militant de l'union des Arabes et l'hostilité envers Israël. En dépit des changements constants de politique et de gouvernement, les deux factions demeurent au pouvoir jusqu'en 1970 dans une coalition incommode, quand, par un autre coup d'État, Assad réussit à évincer Atassi en tant que premier ministre. Assad sera l'un des chefs d’État du Proche-Orient restés le plus longtemps au pouvoir. Il décède en 2000, son fils Bachar el-Assad devenant président.

Le Parti Baas syrien a des branches au Liban, au Yémen, en Jordanie, au Soudan, en Irak (actuellement coupée en deux factions), bien qu'aucune des branches non syriennes n'ait l'importance de la branche syrienne. Les Palestiniens connaissent le parti Baas syrien sous le nom d'as-Saiqa (le coup de foudre).

Lors de la guerre civile syrienne, Bachar el-Assad est soutenu par de nombreux partis et formations d'extrême droite européennes et américaines mais aussi de certaines extrêmes gauches occidentales[6],[7],[8],[9],[10],[11].

Bachar el-Assad, le Parti Baas syrien et son allié le Parti social nationaliste syrien ont des liens étroits avec le groupe européen d'extrême droite Alliance pour la paix et la liberté[12],[13].

Le parti est qualifié de proche du néofascisme par Jean-Pierre Perrin[14].

Parti Baas irakien

Parti arabe socialiste Baas
حزب البعث العربي الاشتراكي
Présentation
Chefs Saddam Hussein (jusqu'en 2003)
Ezzat Ibrahim al-Douri (Depuis 2006)
Mohammed Younis al-Ahmed (Depuis 2006, opposé à Ezzat Ibrahim al-Douri)
Fondation (historiquement)
(faction régionale pro-irakienne)
Siège Bagdad, Irak
Idéologie Baasisme irakien
Nationalisme arabe
Panarabisme
Socialisme arabe
Antisionisme
Anti-impérialisme
Sécularisme
Adhérents Au moins 102 900[15],[16],[17],[18]
Couleurs Noir, rouge, blanc et vert (couleurs panarabes)
Site web www.baath-party.org

En Irak, la première tentative de prise de pouvoir par le parti Baas remonte à , mais c'est effectivement en que le parti se saisit du pouvoir par un coup d'État. Son régime dure jusqu'en .

Les partis Baas syrien et irakien actuels diffèrent largement et s'opposent partiellement, bien qu'ils se soient séparés longtemps après leur création. Ils partagent un trait commun en cela que sous Saddam Hussein le parti irakien s'est également éloigné des principes du baassisme. [réf. souhaitée] Néanmoins les deux partis sont ennemis jurés et entretiennent des relations exécrables, Hafez el-Assad ayant soutenu l'Iran lors de la guerre Iran-Irak et pris part à la coalition internationale sous commandement américain lors de la Guerre du Golfe[19],[20],[21],[22],[23]; une inimitié due en partie aux divergences religieuses des deux dirigeants (la famille Assad étant alaouite, une branche du chiisme, Saddam Hussein sunnite) ainsi qu'au fait que le régime irakien ait accueilli sur son territoire certains fondateurs historiques du Parti Baas tels que Michel Aflak, menacés de mort en Syrie à la suite de la radicalisation du parti impulsée par Salah Jedid puis Hafez el-Assad et aux nombreuses purges menées[24].

Histoire

En Irak, le parti Baas est demeuré un groupe civil et a manqué d'un appui fort chez les militaires. Il a eu peu d'influence, et le mouvement s'est séparé en plusieurs factions après , puis en . Il a aussi manqué d'un appui populaire. Mais, par la construction d'un appareil fort, le parti Baas a réussi à prendre le pouvoir.

Le baassisme est arrivé au pouvoir la première fois lors du coup d’État de , quand Abdel Salam Aref est devenu le président. Les interventions du parti ba'assiste syrien et l'opposition entre les modérés et les extrémistes, aboutit à un nouveau coup d’État en , permettant de discréditer les extrémistes. Cependant, les modérés continuèrent à jouer un rôle important dans les gouvernements non baassistes suivants.

En , un coup d’État permit au général baassiste Ahmed Hassan al-Bakr de prendre le pouvoir. Les conflits internes au parti continuèrent, et le gouvernement fit périodiquement des purges parmi les dissidents. Saddam Hussein succéda à Al-Bakr en 1979 et dirigea l'Irak jusqu'en . Bien que presque toute la conduite baassiste n'ait eu aucun fond militaire, sous Hussein le parti changea nettement et se militarisa, les principaux dirigeants apparaissant fréquemment en uniforme.

Organisation du parti

La cellule ou le cercle de parti est composé de trois à sept membres, c'est l'unité de base de l'organisation du parti Baas irakien. Les cellules fonctionnent au niveau du quartier ou du village, où les membres se réunissent pour discuter et exécuter les directives venant du parti. Comme les cellules sont peu en contact entre elles, c'est la hiérarchie du parti qui impose la fidélité des cellules au parti. C'est ce qu'ont découvert les États-Unis et leurs alliés en Irak en , l'organisation en cellules a également rendu le parti fortement résistant aux épreuves.

Une division du parti comporte deux à sept cellules, commandées par un commandant de division. De telles cellules baassistes étaient présentes dans tous les services publics et l'armée, où elles ont fonctionné comme chien de garde du parti, une forme efficace de surveillance secrète au sein de l'administration publique.

Une section de parti comporte deux à cinq divisions, d'un grand quartier d'une ville, ou d'une zone rurale.

La branche est le niveau supérieur aux sections ; elle comporte au moins deux sections, au niveau de la province.

Le congrès de parti réunit toutes les branches, élit la direction régionale comme noyau du mécanisme de prise de décision.

La direction nationale du parti Baas se trouve au niveau supérieur à la direction régionale. Elle forme le plus haut organe définissant la politique et coordonnant le mouvement Baas dans l'ensemble du monde arabe.

Après Saddam Hussein

En , par décret de l'administrateur américain Paul Bremer, l'organisation est officiellement dissoute et le Parti Baas interdit. Un autre décret interdit certains postes dans l'administration ou l'enseignement aux anciens membres du parti. Cette politique volontariste de « débaasification » eut également pour conséquence d'accentuer la désorganisation des structures du pays[25].

En , dans la perspective de favoriser la réconciliation nationale, une loi est votée visant à réhabiliter d'anciens membres du parti Baas[25].

Guérilla en Irak

Il y a deux groupes de guérilla baasiste en Irak, l'Armée des hommes de la Naqshbandiyya d'Ezzat Ibrahim al-Douri et Al-Awda de Mohammed Younis al-Ahmed [26],[27].

L'Armée des hommes de la Naqshbandiyya est ennemie de Al-Awda[28].

Autres pays

Le parti Baas irakien avait établi des branches dans divers pays arabes, comme le Liban et la Jordanie. Après la chute du gouvernement de Saddam Hussein, beaucoup de branches se sont distancées du parti central, par exemple celles du Yémen et du Soudan.

La branche palestinienne connue sous le nom de Jabhat at-Tahrir el-Arabiyah (Front de libération arabe, ou ALF) a formé la principale faction politique palestinienne en Irak pendant les années de Saddam Hussein.

À Bahreïn, Rasoul al-Jaich mène le parti pro-Baas appelé Société démocratique nationaliste de rassemblement (Jami'at at-Tajammu' al-Qaoumi ad-Dimuqrati).

En Algérie, une tentative de création d'un parti Baas a été réprimée par le président Houari Boumédiène dans les années 1970. Ce parti était principalement fondé sur l'unification des peuples maghrébins. La branche algérienne du Baas, qui se nomme parti Baas arabe socialiste d'Algérie, est dirigée par Ahmed Choutri. Le parti a fait une demande de légalisation après l'avènement du multipartisme en 1988, mais cette demande fut refusée par l'État algérien. Après l'interruption du processus électoral en , Ahmed Choutri fut contraint de se réfugier en Irak, en raison de la répression frappant le parti Baas en Algérie. Ahmed Choutri a finalement pu rentrer en Algérie en 2003, après l'invasion de l'Irak par les États-Unis et la chute de Saddam Hussein. Le parti soutient la lutte du Baas irakien et de son leader Ezzat Ibrahim al-Douri contre la présence américaine.

Un parti Baas d'obédience irakienne a existé autrefois en Syrie, mais le gouvernement syrien l'a sévèrement réprimé. [réf. souhaitée] [pourquoi ?]

Après la révolution de 2011, un mouvement Baath est légalisé en Tunisie.

Notes et références

  1. Kazimirski, Dictionnaire arabe français, page 141.
  2. « Parti Baas - Les clés du Moyen-Orient », sur www.lesclesdumoyenorient.com (consulté le )
  3. (en) « Baath Message », sur Arab Socialist Ba'ath Party (consulté le )
  4. (en) « Syria’s Conflicting Powers Develop Separate Education Curriculums », sur Atlantic Council, (consulté le )
  5. Frédéric Pichon, Syrie : Pourquoi l'Occident s'est trompé, Éditions du Rocher, 2014, p. 26.
  6. Joyce Karam, Assad finds fan base among white supremacists in Charlottesville, The National, 13 août 2017.
  7. La galaxie pro-Assad en Europe, ARTE, 16 décembre 2016.
  8. Germano Monti, A red-brown alliance for Syria, Qantara.de, 14 avril 2014.
  9. Caroline Hayek, Comment Assad est devenu « le blanc » de l’extrême-droite occidentale, OLJ, 15 août 2017.
  10. Günther Orth, The left-wing/right-wing alliance of Assad apologists, Qantara, 18 décembre 2017.
  11. Antoine Hasday, La désinformation d'une partie de la gauche sur la guerre en Syrie, Slate, 1er mars 2018.
  12. (en) « Alliance of Peace and Freedom delegation : Europe must take Syria’s side and fight terrorism », sur syriatimes.sy (consulté le ).
  13. https://apfeurope.com/2016/05/report-on-latest-apf-visit-to-syria/
  14. « Syrie : documenter dix ans de guerre. Avec Jean-Pierre Perrin, Garance Le Caisne et Jean-Philippe Rémy. », sur France Culture (consulté le )
  15. Colin Freeman, « Izzat Ibrahim al-Douri: the King of Clubs is back, and he may yet prove to be Saddam Hussein's trump card », The Telegraph,
  16. Nicholas A. Heras, « The Tribal Component of Iraq's Sunni Rebellion: The General Military Council for Iraqi Revolutionaries », sur The Jamestown Foundation (consulté le )
  17. Daniel Cassman, « Islamic Army in Iraq | Mapping Militant Organizations », Stanford.edu (consulté le )
  18. « How Syria's civil war is spilling over - Middle East », Al Jazeera English (consulté le )
  19. Jean-Pierre Langellier, « Les mille et un crimes de Saddam Hussein », sur Le Monde, (consulté le ) : « Saddam, la mine triste, commence à parler. Il y a eu, dit-il, une trahison. Un complot tissé en Syrie, l'ennemie jurée. ».
  20. Gilles Meunier, « 11ème Congrès : Le parti Baas syrien face à lui-même », sur Afrique Asie, (consulté le ) : « La découverte, en août 1979, d’un complot « syrien » visant à renverser Saddam Hussein le fera échouer. Il s’ensuivit une rupture profonde entre la Syrie et l’Irak, accentuée par le soutien apporté par la Syrie à l’Iran khomeyniste pendant le confit Iran-Irak, et par la participation de l’armée syrienne à la coalition occidentale constituée en 2001 lors de la Première guerre du Golfe. Les deux Baas se livreront alors à une guerre fratricide, finançant et armant leurs opposants respectifs, baasistes ou non. ».
  21. Christophe Chiclet, « Les Kurdes de Syrie, cruel dilemme pour Ankara », sur Confluences Méditerranée, (consulté le ) : « Par ailleurs, le dirigeant syrien soutient les Kurdes irakiens dans leur combat contre Saddam Hussein, le frère ennemi du parti Ba’as. ».
  22. Hubert Michel, Le Maghreb dans le monde arabe ou Les affinités sélectives, CNRS Éditions (réédition numérique FeniXX), , 337 p. (ISBN 978-2-271-10387-1, lire en ligne)
  23. Myriam Benraad, Alice Ekman, Jolyon Howorth et Hebatalla Taha, L'Irak après Daech : Trump : une rupture de l'ordre mondial ?, Institut Français des Relations Internationales (IFRI), , 240 p. (ISBN 978-2-36567-758-5, lire en ligne)
  24. « Michel Aflaq et Salah al-Bitar : idéologues et fondateurs du parti Ba’th », sur www.lesclesdumoyenorient.com, (consulté le )
  25. « Vers une réintégration d'anciens membres du parti Baas en Irak », sur Huffington Post, (consulté le ).
  26. "The next insurgency: Baathists and Salafis pool resources to fight Iraqi government"
  27. https://web.archive.org/web/20140812124210/http://www.jamestown.org/fileadmin/JamestownContent/TM_007_3.pdf
  28. http://english.al-akhbar.com/content/sectarian-division-plague-iraqi-baath-party

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Charles Saint-Prot, Le Mouvement national arabe. Émergence et maturation du nationalisme arabe de la Nahda au Baas, Paris, Ellipses, .
  • Jérôme Bocquet, La France, l'Église, le Baas, Les Indes savantes, , 423 p..

Liens externes

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