Alliance pour la paix et la liberté

L'Alliance pour la paix et la liberté est qualifiée de néonazie par plusieurs journaux[11]^,[12]^,[13], et de néofasciste par d'autres[13]^,[14]^,[15].

Le groupe œuvre pour « une Europe des nations souveraines dans laquelle les États indépendants travaillent ensemble sur une base confédérée », et pour la pérennité et la sauvegarde des traditions européennes « ancestrales » telles que la tradition chrétienne[16].

L'APL travaille à la coordination des partis nationalistes européens à travers le continent. Il a contribué à la création de la coalition l'Italie pour les Italiens (en) composée de Forza Nuova, membre de l'APL, et de Mouvement social – Flamme tricolore. En 2017, l'APL a contribué à la formation de la coalition du Bloc d'identité nationale en Europe, dans lequel les deux partis membres de l'APL, le Parti Roumanie unie et Noua Dreaptă, se sont alliés avec le Parti de la Grande Roumanie[17]. En 2019, l'APL a participé à la formation de la coalition ADÑ Identidad Española, composée du parti membre Democracia Nacional, ainsi que de trois autres formations non-membres : FE-JONS, Alternativa Española et La Phalange[18].

En Europe centrale et orientale, l'APL entretient des relations avec les milieux conservateurs russes et soutient la Russie de Vladimir Poutine, en particulier dans le contexte de la crise ukrainienne et de la guerre civile syrienne[19]. Le groupe soutient le président biélorusse Alexandre Loukachenko et entretient des relations avec le Parti libéral-démocrate de Biélorussie[20]. Il soutient fortement les nationalistes serbes et est opposé à la reconnaissance internationale du Kosovo, il a par ailleurs travaillé par le passé avec le Parti radical serbe[21].

Au Moyen-Orient, il entretient des relations amicales avec le gouvernement baasiste syrien[22], Nick Griffin, vice-président du groupe ayant déjà été invité plusieurs fois par Bachar el-Assad comme ambassadeur[22]. Des réunions entre le groupe et le Parti social nationaliste syrien ont eu lieu, avec le soutien public de l'APL envers le PSNS[23]. Le groupe entretient des relations avec le Hezbollah libanais et a organisé au moins une réunion avec les dirigeants de l'organisation chiite libanaise[24]^,[25]^,[26]. Le groupe a été en contact régulier avec le dirigeant libanais Michel Aoun et le Courant patriotique libre au pouvoir[27].

L'APL entretient également des relations avec l'ancien chef du Front national français, Jean-Marie Le Pen, qui a été expulsé de son parti en 2015[28]. Ce dernier a rejoint le groupe en mars 2018[15]^,[29].

L'Europa Terra Nostra est la fondation politique européenne officielle de l'APL. L'ETN a été fondée le 3 juillet 2015 à Berlin où elle continue de fonctionner en tant que groupe de réflexion officiel de l'APL et sert de cadre européen pour les groupes de réflexion nationaux reconnus par les partis membres de l'APL[30]^,[31].