Parti nationaliste français

Le Parti nationaliste français (PNF), ou Les Nationalistes, est un mouvement politique français d'extrême droite ultranationaliste créé en 1983, puis refondé en 2015.

Pour les articles homonymes, voir Parti nationaliste, Parti national et PNF.

Historique

Issu du journal Militant, dont l'équipe avait été exclue du Front national par Jean-Pierre Stirbois, le mouvement compte parmi ses fondateurs Pierre Bousquet, Jean Castrillo, et Henri Simon (tous anciens membres de la Division Charlemagne), ainsi que Pierre Pauty, Patrice Chabaille ancien membre de comité central du Front National et Alain de La Tocnaye. Alain Renault fait partie des fondateurs mais s'en éloigne rapidement pour rejoindre Philippe de Villiers.

En 1985, une frange plus radicale du parti (menée par Claude Cornilleau) fera scission pour créer le Parti nationaliste français et européen, d'obédience néonazie. Le PNF sera rejoint en 1990 par les Jeunesses nationalistes révolutionnaires de Serge Ayoub, mais la rupture sera consommée en 1991. Peu après, Pierre Pauty quittera le PNF, retournant au FN pour y être élu au comité central. D'autres contacts seront tentés, notamment avec Troisième Voie de Jean-Gilles Malliarakis ou l'Œuvre française de Pierre Sidos, mais sans réel succès. Le Parti nationaliste français finit par devenir quasi-inactif à partir du milieu des années 1990.

Le , André Gandillon, secrétaire général du PNF et rédacteur en chef de la revue Militant, lance un appel au rassemblement des nationalistes au sein de cette structure.

Dans les mois qui suivirent, plusieurs structures radicales annoncèrent leur ralliement au sein du Parti nationaliste français. Lorraine nationaliste, Paris nationaliste, Les Caryatides, figurent parmi celles-ci, ainsi que nombre de mouvements locaux, autonomes depuis les dissolutions de l'Œuvre française et des Jeunesses nationalistes.

Les et , le mouvement organise un congrès de refondation recevant une centaine de personnes. Ce congrès fait l'objet d'articles de presse, liés à la lettre de soutien envoyée par Jean-Marie Le Pen et lue pour le public[2]. La mouvance constituée autour des anciens sympathisants de l'Œuvre française et des Jeunesses nationalistes, organisations dissoutes en 2013 par le gouvernement après l'affaire Clément Méric, se rallie à cette initiative[3]. Le président élu est Jean-François Simon, et Yvan Benedetti devient porte-parole du PNF[4].

Symbolique

Son sigle fait référence au Parti national fasciste de Mussolini ; quant à son logo, il comporte une fleur de lys et une épée.

Notes et références

  1. Laurent de Boissieu, « Parti Nationaliste Français (PNF) », France Politique, (lire en ligne)
  2. http://www.europe1.fr/politique/jean-marie-le-pen-au-secours-de-lultra-droite-2540403%5d.
  3. « L'Œuvre française se reconstitue au sein du Parti nationaliste français », Ipolitique, blog de Laurent de Boissieu, 20 octobre 2015.
  4. Laurent de Boissieu, « Parti Nationaliste Français (PNF) », sur France-politique.fr (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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