Villiers-le-Bel

Villiers-le-Bel est une commune française située à l'extrémité sud-est du Val-d'Oise en région Île-de-France, à quatorze kilomètres au nord de Paris. Elle est le chef-lieu du canton de Villiers-le-Bel.

Pour les articles homonymes, voir Villiers et Le Bel.

Villiers-le-Bel

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Jean Louis Marsac
2020-2026
Code postal 95400
Code commune 95680
Démographie
Gentilé Beauvillésois
Population
municipale
28 041 hab. (2018 )
Densité 3 841 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 00′ 00″ nord, 2° 23′ 00″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 147 m
Superficie 7,3 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villiers-le-Bel
(bureau centralisateur)
Législatives 8e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Villiers-le-Bel
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Villiers-le-Bel
Géolocalisation sur la carte : France
Villiers-le-Bel
Géolocalisation sur la carte : France
Villiers-le-Bel
Liens
Site web http://www.ville-villiers-le-bel.fr/

    Ancien village rural du Pays de France devenu banlieue pavillonnaire dès les années 1920 avec la construction de lotissements, la commune a connu une profonde transformation sociale à la suite de l'implantation d'un grand ensemble à la fin des années 1950.

    Ses habitants sont appelés les Beauvillésois.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Villiers-le-Bel se situe au cœur de la plaine de France, petite région de grande culture céréalière au nord de Paris. Les communes limitrophes sont Sarcelles au sud, Arnouville et Gonesse à l'est, Bouqueval et Le Plessis-Gassot au nord et Écouen à l'ouest.

    Communes limitrophes de Villiers-le-Bel[1]
    Écouen Le Plessis-Gassot Bouqueval
    Gonesse
    Sarcelles Arnouville

    Géologie et relief

    Le cœur ancien de la commune est assis sur un promontoire adossé au Mont Griffart, partie Beauvilésoise de la butte-témoin portant la forêt domaniale d'Écouen, l'ensemble domine la petite vallée du Petit Rosne, petit cours d'eau traversant la commune voisine de Sarcelles. La partie nord-est du territoire de la commune est en partie classé depuis la cavée de Bouqueval et encore agricole. La commune occupe environ 730 hectares dont 10 % d'espaces verts.

    Climat

    Villiers-le-Bel comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. La localisation de la commune au sein de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique, et la situation a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25 °C est de 40, dont 8 au-delà de 30 °C. Dans le sud du Val-d'Oise, depuis 1955, la durée moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1719 heures[3].

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
    Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
    Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
    Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France[4]

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    La ville est traversée par l'ancienne route nationale 370 (actuelle RD 370), qui la relie aux anciennes nationales 16 et 17 (actuelles RD 316 et 317). Celles-ci donnent accès à l'ensemble du réseau routier et autoroutier francilien.

    Transports en commun

    La commune est desservie par la gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville située à Arnouville sur le et la ligne Paris - Lille.

    La commune est également desservie par quatre lignes de bus exploitées par la RATP :

    La ligne 370 de Gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville au Marché de Saint-Brice-sous-Forêt et du Marché de Saint-Brice-sous-Forêt à la Gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville. La ligne 370 passe par Arnouville. Depuis la mise en service du T5 en 2013, elle remplace la ligne 268 concernant la Navette de la Cité des Carreaux (entre Villiers-le-Bel RER et la Cité des Carreaux). La Navette circule uniquement aux heures de pointe en semaine.

    Toponymie

    Villare Bellum en 1202, Villers-le-Bel[5].

    La commune tire son nom du latin villare, domaine rural, et de l'anthroponyme Le Bel, par conséquent sans aucune allusion esthétique en rapport avec le lieu[6].

    La seconde partie du toponyme est un nom de personne. Un certain Radulfus Bellus (Raoul le Bel, en français) occupait en effet le territoire à la fin du XIe siècle[7].

    Histoire

    La rue Pape-Carpentier dans les années 1930, avec une rame électrique du tramway.

    La fondation du village remonterait au Ier ou IIe siècle comme l'atteste la présence d'un puits gallo-romain de cette époque dans la commune, au no 2 de la rue Jules Ferry[6]. Il est fait mention de Villiers en 320[8] et le village est cité pour la première fois dans une charte de Louis le Pieux en 832.

    Les seigneurs du lieu, les Le Bel[9], famille au service du roi de France, sont mentionnés dans divers textes à partir de 1092. Le plus ancien connu est Matthieu le Bel qui était chevalier et vassal de l'abbaye de Saint-Denis. Les Le Bel adoptent le nom de Villiers à la fin du XIIe siècle.

    En 1470, ce lieu, peuplé de 80 feux, était l'un des plus peuplés du diocèse de Paris.

    Par testament, le dernier descendant direct de la lignée, Antoine Le Bel[réf. nécessaire], évêque de Beauvais, abandonne son fief au connétable Anne de Montmorency en 1535. Le petit bourg vit à cette époque de l'agriculture, d'une importante activité dentellière et des carrières à plâtre (exploitation du gypse).

    Le protestantisme se développe à cette époque, mais la révocation de l'édit de Nantes en 1685 provoque la démolition du temple, tandis que la communauté choisit la conversion, ou le départ du village.

    En 1800 le village compte 1 300 habitants et devient en 1820 le premier fournisseur de salades de la capitale[8]

    Ouverture en 1859 de la gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville par la compagnie des chemins de fer du Nord. Le chemin de fer dessert la commune et comme dans la plupart des environs de la capitale, provoque une importante mutation sociale et économique. Le quartier de la nouvelle gare est progressivement loti et voit s'installer une population d'ouvriers et d'employés.

    En 1859, toujours, la ligne de le premier tramway à vapeur de France est créé. Il relie la gare au village[8] distant de 3 kilomètres environ.

    Durant le siège de Paris en 1870, Villiers est sous le joug prussien.

    Vers 1920, Villiers devient une banlieue pavillonnaire

    En 1928, le tramway est électrifié.

    En 1930, les premiers lotissements sortent de terre, et en 1931, la population de la commune a doublé.

    En 1949, le tramway est remplacé par la ligne de bus 268 faisant cesser son exploitation

    En 1950, la ville compte 5 000 habitants

    En 1954, la commune compte un peu plus de 5 000 habitants pour 1 600 logements[8]

    En 1955 débute, à l'Est du village, la construction du grand ensemble les Carreaux de 1 600 logements est construit par les architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut[10].

    En 1958, la construction des bâtiments A, B et C (les Acacias, les Bleuets et les Clématites) de la copropriété de la Cerisaie commence.

    En 1960, dans le quartier de la Cerisaie, après le bâtiment A, futur Acacias, c'est au tour du bâtiment B, futur Bleuets, de sortir de terre.

    En 1964, débute la construction du grand ensemble du Puits la Marlière

    En 1970, Villiers compte environ 20 000 habitants[réf. nécessaire].

    En 1971, le grand ensemble Derrière les Murs de Monseigneur, également appelé DLM est bâti. Le nom fait référence au manoir d'un chevalier construit à cet endroit au XIVe siècle au milieu d'un verger le tout entouré d'un mur.

    En 1985, Villiers compte 26 000 habitants environ.

    Le , deux mineurs, le pilote et le passager d'une mini-moto, meurent à la suite d'un accident de la circulation avec une voiture de police. Peu après, un commissaire est gravement violenté, et le soir même, la ville devient le théâtre d'émeutes entre la police et de jeunes habitants de la ville. Le second soir, les effectifs locaux de police sont épaulés de renfort de circonscription de police limitrophe. Plusieurs équipements publics ou privés sont incendiés (dont la Bibliothèque Louis-Jouvet, l'Institut des métiers de l'artisanat, et le bureau de la Police nationale). Au second jour des échauffourées, on dénombre cent-vingt blessés parmi les policiers[11]. Les forces de l'ordre sont également prises pour cible par des tireurs utilisant des armes de chasse. Le troisième soir, au vu du nombre de policiers et sapeur-pompiers blessés, des tireurs d'élites du RAID seront mobilisés, et le nombre des forces de l'ordre fortement augmenté.

    En 2010 la population de Villiers-le-Bel est d'environ 27 000 habitants.

    En 2013, la mairie de Villiers-le-Bel, déclare la guerre aux marchands de sommeil[12],[13]

    Urbanisme

    Typologie

    Villiers-le-Bel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

    Morphologie urbaine

    Les différents quartiers de la commune sont :

    Projets d'aménagement

    La rénovation urbaine du Quartier des Carreaux.

    Le , la Ville et ses partenaires signaient une convention avec l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine portant sur la rénovation du quartier des Carreaux. Près de 150 millions d’euros ont été mobilisés pour ce projet. Moins d’un an plus tard, en , les premiers travaux de cette opération avaient débuté. En 2015 le quartier s’est considérablement transformé. Les derniers chantiers devraient s’étaler jusqu’à 2017.

    Les objectifs urbains du projet :

    • Réorganiser le quartier par la redistribution foncière, la démolition/reconstruction de plusieurs bâtiments et l’aménagement d’espaces publics et d’espaces résidentialisés.
    • Désenclaver le quartier par la réalisation de percées au travers de certains bâtiments et par la création de nouvelles rues.
    • Améliorer l’état du bâti par la réhabilitation de l’ensemble des logements conservés dans le quartier.
    • Diversifier les parcours résidentiels en construisant des logements en location libre et en accession à la propriété.
    • Redonner une place centrale aux équipements par leur reconstruction et leur réimplantation.
    • Recréer des lieux de promenades et de rencontres par l’aménagement de nouveaux espaces publics (parcs, squares, places, chemins piétons…)

    Dans le concret, le projet comprend entre autres :

    • La démolition/reconstruction d’environ 300 logements sociaux Osica
    • La réhabilitation de 1200 logements sociaux.
    • La construction d'environ 350 logements sociaux (autre bailleur qu'Osica), en location libre et en accession à la propriété
    • La reconstruction de six équipements publics et associatifs.
    • La création de neuf nouvelles rues.
    • L’aménagement de trois grands espaces de convivialité…

    Les financeurs sont la Ville de Villiers-le-Bel, La Communauté d’Agglomération Val de France, l'État (ANRU), la Caisse des dépôts, OSICA, la Foncière du logement, l’OPAC de l’Oise, l’AFTRP, EFIDIS et le syndicat de la Géothermie.

    Quartier les Carreaux

    Le quartier des Carreaux est construit entre 1956 et 1963 par les architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut. Les premiers habitants arrivent en 1958. Il comporte 1675 logements[19].

    Quartier de la Cerisaie

    En 1958, les bâtiments A (les Acacias), B (les Bleuets) et C (les Clématites) de la copropriété de la Cerisaie sortent de terre.

    En 1960, le bâtiment B, futur Bleuet, est construit. Des visites guidées ont lieu pour découvrir le quartier de la Cerisaie, avec ses nouvelles écoles, son centre sportif etc[8].

    Les premiers acquéreurs sont des médecins, pilotes de ligne, agents des PTT, sages-femmes, militaires... qui permettent ainsi la construction de zones pavillonnaires.

    En 1962, à la suite des accords d'Évian, Louis Perrein, le maire de Villiers le Bel, accueille aux Bleuets les rapatriés d'Algérie. Jusqu'en 1965, les immeubles sortent de terre accueillant de nouveaux arrivants.

    En 1965, la main-d’œuvre portugaise, espagnole et algérienne qui travaille aux alentours s'installe dans le quartier bientôt rejointe par les rapatriés du Maroc et de Tunisie.

    En 2004, une étude réalisée par le Pact Arim révèle que la copropriété est surendettée, les logements régulièrement squattés et les parties communes laissées à l'abandon, un plan de sauvegarde et de mise en valeur est alors lancé sur le quartier de la Cerisaie qui est classé en ZUS[20].

    En 2007, lors des émeutes, la bibliothèque et l'école Louis-Jouvet sont incendiés. Les marchands de sommeil sont de plus en plus nombreux.

    En 2009, une convention ANRU pour la réhabilitation du quartier[21] est signée. 258 logements répartis sur trois barres sont concernés.

    Le , la Ville et ses partenaires signaient une convention ANRU portant sur la rénovation du quartier de la Cerisaie et de Derrière-les-Murs. Près de 40 millions d’euros sont mobilisés pour ce projet. Les premières opérations sont livrées en 2013.

    Les objectifs urbains du projet :

    • Désenclaver le quartier par la création de nouvelles rues.
    • Normaliser le fonctionnement de certaines copropriétés dégradées grâce à des dispositifs d’accompagnement mis en place par l’Etat.
    • Augmenter et diversifier l’offre de logements par l’implantation de nouveaux bailleurs.
    • Valoriser les espaces verts existants par le réaménagement des espaces libres et la création d’un square et d’un parc urbain.
    • Augmenter l’offre en équipements par la construction d’une école, d’une crèche et d’un espace de loisirs sportifs.
    • Clarifier les usages et la gestion des espaces par la recomposition foncière.

    Le projet comprend :

    • La construction de l’école Louis Jouvet
    • La construction d’une crèche
    • L'aménagement d’un espace de loisirs sportifs.
    • La démolition du bâtiment de l’allée des Clématites.
    • Le soutien à la réhabilitation de 3 copropriétés dégradées.
    • La résidentialisation de deux résidences OSICA et de 4 copropriétés dégradées.
    • La construction de 162 logements.
    • La création de 5 nouvelles rues.
    • L’aménagement d’un square et d’une plaine de jeux.
    • La réhabilitation de la Maison de Quartier Salvador Allende, de la PMI et de la crèche des Marmousets

    Les financeurs :

    La ville de Villiers-le-Bel, La communauté d’agglomération Val de France, L’Etat (ANRU), La Caisse des dépôts, OSICA, EFIDIS, La Foncière du logement.

    Côté réhabilitation des copropriétés dégradées :

    En 2010 la réhabilitation de la copropriété dégradée des Bleuets commence[8]

    En 2011, la copropriété est scindée en trois entités distinctes (Acacias, Bleuets, Clématites).

    En 2012, un second plan de sauvegarde pour les Acacias et les Bleuets voit le jour.

    Les Clématites (32 logements) sont détruites en 2013. La mairie, lance un plan anti-marchands de sommeil[12],[13]

    Divers

    La Cerisaie est chantée par les frères Gaëlino et Calboni M'Bani du groupe Ärsenik.

    Quartier Derrière les Murs de Monseigneur

    Le quartier Derrière les Murs de Monseigneur est construit entre 1971 et 1983 par les architectes Maneval, Murat et Lefebvre. Les premiers habitants arrivent en 1973. Il comporte 1751 logements dont 75 logements en pavillon et 108 logements en petit immeuble[19].

    Quartier le Puits-la-Marlière

    Le quartier du Puits-la-Marlière est construit entre 1964 et 1972 par les architectes Maneval, Murat et Lefebvre. Les premiers habitants arrivent en 1965. Il comporte 1597 logements dont 110 logements en pavillon[19].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu’à la loi du [22], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-d'Oise après un transfert administratif effectif le et à son |arrondissement de Sarcelles.

    La commune a fait partie de 1801 à 1967 du canton d'Écouen. Lors de la mise en place du département du Val-d'Oise, elle est intégrée au canton de Garges-lès-Gonesse, qui est scindé en 1976 et la ville devient alors le chef-lieu du canton de Villiers-le-Bel[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur de ce canton.

    Villiers-le-Bel fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en )[24], et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise. La commune accueille par ailleurs une maison de la justice et du droit (2, rue Ponpon)[25],[26].

    Intercommunalité

    Entre 1997 et 2016, la ville est membre fondateur de la communauté d'agglomération Val de France.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Val de France (95) et de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France (95), et extension du périmètre du nouveau regroupement aux communes de Seine-et-Marne (77) suivantes : Claye-Souilly, Compans, Dammatin-en-Goële, Gressy, Le Mesnil-Amelot, Longperrier, Mauregard, Mitry-Mory, Moussy-le-Neuf, Moussy-le-Vieux, Othis, Rouvres, Saint-Mard, Thieux, Villeneuve-sous-Dammartin, Villeparisis[27] ».

    C'est ainsi que Val de France a fusionné avec la communauté d'agglomération Roissy Porte de France et 17 communes de Seine et Marne pour former le la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France dont Villiers-le-Bel fait dorénavant partie.

    Tendances politiques et résultats

    À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 24,55 %, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 18,59 %, Jacques Chirac avec 16,68 %, puis Christiane Taubira avec 8,54 %, Jean-Pierre Chevènement avec 5,33 %, Arlette Laguiller avec 4,64 %, François Bayrou avec 4,03 %, Noël Mamère avec 3,67 % et Alain Madelin avec 3,65 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 %.

    Au second tour, les électeurs ont voté à 81,92 % pour Jacques Chirac contre 18,08 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 23,82 %, valeurs assez conformes à la tendance nationale (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[28].

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Beauvillésois ont très massivement rejeté la Constitution Européenne, avec 64,05 % de Non contre 35,95 % de Oui avec un taux d’abstention particulièrement élevé de 43,03 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 % ; abstention : 30,63 %). Ces chiffres sont très supérieurs à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais inverses aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)[29].

    À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu majoritairement les suffrages se placer sur les deux principaux candidats, en tête Ségolène Royal avec 40,75 % (national : 25,87 %), suivi de Nicolas Sarkozy avec 26,40 % (national : 31,18 %), puis François Bayrou avec 13,74 % et Jean-Marie Le Pen avec 8,98 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 58,29 %, Nicolas Sarkozy totalisant 41,71 % des suffrages beauvillésois, chiffres inverses aux résultats nationaux avec un taux d'abstention de 18,24 %, légèrement supérieur à la moyenne nationale de 16,03 %[30].

    La liste conduite par Didier Vaillant, maire sortant PS, est élue au premier tour des élections municipales de mars 2008 à hauteur de 61,52 % des suffrages exprimés, contre celle de l'UMP conduite par Sylvie Noachovitch qui n'en a obtenu que 38,48 %[31]

    Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant Jean-Louis Marsac (DVG[32]) obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, devançant celles de Sori Dembélé (DVG, 40,95 %) et Michel Dufros (DVD/Libres !; 7,19 %), lors d'un scrutin marqué par une abstention de 63,36 %[33],[34]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904 1935 Julien Boursier   Architecte-expert
    Conseiller Municipal de Villiers-le-Bel (1901)
    Suppléant de la Justice de Paix et Ministère Public
    Délégué cantonal (1919)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1953 1959 Aime Laugier    
    1959 1988 Louis Perrein[35] PS Sénateur du Val d'Oise (1977 → 1995)
    Conseiller général de Villiers-le-Bel (1976 → 1994)
    1988 1997 Raymonde Le Texier PS Députée du Val-d'Oise (8e circ.) (1997 → 2001)
    Sénatrice du Val d'Oise (2004 → 2011)
    1997 juin 2012[36] Didier Vaillant[37],[38] PS Président de la CA Val de France (2007 → 2015)
    Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2016 → 2018)
    Démissionnaire
    29 juin 2012[39] En cours
    (au 11 juillet 2020)
    Jean-Louis Marsac PS[40] puis DVG[32] Ancien ouvrier chez Alstom
    Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42],[34]

    Sécurité

    Le commissariat de police.
    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2015). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Le bureau de police de Villiers-le-Bel a brûlé pendant les émeutes du 25 et . Un commissariat de police a ouvert ses portes en . Le chantier a été mis en place au 3e trimestre 2006.

    Jumelages

    Aucun jumelage officiel.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 28 041 habitants[Note 4], en augmentation de 2,67 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +3,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6331 3501 3251 1781 2091 3221 8831 9791 934
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9512 1322 1071 7351 9682 0161 9681 6491 644
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7231 7181 8452 3773 3244 3894 3514 2094 852
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    12 79719 11921 87624 80826 11026 14527 13027 42827 247
    2018 - - - - - - - -
    28 041--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'Institut des métiers de l'artisanat.
    Le collège Saint-Exupéry.

    Villiers-le-Bel est située dans l'académie de Versailles.

    La ville administre onze écoles maternelles et écoles élémentaires communales.

    Le département gère trois collèges (Saint-Exupéry, Martin-Luther-King, Léon-Blum) et la région Île-de-France le lycée professionnel (Pierre Mendes-France (en)).

    Villiers-le-Bel compte également deux établissements privés : le collège Saint-Didier (1 rue Gambetta) et l'établissement secondaire ORT France (32 avenue de Choiseul), ainsi qu'un centre de formation des apprentis (CFA) de l'Institut des métiers de l'artisanat, d'une capacité de 1200 élèves, qui accueille des élèves âgés de 16 à 25 ans et forme aux métiers de l'automobile et de l'alimentation[45].

    Le collège Saint-Exupéry est un collège sportif ayant participé à de nombreuses compétitions et championnats. Les sports enseignés sont le VTT, l'athlétisme, le football et la natation.

    Santé

    L'entrée principale de l'hôpital Charles-Richet.
    Le plan de l'hôpital Charles-Richet.

    Villiers-le-Bel dispose d'un très grand hôpital : l'hôpital Charles Richet renommé Hôpital Adélaïde Hautval en 2015.

    Cependant, Charles Richet est aussi l'auteur, en 1913, d'un livre intitulé La Sélection humaine[46] dans lequel il prône avec une très grande froideur l'élimination des races inférieures, des malades incurables, et des anormaux. Il a été de 1920 à 1926 le président de la Société française d'eugénique. La Sélection humaine sera réédité en 1919, année de l'édition de son autre livre intitulé L'Homme stupide. Charles-Richet commence ici par le rejet des « races inférieures », puis fait la description des « tares humaines », avant de terminer par sa solution qui consiste en l'application de ses thèses de La Sélection humaine.

    Sports

    La ville dispose de cinq gymnases, deux complexes de tennis, cinq complexes de football et d'autres en gymnases (dont trois au parc des sports), une piscine municipale, deux complexes de basket et deux salles de musculation au gymnases Émile-Zola à la cité de la ZAC. En , l'Académie Christophe Tiozzo est créée dans l'un de ces gymnases.

    Cultes

    • Culte protestant : Église évangélique baptiste de Villiers-le-Bel
    • Culte catholique : église Saint Didier dans le Vieux-Villiers ; chapelle aux Carreaux.
    • Culte israélite : synagogue située aux Carreaux.
    • Culte musulman : petite mosquée située dans le quartier de la Zac, « Derrière les Murs de Monseigneur » ; Grande mosquée située rue d'Hérivaux, près des « Briques rouges »

    Économie

    En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@[47] » puis en 2008 « Ville Internet @@@@[48] » puis de 2011 à 2017 « Ville Internet @@@@@[48] »

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 11 575 , ce qui place Villiers-le-Bel au 30 064e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[49].

    Entreprises et commerces

    La commune est essentiellement résidentielle, seule une petite zone d'activité économique existe à la limite de Sarcelles. Aucune très grande surface commerciale n'est présente, on ne trouve que quelques supérettes, et dans le centre quelques commerces de détail. Cinq boulangeries, et trois boucheries dont deux halal sont présentes, ce qui traduit un important déficit pour une population supérieure à 25 000 habitants. Il faut toutefois noter que le quartier de la gare, à la limite d'Arnouville, comporte de nombreux commerces.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    Villiers-le-Bel compte trois monuments historiques sur son territoire.

    • Église Saint-Didier anciennement Saint-Éterne, rue Gambetta / rue Victor-Gouffre (classée monument historique par arrêté du [50]) : L'église actuelle a été bâti au XIIIe siècle en remplacement d'un premier édifice mentionné pour la première fois dans un acte de 1124, et dépendant alors de l'abbaye Saint-Victor de Paris. Orientée régulièrement, elle suit un plan cruciforme, avec une nef à deux bas-côtés ; un transept non saillant ; un clocher central s'élevant au-dessus de la croisée du transept ; et un chœur au chevet plat de deux travées, flanqué de deux collatéraux. Aussi bien la nef que le chœur sont élevés et dépassent nettement en hauteur les collatéraux, ce qui permet un éclairage supplémentaire par des baies hautes. Les murs latéraux de la nef et du chœur sont consolidés par des arcs-boutants dans la continuité des contreforts des collatéraux. Le croisillon sud est flanqué à droite par une tourelle d'escalier ronde donnant accès aux combles, et tenant en même temps lieu de contrefort. Le clocher du troisième quart du XVIe siècle présente des contreforts plats et deux baies abat-son ogivales par face ; il est d'une grande simplicité architecturale. Du XIIIe siècle, subsistent la façade occidentale avec notamment un triplet de trois baies ogivales au-dessus du portail, encadrées par de fines colonnettes et ornées de tores ; la nef avec ses bas-côtés, ainsi que le transept. Ils portent toutefois les traces d'un rehaussement qui a lieu en même temps avec la construction du clocher, soit entre 1546 et 1579, ce qui vaut à leur contreforts une ornementation sculptée dans le style Renaissance. Ces travaux de la période Renaissance sont attribués à l'architecte Jean Bullant. Le chœur et ses collatéraux datent de la période de 1486 à 1498. Ses contreforts sont déjà d'une forme similaire que ceux réalisés ultérieurement à l'ouest, mais ils portent un décor flamboyant nettement moins élaboré. L'église est immortalisée sur une toile du peintre Maurice Utrillo de 1909. L'orgue primitif installé en 1664 a subi de nombreux remaniements durant le XVIIIe siècle. Il conserve 98 % de ses tuyaux d'origine et a été classé en 1939[51],[52]. Après plusieurs années de restauration, l'église a rouvert en .
    • Puits gallo-romain, 2 rue Jules-Ferry, à l'angle avec la rue Gambetta (classé monument historique par arrêté du [53]) : Ce puits cylindrique est enchâssé dans une maison, mais visible depuis l'extérieur grâce à une grille. L'appareil est en moellons cubiques réguliers caractéristiques de l'époque romaine. La grande margelle monolithique trahit son grand âge par sa forme arrondie, résultat d'une intense utilisation pendant des siècles. Le puits est probablement associé à une Villa ayant jadis existé sur cet emplacement[52].
    • Maison des Têtes, 46 rue de la République (inscrite monument historique par arrêté du [54]) : Cette maison de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle. Sa façade en plâtre sur deux niveaux et trois travées comportent trois arcades plein cintre, dans lesquelles s'inscrivent les fenêtres et la porte. Les clés de voûte sont ornés de mascarons, dont celui au centre plus grand que les autres. Ils représentent des visages sur fond de feuillages. En dehors des arcades, la façade est structurée par des bossages[52].

    Autres éléments du patrimoine

    • Maison de Thomas Couture, 3-7 rue Démolliens : Elle remonte à la fin du XVIIe siècle, mais fut largement remaniée depuis. La propriété est pillée et réquisitionnée par les Prussiens durant la guerre de 1870.
    • Maison du général Louis Archinard, 3 rue du Général-Achinard : C'est un hôtel particulier du XVIIIe siècle, ayant conservé sa façade caractéristique de l'époque[52].
    • Ancien prieuré, 1 rue Gambetta : Le prieuré dont dépendait l'église jusqu'à la Révolution française a été réquisitionné par l'état en 1797, avant de devenir la demeure du chirurgien Jean Lézard et d'autres particuliers après lui. Un annexe est construit pour héberger un pensionnat de jeunes filles, qui devient un hôpital militaire prussien durant la guerre de 1870. Avec les transformations et agrandissements successifs tout au long du XIXe siècle, plus rien du bâtiment d'origine n'est visible depuis l'extérieur. Depuis 1955, il accueille l'école privée Saint-Denis. Malheureusement, le bâtiment a été rasé lors de la restructuration de l'école dans les années 2010, cela devait permettre l'aménagement accessible aux habitants derrière l'église. Rien n'a changé depuis la fin des travaux.
    • Fontaine Chauvée, ruelle Chauvée, au nord du centre ancien dans un bois : Elle tire son nom de l'ancien français chave, qui a donné cave et caverne. Avec la fontaine Margot (rebaptisée fontaine Précher au XIXe siècle), elle constituait le seul approvisionnement en eau vive du village. La source située légèrement en dessous du niveau du sol est accessible par un court escalier encadré par des murs en moellons. De caractère purement utilitaire, la fontaine n'a fait l'objet d'aucune ornementation[52].
    • Maison du docteur Rampont : C'est un exemple des nombreuses résidences de campagne que des familles bourgeoises établissent dans la commune à la fin de l'Ancien Régime[52].
    • Œuvres monumentales du sculpteur Victor Roman.
    • Maison Sainte-Beuve, et son parc paysager à l'Anglaise
    • Maison et parc du Ginkgo dans le bas du vieux pays. Parc paysager alliant à l'Anglaise et à la Française

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Villiers-le-Bel se blasonnent ainsi : d'azur au château donjonné de trois tours d'argent accompagné de trois fleurs de lys d'or.

    Cette configuration est relativement récente, le blason d'origine n'avait pas de château, mais uniquement un billette de gueules au centre des trois lys d'or (blason visible dans l'église actuellement en travaux). Ce blason a totalement été abandonné par l'administration communale qui l'a remplacé sur tous les documents et panneaux administratifs ainsi que sur les plaques de rues par un logo moderne.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Pierre Blazy et D. Guglielmetti, Le pays de France en 1900, éd. du Valhermeil, 1992, 182p.
    • Les éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France : La revue Patrimoine en Val de France, un numéro thématique par an depuis l'année 2003 distribué gratuitement chaque mois de septembre par la communauté d'agglomération, sur des thèmes assez variés.
      • no 1 : Des acteurs, des lieux, des projets (2003)
      • no 2 : Nature et ville (2004)
      • no 3 : Mobilité (2005)
      • no 4 : Habitat (2006)
      • no 5 : Loisirs (2007)
      • no 6 : Femmes (2008)
    • Dans la collection Les Publications du Patrimoine en Val de France
      • Les Carreaux, 1955-1963, naissance d'un grand ensemble en banlieue parisienne
      • Catherine Roth-Maurice Bonnard, La gare de Villiers-le-Bel-Gonesse-Arnouville et son territoire, 1859-1939
      • Dominique Lefrançois, Guide des sources pour l’étude des grands ensembles. Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, 1950-1980, éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France, 2005 [lire en ligne]
    • Jean-François Humbert et Dominique Renaux, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Villiers-le-Bel », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 1020-1027 (ISBN 2-84234-056-6)
    • Éric Le Braz, Géographie d'une presqu'île, retour à Villiers-le-Bel, Bourin éditeur, 2010, 200 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Villiers-le-Bel » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Villiers-le-Bel » sur Géoportail..
    3. Météo France - Climatologie
    4. L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle distant de 10 kilomètres à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.
    5. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    6. Villiers-le-Bel 1428-1499, Dominique Renaux, 1981, mémoire à l'EHESS
    7. Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 346
    8. Villiers rebelle, carnet de rencontres à la Cerisaie par Damien Roudeau
    9. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris pages 276 à 285 par Jean Lebeuf
    10. Joseph Abram, L'architecture moderne en France, du chaos à la croissance, t. 2, éd. Picard, 1999, p. 116.
    11. Val-d'Oise: appels au calme et renforts policiers « Copie archivée » (version du 15 mars 2012 sur l'Internet Archive).
    12. Émission 66 minutes du 3 novembre 2013 sur M6
    13. MAL LOGEMENT : DES PROPRIÉTAIRES SANS SCRUPULE autre extrait de 66 minutes du 3 novembre 2013 sur M6
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. L'histoire des grands ensembles de Garges-lès-Gonesse, Sarcelles et Villiers-le-Bel page 16
    20. Carte des Zus de la grande couronne page 4
    21. Convention ANRU Villiers-le-Bel - La Cerisaie, Puits la Marlière, Derrière les Murs de Monseigneur
    22. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
    25. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    26. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    27. « Arrêté du Préfet de la région Île-de-France du 4 mars 2015 portant adoption du schéma régional de coopération intercommunale » [PDF], sur http://www.marneetgondoire.fr (consulté le ).
    28. Scrutin présidentiel de 2002 - Villiers-le-Bel
    29. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Villiers-le-Bel
    30. Scrutin présidentiel de 2007 - Villiers-le-Bel
    31. Journal Le Monde, édition datée du 11 mars 2008, cahier spécial élections municipales
    32. Maïram Guissé, « Villiers-le-Bel : Marsac, candidat aux municipales de 2020 mais sans le PS : Le maire de Villiers-le-Bel est candidat à sa succession en 2020. Il a quitté le PS et veut monter une liste de rassemblement de la gauche », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    33. Victor Tassel, « Villiers-le-Bel : Jean-Louis Marsac en tête, Sori Dembélé deuxième : Le maire sortant (DVG) arrive avec une avance notable (46,12 %) sur son concurrent (32,79 %). Dans tous les quartiers, sauf à Derrière-les-Murs de Monseigneur (DLM) », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    34. Joseph Canu, « Val-d’Oise. Élections municipales : Jean-Louis Marsac devance Sori Dembélé à Villiers-le-Bel : Le maire sortant (DVG) de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) et réélu avec 51,84 % des suffrages exprimés devant Sori Dembélé (40,95 %, DVG) et Michel Dufros (7,19 %, Dvd, Libres !) », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    35. Da.D., « L'ancien maire de Louis Perrein, est mort », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    36. « Val-d'Oise: le maire de Villiers-le-Bel démissionne », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    37. Réélu pour le mandat 2008-2014 : Bénédicte Agoudetsé, « Villiers-le-Bel : première manche pour Didier Vaillant », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    38. Maïram Guissé, « L’ancien maire de Villiers-le-Bel, Didier Vaillant, est décédé : Mort à l’âge de 65 ans, il a notamment eu à gérer les émeutes de 2007 et s’est battu pour la mise en place de la ligne 17 du supermétro », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    39. « L'émotion du nouveau maire Jean-Louis Marsac », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Le conseil municipal l'a élu hier soir pour remplacer Didier Vaillant, qui a décidé de passer la main. Après quinze ans à la tête de la ville, ce dernier préfère désormais se concentrer sur la présidence de l'agglomération Val de France ainsi que sur son mandat de conseiller général ».
    40. M. G, « Jean-Louis Marsac investi par le PS à Villiers-le-Bel », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    41. Dominique Albertini, « A Villiers-le-Bel, deux gauches à couteaux tirés : Depuis dix jours, caillassages et lettres anonymes marquent la campagne dans cette ville populaire du Val-d'Oise, où le maire PS Jean-Louis Marsac affronte des dissidents issus de son propre camp », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
    42. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Thomas Hoffmann, « Jean-Louis Marsac l’emporte avec 52,21% des voix : Sans l’ombre d’un doute, le candidate socialiste, Jean-Louis Marsac a été facilement réélu à la mairie de Villiers-le-Bel. Il devance l’umpiste Thierry Oukoloff qui a obtenu 28,69% des voix et le divers gauche Mamadou Konate avec 19,10% », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    45. Site municipal - Les établissements scolaires
    46. La Sélection humaine de Charles Richet en ligne sur Gallica
    47. Palmarès 2005 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
    48. Palmarès 2008 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
    49. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'INSEE (consulté le ).
    50. « Église Saint-Didier », notice no PA00080235, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. Dominique Foussard, « Villiers-le-Bel - Saint-Didier », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 310 (ISBN 9782953155402).
    52. Jean-François Humbert et Dominique Renaux, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Villiers-le-Bel », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 1020-1027 (ISBN 2-84234-056-6).
    53. « Puits gallo-romain », notice no PA00080237, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. « Maison des têtes », notice no PA00080236, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    55. « Le retour triomphal de Myriam Soumaré », Le Parisien, (consulté le ).
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