Ardentes

Ardentes est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Pour l’article homonyme, voir Les Ardentes.

Ardentes

La mairie en 2013.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Châteauroux
Intercommunalité Châteauroux Métropole
Maire
Mandat
Gilles Caranton
2020-2026
Code postal 36120
Code commune 36005
Démographie
Gentilé Ardentais
Population
municipale
3 829 hab. (2018 )
Densité 62 hab./km2
Population
agglomération
85 674 hab. (2010)
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 35″ nord, 1° 49′ 54″ est
Altitude Min. 150 m
Max. 208 m
Superficie 62,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ardentes
(ville isolée)
Aire d'attraction Châteauroux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ardentes
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Ardentes
Géolocalisation sur la carte : Indre
Ardentes
Géolocalisation sur la carte : France
Ardentes
Géolocalisation sur la carte : France
Ardentes
Liens
Site web mairie-ardentes.com

    Géographie

    Localisation

    Ardentes est située dans l'est[1] du département de l'Indre et est constituée de deux villages, Ardentes, qui constitue la majeure partie et où se trouvent les administrations, et Clavières.

    Les communes limitrophes[1] sont : Sassierges-Saint-Germain (km), Étrechet (km), Mâron (km), Jeu-les-Bois (km), Le Poinçonnet (km) et Mers-sur-Indre (10 km).

    Les services préfectoraux[1] sont situés à Châteauroux (13 km), La Châtre (21 km), Issoudun (26 km) et Le Blanc (60 km).

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Clavières, les Loges de Dressais, le Breuil, Villebommiers, Dressais, la Cueille, Bellat, le Plessis, Sanguille, la Boisfarderie et Buxerolle[2].

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé par la rivière Indre[2].

    Climat

    Normales et records pour la période 1981-2010 à la station météorologique de Châteauroux - Déols
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,5 5,3 9,2 12,4 14,4 14,3 11,2 8,5 4,1 1,8 7,3
    Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8 10,4 14,4 17,8 20,2 20 16,6 12,8 7,5 4,7 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 12,6 15,5 19,6 23,1 26 25,6 21,9 17,1 11 7,6 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,8
    16-01-1985
    −22,8
    14-02-1929
    −10,8
    01-03-2005
    −4,2
    07-04-1929
    −1,4
    11-05-1928
    1,2
    01-06-1936
    4
    10-07-1948
    4,5
    06-08-1967
    0
    30-09-1936
    −5,2
    30-10-1997
    −8,7
    24-11-1998
    −17
    10-12-1967
    −22,8
    16-01-1985
    Température maximale la plus basse (°C)
    date du record
    −14,9
    16-01-1985
    −10,8
    02-03-1956
    −1,9
    05-04-1971
    1,5
    06-04-1911
    6,9
    04-05-1977
    11,1
    09-06-1956
    12,8
    19-07-1966
    13,9
    31-08-2007
    9,5
    29-09-1919
    2,8
    27-10-1931
    −2,9
    22-11-1993
    −10,2
    20-12-1938
    −14,9
    16-01-1985
    Température minimale la plus haute (°C)
    date du record
    12
    02-01-1916
    12,1
    27-02-1960
    14,9
    11-03-1981
    14,5
    28-04-1913
    18
    12-05-1912
    22,3
    28-06-2005
    23
    21-07-1995
    23,3
    06-08-2018
    20,5
    05-09-2017
    18,9
    01-10-2001
    15,1
    07-11-1954
    13,4
    04-12-1961
    23,3
    06-08-2018
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    05-01-1999
    24
    27-02-2019
    28
    25-03-1955
    31,5
    22-04-1893
    34,5
    29-05-1944
    37,7
    26-06-1947
    40,2
    28-07-1947
    40,5
    02-08-1906
    38
    01-09-1906
    30,3
    07-10-2009
    24,5
    02-11-1899
    20,5
    16-12-1989
    40,5
    02-08-1906
    Ensoleillement (h) 72,1 91,9 155,6 178,5 208,6 210,4 231,7 235,5 189,5 128,3 79,6 59 1 840,7
    ETp Penman (mm) 13,8 23,2 56,1 82,1 112,9 132,8 147,8 131,5 79,5 41,3 15,9 10,2 847,1
    Record de vent (km/h)
    date du record
    105,4
    NC
    132,1
    23-02-2009
    126
    NC
    104,4
    NC
    94,5
    NC
    109,8
    13-06-2002
    104,4
    NC
    115,2
    NC
    104,4
    NC
    97,2
    NC
    100,8
    NC
    126
    NC
    132,1
    NC
    Record de la pression la plus basse (hPa)
    date du record
    973,1
    NC
    965
    NC
    983,7
    NC
    981,8
    NC
    989,6
    NC
    991,6
    NC
    978,2
    NC
    996,9
    NC
    989,9
    NC
    980,1
    NC
    973
    NC
    967,9
    NC
    965
    NC
    Record de la pression la plus haute (hPa)
    date du record
    1 045,1
    NC
    1 043,4
    NC
    1 046,7
    NC
    1 035,7
    NC
    1 033,5
    NC
    1 047,5
    NC
    1 030,6
    NC
    1 030,6
    NC
    1 034,9
    NC
    1 035,6
    NC
    1 040,2
    NC
    1 045,6
    NC
    1 047,5
    NC
    Précipitations (mm) 59,2 48,8 52,1 65,8 73,3 54,9 56,6 56,1 64,3 73,8 64,9 67,3 737,1
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    48,7
    20-01-1910
    29,7
    05-02-1955
    32,4
    29-03-1978
    42,6
    18-04-1964
    54,1
    12-05-1910
    67,6
    04-06-2002
    60,4
    08-07-1919
    66,1
    29-08-1945
    58,6
    17-09-1975
    43
    29-10-1981
    35,2
    05-11-1962
    51,6
    24-12-1995
    67,6
    04-06-2002
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 4,9 5,3 5 5,8 6,2 7,5 7,4 7,2 8,3 6,4 5,7 5,9 6,3
    Source : Infoclimat.fr
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    7,1
    1,3
    59,2
     
     
     
    8,6
    1,3
    48,8
     
     
     
    12,6
    3,5
    52,1
     
     
     
    15,5
    5,3
    65,8
     
     
     
    19,6
    9,2
    73,3
     
     
     
    23,1
    12,4
    54,9
     
     
     
    26
    14,4
    56,6
     
     
     
    25,6
    14,3
    56,1
     
     
     
    21,9
    11,2
    64,3
     
     
     
    17,1
    8,5
    73,8
     
     
     
    11
    4,1
    64,9
     
     
     
    7,6
    1,8
    67,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Paysages

    Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.

    Urbanisme

    Typologie

    Ardentes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ardentes, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 860 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Zonages d'études

    La commune se situe dans l'unité urbaine d’Ardentes, dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteauroux[11].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[12] de la commune :

    Date du relevé 2013 2015
    Nombre total de logements 1 925 1 994
    Résidences principales 86,2 % 86,3 %
    Résidences secondaires 5,2 % 4,4 %
    Logements vacants 8,6 % 9,4 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 76,3 % 75,4 %

    Voies de communication

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 12, 12C, 12D, 14, 19, 41, 102, 105 et 943[13].

    Transports

    La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châteauroux[13], à 13 km.

    Ardentes est desservie par la ligne 15 du réseau de bus Horizon[14].

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[13], à 16 km.

    Risques naturels et technologiques

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[15].

    Toponymie

    Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du (25 vendémiaire) 1793 (an II) invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de Saint-Martin-d’Ardentes change de nom pour Ardentes-les-Bois[16]. Ardentes fut créée par les Romains sous le nom d'Alerta et figure sous ce nom sur la table de Peutinger[17].

    Ses habitants sont appelés les Ardentais[18].

    Histoire

    Antiquité

    Ardentes existait déjà à l'époque romaine et s'étendait sur les deux parties de l'Indre sous les noms d'« Alerta » et d'« Aléréa ». Elle est mentionnée sur la table de Peutinger sous le nom d'« Alerta » puisque Ardentes était située sur la voie romaine menant d’Argentomagus (Argenton-sur-Creuse) à Avaricum (Bourges).

    L'emplacement de l'église Saint-Martin fut d'ailleurs celui d'un temple romain.

    Moyen Âge

    La paroisse d'Ardentes dépendait de l'abbaye de Déols.

    On sait l'existence d'une place forte aujourd'hui disparue dans le bourg Saint-Martin au XVe siècle.

    Temps modernes

    De 1666 à 1874, des forges firent la richesse de la ville, elles étaient concentrées à « Clavières » mais s'étendaient depuis le lieu-dit « Forge-Haute » à Ardentes, jusqu'au lieu-dit « La Forge de l'Isle » au Poinçonnet. Les restes de ses constructions permettant de dévier l'eau et de faire barrage sont encore visibles dans ces trois lieux.

    Révolution française et Empire

    Ardentes, jusqu'en 1839, était en fait deux communes séparées par l'Indre qui sont maintenant des quartiers : Saint-Martin et Saint-Vincent qui correspondaient à deux paroisses : Saint-Martin-d’Ardentes au sud de la rivière Indre et Saint-Vincent-d’Ardentes au Nord.

    Époque contemporaine

    Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 2012, Ardentes comptait un terrain militaire situé à « Forge-haute ».

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Ardentes[11] est membre :

    Tendances politiques et résultats

    Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
    Année Élu Battu Participation
    2002 85.47 % Jacques Chirac RPR 14.53 % Jean-Marie Le Pen FN 85.13 % [19]
    2007 50.49 % Nicolas Sarkozy UMP 49.51 % Ségolène Royal PS 88.16 % [20]
    2012 53.64 % François Hollande PS 46.36 % Nicolas Sarkozy UMP 84.88 % [21]
    2017 61.38 % Emmanuel Macron EM 38.62 % Marine Le Pen FN 81.58 % [22]
    Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Ardentes est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    Avant 2010, Ardentes est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    2002 58.77 % Jean-Yves Hugon UMP 41.23 % Jean-Yves Gateaud PS 68.05 % [23]
    2007 54.40 % Jean-Yves Hugon UMP 45.60 % Michel Sapin PS 66.78 % [24]
    Après 2010, Ardentes est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
    2012 56.11 % Isabelle Bruneau PS 43.89 % Nicolas Forissier UMP 60.63 % [25]
    2017 54.87 % Sophie Guerin MDM 45.13 % Nicolas Forissier UMP 44.00 % [26]
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 34.67 % Catherine Guy-Quint PS 16.88 % Brice Hortefeux UMP 49.96 % [27]
    2009 31.05 % Jean-Pierre Audy UMP 17.65 % Henri Weber PS 41.10 % [28]
    2014 26.70 % Bernard Monot FN 23.70 % Brice Hortefeux UMP 42.95 % [29]
    2019 27.34 % Jordan Bardella FN 20.30 % Nathalie Loiseau LREM 54.96 % [30]
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 54.36 % Michel Sapin PS 31.22 % Serge Vinçon UMP 70.58 % [31]
    2010 54.72 % François Bonneau PS 33.68 % Hervé Novelli UMP 53.79 % [32]
    2015 35.07 % Philippe Vigier UDI 34.60 % François Bonneau PS 63.17 % [33]
    2021  %  %  % [34]
    Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Ardentes est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2001  ? %  ?  ?  ? %  ?  ?  ? % [35]
    2004  %  % indisponible %
    2008 60,00 % Didier Barachet UMP 40,00 % Jean Petitprete PS 66.76 % [36]
    2011  %  % indisponible %
    Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élus Battus Participation
    Ardentes est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2015 49 % Didier Barachet
    Florence Vaury
    UD 30.61 % Mélanie Chapuis
    Jean Petitprete
    UG 59.05 % [37]
    2021  %  %  % [38]
    Référendums.
    Année Oui (national) Non (national) Participation
    1992 46.17 % (51,04 %) 53.83 % (48,96 %) 76.86 % [39]
    2000 70.95 % (73,21 %) 29.05 % (26,79 %) 33.98 % [40]
    2005 37.98 % (45,33 %) 62.02 % (54,67 %) 76.74 % [41]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 1971 René Wissocq Rad. Vétérinaire
    Conseiller général du canton d'Ardentes (1949 → 1972)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 1983 Alain Berthier de Grandry[42]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 juin 1995 Alain Berthier de Grandry    
    juin 1995 mars 2001 Pierre Desseigne PCF Technicien France Télécom retraité
    Conseiller général du canton d'Ardentes (2001 → 2008)
    mars 2001 Didier Barachet UMP-LR Expert comptable
    En cours Gilles Caranton DVD Cadre commercial retraité
    Conseiller départemental depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Aucun jumelage n'existe à Ardentes.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.

    Postes et télécommunications

    Ardentes compte un bureau de poste[45].

    Santé

    • une pharmacie
    • un orthophoniste
    • un médecin
    • sept infirmières
    • un dentiste
    • deux prothésistes
    • trois masseurs et kinésithérapeutes
    • une sage-femme
    • un hypnothérapeute
    • une maison de santé pluridisciplinaire.

    L'hôpital le plus proche est celui de Châteauroux.

    La commune est équipée de 4 défibrillateurs cardiaques.

    Justice, sécurité, secours et défense

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].

    En 2018, la commune comptait 3 829 habitants[Note 3], en diminution de 0,78 % par rapport à 2013 (Indre : −3,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0561 0029091 1791 1441 0892 1622 2972 480
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5462 5612 6812 4492 6172 6822 6472 6772 665
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6552 6792 7252 5042 3272 2372 2472 7102 725
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 8522 7202 7803 2693 5113 3233 5823 6163 799
    2017 2018 - - - - - - -
    3 8603 829-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans, depuis 1534, le premier week-end de septembre se tient la fête de Saint-Leu.

    Sports

    Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 46[2].

    La commune compte 20 associations sportives et dispose comme infrastructures :

    • gymnase Grands-Buissons ;
    • gymnase Aléréa ;
    • un stade ;
    • un dojo ;
    • un terrain de tennis ;
    • une piscine ;
    • un parcours de santé ;
    • un terrain de pétanque.

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

    Culte catholique

    La commune d'Ardentes dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné de Châteauroux et de la paroisse de Saint-Vincent. Les lieux de culte sont les églises Saint-Vincent et Saint-Martin[53].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous[54],[12] :

    Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal
    2009 2015
    Ardentes ? 21 146 
    Indre 19 310  19 175 
    Centre-Val de Loire 22 400  20 494 
    France 23 433  20 566 
    Pourcentage de foyers fiscaux imposables
    2009 2015
    Ardentes ?% 56 %
    Indre 47,9 % 48,7 %
    Centre-Val de Loire 55,1 % 55,5 %
    France 54,3 % 55,4 %

    Emploi

    Elle fut le siège des forges de Clavières créées en 1666, par les princes de Condé, avec l'aide de financiers bretons. En 1670, les forges sous la direction de Claude Charles François Leblanc de Marnaval sont donc parmi les plus importantes du royaume, avec une activité florissante liée en particulier à celle de la fonderie de canon d'Étrechet[55] et le monopole de la fourniture de l'arsenal de Rochefort, mais elles déclinent au long du XIXe siècle, pour fermer en 1874.

    Entreprises et commerces

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[56].

    Culture locale et patrimoine

    Ville et Pays d'art et d'histoire

    Ardentes a obtenu au concours des villes et villages fleuris :

    • une fleur en 2008[57], 2013, 2014, 2015 et 2016.

    Château de Clavières

    Le château fut construit par Antoine Jugleron et sa femme Catherine de Grobost. D'après un aveu de 1540, la seigneurie consistait en une maison forte, deux tours, le tout entouré de fossés. Une chapelle dédiée à saint Éloi, fut édifiée dans la partie droite du Château. En 1680, le château servait d'habitation pour les fermiers des forges.

    Plusieurs fortunes industrielles se succédèrent : Claude Leblanc de Marnaval, Antoine Grétré, la famille Grenouillet. Grétré l'acheta comme bien national et le revendit en 1826 à Aubertot, un autre maître de forges. En 1876, la propriété est rachetée par Berthier de Grandry, dont la famille la possède toujours. La restauration de l'édifice fut confiée à Alfred Dauvergne qui intervint sur les parties hautes et sur les ouvertures des façades. Bordé sur un côté par l'Indre, le château est entouré d'un parc de platanes centenaires. On y accède par une entrée flanquée de deux pavillons du XVIIIe siècle. Le corps de logis flanqué de tourelles a subi de nombreuses restaurations. La partie qui forme l'angle sud-est est la plus ancienne et la plus intéressante, elle date du XVIe siècle[58].

    Château de Villejovet

    Le château de Villejovet est agréablement situé sur un coteau dont le pied est baigné par l'Indre. Son histoire, récente, remonte au milieu du XIXe siècle, période à laquelle M. Armand achète le domaine pour y faire construire une maison bourgeoise. En 1854, M. Bourin, conservateur des hypothèques, y rajoute une tourelle et fait dessiner tout autour un parc. Sa fille, Grillon Desormeaux, le transmet par alliance à la famille de Nègre du Clat. Le moulin au pied du château est mentionné dès le XVIIe siècle[58].

    Château de Bonnet

    Au Sud du village, comprenant une cinquantaine d'habitants, Théodore Patureau, de Châteauroux, avait formé vers 1820, le projet de créer un haras en utilisant certains prés situés sur les bords de l'Indre. C'est dans ce but qu'il fit élever dans l'un de ses prés, appelé depuis pré des Baraques, d'immenses baraquements devant servir d'abri de chevaux. Telles est l'origine de la vieille demeure, couverte de lierre, que le propriétaire construisit à proximité pour surveiller facilement son haras. Quant Patureau eut renoncé à l'élevage de chevaux, il vendit sa propriété, le , à Alexandre Grenouillet, maître de forges, demeurant au château de Clavières. À sa mort, Bonnet fut, par sa fille Amélie Grenouillet, apporté en mariage à Louis Morin, avocat à Bourges, qui modifia complètement la disposition des dépendances. Ce sera Raymond Morin qui fera de l'ensemble un château élégant[58].

    Église Saint-Martin

    L'église date des XIe et XIIe siècles. Elle est rattachée à l’abbaye de Déols en 1117, de style roman comme cette dernière, son architecture est influencée par l’art bourguignon qui se propage sous l’effet du rayonnement de l’abbaye de Cluny ainsi que par l'architecture saintongeaise.

    Église Saint-Vincent

    L'église date du XIIe siècle. Elle a été presque entièrement refaite au XVe siècle. Le clocher est du XIXe siècle. Seules les deux petites têtes de lions dans le chœur datent de l'époque romane.

    Forges XVIIIe et XIXe siècles

    Les forges ont été créées en 1670 sur la volonté des Princes de Condé. Elles furent pendant plus d'un siècle l'un des plus grands complexes sidérurgiques de France. Elles fabriquèrent des fers renommés jusqu'à la fin du XIXe siècle à destination essentiellement de la marine. Grâce à la réserve de bois de la forêt domaniale de Châteauroux, au minerai de fer du sol berrichon et à la présence de l'eau de la rivière Indre, elles créèrent jusqu'à plus de 700 emplois au plus fort de leur activité et firent d'Ardentes une ville d'industrie du fer, avant de s'orienter vers le bois.

    Le nom des lieux-dits en lisière de la forêt de Châteauroux et toujours en usage de nos jours provient de l’appellation « loges » données aux huttes de planches et de terre servant d’habitations aux ouvriers.

    Le minerai utilisé par les forges venait de Diors, Sainte-Fauste. Le charbon de bois quant à lui était fabriqué dans les charbonnières des forêts de Châteauroux et de Bommiers dont l’usage leur était réservé.

    Aujourd’hui, il ne reste pratiquement plus rien des bâtiments qui connurent tant d’activité. À la « Forge Basse », la retenue d’eau de Clavières conserve encore ses « pelles » immortalisées par les peintres. « La Forge Haute » a gardé son ancienne boulangerie, dont le four restauré est quelquefois utilisé lors des festivités, ainsi que les vestiges des anciens logements des ouvriers et des murs de pierres construits pour domestiquer la rivière et produire de l’énergie hydraulique.

    Autres

    Patrimoine culturel

    • Médiathèque
    • Agora (salle des fêtes)
    • Maison des associations (13 associations culturelles)

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'or aux trois fasces ondées de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Logotype de la commune d'Ardentes :

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Indre », sur le site de Lion 1906 (consulté le ).
    2. « Ardentes » sur Géoportail (consulté le 10 juin 2019)..
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 d'Ardentes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Commune d’Ardentes (36005) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    12. « Comparateur de territoire : Commune d’Ardentes (36005) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Ardentes », sur le site de ViaMichelin (consulté le ).
    14. « Plans », sur le site de Horizon (consulté le ).
    15. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique (consulté le ).
    16. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, (lire en ligne).
    17. Muriel Deleau, « Ardentes (Indre). Église Saint-Martin (chœur) », Archéologie médiévale, t. XXIV, , p. 418 (lire en ligne).
    18. « Ardentes (36005) », sur le site d'Habitants.fr (consulté le ).
    19. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
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    21. Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    22. Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    23. Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    24. Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    25. Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    26. Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    27. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    28. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    29. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    30. Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    31. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    32. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    33. Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    34. Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    35. [xls] Résultats des élections cantonales de 2001 sur le site du ministère de l’Intérieur.
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    37. Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
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    39. Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.
    40. Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
    41. Résultats des élections référendaires de 2005 sur le site PolitiqueMania.
    42. « Alain Berthier de Grandry n'est plus », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, (lire en ligne, consulté le ).
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    52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    53. « Paroisses et doyennés », sur le site du Diocèse de Bourges (consulté le ).
    54. « Revenus et pauvreté des ménages en 2015 - tous les niveaux géographiques » [PDF], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    55. Château de Bouges, Patrimoine, , p. 7.
    56. « Valençay », sur le site des Fromages AOP (consulté le ).
    57. « 49e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2008 » [PDF], sur le site du label Villes et Villages Fleuris (consulté le ).
    58. Eugène Hubert, Châteaux, manoirs et logis, l'Indre : le bas-berry- Canton d'Ardentes.
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