Thierry Henry

Thierry Henry, né le aux Ulis (France), est un ancien footballeur international français qui a évolué au poste d'attaquant entre 1994 et 2014.

Pour les articles homonymes, voir Henry.

Thierry Henry

Thierry Henry avec l'équipe des étoiles de la MLS en 2013.
Situation actuelle
Équipe Belgique (adjoint)
Biographie
Nom Thierry Daniel Henry
Nationalité Français
Naissance
Les Ulis (France)
Taille 1,88 m (6 2)
Période pro. 1994-2014
Poste Attaquant / Ailier gauche
Pied fort Droit
Parcours junior
Années Club
1983-1989 CO Les Ulis
1989-1991 US Palaiseau
1990-1993 INF Clairefontaine
1991-1992 ES Viry-Châtillon
1992-1993 FC Versailles
1993-1994 AS Monaco
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1994-1999 AS Monaco141 0(28)
1999 Juventus FC020 00(3)
1999-2007 Arsenal FC370 (226)
2007-2010 FC Barcelone121 0(49)
2010-2014 New York Red Bulls135 0(52)
2012 Arsenal FC007 00(2)
Total 794 (362)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1993-1994 France -16 ans008 00(4)
1994-1995 France -17 ans011 0(10)
1996-1997 France -18 ans013 00(2)
1996-1997 France -19 ans009 00(5)
1997 France -20 ans011 00(7)
1998-1999 France espoirs005 00(2)
2000 France A'001 00(0)
1997-2010 France123 0(51)
Équipes entraînées
AnnéesÉquipe Stats
2015-2016 Arsenal -16 ans
2016-2018 Belgique(adjoint)
2018-2019 AS Monaco4v 5n 11d
2020 Impact de Montréal9v 4n 16d
2021- Belgique(adjoint)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 2 septembre 2021

Durant sa jeunesse, il évolue dans plusieurs clubs de la région parisienne avant d'intégrer le centre de préformation de l'INF Clairefontaine. Il est ensuite repéré par l'AS Monaco avec lequel il continue sa formation avant de débuter au niveau professionnel en 1994. Après avoir été sacré champion de France en 1997, poussé par son père, il tente l'aventure à l'étranger dans le club de la Juventus. Insatisfait, il quitte le club italien au bout de six mois pour s'affirmer dans le championnat d'Angleterre chez les Gunners d'Arsenal durant huit saisons, avec qui il remporte deux fois le championnat national. Il est élu là-bas Joueur de l'année à 2 reprises (pour les saisons 2002-2003 et 2003-2004).

Arrivé au FC Barcelone en 2007, il remporte un sextuplé inédit dans l'histoire du football en 2009 : Ligue des champions, championnat d'Espagne, Coupe d'Espagne, Supercoupe de l'UEFA, Supercoupe d'Espagne et Coupe du monde des clubs. En juillet 2010, il décide de rejoindre les États-Unis et signe aux Red Bulls de New York. Engagé en tant que joueur désigné, il est la véritable star du club durant quatre saisons. Premier de la phase régulière de la conférence Est en 2010 et 2013, Henry et les Red Bulls ne parviennent pas à remporter une finale de Conférence de la Major League Soccer.

Seul joueur français à avoir disputé quatre Coupes du monde, Henry remporte la compétition en 1998, le Championnat d'Europe en 2000 et la Coupe des confédérations en 2003 avec l'équipe de France. Il détient également le record du nombre de buts inscrits en sélection nationale (51). Sa fin de carrière avec les Bleus est ternie par sa main contre l'Irlande et le fiasco de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.

Grand buteur, Thierry Henry est considéré comme l'un des meilleurs attaquants de l'histoire du football et l'un des meilleurs joueurs à avoir évolué dans le championnat anglais. Il s'est classé deux fois sur le podium du Ballon d'or en 2003 (deuxième) et 2006 (troisième). Meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal, une statue en bronze à son effigie est inaugurée aux abords de l'Emirates Stadium le . Depuis décembre 2009, il est le meilleur buteur français de l'histoire toutes compétitions confondues, que ce soit en club et en sélection, avec 411 buts au total devant Karim Benzema (376 buts). Le , Thierry Henry annonce qu'il prend sa retraite de footballeur.

En août 2016, il devient sélectionneur adjoint de la sélection nationale de Belgique. Le 13 octobre 2018, il devient l’entraîneur de l'AS Monaco, succédant à Leonardo Jardim, remercié la semaine précédente. Quatre mois seulement après sa nomination, il est suspendu à titre conservatoire de ses fonctions au sein de l'AS Monaco. À la suite de son licenciement, Leonardo Jardim est nommé comme nouvel entraîneur de l'AS Monaco. Le 14 novembre 2019, il est nommé entraîneur de l'Impact de Montréal en Major League Soccer. Le 26 février 2021, il démissionne de son poste d'entraîneur pour des raisons familiales.

En mars 2021, il ferme ses comptes médias sociaux dans la foulée de commentaires racistes.[1]

Fin mai 2021, il réintègre la sélection nationale de Belgique en tant que sélectionneur adjoint en vue de l'Euro 2020[2].

Biographie

Débuts et formation en région parisienne

Né le 17 août 1977 aux Ulis, Thierry Henry est d'ascendance antillaise : son père Antoine Henry, cariste, est natif de la Guadeloupe (île de La Désirade), et sa mère Maryse, secrétaire, est native de la Martinique[3]. Thierry est le second fils du couple, Willy est de sept ans son aîné. Jusqu'à onze ans, Thierry grandit au milieu des barres de béton de la cité du Bosquet aux Ulis[4].

Dans ce décor de banlieue parisienne, Thierry Henry se fait vite un nom balle au pied sur des terrains de fortune. En 1983, à six ans, son père l'emmène au CO Les Ulis. L'enfant devient rapidement un joueur important de ses différentes équipes et montre déjà une certaine aisance dans les surfaces de réparations. Alors qu'il n'a que huit ans, ses parents divorcent et les deux frères restent avec leur mère. À onze ans, Thierry rejoint l'US Palaiseau[5] avec qui il est filmé par Téléssonne. La séquence est diffusée à l'époque, puis communiquée à la presse en 2010[6]. Dès sa première saison, il marque 55 buts. Son éducateur d'alors affirme : « à l'époque, il était déjà réaliste, talentueux, complet et surtout pas prétentieux. Et puis, techniquement, il était capable de récupérer des ballons sur l'aile, de dribbler un ou plusieurs défenseurs puis de marquer »[4].

Durant l'été 1990, Thierry Henry passe un test pour entrer en sport-étude à l'INF Clairefontaine. Pari réussi : avec Jérôme Rothen, Nicolas Anelka ou encore William Gallas, il fait partie des 24 reçus sur les 800 candidats. Du lundi au vendredi, il se perfectionne sous les ordres de Pierre Tournier et rentre chez lui le week-end. Au Centre technique national, Henry affole les compteurs et frôle la centaine de buts en une saison. L'entraîneur national Christian Damiano déclare : « Physiquement, ce n'était pas un colosse. En revanche, Thierry possédait une adresse diabolique dans les seize mètres (...). À l'intérieur du rectangle, il effectuait toujours le bon geste ». En 1991, tout en poursuivant son apprentissage à l'INF, Henry signe à Viry-Châtillon où il côtoie Jonathan Zebina. Après l'avoir vu marquer six buts en un seul match (6-0 contre Sucy-en-Brie), l'AS Monaco, par l'intermédiaire de son recruteur en région parisienne, lui fait signer un contrat de non-sollicitation envers tout autre club professionnel[7],[8]. Un an plus tard, il passe au FC Versailles. Lors d'un quart-de-finale en Coupe nationale des « moins de 15 ans » contre le PSG, les Parisiens mènent 2-0 mais Henry signe un doublé et permet à son équipe de l'emporter (3-2)[4].

Révélation avec l'AS Monaco (1994-1999)

En juillet 1993, Thierry Henry quitte définitivement la Région parisienne pour découvrir la Principauté monégasque. À peine arrivé, on lui fait comprendre qu'il ne doit plus négliger l'aspect scolaire. Avec les moins de 17 ans de l'AS Monaco, il s'épanouit pleinement. Une année et 42 buts plus tard, Henry se fait remarquer par Arsène Wenger, l'entraîneur de l'équipe professionnelle. En août 1994, alors qu'il vient de fêter ses 17 ans, il est invité à s'entraîner avec l'équipe première. Le 31 août, il débute en première division lors de la venue de l'OGC Nice au Stade Louis-II[4],[9]. Il entame le match au poste d'ailier gauche après de nombreux blessés au sein de l'effectif monégasque. Bien épaulé par un autre Guadeloupéen, Lilian Thuram, et Emmanuel Petit, il se bonifie aussi au contact de Sonny Anderson. Le 29 avril 1995, il marque ses deux premiers buts en D1 face au RC Lens (6-0)[10]. Lors de sa première saison chez les professionnels, il porte huit fois le maillot rouge et blanc et marque à trois reprises.

La saison 1995-1996 s'inscrit comme une nouvelle étape dans la carrière du Français qui découvre pour la première fois une compétition européenne par l'intermédiaire de la Coupe UEFA en entrant en fin de rencontre face à Leeds United. Ses apparitions sous le maillot monégasque se font de plus en plus nombreuses ; il signe de nouveau trois buts en championnat lors de cette saison.

La saison suivante permet à Thierry Henry de se révéler. Il devient régulièrement titulaire, marque neuf buts et distribue huit passes décisives en championnat. Il évolue en bonne entente avec ses compères d'attaque que sont Sonny Anderson et Victor Ikpeba[8]. L'AS Monaco remporte le titre de champion de France et permet à Henry de remporter son premier titre majeur. Sur la scène européenne, le Français inscrit son premier but en Coupe d'Europe lors du seizième de finale de la Coupe UEFA face au Borussia Mönchengladbach. Monaco est éliminé en demi-finale (1-3, 1-0) face à l'Inter Milan[11]. Cette même année, Henry est élu meilleur espoir du football français[12]. Il est alors sollicité par de nombreux clubs européens et signe illégalement un pré-contrat avec le Real Madrid[13] avant de prolonger à l'AS Monaco[14]. Alors qu'il risque une longue suspension par la FIFA, Henry s'en tire avec une amende de 60 000 euros[4].

Lors de la saison 1997-1998, qu'il commence après seulement dix jours de vacances à la suite du Mondial des moins de 20 ans, il connaît sa première convocation en équipe de France et fait ses premiers pas en Ligue des champions à seulement 20 ans. Le , alors qu'il joue son premier match de C1, l'attaquant français inscrit ses deux premiers buts dans cette compétition face au Bayer Leverkusen et se révèle un peu plus aux yeux de l'Europe en participant au beau parcours du club de la Principauté qui arrive jusqu'en demi-finale face à la Juventus (1-4, 3-2). Au terme de la première phase, Henry est le meilleur buteur de la C1 avec six buts (et trois passes décisives), devant les meilleurs attaquants d'Europe. Il n'a pas le même rendement en D1 et se retrouve souvent sur le banc. Au total, il inscrit sept buts en neuf matchs. Ses prestations régulières et convaincantes (quatre réalisations et neuf passes décisives en championnat) et le duo performant qu'il forme avec David Trezeguet, aussi bien en club qu'en sélection de jeunes, lui permettent d'être retenu dans la liste pour disputer la Coupe du monde 1998 se déroulant en France. En club, ses rapports sont toutefois difficiles avec l'entraîneur Jean Tigana[8].

Devenu champion du monde et meilleur buteur français de la compétition (3 buts), il entame une nouvelle saison à l'ASM. Affichant une certaine volonté de départ, notamment à l'étranger[15], il dispute tout de même treize matchs de championnat et cinq matchs de Coupe UEFA avant que le club monégasque ne cède face à l'offre de la Juventus durant le marché des transferts hivernal[16]. En 141 apparitions sous le maillot monégasque, Henry inscrit 28 buts et distribue 37 passes décisives.

Juventus (1999)

Thierry Henry signe à la Juventus pour un montant de 75 millions de francs (environ 16,5 millions d'euros), un transfert record pour un joueur français à l'époque[17] ; il porte le maillot no 6[18]. Auparavant, il avait signé un contrat avec le Real Madrid « entaché d'irrégularités »[19],[20]. Cependant, l'expérience italienne n'est pas très concluante pour Henry. Pas toujours titulaire et utilisé dans le couloir gauche, il est contraint de se plier à des tâches défensives peu en adéquation avec ses qualités[21]. Il dispute vingt rencontres et marque trois buts toutes compétitions confondues sous le maillot de la Juve[22]. Thierry Henry déclare plus tard avoir quitté le club italien en raison d'un « manque de respect de la part de Luciano Moggi »[23], ancien directeur général de la Juventus. Il quitte le club turinois à peine sept mois après son arrivée et rejoint le club d'Arsenal FC en Angleterre[4],[24].

Arsenal FC (1999-2007)

Henry lors d'un match contre Charlton Athletic en 2006.

C'est à Arsenal FC que Thierry Henry se révèle et devient l'un des meilleurs attaquants de sa génération. Jusqu'alors considéré comme un ailier de débordement, Henry évolue désormais dans l'axe de l'attaque et devient un redoutable chasseur de buts. Il évolue avec le numéro 14 qu'on lui a attribué au hasard car le 12 (celui de Marco van Basten, son idole) n'était pas disponible à son arrivée[25],[26].

Henry est désigné capitaine d'Arsenal après le départ de Patrick Vieira à la Juventus en 2005.

Transféré chez les Gunners pour un montant de 90 millions de francs (environ 16.1 millions d'euros)[27], Thierry Henry y retrouve Arsène Wenger, toujours convaincu que le poste de prédilection du joueur français est à la pointe de l'attaque. Il a pour principale tâche de faire oublier les bonnes performances de Nicolas Anelka, transféré au Real Madrid, et à titre personnel, de se relancer en vue de l'Euro 2000. Il joue son premier match pour le club le 7 août 1999, lors de la première journée de la saison 1999-2000, face à Leicester City. Il entre en jeu à la place de Fredrik Ljungberg et son équipe s'impose par deux buts à un[28]. Henry vit mal ses premiers mois à Londres. Les techniques de jeu sont différentes et l'adaptation difficile. Le Français avoue devoir tout « réapprendre[25] ». Muet durant ses huit premières apparitions sous le maillot londonien, il inscrit son premier but avec Arsenal le face à Southampton FC[29] lors de la 8e journée de championnat. Il permet ainsi à son équipe de s'imposer (0-1)[30]. Finalement, il marque 17 buts, donne neuf passes décisives en championnat et inscrit huit buts en Coupe d'Europe. Arsenal finit le championnat dauphin de Manchester United et perd aux tirs au but en finale de la Coupe UEFA face à Galatasaray.

De retour d'un excellent championnat d'Europe remporté par l'équipe de France, il s'impose encore un peu plus comme titulaire indiscutable lors de la saison 2000-2001 et finit une fois encore meilleur buteur du club avec 17 réalisations. Arsenal finit une nouvelle fois vice-champion d'Angleterre et finaliste de la Coupe d'Angleterre. Son nombre de buts et de passes décisives est moins important que la saison passée mais Henry apparaît pour la première fois dans le classement du Ballon d'or en terminant quatrième[31].

Lors de la saison 2001-2002, Thierry Henry se fait remarquer dès le , à l'occasion de la première journée de championnat en marquant un but, ouvrant le score sur la pelouse du Middlesbrough FC (Arsenal s'impose finalement par quatre buts à zéro)[32]. Le suivant, il réalise son premier doublé de la saison, lors d'une rencontre de Ligue des champions face au FC Schalke 04, contribuant à la victoire des siens (3-2)[33]. Henry obtient ses premiers titres cette saison-là avec les Gunners qui remportent le championnat devant Liverpool et la Coupe d'Angleterre face à Chelsea. Henry termine pour la première fois de sa carrière meilleur buteur de Premier League avec 24 réalisations en 33 matchs. Cette saison-là, il marque 32 buts toutes compétitions confondues et termine une nouvelle fois dans le top 10 du Ballon d'or en se hissant à la neuvième place, à égalité avec Zinédine Zidane[34].

Malgré les mauvaises performances de l'équipe de France lors du Mondial 2002 en Corée du Sud et au Japon quelques mois auparavant, la saison 2002-2003 est sans doute la plus accomplie de Thierry Henry. Il termine deuxième meilleur buteur du championnat anglais avec 24 buts en 37 rencontres. Thierry Henry est élu joueur français de l'année et meilleur joueur de l'année en Angleterre, deuxième meilleur joueur FIFA de l'année derrière Zidane et est classé sixième à l'élection du Ballon d'or[35]. Arsenal se classe à la deuxième place en championnat et remporte la Coupe d'Angleterre.

Lors de la saison 2003-2004, Arsenal devient la seconde équipe de toute l'histoire du championnat anglais à rester invaincue sur l'ensemble de la saison, après Preston North End en 1889[36]. Henry termine pour la deuxième fois de sa carrière meilleur buteur du championnat anglais en inscrivant 30 réalisations, son plus gros total de buts en Premier League. C'est aussi durant cette saison qu'il marque son plus gros total de buts avec le club anglais avec 39 réalisations toutes compétitions confondues. Il est élu joueur de l'année en Angleterre, meilleur joueur français de l'année, gagne le Soulier d'or européen, une première pour un joueur français, et finit deuxième au classement du meilleur footballeur de l'année FIFA derrière Zinédine Zidane[37] ainsi qu'au classement du Ballon d'or derrière Pavel Nedvěd[38].

Durant la saison 2004-2005, les Gunners terminent vice-champion d'Angleterre derrière Chelsea. Thierry Henry marque 25 buts en 32 matchs de championnat. Cela lui vaut un troisième titre de meilleur buteur, le deuxième consécutif. Il remporte également le Soulier d'or européen (ex-æquo avec Diego Forlán), devenant le premier joueur de l'histoire à avoir consécutivement obtenu deux Soulier d'or. Henry termine également quatrième au classement du Ballon d'or en 2004[39].

Après la retraite de Dennis Bergkamp, Henry est associé à Robin van Persie au front de l'attaque.

Au début de la saison 2005-2006, Thierry Henry est nommé capitaine des Gunners à la suite du départ de Patrick Vieira pour la Juventus. Le , après avoir inscrit un doublé en Ligue des champions face au Sparta Prague, il devient le meilleur buteur du club d'Arsenal toutes compétitions confondues avec 186 réalisations, devançant l'Anglais Ian Wright (185). C'est aussi durant cette saison qu'il marque son centième but sur le même stade Highbury, un record dans l'histoire du club et plus généralement un fait unique pour un joueur de Premier League. Il finit la saison avec 27 buts et le titre de meilleur buteur pour la quatrième fois de sa carrière. Il devient alors le seul joueur étranger de l'histoire de la Premier League à avoir été trois fois d'affilée meilleur buteur et également le seul joueur du championnat anglais à avoir inscrit plus de 20 buts en championnat durant cinq saisons consécutives. Le buteur français est une nouvelle fois élu meilleur joueur du championnat d'Angleterre et est de nouveau placé quatrième au classement du Ballon d'or[40]. Arsenal subit des pressions répétées du FC Barcelone pour faire transférer son attaquant vedette. Henry refuse et dit vouloir jouer pour les Gunners jusqu'à la fin de sa carrière[41]. En mai 2006, Henry et Arsenal se retrouvent face au FC Barcelone en finale de la Ligue des champions se déroulant au Stade de France. Le club londonien perd le match (2-1) mais le Barça propose au club anglais un chèque de 50 millions de livres (environ 80 millions d'euros, ce qui serait devenu le plus gros transfert de l'histoire) pour s'offrir les services du Français. Néanmoins, le club refuse la proposition des Catalans[42].

Statue du joueur devant l'Emirates Stadium

Le , Henry est le premier joueur d'Arsenal à marquer dans le nouveau stade du club, l'Emirates Stadium, durant le jubilé de Dennis Bergkamp. Cependant, il voit sa saison marquée par une série de blessures au pied, à l'aine et au dos qui le laissent écarté des terrains pendant une bonne partie du championnat. Le Français inscrit tout de même 10 buts en 17 matchs de championnat. Une blessure aux adducteurs et à la paroi abdominale l'empêche également de jouer la fin de saison durant laquelle Arsenal ne gagne aucun titre. Malgré cela, Henry est classé troisième au Ballon d'or[43], récompensant essentiellement son année 2006 et sa Coupe du monde en Allemagne. Il s'agit ainsi de la septième année consécutive où il apparaît dans le top 10 de ce classement[44]. Le , Henry est finalement transféré au FC Barcelone. Le montant du transfert est estimé à 24 millions d'euros, la durée du contrat est fixée à quatre ans. Il justifie son départ en mettant notamment en avant la situation future incertaine d'Arsène Wenger au sein d'Arsenal ou encore le départ du vice-président du club David Dein[45].

Il est élu meilleur joueur de l'histoire d'Arsenal par les supporters du club le et joueur étranger préféré de l'histoire de la Premier League lors d'un sondage organisé par Barclays en décembre 2008. En octobre 2014, il est désigné deuxième meilleur joueur de l'histoire de la Premier League, derrière Ryan Giggs, par les spécialistes du quotidien britannique The Telegraph[46]. Le , une statue en bronze du français est inaugurée aux abords de l'Emirates Stadium[47]. Durant ces huit années passées sous les couleurs d'Arsenal, Thierry Henry dispute 369 matchs pour 226 buts (soit 0,61 but par match en moyenne).

FC Barcelone (2007-2010)

Au FC Barcelone, Henry conserve le numéro 14 qu'il portait à Arsenal.
Henry saluant les spectateurs du Camp Nou lors de sa présentation au FC Barcelone.

Thierry Henry est accueilli au Camp Nou par plus de 30 000 personnes[48],[49]. Il conserve le numéro 14 qu'il portait au Arsenal FC.

Titulaire à la pointe de l'attaque à la suite d'une blessure de Samuel Eto'o, Henry inscrit son premier but sous le maillot catalan le en Ligue des champions face à l'Olympique lyonnais en phase de poule (victoire 3-0 de Barcelone[50]. Dix jours plus tard, il ouvre son compteur en championnat par un triplé face à Levante UD, contribuant à la victoire de son équipe (1-4)[51]. Auteur de 12 buts et neuf passes décisives en 30 matchs de championnat, il ne parvient pas à s'adapter réellement au jeu catalan notamment à cause d'une position d'ailier qu'il n'occupait plus depuis plus de huit ans. Paradoxalement, et ce malgré les critiques, il finit la saison meilleur buteur du club toutes compétitions confondues avec 19 buts et distribue 11 passes décisives. Finalement, sa première saison en Liga reste mitigée. Le Barça enregistre sa moins bonne saison depuis cinq ans : troisième en championnat, élimination en demi-finale de la Ligue des champions. Ces résultats entraînent le départ de l'entraîneur Frank Rijkaard remplacé par Pep Guardiola[52].

Pour la saison 2008-2009, Guardiola annonce qu'il compte beaucoup sur son attaquant français, souhaitant davantage le faire jouer en pointe notamment après les rumeurs de départs de Samuel Eto'o. Ce dernier reste finalement en Catalogne et contraint l'entraîneur espagnol à laisser Thierry Henry sur le côté gauche de l'attaque. Cependant, le Français semble s'habituer à cette position après une année d'adaptation. En effet, mis en concurrence avec Andrés Iniesta en début de saison, il profite de la blessure de l'Espagnol pour s'imposer définitivement et regagner la confiance du Camp Nou. Auteur de bonnes prestations en particulier durant les grandes rencontres (Séville FC, Valence CF, Real Madrid, Villarreal CF), il inscrit son 50e but en Ligue des champions le lors du huitième de finale retour face à l'Olympique lyonnais, le plaçant alors quatrième meilleur buteur de l'histoire de la C1. Le FC Barcelone réalise une saison exceptionnelle en signant un triplé historique : Ligue des champions, championnat et coupe d'Espagne. Thierry Henry s'inscrit comme l'un des cadres de l'équipe et finit la saison avec 26 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondues. Il s'agit également de la dixième saison consécutive au cours de laquelle il inscrit au moins dix réalisations en championnat. Thierry Henry forme avec Samuel Eto'o et Lionel Messi le trio le plus efficace d'Europe inscrivant au total cent buts à eux trois durant la saison. Au terme de cette saison très réussie, il est élu meilleur joueur en 2009 d'après le Castrol Ranking[53].

Henry au duel avec Rio Ferdinand lors de la finale de la Ligue des champions 2009 face à Manchester United.

Durant l'intersaison, Henry ajoute deux nouveaux titres à son palmarès en remportant la Supercoupe d'Europe et la Supercoupe d'Espagne. Après un début de saison 2009-2010 marqué par une série de blessures aux adducteurs et à la cuisse, il inscrit le 355e but de sa carrière toutes compétitions confondues le face à Xerez CD, devenant ainsi le joueur français ayant inscrit le plus grand nombre de buts dans sa carrière professionnelle[54]. Le , Henry et le FC Barcelone remportent pour la première fois la Coupe du monde des clubs en battant Estudiantes de La Plata en finale sur le score de 2-1. Il s'agit du sixième titre de l'année pour le club catalan, une première dans l'histoire du football[55]. Peu en réussite lors de la première moitié de saison, il perd peu à peu sa place de titulaire au profit de Pedro. Au total, il inscrit quatre buts en 21 matchs de championnat. Le FC Barcelone remporte un deuxième titre national consécutif. Libéré par le FC Barcelone, il est annoncé partant par différents médias espagnols et américains vers la Major League Soccer et le club des Red Bulls de New York[56]. Il signe officiellement le dans le club new-yorkais[57].

En 121 apparitions sous le maillot barcelonais, il inscrit 49 buts et distribue 26 passes décisives. Il reste à ce jour le meilleur buteur français de l'histoire du club[58].

Red Bulls de New York (2010-2012)

Henry contrôlant le ballon sous le maillot des Red Bulls de New York en 2011.

L'arrivée de Thierry Henry pour une durée de quatre ans et demi est officialisée sur le site du club américain le [59]. Malgré des offres financières plus importantes de clubs européens et notamment de Manchester City[60] ou Fenerbahçe, Henry justifie sa décision en mettant en avant le côté affectif de son choix : « Je nourrissais le rêve de jouer en Amérique après l'Europe. J'adore New York. J'y viens régulièrement depuis 1996 dès que j'en ai l'occasion[61] ». Chez les Red Bulls, il conserve son traditionnel numéro 14 et devient le neuvième « joueur désigné » de l'histoire du championnat américain, le deuxième de l'équipe new-yorkaise après le Colombien Juan Pablo Ángel, ce qui lui permet d'avoir un salaire supérieur au plafond fixé par la Major League Soccer[62].

La saison régulière de Major League Soccer débutant en mars, Thierry Henry dispute son premier match lors de la 17e semaine face au Dynamo de Houston le . Auteur d'une bonne prestation, il est à l'origine des deux buts de son équipe[63]. Le , il inscrit son premier but sous les couleurs des Red Bulls face aux Earthquakes de San José lors de la 22e semaine. Le club américain termine la saison régulière en tête de la Conférence Est, une première pour le club depuis 2000[64]. Cependant, en séries éliminatoires, le club new-yorkais est éliminé en demi-finale de la conférence Est face à San José (1-0, 1-3). Pour sa première saison outre-Atlantique, Henry inscrit deux buts et distribue trois passes décisives en douze rencontres. Il justifie ses prestations relativement décevantes par un manque de préparation après la Coupe du monde (le championnat nord-américain étant décalé par rapport au calendrier européen) et un enchaînement de blessures[65].

Au cours de l'intersaison, Thierry Henry décide de s'entraîner avec Arsenal FC pour « se maintenir en forme dans la perspective de la nouvelle saison[66] ». Il est peu après promu capitaine à la suite du départ de Juan Pablo Ángel au Galaxy de Los Angeles[67]. Henry connaît des premiers matchs difficiles : il manque un penalty et se blesse aux ischio-jambiers dès la rencontre d'ouverture de la saison[68]. Il inscrit son premier but et offre sa première passe décisive de la saison le , lors de la 5e semaine du championnat face aux Earthquakes de San José[69]. Cinq jours plus tard, il inscrit son premier doublé en Major League Soccer face au D.C. United[70]. Il confirme sa bonne forme du moment en marquant le seul but new-yorkais lors du choc face aux Galaxy de Los Angeles (1-1), le . Henry s'installe en tête du classement des buteurs à la suite de sa série de neuf buts en onze matchs. Il est finalement dépassé lors des ultimes semaines par Dwayne De Rosario et Chris Wondolowski et termine ainsi troisième meilleur buteur de la saison régulière avec 14 buts en 26 rencontres. New York se classe à la cinquième place de la Conférence Est et se qualifie pour le premier tour des séries éliminatoires. Lors de ce premier tour face au FC Dallas, il inscrit le deuxième but de son équipe (victoire 2-0)[71]. Comme l'année précédente, New York est éliminé en demi-finale de conférence, cette fois-ci face aux Galaxy (0-1, 1-2)[72]. Le Français est élu dans l'équipe-type 2011 de la MLS[73].

Henry retourne une nouvelle fois s'entraîner avec Arsenal FC durant l'intersaison. Son état de forme impressionne Arsène Wenger, qui cherche un attaquant afin de remplacer temporairement Gervinho et Marouane Chamakh, qui prennent part à la Coupe d'Afrique des nations 2012. En décembre 2011, l'entraîneur français déclare que le joueur accepte de porter les couleurs de son ancien club le temps d'un prêt, à condition qu'un accord soit trouvé avec les Red Bulls de New York[74].

Prêt à Arsenal (2012)

Henry de retour à Arsenal début 2012.

Après plusieurs jours de négociations, le prêt de Thierry Henry vers Arsenal FC est officialisé le [75]. Le contrat signé par les deux parties stipule une durée déterminée de deux mois, la saison régulière de la MLS reprenant le 10 mars[76]. Meilleur buteur de l'histoire des Gunners, Henry a l'occasion d'accroître son record grâce à ce prêt. Il porte le numéro 12, le 14 étant la propriété de Theo Walcott[77].

L'attaquant français fait son retour à l'Emirates Stadium trois jours plus tard lors du match comptant pour le 3e tour de Coupe d'Angleterre face à Leeds United. Il donne la victoire aux Gunners en marquant le seul but de la rencontre sur une passe en profondeur côté gauche d'Alexandre Song suivi d'un contrôle puis tir enroulé croisé du pied droit (sa spécialité) dix minutes après son entrée en jeu[78]. Cette performance est très commentée par la presse britannique, qui réagit de manière enthousiaste[79],[80]. Le 10 février suivant, Arsène Wenger annonce que le prêt de Thierry Henry prend fin le 16 de ce mois[81]. Le lendemain, il participe à son dernier match de Premier League avec Arsenal en remplaçant Alex Oxlade-Chamberlain à la 66e minute de la rencontre à Sunderland AFC pour le compte de la 25e journée. Il donne la victoire aux Gunners en coupant un centre d'Andreï Archavine dans le temps additionnel (1-2)[82]. Le , Henry dispute son dernier match avec Arsenal lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions face à l'AC Milan. Entré à la mi-temps à la place de Theo Walcott, il ne peut empêcher les Gunners de s'incliner lourdement face aux Rossoneri (4-0)[83] avant de retourner comme prévu aux Red Bulls de New York le lendemain.

Retour aux Red Bulls de New York (2012-2014)

Après un mauvais début des Red Bulls de New York en championnat (deux défaites), l'attaquant français offre en partie la victoire à son équipe en inscrivant deux buts et en distribuant une passe décisive lors de la rencontre face aux Rapids du Colorado (4-1)[84]. Une semaine plus tard, il inscrit son premier triplé en Major League Soccer face à l'Impact de Montréal (5-2)[85]. Ses bonnes performances lors du mois de mars lui permettent de remporter le trophée du joueur du mois de Major League Soccer pour la première fois depuis son arrivée aux Red Bulls de New York[86]. Le , Thierry Henry fait sensation en inscrivant un doublé dont un but sur corner direct en toute fin de match face au Crew de Columbus (victoire 3-1)[87]. Deux semaines plus tard, il délivre trois passes décisives avant de marquer le dernier but des siens face au Toronto FC (4-1)[88]. Lors de l'ultime rencontre de la saison régulière face à l'Union de Philadelphie, Henry inscrit son 15e but en championnat (victoire 3 à 0)[89]. Ce résultat permet aux Red Bulls de se classer à la troisième place de la Conférence Est et de se qualifier directement pour les séries[90]. Les Red Bulls de New York sont éliminés en demi-finale de conférence par le D.C. United (1-1, 0-1) et s'arrêtent à ce stade de la compétition pour la troisième année consécutive[91]. Au total, Henry inscrit 15 buts et délivre 12 passes décisives en 27 rencontres. Le , Henry est élu deuxième meilleur joueur de la saison de Major League Soccer derrière Chris Wondolowski[92]. En outre, il est retenu dans l'équipe-type du championnat[93] pour la deuxième année consécutive.

Alors qu'un nouveau prêt à Arsenal FC, durant la trêve du championnat américain, est envisagé, Arsène Wenger annonce fin décembre, que la transaction n'aura finalement pas lieu expliquant que Thierry Henry n'est pas prêt physiquement pour reprendre la compétition[94],[95]. Interrogé sur sa retraite sportive, Thierry Henry déclare en janvier 2013 qu'il se « donne encore deux ans. Ça m'emmènera à 37 ans. Ça me fera 20 ans de carrière[96] ». Après un début de saison difficile - deux matchs nuls et deux défaites - les Red Bulls de New York remportent leur première rencontre face à l'Union de Philadelphie (2-1) à la suite du premier but de la saison de Thierry Henry, rentré en cours de match [97]. Le , il s'illustre en offrant la victoire à son équipe dans les derniers instants de la partie, d'un retourné acrobatique face à l'Impact de Montréal[98]. Le , il inscrit face au Toronto FC le 400e but de sa carrière professionnelle, toutes compétitions confondues[99]. Au cours de la dernière rencontre de championnat face au Fire de Chicago, Henry inscrit un but et distribue une passe décisive portant son total à 10 buts et 9 passes décisives sur la saison régulière. Il remporte pour la première fois le MLS Supporter's Shield, récompense attribuée à l'équipe ayant marqué le plus de points (59) durant la saison régulière[100]. Cependant, pour la quatrième année consécutive, les New York Red Bulls sont éliminés en demi-finale de la Conférence Est par le Dynamo de Houston (2-2, 1-2 après prolongations)[101].

Pour sa dernière année de contrat, Thierry Henry est associé à l'Anglais Bradley Wright-Phillips à la pointe de l'attaque. Malgré un départ poussif du club new-yorkais (deux défaites et quatre matchs nuls), Henry signe son 42e but sous le maillot des New York Red Bulls en championnat, le , devenant ainsi le deuxième meilleur buteur de l'histoire du club derrière le Colombien Juan Pablo Angel (58)[102]. Quatre mois plus tard, il s'illustre face au Crew de Columbus en inscrivant un but et délivrant trois passes décisives. Cette performance lui permet de devenir le meilleur passeur de l'histoire du club en championnat avec 37 passes décisives[103]. Au terme de la saison régulière, Henry totalise 10 buts et 14 passes décisives (deuxième meilleur passeur derrière Landon Donovan). Les Red Bulls de New York finissent à la quatrième place de la Conférence Est, synonyme de premier tour des séries[104]. Impliqué dans quatre des cinq buts marqués lors des trois premiers matchs de séries, il participe grandement à la qualification de l'équipe new-yorkaise en finale de conférence, une première depuis 2008[105].

Le 16 décembre 2014, à 37 ans et 20 ans de carrière, il annonce sur son compte Facebook officiel la fin de sa carrière sportive. Il déclare dans le même temps rejoindre la chaîne de télévision anglaise Sky Sports en qualité de consultant[106].

Équipes jeunes (1993-1997)

Régulièrement appelé dans les sélections nationales jeunes, Thierry Henry se fait principalement remarquer en inscrivant le but victorieux lors de la finale du Championnat d'Europe de football des moins de 18 ans 1996 face à l'Espagne (1-0). Henry est capitaine de la sélection française à cette compétition[4],[8].

Peu avant la Coupe du monde des moins de 20 ans en Malaisie, il participe au Festival International Espoirs avec l'équipe de France des moins de 20 ans. Accompagné par David Trezeguet et Nicolas Anelka, ils remportent le tournoi en finale contre le Portugal. Outre le fait de gagner le tournoi, Henry sera également nommé meilleur joueur de la compétition ainsi que meilleur buteur[107].

En juin 1997, avec l'équipe de France des moins de 20 ans, il participe à la Coupe du monde de la catégorie en Malaisie. Henry inscrit trois des huit buts des Bleus. L'aventure s'achève aux tirs-au-but en quart de finale face à l'Uruguay (1-1 tab 6-7)[4].

Équipe de France A (1997-2010)

Grâce à ses belles performances individuelles et celles de son club, Thierry Henry est convoqué et honore sa première sélection en équipe de France A contre l'Afrique du Sud le , au stade Félix-Bollaert de Lens en match amical[108]. Il déclare à cette époque-là qu'il aurait choisi la sélection antillaise si une telle équipe existait[8]. À la suite de son premier appel, il ne fait pas partie des deux sélections suivantes contre l'Écosse et l'Espagne, lors de l'inauguration du stade de France[4].

Grâce à ses performances en club, il séduit Aimé Jacquet qui le retient dans sa liste de 22 joueurs pour participer à la Coupe du monde 1998 en France. Il porte dès ce jour le numéro 12 en Bleu, en l'honneur d'une de ses idoles d'adolescence, Marco van Basten[109].

Titularisé sur le côté droit lors du premier match du Mondial français face à l'Afrique du Sud, il inscrit son premier but sous le maillot des Bleus qui est également le 1600e but marqué en Coupe du monde[110]. Il marque trois buts en six matchs durant cette compétition, ce qui fait de lui le meilleur buteur français du tournoi. Vitesse, puissance, élégance et efficacité, le tout ajouté au culot de ses vingt ans, Henry justifie la confiance qu'Aimé Jacquet place en lui et confirme son talent[111]. Il fait également partie des joueurs français qui transforment leur tir au but lors de la séance de tirs au but en quarts de finale face à l'Italie (0-0). Programmé pour rentrer en finale, il ne peut faire son apparition notamment après l'expulsion de Marcel Desailly qui oblige le sélectionneur français à une option plus défensive. Par conséquent, il ne participe pas à la finale du qui voit la victoire 3-0 de la France sur le Brésil. En septembre 1998, à la suite du sacre mondial, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur par Jacques Chirac comme tous ses coéquipiers champions du monde[112].

Henry est titulaire en finale de l'Euro 2000.

Malgré une bonne Coupe du monde, Henry connaît quelques déboires en club, aussi bien avec l'AS Monaco qu'avec la Juventus. Il est laissé de côté par Roger Lemerre et il s'écoule près d'un an et demi entre sa 11e et sa 12e sélection[113]. Il fait même son retour en équipe de France espoirs, alors entraînée par Raymond Domenech, face à l'Italie afin d'aider les Bleuets à se qualifier pour la phase finale de l'Euro 2000 espoirs et surtout pour les Jeux olympiques de Sydney. Malgré un but inscrit lors du match retour décisif, la France s'incline 2-1 après la prolongation[114].

Auteur d'une bonne première saison à Arsenal FC, Henry devient titulaire en Bleu. Positionné aussi bien sur les ailes qu'à la pointe de l'attaque par Roger Lemerre, il marque trois buts durant l'Euro 2000, dont le but égalisateur en demi-finale face au Portugal. Il termine une nouvelle fois meilleur buteur de l'équipe de France et remporte son deuxième titre international majeur.

Après six victoires lors de ses huit derniers matchs amicaux précédant la Coupe du monde 2002, l'équipe de France s'annonce comme un très sérieux candidat à sa propre succession. De plus, elle compte en ses rangs les meilleurs buteurs des championnats français (Djibril Cissé), italien (David Trezeguet) et anglais (Thierry Henry). Toutefois, les Bleus ne marquent pas le moindre but et se font logiquement éliminer en phase de poule. Thierry Henry se fait même expulser après un tacle appuyé lors du deuxième match face à l'Uruguay (0-0). Il s'agit de sa seule expulsion sous le maillot français[115].

Thierry Henry est aligné en pointe lors de la finale de la Coupe du monde 2006.

En 2003, Henry dispute la Coupe des confédérations. Il est élu meilleur joueur par la FIFA de trois des cinq rencontres jouées par l'équipe de France. En finale, il marque le but en or face au Cameroun et apporte le titre à la France. Henry reçoit le prix de meilleur joueur du tournoi ainsi que le titre de meilleur buteur avec quatre réalisations[116].

La France se qualifie pour l'Euro 2004 qui a lieu au Portugal mais est éliminée en quarts de finale (0-1) par le futur vainqueur de la compétition : la Grèce. Thierry Henry inscrit deux buts (contre la Suisse lors du premier tour) en quatre matchs durant la compétition.

Pendant la Coupe du monde 2006 jouée en Allemagne, Thierry Henry évolue seul en pointe devant Zinédine Zidane dans un système en 4-2-3-1 mis en place par Raymond Domenech[117]. Malgré un départ poussif, Henry et les Bleus se hissent jusqu'en finale mais perdent aux tirs au but face à l'Italie. Henry marque trois buts en sept matchs et finit meilleur buteur français à égalité avec Zidane. Il marque notamment un but en quarts de finale face au Brésil sur un coup franc du numéro 10 des Bleus qui reste comme la seule et unique passe décisive de « Zizou » à « Titi »[118]. En finale, il est remplacé à la 107e minute par Sylvain Wiltord et ne participe donc pas à la séance de tirs au but. Thierry Henry est sélectionné dans l'équipe type du Mondial[119] mais c'est son coéquipier Zinédine Zidane qui hérite finalement du titre de meilleur joueur de la compétition.

À l'occasion de sa 95e sélection en équipe de France, le face aux îles Féroé en match éliminatoire de l'Euro 2008, il inscrit son 41e but (victoire 0-6), égalant ainsi le record détenu depuis 1987 par Michel Platini (72 sélections)[120]. Quatre jours plus tard, il dépasse ce record en marquant par deux fois au Stade de la Beaujoire face à la Lituanie lors de ces mêmes éliminatoires, inscrivant ainsi ses 42e et 43e but (victoire 2-0) en l'espace de trois minutes[121].

Face à la Serbie, Thierry Henry marque son 50e but en équipe de France.

Le , Thierry Henry honore sa centième sélection lors de la rencontre amicale face à la Colombie (victoire 1-0) et devient le premier attaquant à atteindre les cent sélections sous le maillot bleu[122].

Durant l'Euro 2008 qui a lieu en Autriche et en Suisse, Henry ne participe pas au premier match face à la Roumanie (0-0) à la suite d'une blessure à la cuisse gauche[123]. Il inscrit le seul but de l'équipe de France dans la compétition lors du deuxième match face aux Pays-Bas (défaite 4-1)[124] et détourne la frappe de Daniele De Rossi entraînant le second but des Italiens (défaite 2-0) lors du dernier match de poule. La France est logiquement éliminée dès le premier tour[125].

Après la retraite de Lilian Thuram et en l'absence répétée de Patrick Vieira, Thierry Henry se voit désigner capitaine des Bleus[126]. Il porte le brassard de capitaine lors de 21 matchs de l'équipe de France[113].

Au cours des qualifications de la Coupe du monde 2010, il retrouve régulièrement le poste qu'il occupe dorénavant au FC Barcelone sur l'aile gauche de l'attaque. Le , il inscrit son 50e but face à la Serbie (1-1)[127] et son 51e et dernier but avec la sélection nationale lors de la victoire (3-1) contre l'Autriche au Stade de France le 14 octobre suivant[128].

Le , lors du match de barrages retour contre l'Irlande, il permet à l'équipe de France de se qualifier en faisant une passe décisive à William Gallas après avoir commis une faute de main dans la surface de réparation irlandaise, non sifflée par l'arbitre suédois Martin Hansson[129]. Juste après le match, il avoue avoir fait une main mais affirme qu'il « n'est pas l'arbitre[130] ». Le but égalisateur provoque une polémique importante dans les semaines suivant la rencontre[131]. Les Irlandais demandent à la FIFA de faire rejouer le match ou de participer à la Coupe du monde mais celle-ci refuse ces deux propositions. Différentes personnalités du monde du football comme Arsène Wenger ou David Beckham défendent Thierry Henry en affirmant qu'« il n'est pas un tricheur[132] ». D'autres, comme Éric Cantona, ne sont pas du même avis. Ce dernier déclare que « ce n'est pas la main le pire mais sa réaction après le but, comme le fait qu'il se soit assis à côté d'un Irlandais pour le consoler à la fin du match[133] ». Après s'être réunie le , la commission de discipline de la FIFA décide de ne pas punir Thierry Henry après sa main contre l'Irlande[134].

Avec Yoann Gourcuff et Sidney Govou, en match de préparation du Mondial 2010.

Sélectionné parmi les 23 joueurs appelés à disputer Coupe du monde 2010, Henry devient le premier joueur français de l'histoire à disputer quatre Coupes du monde[135]. Cependant, à la suite de sa saison mitigée et à la baisse de son temps de jeu au FC Barcelone, Raymond Domenech, après avoir envisagé de l'écarter, décide de le faire débuter en tant que remplaçant[135], Henry est déchu de son brassard de capitaine au profit de Patrice Évra[136]. Au total, Henry n'entre en jeu que deux fois, à chaque fois en deuxième période : une demi-heure contre l'Uruguay et vingt minutes contre l'Afrique du Sud, n'inscrivant pas de but. Lors de ce dernier match, il égale le record de Fabien Barthez avec 17 matchs de Coupe du monde disputés sous le maillot français. L'équipe de France est cependant éliminée dès le premier tour.

Le , Thierry Henry annonce qu'il met un terme à sa carrière internationale[137]. Il devient ainsi le dernier champion du monde 1998 à avoir porté le maillot bleu. Il reste à ce jour le meilleur buteur de l'histoire des Bleus (51 buts)[138]. Thierry Henry figure parmi les seuls joueurs ayant à la fois remporté une Coupe du monde et étant détenteurs du record de buts avec leur équipe nationale, au même titre que Pelé (77 buts), David Villa (59 buts) et Miroslav Klose (71 buts)[139].

Thierry Henry a pour particularité d'avoir affronté le même adversaire — l'Afrique du Sud — pour sa première sélection (match amical le  ; victoire 2-1) et sa dernière sélection (premier tour de la Coupe du monde 2010 le  ; défaite 2-1). Il a aussi marqué son premier but en Bleus contre cet adversaire lors de sa 4e sélection (premier tour de la Coupe du monde 1998 le  ; victoire 3-0)[140].

Carrière dans les médias (2014-)

En 2014, il prend sa retraite sportive et annonce qu'il sera consultant pour la chaîne anglaise Sky Sports avec laquelle il s'est engagé pour six ans. Il perçoit une rémunération estimée à 5 millions d'euros par an[141]. Henry devient également ponctuellement entraîneur de l'équipe des moins de 16 ans d'Arsenal en 2015[142].

Souhaitant entraîner l'équipe des U18 d'Arsenal en juillet 2016 éventuellement bénévolement tout en gardant en parallèle son rôle de consultant pour Sky Sports, cette demande n'est pas acceptée par Arsène Wenger[143],[144].

Henry cesse sa collaboration avec Sky Sports après la Coupe du monde 2018[145].

Démissionnaire du CF Montréal pour raisons familiales en février 2021, il retrouve le costume de consultant sur le plateau TV de Sky Sports[146].

Le 5 août 2021, il débarque en tant que consultant pour animer la nouvelle offre d’Amazon Prime consacrée à la diffusion de la Ligue 1[147].

Carrière d’entraîneur

En mars 2016, au cours d'une formation au Pays de Galles, il obtient une licence d'entraîneur Pro A délivrée par l'UEFA[148]. En janvier 2018, il devient titulaire d'une licence UEFA Pro, qui lui permet d'entraîner une équipe qualifiée en Coupe d'Europe[149].

Entraîneur-adjoint de l'équipe nationale de Belgique (2016-2018)

En août 2016, il devient le T3 de Roberto Martínez, le sélectionneur de l'équipe nationale belge[144],[150]. Avec la Belgique, il atteint les demi-finale de la Coupe du monde de football 2018, et termine finalement le tournoi à la 3e place après la victoire contre l'Angleterre (2-0) dans la "petite finale".

Le , après avoir été pressenti aux Girondins de Bordeaux, il a été promu au statut de premier entraîneur adjoint de Roberto Martínez pour l'équipe de Belgique[151].

Entraîneur de l'AS Monaco (2018-2019)

Le , l'AS Monaco annonce la nomination de Thierry Henry comme entraîneur du club jusqu'en [152]. Il fait ses débuts face à Strasbourg avec une défaite 2-1 au stade de la Meinau[153].

Le 24 janvier 2019, l'AS Monaco décide de suspendre ses fonctions[154] en raison des résultats (19e de Ligue 1). Il est remplacé par Leonardo Jardim, qui redevient entraîneur du club monégasque[155].

Retour en MLS en tant qu'entraîneur (2020)

À la suite de son échec monégasque, Thierry Henry choisit de rebondir en Major League Soccer et contacte l'Impact de Montréal alors à la recherche d'un entraîneur[156]. La nouvelle est officialisée le 14 novembre 2019[157], il s'engage pour deux saisons (plus une en option) et succède alors à un autre Français, Rémi Garde[158].

Pour sa première avec la formation québécoise, Thierry Henry affronte en Ligue des champions de la CONCACAF le Deportivo Saprissa au Costa Rica[159]. L'Impact prend les devants rapidement en première période avant de se faire rejoindre en fin de partie (2-2)[160]. Il qualifie son équipe pour la suite de la compétition continentale avant la suspension de la saison en raison de la pandémie de Covid-19. À la reprise, son équipe est éliminée en huitièmes de finale du tournoi de retour de la MLS[161].

Il passe la saison 2020 loin de sa famille en raison de la pandémie de Covid-19 et décide, le 25 février 2021, de quitter ses fonctions d'entraîneur à Montréal et de retourner auprès des siens[162].

En mai 2021, dans une interview diffusée sur Sky Sports, Thierry Henry a confirmé le projet de rachat d'Arsenal par le milliardaire suédois, Daniel Ek, dans lequel il est partie prenante[163].

Retour en équipe nationale de Belgique en tant qu'entraîneur-adjoint (2021)

Le 30 mai 2021, Thierry Henry fait son retour en tant qu'entraîneur-adjoint de Roberto Martinez pour l'équipe nationale belge pour l'Euro 2020[164].

Style et caractéristiques

Henry était le premier choix lors des coups-francs pour Arsenal.

Thierry Henry est considéré pendant sa carrière comme l'un des meilleurs spécialistes à son poste d'attaquant. Son principal atout est sa grande vitesse ballon au pied qui lui permet d'attaquer de loin et de s'engouffrer dans les espaces d'une défense. Ce profil se situe en opposition de celui des attaquants français dominant le championnat de France à ses débuts en tant que professionnel[165]. Ce style de jeu couplé à ses qualités dans la finition lui a permis de rayonner pendant de nombreuses années dans le championnat anglais. Ainsi, il a occupé presque chaque année la première place au classement des buteurs de la Premier League. Dans les années 2000, la Direction technique nationale française favorise la détection de jeunes joueurs ayant des caractéristiques similaires à celles d'Henry[165]. Particulièrement irrésistible pour « dévorer » les larges espaces, il est en revanche moins efficace dans les espaces réduits et est souvent gêné par les défenses serrées. Malgré sa grande taille, il n'est pas réputé pour son jeu de tête[166]. Participant activement au jeu de l'équipe, il lui arrive fréquemment de décrocher de sa position de base pour remonter des ballons. Ces changements de position lui permettent de distribuer régulièrement un grand nombre de passes décisives. Il déclare avant la Coupe du monde 1998 avoir autant de plaisir à donner des passes décisives qu'à inscrire des buts[8].

Concernant les coups de pied arrêtés, Thierry Henry s'est principalement distingué à Arsenal où il faisait partie des premiers choix de tireur que ce soit pour les coups francs ou les penaltys. Il s'est d'ailleurs fait remarquer de manière assez cocasse lors de la saison 2005-2006 en voulant, à l'image de Johan Cruyff et Jesper Olsen, tirer un penalty à deux avec son coéquipier Robert Pirès, ce dernier manquant son geste au point de ne pas toucher le ballon[167]. En équipe de France, Henry reste un tireur occasionnel ; il n'inscrit que deux buts sur penalty durant sa carrière.

Thierry Henry possède une spécificité : ses frappes enroulées du plat du pied droit généralement placées côté opposé, sur la gauche du gardien[168].

Réputé pour sa connaissance de son sport, son professionnalisme sur le terrain ainsi qu'à l'entraînement[165],[169], Thierry Henry tient à contrôler son image médiatique durant sa carrière de joueur[169]. Critiqué pour une image de lui distante qu'il forge à mesure de l'avancée de sa carrière, il est néanmoins l'objet de l'admiration de nombreux supporters notamment parmi ceux d'Arsenal[169]. Sa popularité pâtit en France de son contrôle de la main lors du match de barrages retour qualificatif pour la Coupe du monde 2010, ainsi que de sa passivité lors de la grève des joueurs français lors de cette Coupe du monde[165]. En revanche, sa popularité en Angleterre n'en est pas affectée[169]. Qualifié par plusieurs médias d'« individualiste », Emmanuel Petit dit de lui : « Henry n'est pas cet individualiste que décrivent certains médias. Il a l'esprit d'équipe et vit pour le football, un sport collectif »[165].

Statistiques

Statistiques détaillées

Le tableau ci-dessous résume les statistiques en match officiel de Thierry Henry depuis ses débuts professionnels[170],[171],[172]

Statistiques de Thierry Henry au 1er décembre 2014[173]
Saison Club Championnat Coupe nationaleCoupe de la LigueSupercoupeCompétition(s)
continentale(s)
Autres compétitions FranceTotal
Division MBPd MBPdMBPdMBPdCMBPdCMBPdMBPdMBPd
1994-1995 AS Monaco D1 8 31 - ------------------- 831
1995-1996 AS Monaco D1 18 35 - --301---C3100------- 2236
1996-1997 AS Monaco D1 36 98 1 00201---C3914------- 481013
1997-1998 AS Monaco D1 30 49 4 02100---C1971----931 531413
1998-1999 AS Monaco D1 13 13 - --100---C3502----200 2115
Sous-total 1052026502702----2487----1131 1523138
1998-1999 Juventus FC Serie A 16 32 1 00----------BCE200--- 1932
1999-2000 Juventus FC Serie A - -- - --------C4100------- 100
Sous-total 1632100-------100-200--- 2032
1999-2000 Arsenal FC PL 31 178 3 00210---C1+C34+81+70+2----1051 583111
2000-2001 Arsenal FC PL 35 179 4 10------C11440----822 612411
2001-2002 Arsenal FC PL 33 245 5 12------C11170----923 583410
2002-2003 Arsenal FC PL 37 2420 5 10---100C11271----13105 684226
2003-2004 Arsenal FC PL 37 306 3 32---110C11053----1255 634416
2004-2005 Arsenal FC PL 32 2514 1 01---100C1851----711 493117
2005-2006 Arsenal FC PL 32 278 - --110100C11152----1582 604112
2006-2007 Arsenal FC PL 17 104 3 11------C1710----733 34158
Sous-total 254174742476320410-85429----813622 451262111
2007-2008 FC Barcelone Liga 30 129 7 44------C11032----1061 572516
2008-2009 FC Barcelone Liga 29 198 1 11------C11264----931 512914
2009-2010 FC Barcelone Liga 21 42 1 00---200C1601SC+CMC1+10+00+01232 4475
Sous-total 803519955---200-2897-20031124 1526135
2010 Red Bulls de New York MLS 11 23 - ------------Séries100--- 1223
2011 Red Bulls de New York MLS 26 144 - ------------Séries311--- 29155
2012 Red Bulls de New York MLS 25 1512 - ------------Séries200--- 271512
2013 Red Bulls de New York MLS 30 109 - ------------Séries201--- 321010
2014 Red Bulls de New York MLS 30 1014 - ------------Séries505--- 351019
Sous-total 1225142000-----------1317--- 1355249
2011-2012 Arsenal FC (prêt) PL 4 10 2 10------C1100------- 720
Sous-total 410210-------100------- 720
Total sur la carrière 5812841644113131022610-1395923-17171235127 917411236

Détails des sélections et buts avec la France

CompétitionMJButsVND
Coupe du monde176962
Euro116713
Coupe des Confédérations54500
Qualif. CdM176881
Qualif. Euro16121231
Matchs amicaux571731179
Total12351723516



Statistiques d'entraîneur

Statistiques d'entraîneur de Thierry Henry au 25 février 2021[175]
Club Début Fin Résultats
M V N D BP BC Diff V. %
AS Monaco 20 4 5 11 15 36 -21 20.00
CF Montréal 28 8 4 16 37 50 -13 28.57
Total 48 12 9 27 52 86 -34 25.00

Palmarès

En club

Palmarès en club de Thierry Henry (18 titres)
AS Monaco (1) Juventus FC (1) Arsenal FC (7) FC Barcelone (7) New York Red Bulls (2)

En sélection

Distinctions personnelles

Records

Activités extra-sportives

Vie privée

Thierry Henry se marie avec le mannequin anglais Nicole Merry le [193]. Le , le couple donne naissance à une fille, Téa[194]. Thierry Henry lui dédie le premier but suivant sa naissance en embrassant le « T » qu'il forme avec ses doigts lors d'un match face à Newcastle United. Peu de temps après le transfert de Thierry Henry vers le FC Barcelone, sa femme obtient le divorce[195]. Depuis 2008, il vit avec le mannequin bosnien Andrea Rajačić[196] avec qui il a un fils nommé Tristan né le et une fille nommée Tatiana née le 17 août 2015, jour de l'anniversaire du footballeur et un garçon né le 4 novembre 2016 prénommé Gabriel. Fan de basket-ball, Thierry Henry est ami avec Tony Parker[197].

Œuvres caritatives

Thierry Henry, signant des autographes.

Comme 45 autres footballeurs, Henry prend part au Live for Love United de la FIFA[198]. Le single se vend lors de la Coupe du monde 2002 et les bénéfices des ventes sont reversés à une association de recherche sur le SIDA.

Thierry Henry est membre de l'UNICEF/FIFA. Il est apparu avec d'autres footballeurs professionnels dans une série de spots télévisés vus par des centaines de millions de fans à travers le monde durant les Coupes du monde de 2002 et 2006[199].

Ayant lui-même été victime de racisme dans le passé, Henry est un porte-parole actif contre le racisme dans le football. L'incident raciste le plus éminent à l'encontre de Thierry Henry s'est déroulé au cours d'une séance d'entraînement avec l'équipe d'Espagne en 2004 lorsqu'une équipe de télévision espagnole filme le sélectionneur espagnol Luis Aragonés en train de qualifier Henry de « noir de merde »[200]. Cet incident crée un tollé dans les médias européens et Aragonés reçoit une amende de 3 000 euros. À la suite de ces propos insultants, Thierry Henry devient, en janvier 2005, ambassadeur d'un mouvement de joueurs désireux de sensibiliser les autorités footballistiques et les supporters sur les problèmes de racisme constatés dans les tribunes. En effet, Nike et Thierry Henry s'associent pour créer la campagne le bracelet bicolore Stand Up, Speak Up. En 2007, le magazine Time inclut Thierry Henry dans son top 100 des « héros et pionniers »[201].

En 2007, il crée sa fondation The One Four All pour lutter contre le racisme et les inégalités sociales, et s'associe au couturier Tommy Hilfiger à travers une campagne publicitaire et la vente d'une série limitée de vêtements[202]. Cette fondation lui permet de débloquer 200 000 euros pour la construction d'un stade aux Ulis en 2009[203].

En 2013, il collabore avec le pôle caritatif de la banque d'investissement Goldman Sachs et décide de venir en aide à la fondation Grassroot Soccer, qui lutte contre la propagation du sida dans les pays en développement via des actions liées au football. Ainsi, au cours de la saison 2013 de la Ligue majeure de soccer, chaque but inscrit par le Français a rapporté 5 000 dollars à l'association quand une passe décisive a donné lieu au versement de 2 500 dollars.

Revenus, sponsoring et contrats publicitaires

Thierry Henry figure sur la jaquette française du jeu vidéo de football FIFA 2001, 2002 et 2004 par EA Sports[204],[205],[206]. Il apparaît également sur les séries du jeu Pro Evolution Soccer 4, Pro Evolution Soccer 5, et Pro Evolution Soccer 6 éditée par Konami[207],[208],[209]. En 2016, il est le premier joueur de football de l'histoire à être jouable dans le jeu de basket NBA 2K17[210]. En 2017, il est une icone légendaire jouable à partir de FIFA 18 dans le mode de jeu FIFA Ultimate Team[211].

Revenus annuels en millions d'euros
Année Montant
2006 14[212]
2007 17,4[213]
2008 17,7[214]
2009 18,8[215]
2010 18,3[216]
2011 9,2[217]
2012 9,4[218]

En 2004, Henry signe un contrat avec l'équipementier Nike. Il apparaît dans différents spots publicitaires avec plus d'une vingtaine d'autres stars du ballon rond dont Edgar Davids, Ronaldinho, Francesco Totti ou encore Fredrik Ljungberg. Il participe notamment à la campagne Joga Bonito lors de la Coupe du monde 2006. Après le Mondial allemand, Henry signe avec Reebok pour apparaître dans leur campagne de publicité I Am What I Am.

En 2007, Henry est choisi parmi les trois sportifs ambassadeurs de la marque de rasoirs Gillette pour apparaître dans le programme de publicité Gillette Champions aux côtés du tennisman Roger Federer et du golfeur Tiger Woods. En 2010, Gillette décide de se séparer de Woods et d'Henry à la suite de la fin du programme et du non-renouvellement de leur contrat[219]. Depuis 2005, Henry apparaît également dans plusieurs publicités de la marque de boisson gazeuse Pepsi-Cola[220].

En 2011, Henry rejoint l'équipementier Puma[221]. En janvier 2013, La marque autrichienne Red Bull lance la « collection des champions » et choisit deux de ses sportifs comme effigie sur leurs canettes : Thierry Henry et Sébastien Loeb, tous deux sponsorisés par la marque avec leur équipe[222].

Sur le plan des revenus annuels, Thierry Henry est un des sportifs français les mieux payés. Longtemps dauphin de Zinédine Zidane, il arrive en première place à partir de 2007. Cette année-là, il gagne 17,4 millions d'euros d'après L'Équipe Magazine. Un record pour un sportif français qui bénéficie d'une hausse de 40 % environ entre 2006 et 2007[223]. En 2009, il est classé cinquième au classement des salaires de footballeurs les mieux payés au monde. Il reste le premier français avec 17 millions d'euros gagnés annuellement, d'après le bi-hebdomadaire France Football[224]. En 2010, après avoir signé aux Red Bulls de New York, il est le deuxième joueur le mieux payé du championnat américain (MLS) avec 4,35 millions d'euros, derrière David Beckham, joueur de Los Angeles Galaxy[225]. En 2011, Thierry Henry quitte la première place du podium, depuis 2006, au classement des sportifs français les mieux payés, cédant son rang à Franck Ribéry et chutant à la quatrième place à la suite de son départ aux États-Unis et à la rupture de son contrat avec Gillette[226]. L'année suivante, il se positionne à la cinquième place avec 9,4 millions d'euros[218].

Notes et références

  1. (en) « 'It's not a safe place': Thierry Henry quits social media, hoping to inspire others to stand up to online abuse », sur CNN
  2. « Surprise : Thierry Henry réintègre le staff des Diables rouges ! », sur RTBF Sport, (consulté le )
  3. « Biographie de Thierry Henry », sur fcbarcelonaclan.com (consulté le ).
  4. Nicolas Gettliffe, « Saga : Thierry Henry, un destin en or », Onze Mondial, no 175, , p. 58 à 67 (ISSN 0995-6921).
  5. [PDF] « Sur le pas des Bleus », Relais, no 106, , p. 13-14 (lire en ligne).
  6. « Découvrez le tout premier but de Thierry Henry », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  7. Guillaume D., « Interview d'Arnold Castano », sur planete-asm.fr, (consulté le ).
  8. Eugène Saccomano, Les stars de la coupe du monde 98, Edition 1, , 131 p. (ISBN 978-2-86391-845-6), p. 42-44.
  9. « Fiche de Thierry Henry », sur L'Équipe.fr.
  10. « Thierry Henry, itinéraire d'un champion hors norme », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
  11. « Parcours européen de l'AS Monaco 1996-1997 », sur a.s.monaco.free.fr (consulté le ).
  12. « Palmarès Trophées UNFP - Oscars du football - Meilleur espoir de Ligue 1 », sur sportpalmares.eu (consulté le ).
  13. « Fcbarcelonaclan.com - Thierry Henry avait signé au Real Madrid », sur fcbarcelonaclan.com (consulté le ).
  14. L.F., « Anelka et Henry au centre d'imbroglios juridiques », sur humanite.fr, L'Humanité, (consulté le ).
  15. Alex Bourouf, « La French connection du calcio dans les 90's - Chap 24 : Thierry Henry », sur Old School Panini (consulté le ).
  16. (en) « Henry signs with Juventus », sur sportsillustrated.cnn.com, Sport Illustrated, (consulté le ).
  17. Jérôme Dupuis, « Albert contre la vieille garde », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
  18. « Thierry Henry : Historique des numéros de maillots », Transfermarkt (consulté le ).
  19. Alex Bourouf, « Le fiasco de Thierry Henry à la Juve », sur oldschoolpanini.com, .
  20. Maxime Blanc, « L'incroyable révélation d'un ancien président du Real Madrid sur Thierry Henry », sur 90min.com (en), .
  21. « Ancelotti avoue une boulette avec Thierry Henry », sur le10sport.com, Le10sport, (consulté le ).
  22. Valentin Pauluzzi, « Le flop Henry à la Juventus », sur So Foot, .
  23. AFP, « Thierry Henry avait quitté la Juventus à cause de Luciano Moggi », sur fifa.com, FIFA, (consulté le ).
  24. Serge Enderlin, « Football: Thierry Henry, heureux d'avoir quitté le pétrin de Turin pour le régal d'Arsenal », sur Le Temps, .
  25. Jelassi 2009, p. 11
  26. « Thierry Henry : "le Barça m'émeut" », sur fcbarcelonaclan.com (consulté le ).
  27. « Les dix plus gros transferts français », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  28. « Feuille du match Arsenal FC - Leicester City », sur transfermarkt.fr.
  29. (en) Norman Fox, « Henry's first fires Arsenal », sur independent.co.uk, The Independent, (consulté le ).
  30. « Feuille du match Southampton FC - Arsenal FC », sur transfermarkt.fr
  31. « Classement Ballon d'Or 2000 », sur francefootball.fr, France Football (consulté le ).
  32. « Feuille du match Middlesbrough FC - Arsenal FC », sur transfermarkt.fr
  33. « Feuille du match Arsenal FC - FC Schalke 04 », sur transfermarkt.fr
  34. « Classement Ballon d'Or 2001 », sur francefootball.fr, France Football (consulté le ).
  35. « Classement Ballon d'Or 2002 », sur francefootball.fr, France Football (consulté le ).
  36. « Arsenal finit invaincu », sur sport.fr, (consulté le ).
  37. « Zinédine Zidane, joueur Fifa de l’année 2003 », sur 20minutes.fr, 20 minutes, (consulté le ).
  38. Thibault Vigier, « Nedved, Ballon d'Or 2003 », sur maxifoot.fr (consulté le ).
  39. « Classement Ballon d'Or 2004 », sur rfi.fr, RFI, (consulté le ).
  40. « Classement Ballon d'Or 2005 », sur parlonsfoot.com (consulté le ).
  41. « Henry, un transfert qui a duré un an », sur fcbarcelonaclan.com (consulté le ).
  42. Jelassi 2009, p. 14.
  43. « Classement Ballon d'Or 2006 », sur francefootball.fr (consulté le ).
  44. « Thierry Henry et le Ballon d'Or », sur linternaute.com, (consulté le ).
  45. (en) Matt Scott, « Arsenal reeling as £16m Henry joins Barcelona », sur guardian.co.uk, The Guardian, (consulté le ).
  46. G.F., « Thierry Henry deuxième meilleur joueur de l'histoire de la Premier League », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  47. « Une statue de Henry à l'Emirates », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  48. « Henry, de Londres à Barcelone », sur lequipe.fr, L'Équipe (consulté le ).
  49. (es) José Luis Artús, « Apoteosis Henry », El Mundo Deportivo, no 27.345, , p. 2 (lire en ligne).
  50. « Feuille du match FC Barcelone - Olympique lyonnais », sur transfermarkt.fr
  51. « Feuille du match UD Levante - FC Barcelone », sur transfermarkt.fr.
  52. « Guardiola remplace Rijkaard au Barça », sur uefa.com, UEFA, (consulté le ).
  53. (en) « Thierry Henry is top of the Castrol Rankings », sur castrolfootball, (consulté le ).
  54. « Thierry Henry, un joueur d’exception en 5 chiffres », sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
  55. « Le record du Barça », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  56. « A New-York, Thierry Henry jouera dans un stade flambant neuf », sur sportune.fr, (consulté le ).
  57. Yoann Palej, « Henry à New York (officiel) », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  58. « Benzema, meilleur buteur français de l'histoire de la Liga », sur leballonrond.fr (consulté le ).
  59. « Henry, un contrat de 4 ans et demi », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  60. (en) Bill Mann, « Thierry Henry to give a hand to Manchester City? », sur theweek.co.uk, The Week, (consulté le ).
  61. Alexis Pereira, « Avant New York, Thierry Henry a refusé une dernière pige en Europe ! », sur footmercato.net, (consulté le ).
  62. Philippe Germain, « La retraite dorée de Titi Henry », sur radio-canada.ca, Radio-Canada (consulté le ).
  63. « Henry double passeur décisif », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  64. « Les NY Red Bulls champions à l'Est », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  65. « Henry : « Je n'étais pas prêt » », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  66. « Henry va s'entraîner avec Arsenal », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  67. (en) Ben Schneider, « Thierry Henry Takes Over New York Red Bulls Captaincy », sur onceametro.com, (consulté le ).
  68. « Henry se blesse d’entrée et rate un penalty », sur rmcsport.fr, RMC Sport, (consulté le ).
  69. « Henry: "Mon meilleur match" », sur sports.fr, (consulté le ).
  70. « Henry monte en puissance », sur eurosport.fr, Eurosport.fr, (consulté le ).
  71. « MLS - Play-Offs - Henry va défier Beckham », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  72. « Beckham et LA éliminent Henry », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  73. AFP, « Thierry Henry et David Beckham dans l'équipe-type 2011 », sur opl.fr, (consulté le ).
  74. (en) David Hytner, « Thierry Henry's Arsenal return has no downside, insists Arsène Wenger », sur guardian.co.uk, The Guardian, (consulté le ).
  75. (en) « Henry signs short term deal with Arsenal », sur arsenal.com, Arsenal FC, (consulté le ).
  76. « La MLS 2012 débutera le 10 mars », sur francefootball.fr, France Football, (consulté le ).
  77. « Henry prêté à Arsenal, avec le numéro 12 », sur francefootball.fr, France Football, (consulté le ).
  78. Gilles Festor, « Henry, la légende continue », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  79. (en) Kevin McCarra, « Thierry Henry makes dramatic winning return for Arsenal against Leeds », sur guardian.co.uk, The Guardian, (consulté le ).
  80. (en) Jim van Wijk, « Henry cements legend with winner over Leeds », sur independent.co.uk, The Independent, (consulté le ).
  81. AFP, « Henry quittera Arsenal le 16 février », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  82. Vincent Bregevin, « Henry, quelle sortie! », sur eurosport.fr, Eurosport.fr, (consulté le ).
  83. Emery Taisne, « Milan humilie Arsenal », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  84. « Henry ouvre son compteur », sur francefootball.fr, France Football, (consulté le ).
  85. « Henry s'offre un triplé avec New York », sur francefootball.fr, France Football, (consulté le ).
  86. « Henry joueur du mois », sur francefootball.fr, France Football, (consulté le ).
  87. « Corner direct et doublé pour Henry », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
  88. « Henry, « Magic Man » », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  89. « Henry marque avant les play-offs », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  90. (en) Jack Bell, « Recap: Philadelphia 0, Red Bulls 3 », sur goal.blogs.nytimes.com, New York Times, (consulté le )
  91. « Henry et New York déjà éliminés en play-offs », sur tempsreel.nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  92. « Wondolowski MVP, Henry 2e », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  93. « Henry dans le onze de la saison », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  94. Reuters, « Thierry Henry ne retournera pas à Arsenal », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  95. Amaury de Bonneval, « Arsenal : Wenger enterre la piste Thierry Henry ! », sur footmercato.net, (consulté le ).
  96. RD, « Henry se donne encore deux ans », sur sofoot.com, So Foot, (consulté le ).
  97. « Henry ouvre son compteur », sur sofoot.com, So Foot, (consulté le ).
  98. « Doublé de Henry avec NY », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  99. « La 400e rugissante de Thierry Henry », sur francefootball.fr, .
  100. « Le but spectaculaire de Henry », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  101. « New York déjà éliminé », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  102. « Thierry Henry devient le deuxième meilleur buteur des New York Red Bulls », sur 20minutes.fr/, 20 minutes, (consulté le ).
  103. « MLS : Henry buteur et triple passeur avec New York », sur sports.fr, (consulté le ).
  104. « New York jouera les barrages », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  105. « MLS Playoffs : Thierry Henry brille et donne l'avantage à New York », sur http://majorleaguesoccer.football.fr/, (consulté le ).
  106. « Retraite pour Thierry Henry », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  107. « Un trophée, une carrière : Thierry Henry, une légende vivante », sur www.festival-foot-espoirs.com (consulté le ).
  108. « Du sang neuf: Henry Guivarc'h et Boghossian », sur humanite.fr, L'Humanité, (consulté le ).
  109. « Thierry Henry : "le Barça m'émeut" », sur fcbarcelonaclan.com (consulté le ).
  110. « Coupe du monde – Buts repères », sur footency.com (consulté le ).
  111. « Champions du monde 1998 : Thierry Henry », Onze Mondial, no 115, , p. 38 (ISSN 0995-6921).
  112. Décret du 24 juillet 1998 portant nomination à titre exceptionnel.
  113. « Fiche de Thierry Henry », sur FFF.fr.
  114. AFP, « Domenech et l'Italie : je t'aime moi non plus », sur fifa.com, FIFA, (consulté le ).
  115. « Uruguay-France en chiffres », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  116. « Le sacre du Roi Henry », sur eurosport.fr, Eurosport.fr, (consulté le ).
  117. AFP, « 4-4-2 ne rime pas toujours avec Bleus », sur fifa.com, FIFA, (consulté le ).
  118. Maxime Dupuis, « La victoire est en eux ! », sur eurosport.fr, Eurosport.fr, (consulté le ).
  119. [PDF] (en) « Official FIFA Awards, Report and Statistics », sur fifa.com, FIFA (consulté le ), p. 61.
  120. « Henry égale Platini », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  121. Pierre-Damien Lacourte, « France-Lituanie, merci Henry ! », sur maxifoot.fr, (consulté le ).
  122. « Henry, un centenaire en Bleu », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  123. « Contracture à la cuisse pour Henry », sur 7sur7.be, (consulté le ).
  124. Cédric Callier, « Un homme dans le match », sur sport24.com, (consulté le )
  125. Vincent Duchesne, « Les Bleus éliminés de l'Euro », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  126. « Thierry Henry désigné capitaine des Bleus », sur tempsreel.nouvelobs.com, Nouvel Observateur, (consulté le ).
  127. AFP, « Thierry Henry atteint la barre des 50 buts en sélection », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  128. Vincent Armillon, « Les Bleus confirment », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  129. « La faute de main de Thierry Henry », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  130. Cédric Callier, « Je ne suis pas l'arbitre... », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  131. Axel Capron, « L'Irlande n'en revient pas », sur lejdd.fr, Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  132. Chachou, « Arsène Wenger et David Beckham défendent Thierry Henry », sur actualite-francaise.com, (consulté le ).
  133. « Cantona allume Henry et... Domenech », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  134. AFP, « Aucune sanction de la Fifa contre Thierry Henry », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  135. « Henry IV, le remplaçant », sur canalplus.fr, Canal+, (consulté le ).
  136. Emery Taisne, « Evra, « l'âme d'un capitaine » », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  137. David Kalfa, « Thierry Henry prend sa retraite en bleu », sur rfi.fr, RFI, (consulté le ).
  138. AFP, « Thierry Henry dit adieu aux Bleus », sur france24.com, France24, (consulté le ).
  139. (es) « Villa parmi les grands du football », sur donbalon.com (consulté le ).
  140. « Dossier : Henry et l’Afrique du Sud, une histoire en trois actes », sur demivolee.com, .
  141. Nicolas Richaud, « Thierry Henry va être rémunéré 5 millions d'euros par an pour être consultant », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  142. « Henry entraîneur à Arsenal, Wenger confirme », sur sports.fr, .
  143. « Arsène Wenger refuserait que Thierry Henry entraîne les U18 d'Arsenal », sur lequipe.fr, (consulté le )
  144. Joël Domenighetti, « Titi chez les Belges », L'Équipe, no 22682, , p. 3.
  145. AFP, « Thierry Henry quitte Sky Sports pour se consacrer à sa carrière d'entraîneur », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  146. « LIBRE DE TOUT CONTRAT, THIERRY HENRY FAIT SON RETOUR... À LA TV ANGLAISE », sur https://sport24.lefigaro.fr/,
  147. « Ligue 1 : Thierry Henry débarque en tant que consultant pour Amazon Prime », sur https://www.20minutes.fr/,
  148. « Thierry Henry a obtenu son diplôme d'entraîneur delivré par l'UEFA », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  149. « Thierry Henry a passé son diplôme de coach », sur sofoot.com, (consulté le ).
  150. « Thierry Henry dans le staff de Roberto Martinez, sélectionneur de la Belgique », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  151. « Thierry Henry devient entraîneur adjoint de l'Équipe de Belgique » (consulté le ).
  152. S. Bu, « Monaco : Thierry Henry nommé officiellement entraîneur », sur le site de L'Équipe, (consulté le ).
  153. RMC Sport, « Monaco: Thierry Henry remercie le public strasbourgeois, qui l’a acclamé », sur RMC Sport (consulté le ).
  154. « Communiqué de l'AS Monaco », sur www.asmonaco.com, .
  155. Régis Testelin, « Leonardo Jardim redevient l'entraîneur de Monaco et succède à Thierry Henry » sur L'Équipe, 25 janvier 2019.
  156. Réjean Tremblay, « Thierry Henry à Montréal: un immense coup... mais il y a Monaco », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  157. Thierry Henry devient entraîneur-chef de l'Impact de Montréal, Impact de Montréal, 14 novembre 2019.
  158. N.C., « Thierry Henry nommé entraîneur de l'Impact Montréal », RMC Sport, .
  159. Dave Lévesque, L'Impact dans le rôle du négligé, TVA Sports, 19 février 2020.
  160. Michel Lamarche, L'Impact laisse filer une belle avance contre Saprissa et fait match nul, Réseau des sports, 19 février 2020.
  161. Dave Lévesque, « L’Impact éliminé par Orlando », sur https://www.journaldemontral.com/, .
  162. « Thierry Henry renonce à ses fonctions d'entraîneur-chef du CF Montréal », sur cfmontreal.com, .
  163. « Thierry Henry confirme le projet de rachat d'Arsenal », sur L'Équipe (consulté le )
  164. « Thierry Henry de retour dans le staff de la Belgique pour l'Euro », sur L'Équipe (consulté le )
  165. Alexandre Borde, « http://www.lepoint.fr/sport/football/thierry-henry-goodbye-legende-16-12-2014-1890059_1858.php », sur lepoint.fr, Le Point, .
  166. J.Te., « Monaco: Anthony Martial, attaquant multi-facettes », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  167. « Pires s'excuse pour son penalty », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  168. « Thierry Henry remet Adebayor à sa place », (consulté le ).
  169. Philippe Auclair, « Sa nouvelle vie, ses débuts de consultant : Thierry Henry trouble son image en Angleterre », sur eurosport.fr, .
  170. (en) « Fiche de Thierry Henry », sur MLSsoccer.com.
  171. (es) « Estadisticas Henry », sur marca.com, Marca (consulté le ).
  172. (en) « Arsenal history, stats and information », The Sun (consulté le ).
  173. « Fiche de Thierry Henry », sur footballdatabase.eu
  174. Le premier chiffre correspond au score de l'équipe jouant à domicile.
    Le score est écrit en vert si l'équipe de France a gagné le match, en noir si elle a fait match nul et en rouge si elle a perdu le match.
  175. « Fiche de Thierry Henry (manageur) », sur leballonrond.fr
  176. « Thierry Henry, un monument en dix chiffres », sur http://rmcsport.bfmtv.com.
  177. « Le meilleur onze de l’histoire de la PL ? », sur http://www.football.fr, .
  178. « Premier League : 25 ans en 25 chiffres », Libération.
  179. « Liste des sportifs préférés des Français », sur 20minutes-listes.fr (consulté le ).
  180. « Greatest 50 Players - 1. Thierry Henry », sur https://www.arsenal.com/.
  181. « PL : Thierry Henry élu meilleur joueur étranger de l’histoire », sur http://www.footmercato.net, .
  182. G. F., « Thierry Henry deuxième meilleur joueur de l'histoire de la Premier League », sur https://www.lequipe.fr/, .
  183. « Thierry Henry désigné meilleur joueur de l’histoire de la Premier League par Mirror Football », sur http://www.footmercato.net/, .
  184. « Consultation : votre meilleure équipe de France de tous les temps », sur https://www.lequipe.fr/, .
  185. « Salah 11e, Drogba 6e, Henry 2e… les 20 meilleures recrues de l’histoire de la Premier League », sur https://www.afriquesports.net, .
  186. « TOP 50 des meilleurs joueurs de l'histoire de l'Équipe de France », sur https://www.90min.com.
  187. AFP, « Premier League : Thierry Henry et Alan Shearer, premiers élus au Hall Of Fame anglais », sur eurosport.fr.
  188. Kevin Charnay, « Top 10 : Les meilleurs buteurs français à l'étranger », sur http://www.sofoot.com/.
  189. Matthieu Margueritte, « Classement IFFHS : Henry parmi les trois meilleurs buteurs mondiaux de la décennie 2001/2010 », sur http://www.footmercato.net, .
  190. « Henry (51 buts) », sur http://www.sports.fr.
  191. « Meilleur passeur », sur http://selectiona.free.fr.
  192. « PREMIER LEAGUE: DE BRUYNE ÉGALE LE RECORD DE PASSES DÉCISIVES DE HENRY », sur https://rmcsport.bfmtv.com/
  193. (en) Andrew Anthony, « Thierry Henry, you're having a laugh », sur guardian.co.uk, The Observer, (consulté le ).
  194. « Henry, ma fille ma bataille », sur purepeople.com, (consulté le ).
  195. (en) « Henry's wife granted divorce », sur newsimg.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  196. « Andrea Rajacic et Thierry Henry », sur elle.fr, Elle (consulté le ).
  197. (en) Randy Kim, « The Dish: Thierry Henry », sur nba.com, NBA, (consulté le ).
  198. [vidéo] Clip Live for Love United sur YouTube (Consulté le=15 octobre 2012)
  199. « Paix et tolérance, maîtres-mots du partenariat instauré entre l’UNICEF et la FIFA dans le cadre de la Coupe du monde de la FIFA 2006 », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le ).
  200. « Aragonés traite Henry de "noir de merde" », sur linternaute.com, (consulté le ).
  201. (en) Tony Parker, « Time 100 - Thierry Henry », sur time.com, Time, (consulté le ).
  202. Natacha Mikolo, « Thierry Henry et Hilfiger alliés contre le racisme », sur afrik.com, (consulté le ).
  203. « Thierry Henry, généreux donateur pour la réalisation d’un stade aux Ulis », sur batiactu.com, (consulté le ).
  204. « FIFA 2001 », sur http://www.jeuxvideo.com/.
  205. « FIFA Football 2002 », sur http://www.jeuxvideo.com/
  206. « FIFA Football 2004 », sur http://www.jeuxvideo.com/.
  207. « Pro Evolution Soccer 4 », sur http://www.jeuxvideo.com/.
  208. « Pro Evolution Soccer 5 », sur http://www.jeuxvideo.com/.
  209. « Pro Evolution Soccer 6 », sur http://www.jeuxvideo.com/.
  210. « Thierry Henry sera présent et jouable dans NBA 2K17 », sur 2016.
  211. « FIFA 18 : Henry, Pelé et Maradona rejoignent Ronaldo », sur https://www.lequipe.fr, .
  212. « Les sportifs français les mieux payés en 2006 », sur linternaute.com, (consulté le ).
  213. « Thierry Henry sportif français le mieux payé en 2007 », sur 7sur7.be, (consulté le ).
  214. « Les Français les mieux payés dans chaque sport », sur linternaute.com, (consulté le ).
  215. « Les Français les mieux payés en 2009 », sur linternaute.com, (consulté le ).
  216. Guillaume de Saint Sauveur, « Le Top 10 des sportifs français les mieux rémunérés en 2010 », sur footmercato.net, (consulté le ).
  217. Emmanuel Quintin, « Ribéry, sportif français le mieux payé », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  218. Aurélien Léger-Moëc, « Le Top 10 des joueurs français les mieux payés en 2012 », sur footmercato.net, (consulté le ).
  219. AFP, « Gillette se sépare de Tiger Woods et de Thierry Henry », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  220. « Pepsi : Concert au Match de Foot, avec Christina Aguilera », sur La Maison de la Pub (consulté le ).
  221. (en) « Thierry Henry Signs With Puma », sur soccerbible.com (consulté le ).
  222. Sylvie Leboulenger, « Thierry Henry et Sébastien Loeb sur les canettes Red Bull », sur lsa-conso.fr, (consulté le ).
  223. « Thierry Henry : en 2007, le jackpot », sur tf1.fr, Tf1.fr, (consulté le ).
  224. AFP, « Avec 17 millions d'euros, Thierry Henry est le footballeur français le mieux payé », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  225. M.Go. avec AFP, « Thierry Henry, deuxième meilleur salaire du championnat américain », sur 20minutes.fr, 20 minutes, (consulté le ).
  226. « Top 10 des salaires, Ribéry numéro 1 des sportifs français ! », sur foot01.com, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Baptiste Faivre, Thierry Henry : l'étoile filante, Enghien-les-Bains, Premium, , 236 p., broché (ISBN 978-2-35636-133-2)
  • (en) Philippe Auclair, Thierry Henry : Lonely at the Top, Macmillan, , 300 p., relié (ISBN 978-0-230-74839-2)
  • Karl Olive, Thierry Henry, la main maudite, Monaco, Éditions du Rocher, , 228 p., broché (ISBN 978-2-268-06941-8)
  • Nidhal Jelassi, Au palais du Royaume Henry !, JFN Kiosque, , 24 p., Magazine (lire en ligne)
  • (en) Oliver Derbyshire, Thierry Henry : The Biography, John Blake, , 288 p., relié (ISBN 978-1-84454-281-9)
  • (en) Michael O'Connell, Thierry Henry, Artnik, , 128 p., broché (ISBN 978-1-905382-13-2)
  • (en) Andy Croft, Thierry Henry, Hodder Education, , 32 p., broché (ISBN 978-0-340-90064-2)

Vidéographie

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du football
  • Portail de la France
La version du 24 février 2013 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.