Équipe du Maroc de football

L'équipe du Maroc de football, surnommée « les Lions de l'Atlas en arabe الأسد اطلس المنتخب المغربى  », représente le Maroc dans les compétitions internationales masculines de football, créée en 1916. Son premier match officiel l'opposa à l’équipe d’Irak, en octobre 1957 et se termina sur le score de 3-3

Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe du Maroc de football féminin.

Équipe du Maroc
Généralités
Confédération CAF
Emblème La couronne royale alaouite
Couleurs Rouge et vert
Surnom أسود الأطلس (Les Lions de l'Atlas)
Stade principal Complexe Sportif Moulay-Abdallah
Classement FIFA 32e (12 aout 2021)[1]
Personnalités
Sélectionneur Vahid Halilhodžić
Capitaine Romain Saïss
Plus sélectionné Abdelmajid Dolmy (140)
Meilleur buteur Ahmed Faras (42)
Rencontres officielles historiques
Premier match Maroc 3 - 3 Irak
()
Plus large victoire Maroc 13 - 1 Arabie saoudite
(Casablanca )
Plus large défaite Hongrie 6 - 0 Maroc (Tokyo ).
Palmarès
Coupe du monde de football Phases finales : 5
Huitième de finaliste en 1986
Coupe d'Afrique des nations Phases finales : 18
Vainqueur en 1976

Maillots

Domicile
Extérieur

Elle a participé à 18 phases finales de la Coupe d'Afrique des nations, dont elle a remporté l'édition 1976, arrivant en finale en 2004 et classée troisième en 1980. Elle a été classée 10e au classement FIFA en avril 1998. Elle est la seule équipe à s'être classé première du classement africain pendant trois ans d'affilée entre 1997 et 1999.

Au niveau mondial, l'équipe a participé à 5 phases finales de la Coupe du monde de football, son meilleur résultat étant d'atteindre les huitièmes de finale (défaite 0-1 contre l'Allemagne en 1986).

Le sélectionneur de l'équipe du Maroc est le bosnien Vahid Halilhodžić depuis le 15 août 2019.

Histoire

Sélection de la LMFA (1922-1955)

La sélection Marocaine a été créée en 1928 et disputa donc son premier match lors de cette année, le face l'équipe B de France. La sélection marocaine s'est inclinée pour son premier match par une défaite sur le score de deux buts à un au Maroc. Cette sélection se composait des meilleurs joueurs de la LMFA ou Ligue du Maroc qu'il soient colons ou indigènes. Elle était en effet la formation qui représentait la Ligue du Maroc lors de certaines rencontres : face aux formations des autres ligues nord-africaines que sont celles d'Alger, d'Oran, de Constantine et de Tunisie qui représentaient elles aussi leurs ligues respectives puisque chaque année se déroulait un tournoi des ligues nord-africaines que le Maroc a remporté à plusieurs reprises notamment lors de la saison 1948-1949. Mis à part les rencontres du tournoi des ligues nord-africaines, la sélection de la LMFA affronta également quelques clubs de football tel que le club croate du NK Lokomotiva Zagreb le que relate l'Union des anciens joueurs nord-africains de football (UDAFAN). L'équipe du Maroc affronta également les équipes de France A et B avec par exemple le match nul arraché en 1941 face à l'équipe de France A à Casablanca sur le score d'un but partout ce qui est un exploit pour l'époque.

Larbi Benbarek, surnommé la perle noire est considéré comme l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire. Pelé a dit ainsi : « Si je suis le roi du Football, alors Ben Barek en est le Dieu. »

Le 9 septembre 1954, un tremblement de terre secoue la région d'Orléansville en Algérie qui provoque la destruction de la ville et la mort de plus de 1 400 personnes. Lors d'un accord entre Français et Maghrébins, la Fédération française de football organise un match de charité le pour venir en aide aux familles des victimes. Ce match oppose une sélection composée de Marocains, d'Algériens et d'un Tunisien face à l'équipe nationale de France au Parc des Princes. La sélection de l'Afrique du Nord menée par Larbi Benbarek dit la perle noire réussit à battre les Français sur le score de 3-2 un mois avant les attentats de la Toussaint rouge perpétrés en par le Front de libération nationale qui marqueront le début de la guerre d'Algérie[2].

Aprés l'indépendance (1957-1963)

La FRMF est créée en 1955 et a pris la place de la LMFA, à la fin du Protectorat français du Maroc qui était en place depuis 1912. L'équipe nationale marocaine dispute son premier match officiel en tant que pays indépendant contre l'Irak le , dans le cadre des Jeux Panarabes au Liban, match disputée dans la Cité sportive Camille-Chamoun, et qui se termine sur le score de trois buts partout[3]. Toujours dans la même compétition, l'équipe remporte sa première victoire face à la Libye par un score fleuve de cinq buts à un[4], et affronte ensuite la Tunisie et réussit à la battre, ce qui lui permet de se qualifiée en demi-finale grâce à une victoire par 3-1. Le Maroc termine premier du groupe 1 de la compétition[5]. Son parcours lors de sa première compétition, prend fin en demi-finale face à l'équipe de Syrie le . Bien que la rencontre se soit terminée par un match nul sur le score d'un but partout, ce sont les Syriens qui accèdent en finale dans cette compétition[6]. Entre 1957 et 1958, le Maroc dispute plusieurs rencontres amicales dont l'une face à l'équipe du FLN, équipe algérienne d'avant indépendance en 1958. Cette fameuse rencontre se termine ainsi à l'avantage des Algériens[7]. À partir de 1959, le Maroc a la possibilité de participer à sa première compétition internationale. Il débute les éliminatoires des Jeux Olympiques d'été de 1960. Dans un groupe composé de trois équipes, les lions de l'Atlas se classent 2e tout juste derrière les Tunisiens avec le même nombre de points, mais dont la règle de la différence de buts disqualifie l'équipe marocaine[8]. Durant cette même année, la fédération royale marocaine est définitivement affiliée à la FIFA[9].

L'année suivante en 1960, les Marocains participent également pour la première fois aux éliminatoires de la Coupe du monde de 1962. Le Maroc est placé dans le groupe 2 de ces éliminatoires et doit affronter l'équipe nationale tunisienne. Après deux matchs nuls se terminant par deux buts à un en faveur des Marocains à l'aller, puis le même score lors du retour pour les Tunisiens, un match barrage est ensuite prévu pour janvier 1961[10],[11]. Lors de cette même année, le Maroc affronte pour la première fois de son histoire, deux équipes européennes que sont la Yougoslavie et l'équipe de RDA. Ces deux rencontres amicales se terminent par des défaites[12],[13]. Pour le compte du match barrage qui se déroule face à la Tunisie le , le Maroc se déplace à Palerme en Italie tout comme les aigles de Carthage. Le match se termine encore une fois par un nul. Pour départager les deux équipes, un tirage au sort a lieu et tourne à l'avantage du Maroc qui gagne le droit de pouvoir continuer sa course pour la qualification[14],[15]. Le Maroc enchaîne sa course dans un groupe final, où les lions de l'Atlas réussissent à décrocher un ticket au détriment du Ghana pour affronter l'Espagne, dernière étape pour une qualification[16]. L'équipe du Maroc est finalement battue à la suite de deux défaites successives face aux Espagnols par 1-0[17], puis 3-2[18].

Stade d'honneur de Casablanca, futur Stade Mohammed V durant les Jeux panarabes de 1961.
Mohamed Massoun entraîneur de l'équipe du Maroc aux années soixante.

Durant cette même année toujours en 1961, le Maroc organise les Jeux panarabes de 1961 qui se déroulent à Casablanca sous la forme d'un championnat avec six équipes participantes. La Maroc sort vainqueur de la compétition où il réalise sa plus large victoire contre l’Arabie saoudite le par 13 buts à 1[19]. Il remporte également pour la première fois de son histoire, deux victoires face à une équipe nationale européenne : la RDA sur les scores de 2 buts à 1[20], et 2 buts à zéro[21]. En 1963, l'équipe rate la qualification à la CAN puisqu'elle est défaite par la Tunisie lors du match aller à Tunis sur le score de 4-1 tandis que lors du match retour elle réussit à se surpasser en infligeant aux Tunisiens une défaite par 4-2, qui n'est suffisant pour la qualification[22],[23],[24]. Elle dispute également les Jeux méditerranéens de 1963 où elle prend la quatrième place après une défaite lors de la petite finale face à l'équipe réserve d'Espagne par 2-1[25].

Premières apparitions internationales et continentales (1963-1976)

Pays-Bas vs Maroc, match amical en janvier 1964 à Amsterdam.

Le Maroc participe à sa première compétition internationale dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 1964 se déroulant dans la ville de Tokyo au Japon, grâce à des éliminatoires menées haut la main par la sélection[26]. Lors de ces jeux sous la houlette de Mohamed Massoun, l'équipe du Maroc dans un groupe composé de seulement trois équipes à la suite du forfait de la Corée du Nord, enregistre deux défaites successives sur les deux matchs disputés, tout d'abord face la Hongrie sur le score de 6 buts à 0 où de nos jours, cette défaite est la plus sévère qu'a connu le Maroc[27], puis face à la Yougoslavie par 3-1 malgré l'ouverture du score par les Marocains à la 2e minute de jeu par l'intermédiaire d'Ali Bouachra[28]. La fédération royale marocaine s'affilie en 1966, à la Confédération africaine de football, ce qui permet à sa sélection de participer à des compétitions africaines[29]. L'année suivante, les Marocains participent aux Jeux méditerranéens de 1967, largement ratés[30]. Le Maroc réussit les éliminatoires aux Jeux olympiques d'été de 1968 lors du tour final au détriment du Ghana[31], sans pour autant y participer devant son refus de jouer contre Israël[32].

Les années 1968 et 1969 sont consacrées aux éliminatoires à la Coupe du monde de 1970. Dans ceux-ci, le Maroc débute très bien ces éliminatoires par une première victoire face au Sénégal sur le score d'un but à zéro. Les Marocains poursuivent les qualifications en éliminant les Tunisiens par tirage au sort à la suite de trois matchs nuls. Le Maroc se qualifie ainsi pour la poule finale des éliminatoires aux côtés du Soudan et du Nigeria. Cette poule qui se déroule sous la forme d'un tournoi triangulaire, tourne finalement à l'avantage du Maroc qui réussit à prendre la tête du classement avec 5 points tout juste devant le Nigeria, ce qui permet au Maroc de participer à sa première coupe du monde[33]. Entre-temps, l'Algérie barre la route aux Marocains en aller-retour pour la CAN 1970[34],[35].

Après une qualification difficile en Coupe du monde, le Maroc devient donc le second pays africain de l'histoire à se qualifier pour une Coupe du monde puisque le premier à y avoir participé était l’Égypte en 1934 mais sans pour autant participer à un tournoi préliminaire[36]. La qualification face aux tunisiens durant ces éliminatoires, a été drôlement dure puisque après deux matchs nuls se terminant par zéro but partout[37],[38], les deux équipes maghrébines se sont opposés à Marseille et la rencontre s'étant terminé par 2-2[39], un tirage au sort a eu lieu et ce sont les Marocains qui passent au tour final.

"Juanito", la mascotte du Mondial de 1970

Le Maroc dispute donc sa première Coupe du monde en tant que deuxième nation africaine qualifiée sous la houlette du yougoslave Blagoje Vidinić, avec une équipe composée exclusivement de joueurs évoluant au championnat local dont Driss Bamous et Ahmed Faras[L 1],[40]. Lors du premier match disputé le face à l'équipe de RFA devant 12 942 spectateurs, le Maroc crée la surprise en ouvrant le score à la 21e minute par l'intermédiaire de Houmane Jarir. Menant à la mi-temps 1-0, les Allemands reprennent rapidement l'avantage grâce des réalisations de Uwe Seeler et Gerd Müller et remportent le match par 2-1[41]. Les Lions de l'Atlas affrontent ensuite le Pérou devant plus de 13 537 spectateurs. Cette fois-ci le Maroc ne réussit pas à inscrire le moindre but, et après avoir tenu plus d'une heure, la sélection marocaine est écrasée et concède 3 buts aux Péruviens en 10 minutes de jeu[42],[36]. À la suite de cette défaite la qualification au tour suivant est définitivement impossible. Pour le dernier match face à la Bulgarie qui a lieu le , l'équipe du Maroc arrache le nul par 1-1 après l'ouverture du score par les bulgares lors de la 40e minute, Maouhoub Ghazouani égalise à la 60e minute, ce qui permet au Maroc d'obtenir le premier point africain dans la compétition[43],[36].

Lors de cette même année en 1970 après la Coupe du monde, les Lions de l'Atlas réussissent à barrer la route à l'Algérie lors du 1er tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique 1972[44]. Puis pour le 2e tour, le Maroc se voit affronté les pharaons d'Égypte. Après un match aller se terminant en faveur du Maroc sur le score de 3 buts à 0[45], les égyptiens remportent le match retour par 3-2 et de ce fait[46], c'est le Maroc qui se qualifie à la Coupe d'Afrique des nations de football 1972 pour la première fois de son histoire[47]. Durant cette première participation, le Maroc ne réussira à remporter aucune victoire sans en perdre une seule rencontre. Accompagné du Congo, du Soudan et du Zaïre, les Lions de l'Atlas inscriront 3 buts tous inscrit par Ahmed Faras en encaissant le même nombre puisque les trois rencontres du Maroc se sont terminés sur le score d'un but partout chacun[48],[49]. Après la CAN, le Maroc débute ensuite les éliminatoires aux jeux olympiques de 1972 et après deux victoires et deux matchs nuls, les Lions de l'Atlas se qualifient pour ces jeux. Débutant dans le groupe A du 1er tour au côté des équipes des États-Unis, d'Allemagne de l'Ouest et de la Malaisie. Les marocains débutent par une médiocre prestation puisqu'ils sont tenus en échec par les Américains sur le score de 0-0. Le Maroc subit ensuite une lourde défaite face aux allemands sur le score de trois buts à zéro avant de remporter son ticket de qualification au 2e tour grâce à une victoire face à la Malaisie sur le score fleuve de 6 buts à zéro avec notamment un triplé de l'attaquant de pointe Ahmed Faras. Toutefois, le Maroc perdra tous ces matchs lors du 2e tour face à l'Union Soviétique par 3-0, le Danemark par 3-1 puis contre la Pologne sur le score de 5-0.

En 1973, le Maroc frôle de peu la qualification à la Coupe du monde 1974 en dépassant les 1er, 2e et 3e tour permettant la qualification au groupe final. Le Maroc qui est donc qualifié dans la poule finale est accompagné de la Zambie et du Zaïre. Mais les Lions de l'Atlas débuteront mal les qualifications avec une humiliante défaite à domicile sur le score de 4-0. Le Zaïre enchaînera ainsi deux autres victoires face à la Zambie avant de devoir rencontrer le Maroc. Cette rencontre qui permettra de savoir si le Zaïre se qualifiera directement en Coupe du monde se terminera par une grosse défaite marocaine sur le score de 3-0. L'équipe qui avait tenu le nul lors de la première mi-temps verra son capitaine et attaquant fétiche, Ahmed Faras, blessé à la mi-temps. Et ainsi après le départ de celui-ci, la formation marocaine va être complètement détruite par le Zaïre. L'équipe marocaine qui tentera de refaire jouer le match déclarera forfait lors de son dernier match face à la Zambie pour protesté contre la FIFA et ne participera pas également à la Coupe d'Afrique des nations en signe de protestation. Durant l'année 1974, le Maroc dispute seulement deux matchs à la suite de son forfait envers la FIFA, les deux matchs se sont disputés face à l'Algérie : le premier au Maroc se termine par une victoire sur le score de 2-0 puis le second prend fin sur un score vierge et nul. Toutefois, après 1974, le Maroc reprend normalement les compétitions au sein de la FIFA et de la CAF, les Lions de l'Atlas réussissent donc la qualification à la CAN 1976 en éliminant de peu au dernier le tour le Ghana. Malgré cette qualification à la CAN, le Nigeria barrera la route au Maroc pour les Jeux Olympiques de 1976.

Entre succès et échecs : Première CAN (1976-1986)

Avec comme entraîneur le roumain Gheorghe Mărdărescu, le Maroc emmené par son capitaine Ahmed Faras entame sa seconde participation en Coupe d'Afrique cette fois-ci disputée en Éthiopie. Lors de cette édition, la confédération africaine de football décida une nouvelle formule pour cette année. Les deux premiers des groupes A et B se qualifient donc pour la poule finale. Ainsi la formule sur les matchs à éliminations direct a complètement disparu cette année pour laisser place à un mini-championnat dans lequel le premier est sacré champion d'Afrique. La CAN 1976 débute le pour le Groupe A mais pour le Maroc qui est versé au sein du groupe B, elle débute le . Au côté des équipes nationales du Soudan, du Zaïre et du Nigeria, le Maroc affronte pour son premier match les Soudanais et fait un match nul sur le score de deux buts à deux. Les Lions de l'Atlas affrontent ensuite le Zaïre et remportent la rencontre grâce à une réalisation de Abdelâali Zahraoui à la 80e minute permettant aux marocains d'empocher deux points en plus. Puis pour le dernier match du 1er tour, le Maroc se voit affronter les Super Eagles. La rencontre débute très mal pour le Maroc puisque les Nigérians ouvrent le score à la 5e minute par penalty. Mais la riposte marocaine ne se fait pas attendre et Ahmed Faras capitaine des Lions de l'Atlas égalisent à la 8e minute de jeu. Abdallah Tazi inscrit ensuite le second but pour le Maroc lors de la 19e minute avant les Lions de l'Atlas ne tuent le match par un troisième but inscrit à la 81e minute. Grâce à cette victoire, le Maroc finit 1er de sa poule et est accompagné des Nigérians lors de la poule finale. Le Maroc affronte pour son premier match lors de la phase finale l’Égypte dans le cadre d'un derby nord-africain. Cette rencontre se termine en faveur des marocains qui ont tout d'abord ouvert le score par l'intermédiaire d'Ahmed Faras avant que les égyptiens n'égalisent et que le Maroc reprend l'avantage par un but de Abdelâali Zahraoui en fin de match. Les Marocains se confrontent ensuite face aux nigériens que le Maroc a déjà battu par 3-1 lors du 1er tour. Dans cette rencontre comme celle du 1er tour, ce sont les nigériens qui ouvrent le score avant que les Marocains ne se réveillent et inscrivent deux buts par Ahmed Faras et Redouane Guezzar. Pratiquement champion avec 4 points, le Maroc doit effectuer son dernier match décisif face à la Guinée qui dispose de 3 points. Une victoire des guinéens serait fatale pour le Maroc qui doit se contenter d'un match nul. Mais la finale tournera rapidement à l'avantage des Guinéens qui marquent le premier but à la 33e minute. Les Marocains qui sont donc en train de perdre le premier titre africain qu'ils pouvaient égalisent de justesse à la 86e minute grâce à Ahmed Makrouh qui offre donc le seul et premier titre africain que le Maroc n'a jamais connu.

Le Maroc frôla à deux reprises en 1974 et en 1982 la participation à la Coupe du monde, perdant devant le seul pays africain qualifié en 1974, le Zaïre, et en 1982 contre le Cameroun. À la CAN 1978, il ne confirma pas sa prestation de 1976, éliminé au premier tour.

En 1980, il prit la troisième place, battant l’Égypte sur le score de 2 buts à 0. À domicile en 1983, il remporta les Jeux Méditerranéens. Il ne se qualifia ni pour la CAN 1982, ni pour celle de 1984. À la CAN 1986, l’équipe du Maroc prend la quatrième place, battue par la Côte d’Ivoire sur le score de 3-2 avec des buts de Ghiati et de Sahil.

Génération dorée (1986-2004)

Le premier coup d'éclat en phases finales de Coupe du monde a eu lieu au Mexique en 1986. Après une première participation à la phase finale en 1970 au Mexique soldée par une élimination au premier tour, les Marocains entraînés à l'époque par le brésilien José Faria se qualifient à nouveau pour la Coupe du monde 1986 (toujours au Mexique). Emmené par des joueurs comme Aziz Bouderbala, Merry Krimau, Mohamed Timoumi et le légendaire Abdelmajid Dolmi, le Maroc devient le premier pays africain à passer le premier tour d'une Coupe du monde, après 2 matches nuls 0-0 contre l'Angleterre et la Pologne et une victoire 3-1 (doublé d’Abderrazak Khairi et but d’Abdelkrim Merry Krimau) contre le Portugal. Il fit aussi impression en sortant en tête d'un des groupes les moins inspirés devant l'Angleterre et la Pologne. En huitième de finale, l’équipe du Maroc perd de justesse (0-1) contre la RFA par un but à la 89e minute de Lothar Matthäus.

Lors de la CAN 1988, à domicile, le Maroc termine premier de son groupe, mais est battu par le Cameroun en demi, et prend la quatrième place en s’inclinant 1-1 tab 4-3 contre l’Algérie.

Il fut éliminé au premier tour de la CAN 1992. Il ne participa pas aux éditions de la CAN 1994 et 1996.

Après avoir manqué l'édition de la Coupe du monde de football 1990, les marocains se qualifient pour deux nouvelles phases finales, en 1994 et 1998. Si leur élimination au premier tour en 1994 est logique (3 défaites (0-1 contre la Belgique, 1-2 contre l’Arabie saoudite, but de Mohammed Chaouch et 1-2 contre les Pays-Bas, but de Hassan Nader), celle de 1998 est cruelle.

Après un match nul contre la Norvège (2-2, buts de Mustapha Hadji et d’Abdeljalil Hadda) et une défaite contre le Brésil (0-3), le Maroc entraîné par Henri Michel bat nettement (3-0, but d’Abdeljalil Hadda et doublé de Salaheddine Bassir) l'Écosse lors de son 3e match à Saint-Étienne mais se fait dépasser au classement par la Norvège qui l'emporte dans les dernières minutes de son match (et dans la polémique d'un penalty suspect) face à un Brésil déjà qualifié (2-1).

À la CAN 1998, après avoir fini premier du groupe, le Maroc fut éliminé en quarts par l’Afrique du Sud (1-2). Il remporta les 4e Jeux de la Francophonie en 2001. Pour la Coupe du monde 2002, il frôla la qualification à quelques buts près mais c’est le Sénégal qui se qualifia.

Des Lions de l'Atlas qui peinent à confirmer (2000-2006)

Plus récemment, après deux premiers tours en 2000 et 2002, le Maroc a refait parler de lui en atteignant la finale de la CAN 2004, mais sera battu par le pays organisateur, la Tunisie de Roger Lemerre (1-2, but de Youssef Mokhtari).

Deux ans plus tard, c'est encore la Tunisie qui lui barre la route du Mondial 2006, de même à la CAN 2006 où le Maroc fut éliminé au premier tour. Le , l’équipe du Maroc joue son premier match au Stade de France, contre la France, le match s'est soldé par un match nul (2-2, buts de Tarik Sektioui et de Youssef Mokhtari)[50].

Après la CAN, l'équipe du Maroc débute les éliminatoires combinés de la Coupe d'Afrique et de la Coupe du monde 2006 dans le groupe 5. Le Maroc est présent lors de ces éliminatoires au côté de la Tunisie qui lors de la CAN précédente a éliminé en finale les Lions de l'Atlas par 2-1, ensuite se trouvent les sélections du Malawi, du Kenya, de Guinée, du Burkina Faso puis du Botswana. La qualification pour la Coupe du monde est réservée au premier de chaque groupe tandis que pour la CAN, ce sont les trois premiers de chaque poules qui se qualifient à la compétition.

Le Maroc enchaîne rapidement plusieurs victoires et matchs nuls dont l'on notera les victoires face au Burkina Faso par 4-0[51], face au Kenya sur le score de 5-1[52], puis face au Malawi par 4-1[53]. Mais pour le dernier match se tenant en Tunisie le , le Maroc qui est classé 2e de son groupe tout juste derrière les tunisiens qui possèdent seulement un point de plus et qui n'a encore perdu aucun match doit absolument remporté la victoire pour se qualifier immédiatement en Coupe du monde.

L'équipe du Maroc en 2009 lors du match contre le Cameroun.

Les Lions de l'Atlas qui avaient cédé un nul à domicile face aux Aigles de Carthage lors du match aller se doivent à tout prix de remporter une victoire[54],[55]. Dès le début de la rencontre à la 3e minute les marocains ouvrent le score par l'intermédiaire de Marouane Chamakh. Les tunisiens égalisent ensuite par penalty lors de la 18e minute avant que le Maroc se ressaisit et inscrit le second but grâce à Talal El Karkouri à la 42e minute de jeu. Mais malheureusement au cours d'une action chanceuse sur centre du joueur tunisien Adel Chedli à la 69e minute, le ballon lobe le gardien Nadir Lamyaghri et rentre dans les cages de celui-ci[56]. La Tunisie est qualifié au détriment du Maroc alors que le Maroc n'avait perdu aucun match avec sous sa houlette, l’entraîneur marocain Badou Zaki[L 2].

Toutefois grâce à sa 2e place lors des éliminatoires, le Maroc est qualifié pour la Coupe d'Afrique 2006. Le tirage au sort verse les marocains dans le groupe A aux côtés de l'Égypte, pays organisateur, de la Côte d'Ivoire et de la Libye. Pour son premier match face aux Éléphants de Côte d'Ivoire, le Maroc est battu sur le score d'un but à zéro à la suite d'un penalty de Didier Drogba. Le match suivant l'oppose à l'Égypte devant son public, les marocains arrachent le nul puis pareil face à la Libye. L'équipe termine 3e avec deux points tout juste devant la Libye.

Des lendemains difficiles (2006-2012)

Le , le Maroc affronte pour la 5e fois de son histoire, l'équipe de France et de plus, c'est la première rencontre entre eux qui se déroule au Stade de France. Le Maroc parvient à match nul par 2-2. Lors de cette même année, l'équipe du Maroc parvient à se qualifier à l'édition 2008 de la Coupe d'Afrique des nations. Le Maroc comme lors des deux dernières éditions est versé dans le groupe du pays organisateur qu'est le Ghana accompagné de la Guinée et de la Namibie. Les Lions de l'Atlas débuteront avec les chapeaux de roue la compétition en écrasant la Namibie sur le score de 5-1 grâce notamment à un triplé de Soufiane Alloudi. Malheureusement, la blessure de Alloudi durant la rencontre privera l'équipe marocaine de son principaux atout et perdra ensuite ces deux matchs suivants : défaite sur le score de 3-2 face à la Guinée, et défaite face au pays organisateur, le Ghana sur le score de 2-0.

Maroc-Niger lors d'un match amical en 2011

L'équipe marocaine participe ensuite aux éliminatoires combinés de la Coupe d'Afrique et de la Coupe du monde 2010. Avec comme entraîneur le Français Roger Lemerre qui a été nominé entraîneur du Maroc le , Le Maroc débute les éliminatoires par 4 victoires et 1 match nul en 2008. Mais à partir de 2009, après la défaite face au Gabon sur le score de 2-1 à domicile le , le général Hosni Benslimane, président de la FRMF depuis 1995 démissionne à la suite des mauvais résultats. Il est remplacé par Ali Fassi Fihri le . Malgré ce changement de président, le Maroc ne parvient toujours pas à gagner et cède deux matchs nuls face au Cameroun à l’extérieur et puis contre le Togo pourtant privé de son attaquant fétiche Emmanuel Adebayor à domicile. Le , Roger Lemerre est remercié par FRMF, Hassan Moumen prend le relais aidé par 3 adjoints. Toutefois malgré ce changement d’entraîneur, le Maroc enchaîne un autre match nul face au Togo cette fois-ci à l’extérieur. Puis, les marocains finiront ensuite la dernière ligne droite par une campagne de qualification catastrophique avec deux autres défaites sur le score de 3-1 face au Gabon à l’extérieur puis 2-0 contre le Cameroun à Fès. Le Maroc finit dernier de son groupe et ne se qualifie à aucune compétition. En 2010, l'équipe ne dispute que très peu de match mais la nomination le du Belge Eric Gerets redonne un nouveau souffle à l'équipe. En effet sous la houlette de Gerets, le Maroc réussit la qualification à la Coupe d'Afrique des nations 2012 en remportant le dernier match décisif face à la Tanzanie sur le score de 3-1. Lors de ces éliminatoires, l'Algérie qui avait battu le Maroc lors du match aller à Annaba sur le score de 1-0, va être écrasé lors du match retour à Marrakech sur le score de 4-0.

El Hamdaoui (centre) contre deux défenseurs Angolais à la Coupe d'Afrique des nations de football 2013.

Toujours sous la houlette Eric Gerets, l'équipe du Maroc dispute sa 14e CAN de son histoire lors de l'édition 2012 de la Coupe d'Afrique des nations. Comme depuis 2004, l'équipe se trouve dans le groupe d'un des pays organisateur, le Gabon. Mis à part le Gabon, la Tunisie ainsi que le Niger sont présents dans le groupe. L'équipe débutera très mal la compétition avec une première défaite face à la Tunisie sur le score de 2-1. le Maroc doit ensuite affronter le pays organisateur, cette rencontre se termine à l'avantage des gabonais qui remportent la rencontre sur le score de 3-2 malgré l'ouverture du score par les marocains. Le Maroc est ainsi éliminé et bat lors de son dernier match l'équipe du Niger sur le score d'un but à zéro. Toutefois malgré cette médiocre prestation au niveau continental, le Maroc participe à la coupe arabe des nations de football avec une équipe composée entièrement de joueurs marocains évoluant au championnat national. L'équipe prend la première place lors des phases de groupe au sein du groupe B devant la Libye. Ainsi la qualification aux demi-finales est assurée. Le Maroc se voit ensuite affronté l'Irak qui n'a pas pris part à la compétition depuis bien longtemps. La rencontre tourne à l'avantage des marocains qui inscrivent deux buts contre un pour l'Irak. La Libye de son côté réussit à se défaire du pays organisateur, l'Arabie saoudite et doit donc affronter en finale les Lions de l'Atlas. La compétition est finalement remporté par les marocains le grâce à la victoire face aux libyens lors des tirs au but après un match nul sur le score d'un but partout.

Pires années sombres (2013-2015)

À la suite d'un mauvais parcours à la CAN 2012, le sélectionneur belge Eric Gerets sera limogé pour laisser place à Rachid Taoussi. L'entraîneur établira ses plans pour construire une nouvelle équipe nationale marocaine, composé seulement de joueurs évoluant dans le championnat marocain et quelques joueurs issus des championnats étrangers. Le sélectionneur décide en 2013 de boycotter et d'effacer de ses listes les joueurs néerlando-marocains afin d'éviter un problème de communication au sein du groupe. Oussama Assaidi, Nordin Amrabat et Mbark Boussoufa seront par conséquent les principaux joueurs effacés des listes de Rachid Taoussi, gardant seulement l'attaquant pointe Mounir El Hamdaoui, actif en Serie A avec la Fiorentina. A l'occasion de la CAN 2013 ayant lieu en Afrique du Sud, le Maroc tombe dans un groupe avec le pays organisateur, le Cap-Vert ainsi que l'Angola. Après de prestations décevantes, en étant éliminé au premier tour, Rachid Taoussi sera viré du poste et la FRMF plongera dans une crise. Le Maroc reste pendant plusieurs mois sans sélectionneur, jouant ses matchs avec le coach de l'équipe locaux du Maroc Hassan Benabicha en attendant la venue d'un nouveau sélectionneur.

En mai 2014, Badou Zaki, ancien sélectionneur du Maroc lors de la CAN 2004, est nommé nouveau sélectionneur des Lions de l'Atlas. Le sélectionneur comptera sur les talents européens pour reconstruire totalement l'équipe du Maroc, avec des joueurs principaux gardés spécialement pour leur expérience, notamment Mehdi Benatia, Karim El Ahmadi ou encore Nordin Amrabat. Badou Zaki sera à l'origine de la venue de la pépite néerlando-marocaine Hakim Ziyech en sélection marocaine, âgé alors seulement de 22 ans, le gardien Munir Mohand Mohamedi ainsi que Hachim Mastour. Afin de préparer la future compétition CAN 2015 qui se déroule cette fois-ci au Maroc, Badou Zaki décide avec la FRMF d'affronter en amical l'équipe d'Uruguay. En mars 2015, à l'occasion du match amical, le coach impressionne en alignant une toute nouvelle composition avec notamment le retour de Marouane Chamakh et de Oussama Assaidi (défaite, 0-1).

Un grand nombre de binationaux optent pour une carrière internationale avec le Maroc (depuis 2015).
Pays-Bas France Espagne

A quelques mois de la compétition, alors que la maladie Ebola fait des milliers de morts en Afrique, la fédération marocaine de football décide d'annuler la compétition afin de garder la sécurité au citoyen marocain. Le président de la Confédération africaine de football décide de pénaliser le Maroc en l'excluant de la compétition qui a finalement été déplacé en Guinée équatoriale.

CAN 2017 et les qualifications au Mondial 2018

En février 2016, Hervé Renard est officiellement nouveau sélectionneur du Maroc. Le Français décide alors de se passer de plusieurs joueurs cadre pour de jeunes joueurs évoluant en Europe et en Botola Pro. Avec une équipe nationale dont une moitié est née en France et l'autre soit aux Pays-Bas soit dans d'autres pays, Renard se servira de Mbark Boussoufa pour traduire les consignes du français au néerlandais pour les Marocains néerlandophones. Avec une équipe très soudée et dotée de beaucoup de talents tels que Hakim Ziyech, Sofiane Boufal ou encore Achraf Hakimi, l'équipe se qualifiera rapidement à la CAN 2017 qui a lieu au Gabon.

En janvier 2017, la CAN débute pour le Maroc par une défaite face à la République Démocratique du Congo. Après ce mauvais début de compétition, l'équipe marocaine enchaîne par une rencontre face au Togo. L'équipe togolaise marque le premier but. C'est alors une grande déception pour les supporters marocains avant que les Lions de l'Atlas ne se reprennent et finissent par l'emporter sur un score final de 3-1. Le troisième match a lieu le 24 janvier face à la Côte d'Ivoire. Avec un grand nombre de joueurs soit forfaits soit blessés, Hervé Renard fait confiance aux jeunes talents formés au Maroc, notamment Youssef En-Nesyri et Hamza Mendyl pour faire face à la 'grande' équipe de Côte d'Ivoire. A la 64e minute, Rachid Alioui marque un but légendaire qui qualifiera les Lions de l'Atlas en quarts de finale de la Coupe d'Afrique 2017.

Les quarts de finale se jouent le 29 janvier 2017 face à l'Égypte qui figure traditionnellement parmi les favoris de la compétition. Après une rencontre largement dominée par le Maroc, un corner est sifflé à la 87e minute en faveur des Egyptiens. Une erreur défensive de Mehdi Benatia met alors un terme à la CAN 2017 pour le Maroc qui est défait 0-1. Depuis 2004, les Marocains n'avaient plus jamais joué de quarts de finale d'une Coupe d'Afrique des Nations.

Le 11 novembre 2017, les Lions de l'Atlas mettent un terme à 20 ans d'absence en Coupe du monde. Ils se qualifient sur une victoire de 2-0 face à la Côte d'Ivoire à Abidjan sur des buts de Nabil Dirar et Mehdi Benatia. Le Maroc boucle sa campagne de qualification pour le Mondial 2018 en n'encaissant aucun but. Chose qu'aucune nation qualifiée pour ce mondial n'a réalisé lors de ses éliminatoires. La qualification a été fêtée dans plusieurs villes au Maroc ainsi qu'à Paris, Amsterdam et Bruxelles.

En février 2018, la sélection marocaine des joueurs locaux emporte pour la première fois le Championnat d'Afrique des nations de football. L'édition 2018, cinquième édition du Championnat d’Afrique des Nations, a lieu au Maroc et a donc été emportée par le Maroc grâce à une victoire en finale face au Nigeria par quatre buts à zéro au Complexe sportif Mohammed V de Casablanca[57].

Coupe du monde 2018

Match de l'équipe du Maroc face à l'Espagne (2-2) en Coupe du monde 2018

Le tirage au sort de la phase finale est effectué le à Moscou. Le Maroc est placé dans le groupe B en compagnie du Portugal (Championne d'Europe en titre), de l'Espagne (Championne du monde en 2010) et de l'Iran (premier qualifié de la zone asiatique)

Hervé Renard sélectionne les 23 joueurs dont 8 joueurs formés en France, 5 aux Pays-Bas et 5 au Maroc. Le premier match des Lions de l'Atlas, considéré comme étant le match le plus décisif du groupe B avec l'Espagne et le Portugal prendra énormément d'ampleur au sein du groupe. Le Maroc jouera son premier match avec un nombre de 62.548 spectateurs dans les tribunes russes de Saint-Pétersbourg. L'équipe de l'Iran décidera de fermer les couloirs tout au long du match dans un jeu très fermé. A la 76e minute, Sofyan Amrabat entrera en jeu à la place de son frère Nordin Amrabat, victime d'une commotion cérébrale en plein match à la suite d'un choc avec un joueur iranien. Malgré la possession de jeu forte dominante en faveur des marocains, le match tournera tardivement au cauchemar à la 90 +5e minute où Sofyan Amrabat qui provoquera une faute pas loin de la surface de son propre camp en faveur des Iraniens. Etant la dernière action du match, Aziz Bouhaddouz, cherchant à pousser la balle en dehors des limites, fera l'erreur de pousser la balle dans son camp à la dernière minute du match. Le match se soldera alors sur une défaite d'un but à zéro en faveur des Iraniens, un scénario très inattendu par les supporters marocains. Le joueur formé en Allemagne recevra un tas de message de soutien de la part du monde de football[58], afin de booster les Lions de l'Atlas pour leurs deux prochains matchs également décisifs. Le jeune joueur Amine Harit sera désigné homme du match par la FIFA[59].

Avec le retour de blessure de Nabil Dirar, Hervé Renard décidera de changer la charnière de la défense centrale Mehdi Benatia - Romain Saïss en titularisant Manuel da Costa à la place de Romain. Ce dernier n'a pas pu arrêter le rapide Cristiano Ronaldo qui marque d'un coup de tête le but à la 4e minute. Avec l'obligation de gagner le match sous peine de se faire éliminer de la compétition, les Marocains domineront le jeu et verront une dizaine d'occasions s'envoler en leur faveur, généralement par le capitaine Mehdi Benatia. A la 95e minute, le Maroc sera finalement éliminé de la compétition après le coup de sifflet final de l'arbitre Mark Geiger. Malgré un match étonnant de la part de Nordin Amrabat[60], revenu étonnement il y a 5 jours d'une commotion cérébrale, la FIFA décidera de nommer Cristiano Ronaldo homme du match. D'énormes polémiques feront surface le lendemain du match, notamment le but de Cristiano Ronaldo à la 4e minute où Pepe fait une faute sur Khalid Boutaïb ou encore une main dans la surface portugaise[61]. Nordin Amrabat critiquera vivement l'arbitre américain[62]. Ce dernier entraînera la FIFA à une enquête de courte durée sur l'arbitre américain qui s'en sortira sans problèmes[63].

Éliminé de la compétition, les Marocains feront preuve d'honneur dans le troisième match face à l'Espagne, considérés à cette période comme adversaire favori du groupe B. Mis sur le banc avant le début de la rencontre[64], Mehdi Benatia laissera son brassard au deuxième capitaine du Maroc, Mbark Boussoufa. Pressés et dominés dans le premier quart d'heure, Khalid Boutaïb profitera d'une perte de balle de Sergio Ramos dans le milieu de terrain pour aller marquer le premier but du Maroc dans la compétition dans un 1 contre 1 face à David De Gea à la 14e minute. La Roja fera très vite parler sa compétitivité en égalisant à la 19e minute sur un but d'Isco. Les Lions de l'Atlas seront largement dominés en première mi-temps sur le score de 1-1. En deuxième mi-temps, Hervé Renard fera rentrer Fayçal Fajr à la 63e minute. Ce dernier délivrera une passe décisive sur corner à Youssef En-Nesyri, également entré en jeu à la 72e minute, qui mettra le Maroc en avant sur le score de 1-2 à la 81e minute. Comme face à l'Iran, à la dernière minute, Iago Aspas égalisera la mise sur un but sifflé hors-jeu par l'arbitre Ravshan Irmatov avant que l'assistance vidéo VAR[65] voit les ralentis, et décide de valider le but espagnol[66]. Considéré comme le match le plus agité des phases de poules avec 6 cartons jaunes en faveur des Marocains, l'arbitrage sera à nouveau pris pour cible par beaucoup d'internautes et des joueurs également[67]. En effet, le 2e but espagnol n'était pas valable. Le but vient en effet d'un corner concédé à gauche mais qui est joué à droite. Cet erreur d'arbitrage prive le Maroc d'une victoire de prestige sur l'Espagne[68].Le Maroc peut sortir la tête haute en réussissant à marquer 2 buts, mais pourra nourrir quelques regrets.

Quelques jours après l'élimination du Maroc au Mondial 2018, la FIFA décidera de sanctionner sévèrement la FRMF, les condamnant à verser une amende de 65.650 dollars, soit près de 622.300 dirhams pour le comportement de Nordin Amrabat mais également de certains membres du staff[69].

CAN 2019 et démission d'Hervé Renard

En juillet 2019, après 41 mois à la tête de la sélection et une élimination du Maroc en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN 2019, Hervé Renard annonce sa démission[70],[71].

Le 15 aout 2019, Fouzi Lekjaa, président de la Fédération marocaine de football, officialise le recrutement de Vahid Halilhodžić qui fut notamment sélectionneur de l’Algérie et de la Côte d’Ivoire[72].


CHAN 2018 et CHAN 2020

Les lions de l'atlas ont été éliminés lors des éliminatoires des deux premières éditions du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) en 2009 et 2011,avant de se qualifier pour la première fois au CHAN lors de l'édition 2014,qui s'est déroulée en Afrique du Sud au lieu de la Libye, qui étaient initialement censés organiser la seule compétition nationale continentale pour les acteurs locaux. Lors de leur première participation à la compétition, les Marocains, emmenés par l'entraîneur Hassan Benaabicha (qui, en remplacement de Rachid Taoussi,a été chargé de diriger l'équipe quelques jours avant le début de la phase finale), n'ont pas passé le cap deuxième tour. Rachid Taoussi avait été à l'origine de la qualification des Marocains à la compétition, mais n'a pas eu la chance d'aller plus loin, puisqu'il a été remplacé par Benaabicha, qui avait bien fait dans diverses compétitions régionales et internationales à l'époque avec d'autres catégories inférieures. Equipes nationales marocaines. Les deux premiers matches pour les Marocains dans le tournoi étaient 0-0 et 1-1 nul contre le Zimbabwe et le Burkina Faso, respectivement. Ce n'est qu'après le troisième match que les Lions de l'Atlas local ont pu se qualifier pour le deuxième tour, après avoir battu l'Ouganda 3-1. En quart de finale, le Maroc a été battu de manière surprenante par le Nigéria 3–4, après avoir mené 3–0 en première période. En 2016, c'est un autre entraîneur marocain, avec le célèbre nom de Mohamed « El General » Fakhir, qui a mené les Marocains à la qualification pour la deuxième fois consécutive au CHAN, organisé au Rwanda. Cependant, c'était encore pire que leur précédent tournoi, les Lions de l'Atlas étant éliminés au premier tour après avoir terminé troisième de leur groupe. Le dernier match de l'équipe, une étonnante victoire 4-1 contre le pays hôte, le Rwanda, n'a pas pu empêcher l'élimination des Marocains; ils avaient déjà subi un nul sans but contre le Gabon et une défaite 0-1 contre la Côte d'Ivoire lors de leurs deux premiers matches. Cependant, les supporters marocains ont pu profiter non seulement de l'accueil du CHAN dans le royaume deux ans plus tard en 2018, mais aussi d'une victoire en tournoi pour leur équipe nationale locale, qui est devenue le troisième pays d'Afrique du Nord à remporter le titre de la compétition, après la Tunisie, vainqueur. en 2011 et en Libye en 2014.La route n'a pas été facile pour les joueurs marocains, entraînés par Jamal Sellami en 2018, car ils ont dû affronter des équipes nationales africaines fortes et expérimentées, en particulier en demi-finale et en finale. En phase de poules, le chemin était plus facile, avec une victoire 4-0 contre la Mauritanie suivie d'une deuxième victoire 3-1 contre la Guinée, avant un nul sans but contre le Soudan lors du dernier match de groupe. Les Lions de l'Atlas local ont terminé en tête de leur groupe avec 7 points sur 9 pour se qualifier pour les quarts de finale, où ils ont battu la Namibie 2-0 à Casablanca. Le 31 janvier 2018, Al Mountakhab est entré dans l'histoire en se qualifiant pour le match final du CHAN pour la première fois de son histoire après avoir battu la Libye, vainqueur du titre 2014, 3-1 au stade Mohamed V de Casablanca. Le match final était une rafale de buts marocains. Quatre au total ont été marqués, par Zakaria Hadraf à la fois à la 44e et à la 61e minute, Walid El Karti à la 64e minute, ainsi que Ayoub El Kaabi (meilleur buteur de la compétition) à la 73e minute, pour remporter un premier titre CHAN pour le royaume. En février 2021,le Maroc a remporté son deuxième titre après une victoire 2-0 contre le Mali en finale au Cameroun.

Tenues, emblème et symboles de l'équipe du Maroc

Équipementier

De 2012 à 2019, l'équipementier de l'équipe du Maroc est Adidas succédant ainsi à Puma[73].

Cependant, en août 2019, à la suite d'un contrat de quatre ans signé avec la Fédération royale marocaine de football, la marque allemande redevient l'équipementier officiel de l'équipe de football marocaine[74].

Principaux maillots utilisés par l'équipe du Maroc
Domicile historique
Domicile 2010-2011
Extérieur 2010-2011
Domicile 2011-2012
Extérieur 2011-2012
Domicile 2012-2013
Extérieur 2012-2013

Personnalités de l'équipe du Maroc

Équipe actuelle

Effectif et encadrement de l'équipe du Maroc au .
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
Gardiens
1 G Bono, YassineYassine Bono 11 126 5/4/1991 (30 ans) 29 0 FC Séville 2012
12 G Munir El Kajoui, Munir El Kajoui 11 821 10/5/1989 (32 ans) 40 0 Hatayspor 2015
22 G Zniti, AnasAnas Zniti 12 015 28/10/1988 (32 ans) 3 0 Raja Club Athletic 2013
Défenseurs
2 D Hakimi, AchrafAchraf Hakimi 8 356 4/11/1998 (22 ans) 36 4 Paris Saint-Germain 2016
3 D El Karouani, SouffianSouffian El Karouani 7 641 19/10/2000 (20 ans) 0 0 NEC Nimègue 2021
4 D El Yamiq, JaouadJaouad El Yamiq 10 796 29/2/1992 (29 ans) 5 2 Real Valladolid 2017
5 D Aguerd, NayefNayef Aguerd 9 305 30/3/1996 (25 ans) 7 1 Stade rennais 2016
6 D Saïss, RomainRomain Saïss  11 501 26/3/1990 (31 ans) 49 1 Wolverhampton 2012
11 D Masina, AdamAdam Masina 10 123 2/1/1994 (27 ans) 3 0 Watford FC 2021
18 D Chakla, SofianSofian Chakla 10 245 2/9/1993 (28 ans) 2 0 OH Louvain 2021
24 D Alakouch, SofianeSofiane Alakouch 8 454 29/7/1998 (23 ans) 0 0 FC Metz 2021
Milieux de terrain
7 M Maleh, YoussefYoussef Maleh 8 430 22/8/1998 (23 ans) 0 0 AC Fiorentina 2021
8 M Taarabt, AdelAdel Taarabt 11 807 24/5/1989 (32 ans) 28 4 SL Benfica 2009
13 M Chair, IliasIlias Chair 8 726 30/10/1997 (23 ans) 3 1 Queens Park Rangers 2021
14 M Aboukhlal, ZakariaZakaria Aboukhlal 7 885 18/2/2000 (21 ans) 4 1 AZ Alkmaar 2020
15 M Amallah, SelimSelim Amallah 9 075 15/11/1996 (24 ans) 9 1 Standard de Liège 2019
16 M Barkok, AymenAymen Barkok 8 523 21/5/1998 (23 ans) 9 0 Eintracht Francfort 2020
20 M Amrabat, SofyanSofyan Amrabat 9 161 21/8/1996 (25 ans) 22 0 AC Fiorentina 2017
21 M Louza, ImrânImrân Louza 8 178 1/5/1999 (22 ans) 0 0 Watford FC 2021
Attaquants
9 A Boufal, SofianeSofiane Boufal 10 230 17/9/1993 (28 ans) 17 0 Angers SCO 2016
10 A El Haddadi, MunirMunir El Haddadi 9 516 1/9/1995 (26 ans) 5 1 FC Séville 2021
17 A Bencharki, AchrafAchraf Bencharki 9 858 24/9/1994 (26 ans) 7 0 Zamalek SC 2017
19 A En-Nesyri, YoussefYoussef En-Nesyri 8 877 1/6/1997 (24 ans) 38 11 FC Séville 2016
23 A Mmaee, RyanRyan Mmaee 8 724 1/11/1997 (23 ans) 2 0 Ferencváros TC 2016
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Christophe Manouvrier
  • Salaheddine Lahlou
Entraîneur(s) des gardiens
Médecin(s)
  • Said Zakini

Analyste vidéo

  • Moussa Elhabchi

Staff(s)

  • Mohamed Amine Mazzen
  • Taoufiq Abdenasser
  • Osian Roberts
  • Badou Zaki

Légende

Appelés récemment

Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenus en équipe nationale lors des 6 derniers mois.

Les joueurs qui comportent le signe , sont blessés au moment de la dernière convocation. Les joueurs qui comportent le signe , sont suspendus au moment de la dernière convocation.

Pos. Nom Date de Naissance Sél. Buts Club Dernier appel
ATSoufiane Rahimi 20 Al-Aïn FCvs Ghana,
ATAyoub El Kaabi 92 Hataysporvs Ghana,
MLYahya Jabrane 30 Wydad ACvs Ghana,
ATHakim Ziyech 4017 Chelsea FCvs Ghana,
DFAchraf Lazaar 190 Portimonense SCvs Ghana,
GAhmed Reda Tagnaouti 30 Wydad ACvs Ghana,
DFAyoub El Amloud 10 Wydad ACvs Ghana,
DFSamy Mmaee 40 Ferencváros TCvs Ghana,
ATYoussef El-Arabi 4316 Olympiakosvs Mauritanie,
MLOussama Tannane 102 Vitesse Arnhemvs Mauritanie,
DFZouhair Feddal 211 Sporting CPvs Mauritanie,
DFNabil Dirar 483 Kasımpaşa SKvs Mauritanie,
MLZakaria Labyad 60 Ajax Amsterdamvs République centrafricaine,
DFNoussair Mazraoui 122 Ajax Amsterdamvs RD Congo,

Diaspora marocaine en Europe

Hakim Ziyech a choisi de représenter l'équipe du Maroc.
Marouane Fellaini a choisi de représenter l'équipe de Belgique.

Avec une diaspora d'environ cinq millions de personnes à travers le monde[réf. nécessaire], le Maroc peut compter sur un important contingent de joueurs binationaux sélectionnables. Cependant, dans la majorité des cas, les binationaux sont confrontés à un choix : jouer pour leur pays natal (très souvent en Europe) ou leur pays d'origine, le Maroc. Certains joueurs comme Hakim Ziyech ont choisi leur pays d'origine, le Maroc, alors que d'autres comme Marouane Fellaini ont choisi leur pays de naissance.

La question des binationaux a énormément fait parler aux Pays-Bas entre les années 2015 et 2019, notamment après le choix d'Hakim Ziyech, considéré aux Pays-Bas comme la future vedette de la sélection néerlandaise, de jouer en faveur du Maroc[75].

Le cas inverse s'est également produit aux Pays-Bas, avec Dries Boussatta qui a choisi de jouer avec les « Oranjes », ce qui a provoqué la colère d'une partie des supporters marocains. En effet, alors qu'en 1997 il est titularisé pour la première fois avec les Pays-Bas contre le Maroc et qu'il devient par la même occasion le premier footballeur international néerlandais d'origine marocaine, ce dernier est sifflé, insulté et menacé par des membres de la communauté marocaine des Pays-Bas qui sont présents dans les tribunes ce soir-là à Arnhem[76].

Il existe aussi des cas particuliers comme celui de Munir El Haddadi qui a changé de nationalité sportive au cours de sa carrière. En effet, ce dernier a joué un match officiel avec l'Espagne avant de jouer avec le Maroc. Le fait de ne pas être convoqué par le sélectionneur Albert Celades pour disputer avec l'Espagne le championnat d'Europe espoirs en 2017 pousse Munir El Haddadi à vouloir changer de nationalité sportive. S'ensuit une saga juridique jusqu'au , où après une modification de son règlement, la FIFA autorise Munir El Haddadi à jouer pour le Maroc[77].

Statistiques individuelles

Joueurs les plus sélectionnés[78]
MatchsJoueurPériodeButs
140Abdelmajid Dolmy1973-19882
118Badou Zaki1979-19920
115Noureddine Naybet1990-20064
94Ahmed Faras1966-197936
79Youssef Safri1999-20099
78Houssine Kharja2004-201512
73Youssef Chippo1996-20069
73Hamid Hazzaz1969-19790
72Abdelkrim El Hadrioui1992-20014
Meilleurs buteurs[78]
ButsJoueurPériodeMatchs
36Ahmed Faras1966-197994
27Salaheddine Bassir1994-200259
19Camacho1995-200248
18Hassan Amcharrat1971-197939
18Marouane Chamakh2003-201465
17 Hakim Ziyech 2015- 37
17Abdeslam Laghrissi1984-199535
16 Youssef El-Arabi 2010- 43
16Youssouf Hadji2003-201264

Marocains ballons d'or d'Afrique ou Joueurs Africains de l'année

Mustapha Hadji est l'international marocain le plus récent à avoir décroché le Ballon d'or africain.

Les Ballons d'or et Joueur africain de l'année marocains sont:

Sélectionneurs

Rang Nom Période
1 Larbi Benbarek1957-1958
2 Mohamed Khamiri1958-1959
3 Abdelkader Lokhmiri1959
4 Larbi Benbarek1959-1960
5 Abdelkader Firoud1961
6 Mohamed Massoun1961-1963
7 Abderrahman Mahjoub1963-1967
8 Guy Cluseau1968-1969
9 Abdellah Settati1969-1970
10 Blagoja Vidinić1970-1971
11 Sabino Barinaga1971-1972
12 Abderrahman Mahjoub1972-1973
13 Gheorghe Mărdărescu1974-1978
14 Abdellah El Ammari1978-1979
15 Guy Cluseau1979
Rang Nom Période
16 Just Fontaine1980-1981
17 Abdellah El Ammari1981-1982
18 José Faria1983-1988
19 Jaime Valente1988-1989
20 Antonio Angelillo1989-1990
21 Abdellah Blinda1990
22 Werner Olk1990-1992
23 Abdelkhalek Louzani1992-1993
24 Abdellah Blinda1993-1994
25 Mohamed Lamari1994-1995
26 Gilson Nunes1995
27 Henri Michel1995-2000
28 Henryk Kasperczak2000
29 Mustapha Madih2000
30 Humberto Coelho2000-2002
Rang Nom Période
31 Badou Zaki2002-2005
32 Philippe Troussier2005-2006
33 Mhamed Fakhir2006-2007
34 Henri Michel2007-2008
35 Fathi Jamal2008
36 Roger Lemerre2008-2009
37 Hassan Moumen2009-2010
38 Eric Gerets2010-2012
39 Rachid Taoussi2012-2013
40 Hassan Benabicha2014[79]
41 Badou Zaki2014[80]-2016
42 Hervé Renard 2016-2019
43 Vahid Halilhodžić 2019-

Quarante-deux sélectionneurs ont exercé la fonction d’entraîneur de l'équipe nationale depuis 1957, dont certains d'entre eux ont occupé plusieurs fois ce poste. Le record de longévité est détenu par Abderrahman Mahjoub et Mohamed Massoun, qui, au début des années 1960, vont gérer la sélection ensemble de 1963 à 1967 soit pendant quatre ans bien qu'avant cette période, Massoun dirigea l'équipe nationale de 1961 à 1963. Plus tard, Abderrahman Mahjoub reprendra son poste de sélectionneur sans Massoun en 1972.

Le premier sélectionneur de l'équipe nationale est Larbi Benbarek qui dirigea l'équipe de 1957 à 1958 avant de reprendre sa fonction lors de la saison 1959-1960. Larbi Benbarek est un ancien footballeur d'avant indépendance. Il est l'un des meilleurs joueurs de football marocains et en France, on le surnommait la perle noire pour son élégance de jeu. Évoluant dans l'USM de Casablanca avant son départ à l'Olympique de Marseille lors de la saison 1938-1939, Benbarek rejoindra plusieurs autres clubs européens mis à part l'équipe marseillaise tel que le Stade français avec lequel il marquera 43 buts et l'Atlético Madrid où il inscrira 56 buts. Benbarek fut également sélectionné à dix-neuf reprise en équipe de France avec lequel il inscrira 3 buts. Guy Cluseau, est le premier entraîneur européen et étranger du Maroc mis à part Abdelkader Firoud, algérien et français qui fut sélectionneur du Maroc qu'à une reprise tout en continuant à l'aider en tant qu'adjoint. Cluseau entraînera l'équipe du Maroc entre 1968 et 1969 puis en 1979.

Le roumain Gheorghe Mărdărescu est actuellement l’entraîneur le plus performant qu'a connu le Maroc du fait qu'il est le seul à avoir remporté la CAN 1976. Il entraîna ainsi la sélection des Lions de l'Atlas de 1974 à 1978. Un autre entraîneur très connu au Maroc qui n'est que le brésilien José Faria, sélectionneur du Maroc entre 1983 et 1988. Faria durant son passage au Maroc se convertit à l'islam et depuis, les marocains l'appellent Mehdi Faria. Il est l'entraîneur marocain à avoir permis d'atteindre le stade des huitièmes de finale en 1986 permettant ainsi au Maroc d'être le premier pays africain passant les phases de poules.

Infrastructures

À l'indépendance du Maroc, le stade Marcel Cerdan inauguré le tout juste avant la fin protectorat français sur le Maroc et étant le stade ayant la plus grande capacité soit 30 000 places au Maroc devient ainsi après l'indépendance le stade d'honneur de Casablanca et va être principalement utilisé par l'équipe du Maroc ainsi que d’autres équipes de Casablanca dont le Wydad de Casablanca et le Raja de Casablanca. Le stade connaîtra ensuite une grande rénovation en vue de pouvoir accueillir les Jeux Méditerranéens 1983 à Casablanca vers la fin des années 1970. Il rouvre en 1983 sous son nouveau nom Stade Mohammed V disposant ainsi de 80 000 places avant de se limiter à 67 000 places assises à la suite d'une nouvelle rénovation en vue de la candidature du Maroc à l'organisation de la Coupe du monde en 2000[81]. Le Grand Complexe de Rabat a quant à lui inauguré en 1983 avec comme nom le Complexe Moulay-Abdallah. Il est principalement utilisé par deux équipes locales que sont les FAR de Rabat et le FUS de Rabat mais l'équipe nationale a déjà disputé plusieurs matchs dans ce stade. Il dispose de 65 000 places assises[82].

Depuis 2011, les Lions de l'Atlas ont disputé la majorité de leurs rencontres dans le Marrakech Stadium ouvert le . Il est considéré comme porte chance pour l'équipe du Maroc qui a remporté plusieurs rencontres importantes devant un grand public[83], en battant notamment pour les qualifications à la Coupe d'Afrique des nations de football 2012, l'Algérie par 4-0[84], et la Tanzanie par 3-1 permettant au Maroc la qualification[85], puis une autre rencontre importante face au Mozambique se terminant par une écrasante victoire sur le score de 4-0, permettant cette fois-ci, la qualification à la Coupe d'Afrique des nations de football 2013[86]. Le Maroc dispose également d'autres grands stades tel que celui de Fès qui dispose de 45 000 places accueillant les deux clubs de la ville : le MAS et le Wydad de Fès[87], celui de Tanger qui offre lui aussi une capacité de 45 000 places[88], ainsi que le Grand stade d'Agadir disposant de 45 000 places[89].

Casablanca Rabat Marrakech
Complexe sportif Mohammed V Stade Moulay Abdallah Stade de Marrakech
Capacité : 67 000 Capacité : 52 000 Capacité : 45 000
Tanger Agadir Fès
Stade Ibn Batouta Stade Adrar Complexe sportif de Fès
Capacité : 45 000 Capacité : 45 000 Capacité : 45 000
Kénitra
Stade municipal de Kénitra
Capacité : 30 000

Palmarès

Palmarès de l’équipe du Maroc en compétitions officielles
Compétitions internationales Compétitions régionales

Trophées divers

Résultats

Parcours en Coupe du monde

Parcours de l'équipe du Maroc en Coupe du monde
Année Position Année Position Année Position
1930 Non inscrit 1970 1er tour 2002 Tour préliminaire
1934 Non inscrit 1974 Tour préliminaire 2006 Tour préliminaire
1938 Non inscrit 1978 Tour préliminaire 2010 Tour préliminaire
1950 Non inscrit 1982 Tour préliminaire 2014 Tour préliminaire
1954 Non inscrit 1986 Huitième de finale 2018 1er tour
1958 Non inscrit 1990 Tour préliminaire 2022 Éliminatoires en cours
1962 Tour préliminaire 1994 1er tour 2026 À venir
1966 Non qualifiée[96] 1998 1er tour

Parcours en Coupe d'Afrique

Parcours de l'équipe du Maroc en Coupe d'Afrique des nations
Année Position Année Position Année Position
1957 Non inscrit 1982 Tour préliminaire 2006 1er tour
1959 Non inscrit 1984 Tour préliminaire 2008 1er tour
1962 Non inscrit 1986 Demi-finale (4e) 2010 Tour préliminaire
1963 Non inscrit 1988 Demi-finale (4e) 2012 1er tour
1965 Non inscrit 1990 Tour préliminaire 2013 1er tour
1968 Non inscrit 1992 1er tour 2015 Disqualifié
1970 Tour préliminaire 1994 Tour préliminaire 2017 Quart de finale
1972 1er tour 1996 Tour préliminaire 2019 Huitième de finale
1974 Non inscrit 1998 Quart de finale 2021 Qualifié
1976 Vainqueur 2000 1er tour 2023 À venir
1978 1er tour 2002 1er tour 2025 À venir
1980 Demi-finale (3e) 2004 Finaliste

Parcours aux Jeux Olympiques

Football aux Jeux olympiques
Apparitions: 7
Année Tour Position J G N P Bp Bc
1900 à 1960Non inscrit-------
19641er tour-310236
1968Forfait-------
19722e tour-411276
1976 à 1980Non qualifié-------
19841er tour-310214
1988Non qualifié-------
19921er tour-301228
1996Non qualifié-------
20001er tour-300317
20041er tour-311133
2008Non qualifié-------
20121er tour-302123
2016Non qualifié-------
Total7/252e tour2246122037

Parcours aux Jeux Méditerranéens

Jeux méditerranéens
Titres : 2 - Participations : 13
Année Position Année Position
1951 Non inscrit 1991 Troisième
1955 Non inscrit 1993 Premier tour
1959 Ne participe pas 1997 Premier tour
1963 Quatrième 2001 Premier tour
1967 Premier tour 2005 Quatrième
1971 Premier tour 2007 Retiré
1975 Quatrième 2013 Vainqueur
1979 Premier tour 2018 troisième
1983 Vainqueur
1987 Premier tour
En rouge encadré et en gras italique, l'édition des Jeux méditerranéens de football que le Maroc a accueilli.

Parcours aux Jeux de la Francophonie

Jeux de la Francophonie
Titres : 2 - Participations : 6
Année Tour Position J G N P Bp Bc
1989 Finaliste5401105
1994Quatrième place420256
1997Non inscrit------
2001 Vainqueur6420123
2005Premier tour310244
2009 Troisième place430163
2013 Finaliste420244
2017Vainqueur5410131
Total5/6Vainqueur3120385426
En rouge encadré et en gras italique, l'édition des Jeux de la Francophonie que le Maroc a accueilli.

Statistiques

Nations rencontrées

Maroc vs République Tchèque au Stade Mohammed-V en 2009.

Grâce à ses cinq participations en Coupe du monde mais aussi grâce au grand nombre de matchs amicaux disputés face à des clubs non-africain, le Maroc est l'un des pays africains à avoir affronté le plus d'équipes étrangères dont la France avec 5 matchs soit 2 nuls et 3 défaites, l'Allemagne et principalement la RFA avec 4 défaites notamment lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde de 1986 se terminant par une défaite sur le score de 1-0, l'Angleterre dont un match nul et une défaite et même contre le Brésil dans lequel les Brésiliens sortent vainqueur des deux confrontations.

Pour ce qui est du niveau continental, le Maroc a principalement affronté ses voisins que sont l'Algérie, la Tunisie avec plus 50 rencontres, l'Égypte plus de 27 fois avec notamment 14 victoires et seulement 2 défaites, le Sénégal dans lequel plus de 36 rencontres se sont disputées. Le Maroc s'est confronté à la Libye plus de 14 fois dont l'on notera la victoire du Maroc en finale de la coupe arabe des nations de football grâce aux tirs au but face aux Chevaliers de la Méditerranée. Toutefois, les Lions de l'Atlas ont affronté très peu la Mauritanie qui fait lui aussi partie du Grand Maghreb. Ainsi les deux équipes se sont affrontés plus de 8 fois.

Les Lions de l'Atlas ont également affronté les grandes figures du football africain tel que le Nigeria au cours de 18 rencontres, le Mali 19 fois, le Cameroun 10 fois, la Côte d'Ivoire plus de 17 fois. Les Éléphants sont présents avec le Maroc, la Tanzanie et la Gambie dans le même groupe pour les éliminatoires de la Coupe du monde de football 2014. Les seules formations que le Maroc n'a toujours pas affronté sont le Tchad, Madagascar, le Soudan du Sud, le Lesotho, Djibouti, l'Eswatini, l'Érythrée. Au total sur les 53 équipes nationales membres de la FIFA, le Maroc a affronté 45 équipes différentes et donc seules huit équipes n'ont pas encore eu l'occasion de se confronté aux lions de l'Atlas.

Rivalités

Bilan face aux sélections affrontées plus de dix fois
Adversaire Victoires Matchs nuls Défaites Total
Tunisie1022537[97]
Algérie1710835[98]
Égypte1412329[99]
Côte d’Ivoire77620
Nigeria84618
Zambie92516
Gabon72514
Libye53210
Cameroun15612

L'équipe du Maroc possède de nombreux rivaux notamment les pays du Maghreb et l'Égypte, mais également quelques-uns dans l'Afrique subsaharienne (Pays traversés[style à revoir] par le Sahara) et enfin quelques pays dans l'Europe et plus précisément l'Europe du Sud et l'Amérique du Sud.

Dans ces régions_là, le Maroc possède de nombreuses rivalités notamment l'Algérie avec qui la compétition est très rude. La Tunisie qui est un grand adversaire du Maroc dans l'historique des confrontations. Enfin, l'Égypte qui a longtemps dominé l'Afrique mais elle ne s'est imposée qu'une seule fois face au Maroc.

Un peu plus au Sud, le Maroc a de grandes rivalités footballistiques avec « Les Maîtres de l'Afrique » ; Le Sénégal, le Ghana, le Nigeria et la Côte d'Ivoire sont tous dominés, seul le Cameroun a un bilan positif face aux Lions de l'Atlas.

Après 11 rencontres, le Maroc bat le Cameroun pour la première fois en 2018.

Sur le continent européen, les plus grands rivaux du Maroc sont l'Espagne, la France, l'Allemagne et l'Angleterre. Le Maroc est dominé par tous ces rivaux en Europe.

Une rivalité est née en coupe du monde 1998 entre le Maroc et l'équipe nationale brésilienne. Lors de la dernière journée, le Maroc bat l'Écosse trois buts à zéro. Ils pensent être qualifiés, mais la Norvège crée la surprise en battant le Brésil, ce qui était inattendu par les marocains. Cette victoire déchaîne les médias car la Norvège obtient un penalty jugé inexistant par l'ensemble des médias. L'arbitre du match, l'américain Esfandiar Baharmast, est dans un premier temps vivement critiqué et de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer l'arbitrage vidéo. Néanmoins, quelques jours plus tard, une vidéo prise d'un angle différent de celui du direct, réhabilite l'arbitre et démontre que la faute du défenseur brésilien Junior Baiano est bien réelle, la faute étant commise juste avant le début du ralenti diffusé en direct où l'on ne voit que la chute du joueur norvégien Tore André Flo, et pas le tirage de maillot qui précède et entraîne cette chute. Mais ce qui a créé cette rivalité est que les Marocains ont jugé que les brésiliens ont fait semblant de perdre pour éviter de rencontrer le Maroc.

Classements FIFA

Classement FIFA de l'Équipe du Maroc de 1993 à 2009
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Classement mondial[fifa 1] 3033382715102428363538333639394167
Classement en Afrique[fifa 2] 588511133564697712
Classement FIFA de l'Équipe du Maroc de 2010 à 2020
Année 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Classement mondial[fifa 1] 7961747381755740404335
Classement en Afrique[fifa 2] 191217172318105354

Légende du classement mondial :
Légende du classement africain :

  • de 1 à 29
  • de 1 à 3
  • de 30 à 50
  • de 4 à 10
  • de 51 à 90
  • de 11 à 25

Entre 1993 et 1996, le Maroc se place entre la 30e et 38e place au niveau mondial alors qu'au niveau continental, il occupe la 5e place puis deux fois de suite la 8e place. En 1997, les Marocains progressent au niveau mondial et atteignent la 27e place tandis qu'en Afrique, le Maroc reprend sa 5e place perdu en 1994. Entre 1997 et 1999, le Maroc est à son sommet puisqu'il atteint ainsi en avril 1998 la 13e place, ce qui est un exploit pour un pays africain.

Puis entre 1999 et 2004, le Maroc baisse progressivement tout en gardant une bonne place grâce notamment à la finale de perdue face à la Tunisie lors de la CAN 2004. Mais depuis 2004, le Maroc a connu un gros déclin puisqu'il n'a pas cessé de diminuer et d'atteindre fin 2012, la 74e place au niveau mondial et la 17e au niveau africain. Le Maroc termine l’année 2013, 73e place au niveau mondial et la 17e au niveau africain. Et fin 2014, la dégringolade continue puisque le Maroc atteint la 81e place au niveau mondial et à la 23e au niveau africain. Fin 2015, le Maroc atteint la 75e place au niveau mondial et à la 18e au niveau africain.

Soutiens et image

Lions de l'Atlas

Lions de l'Atlas au parc zoologique de Rabat.

Le surnom de l'équipe nationale du Maroc de football « Les Lions de l'Atlas » fait référence au Lion de l'Atlas, grand prédateur qui sévissait autrefois dans le Haut-Atlas jusqu'à son extinction à l'état sauvage au XXe siècle.

Ces lions vivaient principalement dans les massifs montagneux de l'Atlas et il en existe encore environ 90 spécimens en captivité, dont une trentaine au Jardin zoologique national de Rabat.

Supporteurs

Supporters du match Maroc en 2011

Les supporteurs de l'équipe du Maroc sont présents dans toutes les régions du royaume et il ne cessent d'encourager leur équipe nationale, et on trouve au premier rang les groupes supporters du Raja qui ont à plusieurs reprises réaliser des Tifos pour la sélection. Ultras Lions d'Atlas fut créé en 2012, sont principalement composées des membres des plus grands groupes Ultras du pays : les Green Boys 05 et Ultras Eagles (Raja Club Athletic), Ultras Winners 05 (Wydad Athletic Club ), Ultras Hercules (Ittihad de Tanger), Ultras Helala Boys (KAC de Kénitra), Ultras Askary Rabat 05 et Black Army (FAR de Rabat), Ultras Fatal Tigers (MAS de Fès), Ultras Imazighen et Red Rebels (Hassania d'Agadir), Crazy Boys (Kawkab de Marrakech), Los Matadores et Siempre Paloma (Moghreb de Tetouan), Ultras Red Men (Club omnisports de Meknès)...

La grande majorité des supporteurs hors frontières sont présents en Europe dans la France, les Pays-Bas, l'Espagne, la Belgique et l'Italie. On les trouve aussi dans les pays du Golfe comme les Émirats arabes unis, Qatar et l'Arabie saoudite ou dans des pays africains tels que la Côte d'Ivoire, le Gabon et le Sénégal. On peut aussi trouver des Marocains qui résident en Amérique du Nord principalement aux États-Unis ou le Canada.

À l'occasion de la qualification du Maroc en Coupe du monde 2018 sur une victoire de 0-2 face à la Côte d'Ivoire, les supporteurs marocains de Belgique ont provoqué les Émeutes du 11 novembre 2017 à Bruxelles.

Entre Tifo, chansons et ambiance dans le stade, les supporteurs n’arrêtent pas d'encourager les « Lions de l'Atlas ». Les supporters marocains sont surtout composés de Jeunes mais également d'anciens footballeurs marocains comme Abdelmajid Dolmy ou encore Mustapha Hadji et Ahmed Bahja.

Annexes

Notes

    Sources bibliographiques

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    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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    • Saïd Zerzouri, L'Histoire du sport au Maroc, Bruxelles, , 23 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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