Tuvalu

Les Tuvalu[Note 2] /u.va.lu/, en forme longue l'État des Tuvalu, en tuvaluan Tuvalu, en anglais Tuvalu et State of Tuvalu, sont un État et un archipel polynésien, situés dans l'ouest de l'océan Pacifique Sud, au sud de l'équateur, à 699 km au sud-sud-est de l'atoll d'Arorae, la plus méridionale des îles Gilbert (Kiribati), et à 856 km au nord de Vanua Levu, aux îles Fidji. Il est indépendant depuis 1978.

Pour les articles homonymes, voir Tuvalu (homonymie).

État des Tuvalu

(tvl) Tuvalu

(en) State of Tuvalu


Drapeau des Tuvalu.

Armoiries des Tuvalu.
Devise en tuvaluan : Tuvalu mo te Atua  Les Tuvalu avec Dieu »)
Hymne en tuvaluan : Tuvalu mo te Atua  Les Tuvalu avec Dieu »)
Fête nationale
· Événement commémoré Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni ()
Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle
Reine Élisabeth II
Gouverneur général Teniku Talesi Honolulu (intérim)
Premier ministre Kausea Natano
Parlement Fale i Fono
Langues officielles Tuvaluan
Anglais
Capitale Funafuti[Note 1]

8° 31′ S, 179° 13′ E

Géographie
Île la plus peuplée Atoll de Funafuti
Superficie totale 26 km2
(classé 238e)
Superficie en eau Négligeable
Fuseau horaire UTC +12:00
Histoire
Indépendance Du Royaume-Uni
Date
Démographie
Gentilé Tuvaluan[1] ou Tuvalais[2]
Population totale (2020[3]) 11 342 hab.
(classé 222e)
Densité 436 hab./km2
Économie
PIB nominal (2019) 47,27 millions de dollars[4] (210e)
PIB (PPA) (2019) 52 millions de dollars[5] (210e)
PIB nominal par hab. (2019) 4 059,03 dollars[6] (119e)
PIB (PPA) par hab. (2020) 4 465,231 dollars[7] (152e)
Dette publique brute (2014) 37 % du PIB[3]
Monnaie Dollar tuvaluan
Dollar australien (AUD​)
Divers
Code ISO 3166-1 TUV, TV​
Domaine Internet .tv
Indicatif téléphonique +688

C'est un archipel constitué de neuf atolls qui sont tous habités[Note 3]. Vaiaku en est le village principal, à Fongafale sur l'atoll de Funafuti qui fait 12 km de long. L'endroit le plus large de l'atoll, abritant l'aéroport international dont la piste est d'environ 1 500 m, avoisine les 400 m. C'est là que vit la moitié de la population du royaume.

Étymologie

« Tu valu » signifie en tuvaluan « huit ensemble », au sens de « huit atolls », valu étant le nombre cardinal pour huit.

Histoire

Installation des populations austronésiennes de l'Asie continentale au Pacifique

Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C.), les ancêtres des Austronésiens, habitant alors le littoral de l'actuelle Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencèrent à traverser le détroit de Formose pour s'installer à Taïwan. Vers 2 000 av. J.-C., des migrations ont lieu de Formose vers le Japon méridional et les Philippines. De nouvelles migrations suivirent des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, vers les autres îles de l'archipel indonésien. Vers 1 500 av. J.-C., un autre mouvement, la civilisation Lapita, mène des îles de l'Amirauté vers les îles du Pacifique, y compris l’Océanie lointaine. Les Austronésiens, dont font partie tous les Tuvaluans, sont parmi les plus anciens navigateurs de haute mer de l'histoire de l'humanité. La plupart sont Polynésiens et sont arrivés tardivement de Samoa (surtout), certains sont des « Micronésiens » et semblent avoir été les tout premiers installés avant d'être envahis par les Polynésiens (le cas de Nui étant l'exception tardive contraire). Leur provenance est vraisemblablement le sud des îles Salomon ou le nord du Vanuatu, sans qu'il soit possible de préciser davantage.

Avant le XIXe siècle

Costume tuvaluan, 1841.

Les Tuvalu sont habitées depuis le début du Ier millénaire av. J.-C.. Elles semblent avoir été notamment peuplées par des populations polynésiennes (branche océanique des populations austronésiennes), en provenance de Samoa, qui était un centre de diffusion de cette culture, mais ces Polynésiens se sont mélangés avec des Micronésiens déjà présents.

Vers le milieu du XIIIe siècle, les Tuvalu furent visités par des Tongiens, mais il n'est pas certain que ceux-ci s'y soient installés. Les Tuvalu demeurèrent néanmoins dans la zone d'influence culturelle, politique et militaire tongienne, et il y eut de nombreux contacts entre les deux ensembles d'îles[8].

Les étroits et fréquents contacts maintenus avec les voisins gilbertins (I-Kiribati), de langue micronésienne, expliquent la population actuelle de Nui. Cette dernière, baptisée « isla de Jesús » est la seule à avoir été visitée pour la première fois par un Européen en janvier 1568, avec l'arrivée de l'Espagnol Alvaro de Mendaña y Neyra[9] mais l'archipel ne sera globalement baptisé du nom d'Ellice (un homme politique et marchand britannique, propriétaire du navire Rebecca, Edward Ellice, nom d'abord uniquement attribué à Funafuti par le capitaine Arent de Peyster en 1819) que lors de l'expédition de Charles Wilkes (navires Peacock et Flying Fish).

Du XIXe siècle à aujourd'hui

Dans les années 1860, des missionnaires samoans de la London Missionary Society s'installèrent sur l'île de Vaitupu. Ils y apportèrent le christianisme, ainsi que l'alphabétisation à travers des Bibles en langue samoane[10].

Bien qu'aucune colonisation ne fût établie avant 1892, les marchands d'esclaves et les baleiniers venaient parfois dans ces îles avant le protectorat britannique, pour en razzier la population ou en piller les ressources.

En 1892, les îles deviennent le protectorat britannique des îles Ellice. Le protectorat devint la colonie des îles Gilbert et Ellice en 1916 par réunion avec le protectorat des îles Gilbert.

En 1974, les différences ethniques et linguistiques et de développement dans la colonie poussèrent les Polynésiens des îles Ellice à voter pour la séparation avec les îles Gilbert (appelées désormais les Kiribati).

L'année suivante, le 1er octobre, les îles Ellice deviennent la colonie britannique des Tuvalu, en adoptant un nom autochtone.

L'indépendance fut accordée en 1978 sous la forme d'un dominion, le chef de l'État restant la reine britannique en tant que reine des Tuvalu (titre distinct pour le monarque d'un nouvel État souverain[Note 4]). Formellement, les Tuvalu sont donc un Royaume du Commonwealth, avec pour chef d'État Élisabeth II des Tuvalu.

Le , à la suite d'une brève crise constitutionnelle, le gouverneur général, sir Iakoba Italeli, limoge le premier ministre Willy Telavi, qui ne disposait plus d'une majorité parlementaire, et nomme Enele Sopoaga premier ministre par intérim[11]. Le , le Fale i Fono confirme Sopoaga au poste de premier ministre, par huit voix contre cinq. Il prête serment et nomme son gouvernement le lendemain[12].

Politique

Les Tuvalu sont une démocratie et une monarchie parlementaire. La reine Élisabeth II des Tuvalu est le chef de l'État, représentée sur place par le gouverneur général, actuellement Teniku Talesi Honolulu (2019). Le Fale i Fono est le pouvoir législatif monocaméral du pays. Ses députés sont élus au suffrage universel et le Premier ministre, chef du gouvernement, est issu de la majorité parlementaire.

Le , le Premier ministre Maatia Toafa a annoncé la fin d'un long processus de consultation et l'organisation d'un référendum pour ou contre le maintien d'Élisabeth II comme chef de l'État. Le référendum eut lieu en avril 2008. Le taux de participation fut faible (à peine plus de 20 %) ; 1 260 électeurs optèrent pour le statu quo, et 679 pour une république. En conséquence, Élisabeth II demeure reine des Tuvalu[13].

Le pays ne possède pas d'armée. La sécurité et les fonctions de surveillance maritime sont assurées par la force de police des Tuvalu.

Géographie

L'eau potable est rare : l'eau douce provenant des lentilles d'eau souterraines (une sorte de nappe d'eau) des atolls est souvent impropre à la consommation en raison de la pollution (élevage de porcs), et l'eau potable doit être importée et récupérée à partir d'un système de récollection des eaux des pluies, installé dans les maisons.

Sur cette terre peu fertile, le compost est l'engrais naturel idéal mais la collecte des feuilles de cocotier ou de pandanus, utilisées notamment pour des plats pour les repas de fête, reste à organiser. De nombreux potagers sont installés devant les maisons.

La culture des légumes traditionnels, pulaka et taro géant des marais (Cyrtosperma), est devenue plus compliquée. Leurs racines qui s'enfouissent profondément dans le sol supportent mal les infiltrations d'eau salée dans les terres à la suite de l'élévation du niveau des eaux marines.

Îles

Bien que les Tuvalu n'aient pas de subdivision administrative, le pays peut être divisé en neuf îles ou plutôt atolls (certains atolls se subdivisent à leur tour en « îles » ou « îlots »).

À l'origine seulement huit de ces îles étaient habitées d'où le nom Tuvalu, qui signifie huit (îles) ensemble en tuvaluan.

Les neuf îles sont : Funafuti (la capitale), Nanumea, Nanumaga, Niutao, Nui, Niulakita, Nukufetau, Nukulaelae, Vaitupu.

Diminution de la surface des îles

Une avancée de la mer sur les terres, réduisant la surface des îles, a été constatée. Au cours de la dernière décennie, les îles ont vu disparaître trois mètres de front de mer[réf. nécessaire].

Ce phénomène est lié à différents facteurs. Ainsi, l'érosion côtière a un impact, aggravée par les activités humaines. Cependant, le facteur dominant est la hausse rapide du niveau de l'océan dans le Pacifique Ouest. Ce phénomène est lié à l'élévation du niveau de la mer, aggravé localement par le phénomène ENSO. En effet, le basculement de l'oscillation pacifique décennale en phase négative et la plus grande fréquence des phases négatives de l'ENSO conduit à une dilatation du Pacifique Ouest et à une contraction du Pacifique Est[14],[15]. Pour Tuvalu en particulier, le rythme de la hausse relative approche les 2 millimètres +/- mm/an, qui ne tient donc pas compte de l'effet d'érosion et de subsidence.

Inondations à Funafuti à cause des pluies et des marées en avril 2017.

En 2001, le gouvernement des Tuvalu a annoncé que les îles, dont le point le plus élevé est de m au-dessus du niveau de la mer, devraient être évacuées en cas d'élévation du niveau de l'océan, montée des eaux possibles si le réchauffement climatique général de la planète se poursuit, mais il se peut que l'affaissement des atolls soit également un facteur secondaire de l'envahissement progressif par les eaux de l'océan.

Le plan de sauvetage des atolls par rehaussement artificiel du niveau, proposé en 2007.

En tant qu'îles basses sans plateau océanique, les communautés insulaires des Tuvalu sont particulièrement sensibles aux changements du niveau de la mer et aux tempêtes qui frappent l’île. La fréquence et la violence des tempêtes ont augmenté. À plusieurs reprises, les Tuvaluans ont dû évacuer momentanément leurs îles lors des marées de fortes eaux. Un plan de sauvetage, décrit par Laure Verhaeghe, a été proposé, mais il nécessiterait un va-et-vient de vraquiers depuis un pays continental capable de fournir de quoi construire des digues et rehausser le niveau du sol, et il coûterait des centaines de millions de dollars, dont les Tuvalu ne disposent pas, et que personne n'est disposé à offrir.

Discours d'une jeune femme tuvaluane lors d'une manifestation contre le réchauffement climatique (Melbourne, 2009).

Les Tuvaluans s’inquiètent de la submersion des îles et un nombre croissant d'entre eux a quitté l'archipel. En 2002, le premier ministre d'alors, Koloa Talake, annonça son intention d'amener les États-Unis et l’Australie devant la Cour internationale de justice de La Haye du fait de leurs émissions disproportionnées de dioxyde de carbone. Ceci ne fut jamais effectué, car Talake ne fut pas réélu plus tard dans l'année, mais la controverse quant à ce jugement eut un grand retentissement médiatique.

Bien qu'attirer l'attention sur les effets du changement climatique ait permis d'apporter une certaine visibilité internationale aux problèmes des îles, d'autres facteurs doivent être pris en compte, dont l’explosion démographique sur une île aux ressources limitées, source de dégâts environnementaux. Depuis 1980, la population de Funafuti a plus que doublé, passant de 2 000 à 4 500, soit près de la moitié de la population des Tuvalu. Une autre cause majeure de l'engloutissement de l'île et de la salinisation de ses sources d’eau douce est la construction d'un aéroport (construit par les Américains pendant la Seconde Guerre mondiale), qui a mis une part notable de l'île à quelques centimètres du niveau de la mer, et a causé des dégâts notables à la base corallienne de l'île. Toutefois, il paraît indéniable que le changement climatique pourrait accentuer ce phénomène, au vu de son impact sur les autres îles du Pacifique, notamment (mais pas seulement) aux Kiribati et en Papouasie-Nouvelle-Guinée[16].

Les plages et végétations se font rares, le goudron ne protège plus le sol des remontées aquatiques qui inondent les cultures 5 mois par an. L'émigration[17] est principalement causée pour des raisons sociales liées à une explosion démographique récente. Un millier d'habitants a déjà fui en Nouvelle-Zélande, aux Fidji ou en Polynésie française[réf. nécessaire].

Lors de la conférence de Copenhague en décembre 2009, le premier ministre des Tuvalu a rappelé que les Tuvalu étaient menacées par la montée des eaux, due entre autres au réchauffement climatique, lui-même entraîné pour partie par l'activité humaine[18]. Selon certains scientifiques, les Tuvalu devraient disparaître vers la fin du siècle, totalement englouties par la montée des eaux.

De nombreux articles publiés en février 2018 et basés sur une étude réalisée par Paul S. Kench, Murray R. Ford et Susan D. Owen indiquent que la surface émergée des îles a augmenté de 2,9 % entre 1971 et 2014. Il s'agit de résultats contre-intuitifs puisque malgré l'augmentation du niveau de la mer, les îles sont « dynamiques » et changent constamment[19].

Économie

Les Tuvalu n'ont presque aucune ressource naturelle et leur principale source de revenus est l'aide étrangère.
Les activités principales sont la pêche et le tourisme ; mais, en raison de l'éloignement des îles, un nombre restreint de touristes visite l'archipel chaque année. Il n'y a qu'un seul hôtel, le Vaiaku Langi Hotel situé à Funafuti.

Le dollar des Tuvalu, la devise locale, est couplé au dollar australien : seules des pièces de monnaie sont émises localement.

Domaine national de premier niveau .tv

.tv est le domaine national de premier niveau réservé aux Tuvalu.

Le nom de domaine .tv a été ouvert à toutes les entreprises de tous les pays par le gouvernement des Tuvalu depuis 1998[20]. Ce nom de domaine est très populaire. TV étant l'abréviation de télévision dans plusieurs langues.

En 2000, la gestion et la revente du nom de domaine ont été cédées par le gouvernement des Tuvalu à la société dotTV, une filiale de Verisign, pour 12 ans en échange de 50 millions de dollars américains. Cette vente a apporté d'importants revenus au micro-État, qui était, avant la vente du domaine, l'un des pays les plus pauvres au monde. La société dotTV est détenue à 20 % par le gouvernement des Tuvalu[21]. Cela a permis l'augmentation du PIB de 50 %, et de financer l'électrification et la scolarisation de la population[22].

La manne financière engendrée par cette vente est un sujet de controverses dans le pays. Une partie de la population locale s'élève contre cette pratique, car de nombreux sites du domaine sont des sites à caractère pornographique. La majorité de la population étant de confession chrétienne, cet argent est considéré comme étant impur[réf. nécessaire].

L'argent récolté a permis d'améliorer les infrastructures routières[23].

En 2010, le nom de domaine rapportait 1 million de dollars par an[24], soit un trentième du PIB[25]. Cependant Lotoala Metia, ministre des finances, considérait qu'étant donnée la rentabilité du nom de domaine, le pays devrait recevoir 5 millions de dollars.

En 2016, le nom de domaine rapportait 2 millions de dollars par an au gouvernement des Tuvalu[22].

Démographie

La population des Tuvalu est presque entièrement composée de Polynésiens, mais les habitants de Nui sont en fait des Gilbertins qui parlent donc le gilbertin ou kiribati (mâtiné de tuvaluan).

En 2011, le pays comptait 10 640 habitants, ce qui en fait l'un des États indépendants les moins peuplés. Il possède en revanche une très forte densité de population de plus de 450 habitants au kilomètre carré.

Environ 97 % des Tuvaluans sont membres de l'Église des Tuvalu, une église chrétienne protestante. La religion a été mélangée à quelques éléments ancestraux des croyances autochtones.

La langue vernaculaire, le tuvaluan, est parlée par pratiquement tout le monde ; le gilbertin ou kiribati est parlé par la plupart des habitants de Nui. L'anglais est également langue officielle, mais n'est pas parlé couramment.

Culture

Les langues parlées sont l'anglais et le tuvaluan. Le gilbertin est parlé à Nui.

Le système communautaire traditionnel se maintient encore sur les Tuvalu. Chaque famille a sa propre tâche, ou salanga, à exécuter pour la communauté, telle que la pêche, la construction de maisons ou la défense.

Les qualifications d'une famille sont transmises de père en fils.

La danse (notamment le fakanau et le fatele) et le football sont les loisirs les plus populaires aux Tuvalu.

La piste de l'aéroport de Tuvalu se présente comme un instrument social prépondérant dans le pays. Tous les soirs, les résidents de l'archipel se rejoignent sur l'île pour faire du sport et danser[26].

Codes

Les Tuvalu ont pour codes :

Notes et références

Notes

  1. Tuvalu ne possède pas à proprement parler de capitale. Les institutions du royaume se situent sur l'atoll de Funafuti, au lieu-dit de Vaiaku.
  2. L’usage hésite entre le féminin pluriel (par ellipse de « îles Tuvalu ») et le masculin singulier. L’Institut géographique national de France (IGN) préconise le pluriel dans sa référence Pays et capitales du monde : Pays indépendants (2006), tandis que d’autres ouvrages comme le Petit Larousse entérinent la tendance populaire vers le singulier. L'étymologie du nom (« huit ensemble ») et son caractère d'État archipélagique donnent des arguments pour une forme plurielle. Somme toute, le nom est en fait à la fois féminin pluriel et masculin singulier, tout comme le sont la plupart des noms de villes, par exemple : « Tous les noms de ville en général [sont masculins] […] Néanmoins, quand on personnifie une ville, on en met ordinairement le nom au féminin […] Dans ce cas il y a ellipse du mot ville ».
  3. Niulakita a été longtemps inhabitée, et ce jusqu'en 1949, ce qui explique le nom du pays (qui fait référence à « 8 »).
  4. Plus précisément, la reine du Royaume-Uni n'est pas reine aux Tuvalu. C'est la reine des Tuvalu qui y est reine. Il s'agit bien de la même personne, mais les prérogatives de la reine Élisabeth en tant que reine du Royaume-Uni ne s'exercent pas aux Tuvalu. Ses fonctions sont définies et limitées par la Constitution tuvaluane. Les Tuvalu sont un royaume du Commonwealth, au même titre que le Canada par exemple.

Références

  1. « UNTerm », sur (consulté le )
  2. « Recommandation concernant les noms d'États, d'habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  3. (en) « Australia - Oceania :: Tuvalu — The World Factbook - Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le ).
  4. « PIB ($ US courants) - Tuvalu », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le ).
  5. « PIB, ($ PPA internationaux courants) - Tuvalu », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le ).
  6. « PIB par habitant ($ US courants) - Tuvalu », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le ).
  7. « PIB par habitant, ($ PPA internationaux courants) - Tuvalu », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le ).
  8. Donald G. Kennedy, "Field Notes on the Culture of Vaitupu, Ellice Islands", Journal of the Polynesian Society, vol. 38, 1929, p. 2-5.
  9. Source : On Islands and Men, 1968, Henry Evans Maude.
  10. Donald G. Kennedy, "Field Notes on the Culture of Vaitupu, Ellice Islands", Journal of the Polynesian Society, vol. 38, 1929, p. 5-6.
  11. (en) "GG appoints Sopoaga as Tuvalu’s caretaker PM" « Copie archivée » (version du 10 octobre 2014 sur l'Internet Archive), Islands Business, 1er août 2013
  12. (en) "Enele Sopoaga Sworn-in Today as Tuvalu's New PM" « Copie archivée » (version du 21 septembre 2013 sur l'Internet Archive), Islands Business, 5 août 2013
  13. (en) "Tuvalu votes to maintain monarchy", Radio Australia, 17 juin 2008
  14. (en) « staff.acecrc.org.au »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF], sur acecrc.org.au (consulté le ).
  15. (en) « legos.obs-mip.fr »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF], sur obs-mip.fr (consulté le ).
  16. "Pacific Islanders could be New Class of Refugees", Solomon Times, 14 avril 2008
  17. Laure Verhaeghe, Les réfugiés environnementaux : obstacles à la reconnaissance anticipée d'un statut juridique. Le cas de Tuvalu. , mémoire de recherche de quatrième année, IEP Lille, section Politique, Économie, Société, mai 2007
  18. « Nos émissions », sur Public Senat (consulté le ).
  19. « Edition du soir Ouest France », sur www.ouest-france.fr (consulté le ).
  20. Florent LATRIVE, « Tuvalu vend son domaine. », sur liberation.fr, (consulté le ).
  21. (en) Prasanjit Dutta, « Tuvalu – A Country That Is Cashing From The Luck Of Having A Unique Domain Name », sur topyaps, (consulté le ).
  22. (en) Samantha Beech, « The island nation of Tuvalu is being kept afloat by its domain name », sur news.com.au, (consulté le ).
  23. Horner, C., & Le Gallic, G., Nuages au Paradis, European Television Center, 2004 (75 min)
  24. (en) Roger Maynard, « Internet domain riches fail to arrive in Tuvalu », sur the Independent, (consulté le ).
  25. p. 18.
  26. (en) « The Runway at Funafuti International Airport, Tuvalu - Ramblin' Randy », (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Antony Balmain, « Tuvalu, paradis en sursis », Courrier International, no 808, 27 avril 2006.
  • (en) Peter Bennetts (phot.) et Tony Wheeler (texte), Time and Tide : The Islands of Tuvalu, Footscray, Vic. ; Londres, Lonely Planet, 2001, 160 p. (ISBN 1-86450-342-4).
  • (en) Michael Rowlan Goldsmith, Church and Society in Tuvalu, University of Illinois at Urbana-Champaign, 1991, 330 p. (thèse)
  • (en) Gerd Koch, Songs of Tuvalu (trad. de l'allemand par Guy Slatter), University of the South Pacific, Institute of Pacific studies, Suva, Fidji, 2000, 196 p. + 2 CD (ISBN 978-982-020314-3).
  • Marie-Morgane Le Moël, « Les Naufragés de l'archipel de Tuvalu », Le Monde, 10 juin 2008.
  • Bruno Philip, « Tuvalu. Dernier lagon avant l'apocalypse », Le Monde, 30 juillet 2009.
  • (en) United Nations Conference on the Least Developed Countries (Bruxelles, 2001), Country Presentation by the Government of Tuvalu : Action Programme for the Development of Tuvalu. 2001-2010, Nations unies, Genève, 2001, 31 p.
  • Fabián Gutiérrez Cortés, «Mutations and Adaptations of Island Territories Facing Climate Change: Variations, Interactions and Evolutions Between 1945 and 2016,Toward a Hybrid Prospective Habitat in Funafuti.», Ongoing PhD Thesis  École Doctorale VTT Université Paris-Est, 2017, Paris.

Filmographie

  • Les Derniers Jours de Tuvalu, documentaire de Frédéric Castaignède, production ARTE France et Auteurs Associés, distrib. CERIMES, Vanves, 2005, 51 min (DVD)
  • (en) The Disappearing of Tuvalu : Trouble in paradise, documentaire de Christopher Horner, Documentary Educational Resources, Watertown, 2005, 73 min (DVD)

Article connexe

Liens externes

  • Portail des Tuvalu
  • Portail du Commonwealth
  • Portail du monde insulaire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.