Trans-sur-Erdre

Trans-sur-Erdre est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Trans.

Trans-sur-Erdre

Mairie de Trans-sur-Erdre.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Ancenis
Maire
Mandat
Philip Squelard
2020-2026
Code postal 44440
Code commune 44207
Démographie
Gentilé Transéens
Population
municipale
1 085 hab. (2018 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 38″ nord, 1° 22′ 20″ ouest
Altitude Min. 17 m
Max. 57 m
Superficie 22,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nort-sur-Erdre
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Trans-sur-Erdre
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Trans-sur-Erdre
Géolocalisation sur la carte : France
Trans-sur-Erdre
Géolocalisation sur la carte : France
Trans-sur-Erdre
Liens
Site web Site de la mairie

    La commune fait partie de la Bretagne historique et du Pays nantais. Elle est traversée par l'Erdre.

    Toponymie

    Le prieuré de Trans-sur-Erdre est mentionné pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Redon sous la forme Trento en 1145. Quelques décennies plus tard, en 1187, le village est cité par le pouillé de Nantes. Puis, on trouve Trent en 1235[1] et Trant au XIVe siècle[2]. La forme moderne Trans apparaît tardivement.

    La graphie moderne Trans semble être une réfection d'après le latin trans signifiant « au-delà de, par-delà » Cette étymologie ne convient pas ici, puisque d'une part les formes anciennes sont du type Trent- et d'autre part, le latin trans a régulièrement abouti en français au préfixe tré- et à l'adverbe « très »[3].

    Il s'agit d'un nom de lieu probablement gaulois (celtique) dont l'identification exacte pose un certain nombre de difficultés.

    Les mots gaulois tri « trois » suivi d'un élément *dant « sommet » ont été proposés[4], c'est-à-dire *tridant d'où le sens global de « trois sommets ». Cette explication repose sur l'analogie avec Trans (Mayenne) situé dans le même domaine linguistique et qui possède des formes plus anciennes du type de Tredente en 692[4]. Ces « sommets » sont plutôt de simples buttes. La même source suggère une autre explication par le gaulois tardif [?] treide « pied »[4] attesté dans le glossaire de Vienne, correspondant du vieux breton treit « pieds » (breton troad « pied »). En tout cas, il est possible de reconnaître l'affixe -ent- répandu par ailleurs et que l'on identifie dans les Nogent (type Novientum) et Drevant (Derventum en 1217) dont le premier élément est gaulois. On note également l'analogie des formes Trento avec le nom de la ville de Trente à l'extrême nord de l'Italie, dont le nom italien est précisément Trento et qui est attesté à l'époque antique sous la forme latinisée Tridentum, ce qui renvoie directement à la forme Tredente de Trans en Mayenne.

    Le déterminant complémentaire -sur-Erdre, en référence à la rivière, permet d'éviter l'homonymie avec Trans (Mayenne) et Trans-la-Forêt (Ille-et-Vilaine).

    Son nom breton est Treant-an-Erzh[2]. Ce nom n'a aucune valeur locale car le breton n'a jamais été parlé à Trans. En revanche, la commune se trouve dans la Haute-Bretagne, où est parlé le gallo. En gallo, le nom de la commune est Trant (écriture ELG, prononcé [tʁɑ̃])[5].

    Géographie

    Localisation

    Trans-sur-Erdre en Loire-Atlantique.

    Trans-sur-Erdre est situé dans la vallée de l'Erdre, à 30 km au nord-est de Nantes et 11 km au nord-est de Nort-sur-Erdre.

    Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Trans-sur-Erdre est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

    Plus précisément la commune se trouve dans l'arrondissement d'Ancenis et dans ce dernier, au sein du canton de Riaillé.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont les suivantes :

    Relief

    Le relief de la commune est le relativement plat.

    Hydrographie

    Trans-sur-Erdre est traversée notamment par le ruisseau du Doueroux qui se jette dans l'Erdre qui traverse la commune au Nord. La commune est aussi traversée par d'autres ruisseaux dont le ruisseau de Montagne et le ruisseau de l'Aufraine[6].

    Climat

    La station météo la plus proche est celle de Nantes, dont les relevés sur la période 1961-1990 sont les suivants[7] :

    Relevé météorologique de Joué-sur-Erdre
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4 5,9 9 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3 7,7
    Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24 21,8 17,3 12 9 16,1
    Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5

    Urbanisme

    Typologie

    Trans-sur-Erdre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

    Morphologie urbaine

    La commune est composée d'un bourg principal et d'autres lieux-dits, hameaux et écarts listés ci-dessous[13] :

    • Fossé Loire
    • l'Asnerie
    • l'Epinay
    • la Barbardière
    • la Barre Théberge
    • la Basse Gouère
    • la Bitaudière
    • la Bleure
    • la Botterie
    • la Conillère
    • la Croisée
    • la Croix Rouaud
    • la Culière
    • la Foltière
    • la Gouère
    • la Grossière
    • la Harie
    • la Jutière
    • la Métairie
    • la Motte
    • la Paisserie
    • la Parisière
    • la Pasquerie
    • la Roche
    • la Rouaudière
    • le Bas Friloux
    • le Bois Huet
    • le Bourgmain
    • le Clos
    • le Hallier
    • le Mézay
    • le Pas
    • le Pâtis
    • le Poirier Fourchu
    • le Theil
    • les Buttes
    • les Tanneries
    • Montfriloux

    Voies de communication et transports

    La D 316 arrive à Trans-sur-Erdre par l'est, la D 24 la prolonge et ressort vers le nord-ouest. Deux routes partent vers le sud, la D 24 qui se poursuit vers le sud-est, et la D 26 qui se dirige vers le sud-ouest.

    L'aéroport le plus proche est l’aéroport de Nantes-Atlantique, aéroport international situé au sud-ouest de Nantes.

    Logements

    En 2007, le nombre de logements est évalué à 331. Parmi ceux-ci 89,5 % (soit 296) sont des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et enfin 4,8 % des logements sont vacants[14].

    Évolution du nombre de logements par catégorie

      1968 1975 1982 1990 1999 2007
    Résidences principales 209 202 208 219 224 296
    Résidences secondaires, logements occasionnels 12 34 36 41 31 19
    Logements vacants 17 13 13 28 24 16
    Total 238 249 257 288 279 331
    Sources des données : Insee[15]

    De même, la même année, 78,4 % des personnes sont propriétaires et 20,2 sont locataires[14].

    Les logements se répartissent entre maison individuelle et appartement représentant respectivement 98,1 % et 0,9 %. Enfin le parc immobilier se compose de 1,7 % de 1 pièce, 6,3 % de 2 pièces, 14,3 % de 3 pièces, 27,2 % de 4 pièces et 50,5 % de 5 pièces ou plus[14].

    Histoire

    Le lieu de Trans-sur-Erdre était une ancienne trève de Mouzeil.

    Le prieuré de Trans-sur-Erdre est mentionné dès 1145 dans une cartulaire de l'abbaye de Redon. En 1187, c'est le Pouillé de Nantes qui mentionne le prieuré[16].

    Politique et administration

    Au niveau européen

    Pour les élections européennes du 13 juin 2004 il y eut un taux d'abstention de 55,17 % pour 522 inscrits. Le nombre de votants correspondait à 44,83 % des inscrits et les suffrages exprimés correspondaient à 43,68 % des inscrits (97,44 % des votants). La liste soutenu par le parti socialiste obtint 27,19 % des votes. Il y eut deux listes portant l'étiquette « divers droite », l'une, de Michel Hunault, a recueilli 11,40 % des voix et l'autre de Philippe de Villiers qui obtint 7,02 % des voix. Enfin la liste UMP, de Roselyne Bachelot, obtint 10,09 % des votes[17].

    Aux élections européennes du 7 juin 2009 il y eut un taux d'abstention de 51,94 % pour 566 inscrits. Le nombre de votants correspondait à 48,06 % des inscrits et les suffrages exprimés correspondaient à 45,41 % des inscrits (94,49 % des votants). La liste UMP de Christophe Béchu obtint 27,63 % des votes. La liste des Verts de Yannick Jadot obtint 18,29 % des voix. La liste du parti socialiste soutenant Bernadette Vergnaud recueillit 13,23 % des voix. Enfin la liste divers droite de Philippe de Villiers obtint 9,73 % des votes[18].

    Au niveau national

    Lors de l'élection présidentielle de 2002 le taux d'abstention était d'environ 21,2 % au premier tour et de 12,6 % au second tour pour 500 inscrits[19]. Le premier et le second tour se sont tenus respectivement les et [20].

    Lors de l'élection présidentielle de 2007, le taux d'abstention fut de 10,25 % au premier tour et de 11,15 % au second tour (pour 556 inscrits). Le premier et le second tour se sont tenus respectivement les et [21].

    Administration municipale

    Le conseil municipal est composé de 15 conseillers élus pour 6 ans.

    La commune est rattachée à l'arrondissement d'Ancenis en 1801, puis en 1926 est transférée à l'arrondissement de Nantes avant de revenir en 1943 dans l'arrondissement d'Ancenis[22]. A partir de 2017, la commune est rattachée à l'Arrondissement de Châteaubriant-Ancenis.

    Maires successifs

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    février 1790   Pierre Leduc   Officier public désigné
    janvier 1793 21 août 1794 Pierre Ouairy   Officier public
    août 1794 21 décembre 1794 Michel Dupas   Procureur communal
    avril 1795 juin 1797 Letourneau et Rouillé   Agents municipaux
    octobre 1796 avril 1797 Jean Meneuvrier   Agent municipal
    juin 1797 août 1797 Julien Ouairy   Agent municipal
    septembre 1797 avril 1798 René Auneau   Agent municipal
    avril 1798 avril 1799 Yves Hardou   Agent municipal
    avril 1799
    juin 1800
    juin 1800
    novembre 1802
    Pierre Voisin   Agent municipal
    Maire
    1803 1803 Pierre Leduc   Adjoint délégué
    janvier 1804 juillet 1804 Pierre Voisin    
    octobre 1805 février 1829 Louis Boucherie    
    février 1829 novembre 1830 Julien Vié    
    novembre 1830 septembre 1837 Julien Ouairy    
    septembre 1837 juillet 1852 Louis Raitière    
    juillet 1852 décembre 1867 Mathurin Gérard    
    juin 1868 mai 1888 Pierre Plé    
    mai 1888 mai 1904 Jean Paillusson    
    1904 1940 Jean-Marie Priou   a effectué 6 mandats
    mai 1940 décembre 1940 Ferdinand Paillusson   Conseiller municipal délégué
    décembre 1940 décembre 1943 Pierre Monnier   Conseiller municipal délégué
    janvier 1944 mars 1959 Alexandre Ouary   a effectué 5 mandats
    mars 1959 mars 1989 Jean Lebreton   a effectué 5 mandats
    mars 1989 En cours Philip Squelard[Note 3] UMP  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Eau potable

    En matière d'eau potable, Trans-sur-Erdre fait partie de la structure intercommunale d'alimentation en eau potable de la région de Nort-sur-Erdre[23].

    Le retraitement des eaux usées se fait à l'aide d'une station d'épuration utilisant la filière de traitement en lagune naturelle[24].

    Juridiction judiciaire et administrative

    Trans-sur-Erdre fait partie de la circonscription judiciaire de Nantes[25].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2018, la commune comptait 1 085 habitants[Note 4], en augmentation de 6,79 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9018188659019921 0631 1121 0811 198
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2111 1771 1741 1351 2171 1801 1621 1001 092
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0631 0261 022894847811751763756
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    7607107066526666808209701 046
    2018 - - - - - - - -
    1 085--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,1 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[29],[30],[31]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[29],[30],[31].

    Pyramide des âges à Trans-sur-Erdre en 2013 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90 ans ou +
    4,8 
    5,2 
    75 à 89 ans
    10,7 
    12,8 
    60 à 74 ans
    11,0 
    16,0 
    45 à 59 ans
    13,3 
    24,8 
    30 à 44 ans
    23,0 
    11,4 
    15 à 29 ans
    12,6 
    28,6 
    0 à 14 ans
    24,5 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Enseignement

    En 2008, la population scolarisée comprenait, par tranche d'âge, 70,8 % des enfants de 2 à 5 ans, 97 % des enfants de 6 à 14 ans et 100 % de ceux ayant entre 15 et 17 ans[32].

    Sur l'ensemble de la population non scolarisée, 15 % sont titulaires d'un CEP, 4 % du BEPC, 30,8 % du CAP ou du BEP, 13,7 % du BAC ou un équivalent, 10,7 % d'un BAC +2 et 6,5 % d'un diplôme de niveau supérieur. 19,4 % de cette population n'a pas de diplôme[32].

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque été depuis 1976, un spectacle son et lumière est organisé sur le site du pont du Theil.

    Sports

    Un club de football se trouve à Trans-Sur-Erdre : le Trans Football Club.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, sur les 497 foyers fiscaux, le revenu net déclaré moyen fut de 16 940 €/an, ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 23 441 €/an[33].

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 858 [33].

    Emploi

    La ville comptait, en 2008, une population active de 518 personnes (74,8 % de la population en âge de travailler). Parmi ceux-ci 65,6 % ont un emploi et 9,2 % sont au chômage[34]. Sur les 150 personnes travaillant au sein même de la zone, 111 étaient des salariés[34]. Enfin, 58,7 % des actifs résidant dans la commune y travaillent. Les autres travaillant soit dans une autre commune, dans un autre département ou une autre région.

    Les inactifs représentaient respectivement 25,2 % de la population, dont 5,9 % étaient élèves et étudiants et 9,7 % étaient (pré)retraités[34].

    Entreprises et commerces

    La commune a atteint un nombre d'établissements total actif de 64 qui se répartissent de la façon suivante : industries (1, soit 1,6 % du total), construction (9, soit 14,1 % du total), commerce (14 soit 21,9 % du total), agriculture (34, soit 53,1 % du total), administration publique (6, soit 9,4 % du total)[35].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Le pont du Theil.

    Le pont du Theil contribuera à l’essor de la commune de Trans-sur-Erdre. Sur ce pont défilaient, autrefois, chevaux et charrettes en provenance des forges de Moisdon-la-Rivière. C'est en 1972 que des habitants de Trans-sur-Erdre entamèrent la difficile restauration du pont, qui a duré quatre années. Cette rénovation fut l'élément déclencheur de l'organisation de spectacles historiques présentés près du pont à la fin du mois d'août. En effet, pour financer les travaux, ils fondèrent en 1976 l’association Transmission, organisatrice de ces spectacles.

    Parmi les châteaux présents sur le sol correspondant à l'actuel commune il ne reste que les ruines de Barre-Théberge et de Monfriloux. Il ne subsiste de ce premier que les douves et les avenues. Le second, avec ses charmilles, se situe au-dessus de l'étant-forge de la vallée.

    Associations

    Il existe plusieurs associations à Trans-sur-Erdre :

    • l'association Transmission qui, depuis 1976, organise chaque été un spectacle son et lumière sur le site du pont du Theil. L'espace occupé couvre 5 hectares. L'association transmission est aidée par la communauté de communes du pays d'Ancenis ainsi que par des associations de travail d'insertion, notamment Erdre et Loire Initiatives (ELI) d'Ancenis. Les différents spectacles successifs ont eu pour titre : les noces à l'ancienne, Louis XV (1984), les Mousquetaires (1985), Henri IV (1986), François 1er (1987), la Révolution française (1988 à 1990), Napoléon (1991 à 1995), Jules César (1996 à 2005), et Un homme nommé Jésus (2006 à 2014). Depuis 2015 : Dans la nuit, Liberté ;
    • l'amicale laïque de Trans-sur-Erdre ;
    • l'animation rurale transéenne ;
    • l'association bibliothèque de Trans-sur-Erdre ;
    • le système d'échange local (dit SEL) de Trans-sur-Erdre est une association à but non lucratif dont l'objectif est de favoriser les échanges de services, objets, conseils (...) entre les habitants de Trans.
    • Association Transat : organisation de diverses animations locales et du Trans'plin du festival de La Nuit de l'Erdre

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur au pont d'or à trois arches mouvant des flancs ; au franc canton d'argent chargé de trois mouchetures d'hermine de sable posées en 2 et 1.
    Commentaires : Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par François Picard-Destelan (délibération municipale du ).

    Personnes liées à la commune

    Voir aussi

    Sources

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Réélu en 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 683b sous I Trans.
    2. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    3. Site du CNRTL : étymologie de « très »
    4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cit.
    5. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
    6. « Géoportail, hydrographie » (consulté le ).
    7. nantes.fr Climat
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    14. « Marché immobilier, source Insee »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
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