Soncourt-sur-Marne

Soncourt-sur-Marne est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Soncourt-sur-Marne
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Chaumont
Maire
Mandat
Didier Jolly
2020-2026
Code postal 52320
Code commune 52480
Démographie
Gentilé Soncourtois
Population
municipale
366 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 12″ nord, 5° 06′ 54″ est
Altitude Min. 222 m
Max. 391 m
Superficie 13,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bologne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Soncourt-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Soncourt-sur-Marne

    Géographie

    Localisation

    La commune est située sur la rive gauche de la Marne.

    L'ouest et le nord de Soncourt sont occupés par des collines boisées. De l'ouest coule le ruisseau de l'Abbaye, formant un vallon entouré de champs et de coteaux, le ruisseau traverse le village d'ouest en est pour se jeter dans la Marne. L'extrémité du vallon est occupé par la ferme dite de l'Abbaye.

    Le côté sud du village s'ouvre sur la vallée de la Marne, en direction du village de Vraincourt. À l'est s'étendent des prairies traversées par la Marne et le canal de la Marne à la Saône.

    Quelques habitations isolées jalonnent le territoire communal : la ferme de l'Abbaye, la ferme du Champ de la Grange, le Charmont, la maison Calvès.

    Urbanisme

    Typologie

    Soncourt-sur-Marne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,3 %), terres arables (35,8 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Dès 1050, il est fait mention dans diverses archives de Secundi Curtis, de Suncort à l'époque de Philippe Auguste, de Suncurt puis Soncor à l'époque de saint Louis.

    Histoire

    L'histoire de Soncourt est liée à celle du village de Vignory, situé à km au nord. Le démembrement de l'empire de Charlemagne en 843 amène un seigneur à s'emparer du territoire de Vignory où il se fait bâtir un château fort. Jusqu'au XVIIIe siècle, Soncourt sera alors une dépendance de la seigneurie de Vignory.

    Vers 1220, Gautier Ier, seigneur de Vignory de 1191 à 1229, offre aux religieux cisterciens de l'abbaye du Val des Choues le vallon dit de Dame Richier, sur le territoire de l'actuelle commune de Soncourt sur Marne. Ces religieux y fondent le prieuré de Lagenevroie, ou La Genevroye, du nom des nombreux genévriers qui couvrent les pentes des collines entourant le vallon.

    L'église de Saint-Hilaire, bâtie à la limite nord du village semble être l'un des plus anciens lieux de culte chrétien de la région. Elle était utilisée par les villageois de Vignory, Soncourt et Vouécourt. Vignory est la première à s'en séparer au Xe siècle, puis ce sera Soncourt, qui consacre son église Saint-Martin en 1245.

    En 1358, l'abbé Lorrain, du prieuré de Lagenevroie, rapporte dans sa chronique que le seigneur de Bulgnéville assiège puis prend le château de Vignory. À cette occasion, le village de Soncourt est pillé et incendié, ses habitants pourchassés et rançonnés, le prieuré et l'église furent également la proie des flammes.

    À partir du XIVe siècle, la seigneurie de Vignory passe successivement à plusieurs maisons, au gré des alliances et des héritages, et elle est érigée en comté en 1559 sous les de Lenoncourt.

    Après que l'Assemblée Nationale ait décidé la vente des biens ecclésiastiques, le prieuré de La Genevroye est vendu en 1790 et les religieux quittent le site. Soncourt-sur-Marne devint une commune à la suite de la loi du .

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[8].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Du point de vue administratif, la commune fait partie de l'arrondissement de Chaumont dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est. Elle est membre de la communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles qui regroupe 63 communes.

    Du point de vue électoral, la commune fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Marne depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010 et, depuis la réforme territoriale de 2014 du canton de Bologne.

    Tendances politiques et résultats

    En analysant les résultats électoraux de la commune, on peut constater une tendance au vote à droite des électeurs de la commune avec quasiment que des victoires systématiques des candidats Les Républicains aux élections majeures.

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours

    Élections régionales, résultats des deuxièmes tours

    Élections européennes

    Référendums

    • Le référendum de 1992 où la question posée était « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République autorisant la ratification du traité sur l'Union Européenne ? » : 56,60 % de NON, 43,40 % de OUI, 78,91 % de participation.
    • Le référendum de 2000 où la question posée était « Approuvez-vous le projet de loi constitutionnelle fixant la durée du mandat du Président de la République à cinq ans ? » : 72,46 % de OUI, 27,54 % de NON, 31,49 % de participation.
    • Le référendum de 2005 où la question posée était « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? » : 63,13 % de NON, 36,87 % de OUI, 70,69 % de participation.

    Élections départementales (cantonales), résultats des deuxièmes tours

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1912 mai 1925
    (12 ans, 11 mois et 28 jours)
    Abel Remy SE  
    mai 1925 1940 (démission)
    (15 ans)
    Jules Roux SE  
    1940 mai 1945
    (5 ans)
    Émile Bigey (intérim) SE  
    mai 1945 octobre 1947
    (2 ans, 5 mois et 13 jours)
    Jules Roux SE  
    octobre 1947 1958 (démission)
    (11 ans)
    Paul Marangé SE  
    1958 mars 1959
    (1 an)
    Fabien Caussin SE  
    mars 1959 mars 1965
    (6 ans et 7 jours)
    Martial Adnot SE  
    mars 1965 1967 (démission)
    (2 ans)
    Henri Duchêne SE  
    1967 mars 1977
    (10 ans)
    Hubert Massard SE  
    mars 1977 1981 (démission)
    (4 ans)
    Daniel Privet SE  
    1981 mars 1989
    (8 ans)
    Georges Husset SE  
    mars 1989 mars 2001
    (11 ans, 11 mois et 27 jours)
    Jean-François Meylan SE Enseignant des Sciences de la vie et de la Terre
    mars 2001 mars 2008
    (6 ans, 11 mois et 27 jours)
    Michel Ménétrier SE Cadre commercial
    mars 2008 juin 2010 (démission)
    (2 ans et 3 mois)
    Jean-François Meylan SE Retraité
    septembre 2010 décembre 2011 (démission)
    (1 an et 3 mois)
    Jean-Éric Lahoreau SE Ancien directeur général adjoint des services de la ville de Chaumont
    10 février 2012 mars 2014
    (2 ans, 1 mois et 18 jours)
    Ghislaine Perrin SE Retraitée
    mars 2014 juillet 2020
    (6 ans, 3 mois et 6 jours)
    Jacky Rubini SE Retraité
    juillet 2020 en cours Didier Jolly SE Technicien en machines agricoles

    Finances locales

    En 019, la commune disposait d'un budget de 336 000  dont 272 000  de fonctionnement et 64 000  d'investissement, financés à 30,88 % par les impôts locaux avec des taux d'imposition fixés à 17,34 % pour la taxe d'habitation, à 22,66 % pour la taxe foncière sur le bâti et à 35,97 % sur le non - bâti. Cette même année, la dette cumulée de la commune s'élevait à 293 000 , soit 731  par habitant.[réf. nécessaire]

    Les années précédentes, la dette cumulée s'élevait à :

    • 251 000  en 2019, soit 660  par habitant ;
    • 269 000  en 2018, soit 688  par habitant ;
    • 293 000  en 2017, soit 731  par habitant ;
    • 319 000  en 2016, soit 780  par habitant ;
    • 552 000  en 2015, soit 1 343  par habitant ;
    • 416 000  en 2014, soit 1 007  par habitant ;
    • 49 000  en 2013, soit 118  par habitant ;
    • 65 000  en 2012, soit 155  par habitant ;
    • 80 000  en 2011, soit 188  par habitant ;
    • 88 000  en 2010, soit 210  par habitant ;
    • 102 000  en 2009, soit 246  par habitant ;
    • 116 000  en 2008, soit 336  par habitant ;
    • 122 000  en 2007, soit 354  par habitant ;
    • 134 000  en 2006, soit 390  par habitant ;
    • 146 000  en 2005, soit 424  par habitant ;
    • 73 000  en 2004, soit 213  par habitant ;
    • 78 000  en 2003, soit 227  par habitant ;
    • 85 000  en 2002, soit 245  par habitant ;
    • 40 000  en 2001, soit 116  par habitant ;
    • 42 000  en 2000, soit 123  par habitant.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2018, la commune comptait 366 habitants[Note 3], en diminution de 9,41 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    378383405433473486488470466
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    419420409418405404413369383
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    404375403379403427391356383
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    373366331336331339407408373
    2018 - - - - - - - -
    366--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La « fête du village » a lieu chaque année au mois de mai, où les habitants sont invités à un apértif-concert avec les Amis de la Musique de Bologne. L'association le "Club des Trois-Vingt" présidée par Édith Jolly organise tous les premiers dimanches d'août une brocante - vide-greniers. Pour chaque 13 et , la commune propose une distribution de lampions, un feu d'artifice puis une soirée dansante à la salle des fêtes, et le lendemain matin se déroule la Lyre Joyeuse accompagnée d'un vin d'honneur et d'un repas, et enfin différentes animations sont proposées l'après-midi. La commune comprend aussi en son sein d'autres associations telles que l'association du « Solex Soncourtois », qui propose en fin d'année une soirée Beaujolais et qui est présidée par Mickaël Teinturier, celle présidée par Régis Perrin : « Eurosolex », la société de pêche le « Brochet Soncourtois », présidée par Mathieu Caussin, et qui organise chaque année la Fête de la pêche à la Fontaine de l'Érable, la société de chasse des bois la « Diane Soncourtoise » dirigée par Laurent Piot, et enfin la société de chasse en plaine la « Saint-Hubert » présidée par Tony François.

    Économie

    Au dernier recensement de 2011, Soncourt-sur-Marne comptait 96,5 % de résidences principales et 1,0 % de résidences secondaires.

    Le revenu fiscal net par foyer dans la commune était de 22 661  en 2010.

    Au 3e trimestre de 2013, le taux de chômage dans la zone d’emploi de Chaumont - Langres à laquelle appartient Soncourt-sur-Marne était de 8,6 %.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux, monuments et vie communale

    La commune de Soncourt-sur-Marne a en son sein la place communale, le monument aux morts, situé tout juste entre la place et l'église du village, la mairie, la bibliothèque, le terrain de jeux, et la commune compte aussi un circuit de randonnée de l'Abbaye de la Genevroye et une piste de décollage pour deltaplanes et parapentes, ainsi qu'un arrêt de bus SNCF Joinville - Chaumont avec aller/retour quotidien. Le conseil municipal décida de viabiliser le lotissement communal Porte-Joie de septembre à novembre 2003. Depuis 2006, chaque parcelle est occupée, et on retrouve juste à côté le terrain de jeux (tables de ping-pong, parcours pour vélo cross, jeux pour enfants...). La commune est aussi dotée d'un hébergement touristique depuis 2006 : une Habitation Légère de Loisirs (H.L.L) "Les Iris", qui a reçu le label 3 clés au niveau de Clévacances. Se trouve également à Soncourt-sur-Marne l'école maternelle entièrement rénovée et agrandie en 2013 et 2014, et à côté de laquelle on trouve désormais une micro-crèche depuis janvier 2013. La cour de la mairie a été rénovée durant l'été 2013. Sans compter qu'un nouvel hangar communal a été reconstruit en 2014. De plus, 2014 fut marquée par des travaux d'assainissement et par le début des travaux pour la création d'une station de traitement des eaux usées par filtre avec plantation de roseaux opérationnelle en mars 2015. Au printemps 2015, de nouveaux arbres sont plantés le long de la route nationale en remplacement de ceux retirés à cause des travaux d'assainissement l'année précédente, et une réfection partielle de la rue de la Mairie et de la Grande Rue a également été faite. Courant mai 2016, la route nationale a subi une totale réfection et une nouvelle place bétonnée de 20 ares a été créée à côté du hangar communal. En décembre de la même année, la toiture et la chaudière du logement communal ont été changées par une entreprise locale.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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