Lillers
Lillers (prononcé [lilɛʁ]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Lillers | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Carole Dubois 2020-2026 |
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Code postal | 62190 | ||||
Code commune | 62516 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lillérois | ||||
Population municipale |
9 910 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 368 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 33′ 52″ nord, 2° 28′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 88 m |
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Superficie | 26,9 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Auchel - Lillers (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lillers (bureau centralisateur) |
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Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mairie-lillers.fr | ||||
La commune de Lillers comporte plusieurs hameaux : Cantraine, Hurionville (le plus important), la Flandrie, Manqueville, Orgeville et Rieux. Tous les ans y est organisé un grand prix cycliste : le grand prix de Lillers.
Géographie
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Busnes, Gonnehem, Allouagne, Burbure, Ferfay, Ames, Lières, Lespesses, Ecquedecques, Bourecq, Ham-en-Artois.
Géologie, relief et hydrographie
La commune est située à proximité des collines de l'Artois et de la vallée de la Lys, au bord de la plaine de Flandres. La couche géologique superficielle est récente (Éocène inférieur/Paléocène au Quaternaire). L'altitude varie de 18 à 88 m, le centre se situant à environ 25 m d'altitude[2]. Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en )[3], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.
Le réseau hydrographique est complexe. Le ruisseau d'Hurionville coule à l'ouest, un réseau de fossés au nord, et des bassins de décantation ont été aménagés à l'est[2].
Climat
Le climat est de type océanique tempéré dans ce département ayant une façade maritime, située à environ 64 km de Lillers[4]. Du fait de cette distance, le climat local est légèrement plus continental que celui de la côte. Les amplitudes thermiques sont modérées (un peu plus importantes que sur le littoral) et les hivers sont doux avec un temps instable. Il pleut en moyenne environ 650 à 700 mm par an[5].
Voies de communication et transports
À la croisée des D 916 et D 943, Lillers est à une douzaine de kilomètres de la sous-préfecture de Béthune, une trentaine de kilomètres de la préfecture d'Arras, environ 70 km de Calais, sur la Côte d'Opale, et environ 50 km de Lille, capitale de la région Nord-Pas-de-Calais. Elle est desservie par l'échangeur no 5 (225 km de Paris) de l'autoroute Calais-Dijon, autoroute A26 (autoroute des Anglais via Béthune, Arras, Liévin), ainsi que par une gare, située sur la ligne SNCF Paris-Dunkerque.
Urbanisme
Typologie
Lillers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[9] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones urbanisées (15,2 %), eaux continentales[Note 3] (5,3 %), prairies (5 %), forêts (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
D'un nom de personne germanique Leodo, suivi du germanique laar «clairière»[16]: Lelers (1066), Lilar (1065-78), Lillers (1110).
Histoire
Moyen Âge
L'histoire de Lillers débute vers l'an 700, avec un prince d'Irlande qui se serait rendu en pèlerinage à Rome en compagnie de son frère. Venant de Boulogne-sur-Mer et Thérouanne, saint Lugle et saint Luglien auraient été assassinés par des brigands non loin de Ferfay, dans la vallée de la Scyrendale. Enterrés par un serviteur, les deux corps auraient été « miraculeusement » transportés par les eaux d'un orage à Hurionville près du château de l'évêque de Thérouanne qui leur donna une sépulture. Non loin de là, se trouvait dans la forêt, une île au milieu des marécages. C'est là qu'ils auraient construit une chapelle et leurs habitations autour : c'est ainsi que serait né Lillers.
Plus tard, ce village fut protégé par un château-fort puis par des remparts entourés de profonds fossés remplis d'eau.
En 1093, Enguerrand, seigneur de Lillers a autour de lui plusieurs « hommes », (vassaux faisant partie de sa cour), dont le sire de Rely[18].
Le , Gautier de Lillers, présent à Saint-Omer lorsque le comte de Flandre Guillaume Cliton confirme les lois et coutumes de la ville, jure d'observer celles-ci[19].
En 1139-1140, Gilbert de Bergues, époux d'Emma de Lillers, est seigneur de Lillers[18]. Lui succède Hervé, seigneur de Lillers en 1140-53[18].
Après avoir été possédée par les comtes de Flandre, Lillers, qui avait été fortifiée contre les Normands fut apportée en dot, en 1179 au roi Philippe Auguste.
En 1193, le seigneur de Lillers appartient à Robert Ier de Wavrin, sénéchal de Flandre, qui affranchit des serfs avec la permission de sa femme et de ses frères et soeur[20].
En 1237, le roi Saint Louis donne l'Artois en apanage comme comté à son frère qui sera connu sous le nom de Robert d'Artois.
En 1303, la ville de Lillers fut brûlée, pillée par les Flamands. Vers 1340, le roi d'Angleterre prétendit avoir droit au trône de France et ce fut le début de la guerre de Cent Ans marquée par deux célèbres batailles, celle de Crécy en 1346 et celle d'Azincourt, en 1415, où Robert de Wavrin, seigneur de Lillers, trouva la mort parmi la cavalerie de la noblesse française.
Époque moderne
Vers 1525, le seigneur de Lillers est Jean de Herzelles; il épouse cette année 1525, Jeanne ou Anne de Bailleul, de la famille des seigneurs de Le Doulieu[21].
En 1542, les Français brûlèrent à leur tour Lillers. Il ne resta plus cette fois, que deux ou trois maisons et, en 1545, les habitants vivaient encore sous des tentes ou dans les huttes.
Après une période de paix, la guerre de Trente Ans, sous Louis XIII et Richelieu, dévasta encore la région.
En 1637, la ville fut prise par le maréchal de la Ferté, pour les Espagnols. En 1639, elle fut reprise par le maréchal de la Meilleraye pour redevenir française. Elle fut encore conquise par le Cardinal-Infant d'Espagne en 1640, puis par les Français. En 1641, elle appartint de nouveau aux Espagnols.
En 1645, Lillers fut enlevée par les Français, commandés par le duc de Guise. En 1657, Turenne prit Saint-Venant. En 1659, fut conclu le traité des Pyrénées qui donna l'Artois à la France, sauf Saint-Omer et Aire. En 1710, la région fut le théâtre de la guerre de Succession d'Espagne. En 1710, Lillers fut prise par les Espagnols. Les troupes britanniques, allemandes et néerlandaises ravagèrent le pays. Le , le maréchal de Montesquiou rasa une redoute que les alliés venaient de bâtir. Puis, Marlborough vint établir son quartier général à Lillers d'où il fut délogé le 10 décembre par le marquis de Goesbriand à la tête des troupes françaises. Le traité d'Utrecht mit fin à la guerre en 1713. Lillers était définitivement française.
En , par lettres données à Versailles, Maximilien François de Carnin, baron de Lillers, Nédonchel, Gomiécourt, premier gentilhomme du pays d'Artois, député de la noblesse aux États d'Artois, bénéficie du titre de marquis pour sa terre de Nédonchel, érigée en marquisat donc, terre très considérable, relevant du roi (de France) à cause du château de Desvres en Boulonnais, ayant toute la justice seigneuriale[22].
Époque contemporaine
Le , un incendie frappe l'hôtel de ville de Lillers[23].
Le 18 juin 1911, inauguration de l'usine de coordonnerie du Magasin de Gros des Coopératives par Jaurès, avec Renaudel (L'Humanité), Dubreuilh, secrétaire du parti socialiste (SFIO), Lauche, député de Paris, Briquet, député du Pas-de-Calais, Cordier (syndicat des mineurs), Tellier (directeur de l'usine). Discours, vin d'honneur et meeting le soir devant 5 à 6 000 personnes le soir selon Jean Longuet, rédacteur à L'Humanité (19 juin 1911).
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Lillers est historiquement le bureau centralisateur du canton de Lillers, qui s'est étendu de 9 à 22 communes dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Toutefois la commune souhaite quitter la CAL pour adhérer le à la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm.), estimant que son rôle de commune centre n'est pas suffisamment pris en compte par la CAL. Celle-ci, essentiellement rurale, devrait fusionner avec la communauté de communes Artois-Flandres[24].
Liste des maires
Administrations et Services Publics
L'hôtel de ville, situé place Roger-Salengro, abrite essentiellement le bureau et le secrétariat du maire, le bureau des adjoints, la direction générale des services, l'état civil ; les autres services administratifs, techniques, le centre social la Maison pour tous, le C.C.A.S.... occupent d'autres bâtiments communaux.
Lillers est également la ville siège de la communauté Artois-Lys, de l'office de tourisme du pays de la Lys romane, du conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais et de la fédération des foyers ruraux du Nord-Pas-de-Calais.
Autres administrations ou services publics :
- Pôle emploi
- Centre des finances publiques : il regroupe la trésorerie municipale, le service des impôts des particuliers et celui des entreprises
- La Poste
- Agence locale de l'Assurance Maladie
- la SNCF: gare de Lillers
- la brigade de gendarmerie nationale
- une annexe du commissariat de police d'Auchel
- un centre de secours
Services départementaux :
- Maison du département solidarité (MDS) de l'Artois, site de Lillers.
- Médiathèque départementale du Pas-de-Calais, antenne de Lillers (territoires de l'Artois et de l'Audomarois)
- Centre d'exploitation routier
Par ailleurs, plusieurs permanences d'organismes administratifs, sociaux, juridiques se tiennent régulièrement en mairie ou au C.C.A.S.
Jumelages
- Marsberg (Allemagne). Marsberg est une ville allemande située dans le land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
La cérémonie officielle du jumelage se déroula à Lillers en , Jacques Vincent étant maire de Lillers et M. Ising bourgmestre de Marsberg, qui se nommait à l'époque Niedermarsberg. Les échanges entre les deux communes jumelées se font principalement par l'intermédiaire du comité des échanges internationaux du lillérois, ainsi que par les rencontres régulières entre les lycéens du lycée Anatole-France de Lillers et leurs homologues de Marsberg.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 4]
En 2018, la commune comptait 9 910 habitants[Note 5], en diminution de 2,69 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 20,2 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 15,9 %) ;
- 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 19,6 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 22,9 %).
Santé
Lillers dispose de :
- trois médecins généralistes ;
- un cabinet dentaire (deux chirurgiens dentistes) ;
- un acupuncteur-homéopathe, un angiologue, un cardiologue, un gynécologue, deux cabinets d'orthophonie, un psychiatre, un ostéopathe, dex pédicures-podologues, un sophrologue ;
- un laboratoire d'analyses médicales ;
- un cabinet de radiologie ;
- trois cabinets de massage-kinésithérapie ;
- quatre pharmacies ;
- un centre de soins infirmiers et sept infirmiers libéraux ;
- deux sociétés d'ambulanciers ;
S'ajoutent trois établissements spécialisés :
- un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ;
- un centre Médico-Psychologique comprenant un secteur adultes et un secteur enfants ;
- une maison d'Accueil Spécialisée (MAS) de la Croix rouge française.
À noter enfin l'existence d'un centre vétérinaire.
Enseignement
On dénombre quatre établissements publics du second degré : le lycée Anatole-France, le lycée professionnel Flora-Tristan, le collège Léo-Lagrange (qui accueille dans ses murs une SEGPA) et le collège René-Cassin. S'ajoutent cinq écoles primaires publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux), cinq écoles maternelles publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux) et une école primaire et maternelle privée en centre-ville.
Équipements
- Complexe sportif lillérois : rue du Château-de-Relingue
- Le complexe sportif est un bâtiment d’environ 1 500 m2, il comporte deux terrains de foot (un synthétique et un en herbe), deux salles avec des tatamis, un boulodrome intérieur et extérieur, de nombreux vestiaires ainsi que de petits locaux. Cependant, la salle de sport du COSEC se trouve juste au-dessus. L'idée de construire le complexe est venue dû aux manques de bâtiments pour pouvoir pratiquer d'autres sports. Après une longue réflexion, la construction débute en 2007 et se termine en 2010; inauguré le . Ce projet aura coûté 5 millions d'euros. L'avantage du lieu est qu'il se trouve près de la sortie des autoroutes, ce qui permet aux équipes de s'y rendre plus facilement.
- Les activités praticables sont le judo, le karaté, le foot, le javelot et la pétanque. Ainsi, par semaine environ 1000 personnes se rendent au complexe ; 60 % sont des lillérois et 40 % viennent de l'extérieur, ce qui veut dire que le complexe attire beaucoup les gens. De plus, la journée les établissements scolaires y ont accès.
- Des idées ont été émises pour construire d'autres bâtiments, comme une piscine ou une aire de jeu, dans le futur.
- COSEC (Complexe sportif évolutif couvert) : avenue du Général-de-Gaulle
- Piscine municipale : parc du Brûle
- Stade du Brûle
- Salles de sports des établissements d'enseignement secondaire de la ville
- Salles dédiées en centre-ville et dans les hameaux
Disciplines
L'offre proposée par les nombreuses associations sportives existantes est importante, tant en sports collectifs qu'en sports individuels: basket, football, volley-ball, cyclisme, natation, tennis, tennis de table, badminton, arts martiaux, pétanque, fléchettes, etc. ou encore en sports de détente ou d'entretien, gymnastique féminine et pour les petits, yoga...
Sports régionaux traditionnels
- La colombophilie est représentée par deux sociétés, l'Entente colombophile lilléroise à Lillers-centre et la société colombophile La Revanche, dans le hameau d'Hurionville.
- Le javelot tir sur cible compte également deux sociétés, La Plume lilléroise à Lillers-centre et la société Les Voltigeurs dans le hameau d'Hurionville.
- Le tir à l'arc à la perche verticale compte une société à Lillers, Les Archers de Saint-Sébastien, affiliée à l'Union des associations d'archers du Nord de la France.
Économie
L'industrie de la chaussure a été très florissante à Lillers, fin du XIXe et dans la première moitié du XXe siècle notamment. De cette activité, totalement disparue, ne subsiste qu'une Maison de la chaussure, créée dans les années 1990. L'industrie agro-alimentaire, contemporaine de celle de la chaussure, demeure présente aujourd'hui avec une importante sucrerie-distillerie, principale activité économique de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et espaces verts
- La ville comporte plusieurs squares et espaces verts, ainsi que deux cimetières, notamment le Lillers Communal Cemetery and Extension.
Monuments historiques
- Chapelle de la Miséricorde : inscription par arrêté du jeudi
- Collégiale Saint-Omer (origines romanes) : classement par liste de 1875
- Maison 44 place Roger-Salengro ; 2 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 540) : inscription par arrêté du
- Maison dite de l'Argentier 2 rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny ; 3 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 677, 859, 863) : inscription par arrêté du
- Église Saint-Omer3.
- Chapelle de la Miséricorde.
- Maison 44 place Roger-Salengro.
- Maison de l'Argentier.
Renseignements issus de : Bases Mérimée
Structures municipales
- Atelier d'expression: initiation au théâtre, expression corporelle (à partir de 10 ans)
- École de musique
- Jardin musical : éveil musical (dès 3 ans)
- Médiathèque municipale "Louis-Aragon"
- Kiosque à musique
Structures associatives
- Café-musiques de l'Abattoir.
- Harmonie Fanien : société musicale fondée au XIXe siècle par la famille Fanien, propriétaire de la Manufacture de chaussures du même nom.
- Fanfare de Rieux : société musicale fondée en 1896 dans le hameau lilérois de Rieux.
- Foyer Laïque des Jeunes et d’Éducation Populaire : association regroupant de nombreuses sections culturelles, de loisirs et de détente (club Histoire, chant, philatélie, arts plastiques, loisirs créatifs, etc.).
- Galerie « César » du Lycée Anatole-France : arts plastiques, peinture.
- de nombreuses autres Associations de loisirs (Amicales, Clubs, Comités des Fêtes de quartiers ou de hameaux, Sociétés de chasse et de pêche) et Associations patriotiques (Comité de liaison des sociétés patriotiques, Médaillés Militaires, Souvenir français, Union des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) viennent compléter une offre très large.
Les géants
Trois géants représentent le patrimoine culturel immatériel de la ville: Ovide (1995), cordonnier, dont le prénom est lié à la famille Fanien, fondatrice de la Manufacture de chaussures qui fit la renommée de Lillers; Marie (1996), cressicultrice - les puits artésiens, nombreux à Lillers, ont favorisé la culture artisanale du cresson -, mariée à Ovide le , au cours de la fête des Lillériades; et Lilia (2000) - dont le nom évoque l'origine de celui de la commune -, fille d'Ovide et Marie.
Personnalités liées à la commune
- Albert Louis Emmanuel de Fouler (1770-1831), militaire, né à Lillers. Son père, Emmanuel Fouler, fut maire de la ville.
- Louis Déprez (1921-1999), coureur cycliste, mort à Lillers.
- Henri Leconte (1963), joueur de tennis, né à Lillers.
- Edward Mannock (1887-1918), as des as de l'aviation britannique de la Première Guerre mondiale, abattu au-dessus de Lillers.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Lillers sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.
- « Visualisation de la carte topographique - Lillers. » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2011)..
- « Zonage sismique en France au 1er mai 2011. », sur La voix du Nord (consulté le )
- Mesure sur Carmen
- source : Météofrance, « Les collines de l'Artois, climatologie », sur le site de la direction régionale de l’alimentation,de l’agriculture et de la forêt du Nord Pas de Calais (consulté le ), p. 2.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auchel - Lillers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
- roepstem.net - vlaanderen
- P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 985-86, lire en ligne.
- André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 52, lire en ligne
- P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 985, lire en ligne.
- Arnould Detournay, « Petite chronologie pour l'histoire d'Estaires », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, Dunkerque, 1861, p. 411, lire en ligne.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 58, lire en ligne
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 57
- C. C., « Lillers choisit le Béthunois », L’Écho de la Lys, (lire en ligne).
- Fiona Moghaddam, « En 1945, les premières femmes élues maires en France », franceculture.fr, 2 mars 2020.
- Céline Bardy, « Hier, le maire Lucien Andriès a annoncé sa démission dans un tract à la population », Nord Éclair, (lire en ligne).
- Sarah Binet, « Bilan du maire de Lillers : une politique logement à long terme pour un maire « pas encore décidé » à rempiler : En 2008, Lucien Andriès était élu maire de Lillers avec 52 % des suffrages. Trois ans plus tard, il passait le flambeau à son premier adjoint, Pascal Barois, et tous les dossiers qui vont avec. Voilà deux ans et demique ce dernier mène la barque lilléroise, gardant le cap fixé par son prédécesseur. Son principal chantier, c’est le logement. À l’aube des élections municipales, il était temps de faire un premier bilan. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Sarah Binet, « Lillers, projet du maire : six ans pour que le centre-ville change définitivement : Dans six ans, le centre-ville de Lillers aura normalement radicalement changé. C’est le gros enjeu du mandat, dont dépend l’attractivité de la ville. Pascal Barois pourra compter sur des aides de l’État dans le cadre de la politique de la ville. Et sur le soutien de ses pairs d’Artois Lys ? Pas si évident », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Lillers: Pascal Barois assoit sa légitimité et fera avec une opposition remaniée », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Lillers en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
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