Roquebrune-Cap-Martin
Roquebrune-Cap-Martin (en italien : Roccabruna ; en mentonasque : Rocabruna) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Roquebrune-Cap-Martin est également connue sous les nom et abréviation de Roquebrune ou RCM.
Pour les articles homonymes, voir Roquebrune et Martin.
Roquebrune-Cap-Martin | |||||
Vue du vieux village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Riviera française | ||||
Maire Mandat |
Patrick Cesari 2020-2026 |
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Code postal | 06190 | ||||
Code commune | 06104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Roquebrunois | ||||
Population municipale |
12 824 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 374 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 45′ 46″ nord, 7° 27′ 47″ est | ||||
Altitude | 300 m Min. 0 m Max. 800 m |
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Superficie | 9,33 km2 | ||||
Unité urbaine | Menton-Monaco (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Monaco - Menton (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Menton | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | roquebrune-cap-martin.fr | ||||
Géographie
Localisation
La commune est limitrophe de la principauté de Monaco. Elle est également limitrophe de Menton.
Géologie et relief
Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Il est couronné par son donjon, situé à 225 mètres d'altitude, dans un cirque montagneux que domine le mont Agel, et qui est remarquable.
Sismicité
Commune située en zone de sismicité moyenne[1].
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune dispose de 6 forages, 4 sources et 1 puits[2].
Roquebrune-Cap-Martin dispose de la station d'épuration d'une capacité de 32 000 Équivalent-habitants[3],[4].
Climat
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[5].
Voies routières
Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Le village est desservi par les départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98).
Transports en commun
- Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Des navettes par autocars assurent la liaison entre l’aéroport de Nice et Roquebrune Cap Martin tous les jours de l’année.
Lignes SNCF
- Gare de Nice-Ville, et gare de Menton desservies par les grandes lignes.
- Gare de Cap-Martin-Roquebrune, et gare de Carnolès desservies par TER.
- Ancien tramway sur la ligne de Menton[6]
Transports aériens
Ports
- Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- Port Lympia (port de Nice),
- Port Hercule (Port de Monaco).
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération de la Riviera Française.
Urbanisme
Typologie
Roquebrune-Cap-Martin est une commune urbaine[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 9 communes[10] et 69 077 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[18].
Entre le village perché et la ville s'étendent les nombreuses résidences au long des départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98). Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8.
De plus, l'ensemble de Roquebrune constitue le seul spécimen, existant en France, des châteaux dits carolingiens, embryons de ceux élevés deux siècles plus tard et qui marquèrent l'apogée de la féodalité. Il y a l'ancien et le nouveau village, tous deux séparés par la rue principale. On y voit la différence d'architecture des maisons due au décalage de temps entre leur construction ;
- la ville, au sein de laquelle on peut encore distinguer :
- le Cap Martin, où se situent la Mairie et le bureau de Poste principal, le Parc des Oliviers, très grand parc qui a été offert par un ancien maire de la ville, et enfin de nombreux hôtels et résidences privées. On peut la considérer comme la partie touristique ;
- Carnolès (à l'est), où se situent écoles, collège, lycée religieux et une grande partie de la population ; à sa limite avec Menton, avenue Florette, le torrent de Gorbio a aussi son embouchure, avec la nouvelle station d'épuration et la piscine municipale.
- Saint-Roman (à l'ouest), limitrophe de Monaco, où se trouvent les terrains de tennis du Monte Carlo Country Club, l'Old Beach Hotel et de nombreux commerces.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), forêts (18,9 %), eaux maritimes (0,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Communes limitrophes
Toponymie
Le nom d'origine du village est en mentonasque : Ròcabruna [ˌrɔ.ka.ˈbry.na] ou [ˌru.ka.ˈbry.na], ce qui signifie « Roche Brune », en référence à la couleur brune des roches que l'on peut observer dans le vieux village. Ce nom a été successivement italianisé puis francisé en Roccabruna et Roquebrune respectivement. En 1921, le nom de la commune a été complété par la mention Caup Martin (en français : Cap Martin). Le changement de nom de Roquebrune en Roquebrune-Cap-Martin est dû à la nécessité de distinguer la Roquebrune azuréenne de sa presque voisine varoise (Roquebrune-sur-Argens).
Histoire
La fondation de Roquebrune remonte à 970 par le comte de Vintimille, Conrad Ier, notamment pour renforcer la protection de sa frontière occidentale, sur la seule route (d'origine romaine, la via Julia Augusta) alors existante.
Moyen Âge
La forteresse comprend alors tout le village. En 1355, les Vento vendent Roquebrune et Menton qui deviennent possession de la famille des Grimaldi[21],[22]pour cinq siècles, durant lesquels la puissance militaire du donjon est augmentée. Roquebrune n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.
Période contemporaine
En 1793, Roquebrune devient française, puis redevient monégasque en 1814 avant de s’ériger en ville libre en 1848 avec Menton sous la protection du roi de Sardaigne. Pour le remercier de son aide à l'unification italienne, le roi Victor-Emmanuel II cède à la France le comté de Nice. C'est donc en 1860, que les habitants consultés par plébiscite sont rattachés à la France. En 1861, Roquebrune et Menton deviennent véritablement françaises, le gouvernement de Napoléon III payant à la principauté de Monaco quatre millions de francs-or en échange de la cession à la France des villes de Menton et Roquebrune sur lesquelles elle détenait des droits.
La construction d'une route plus proche du littoral traversant son territoire est un projet de Napoléon Bonaparte, réalisé en 1804, qui a contribué à son rattachement économique au reste de la Côte d'Azur (l'actuelle Moyenne Corniche). Le Cap-Martin où se trouve une église, faiblement habité mais cité dès le XIe siècle (loco dicitur u Capo de Sanct Martin vers 1303), fait partie de la seigneurie.
Politique et administration
Liste des maires
Période | Identité | Parti | Qualité |
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Louis Lottier | |||
1969-1977 | Jean Gioan | Chef d'entreprise (électricité) | |
1977-1983 | Me Charles Imbert | Avocat | |
1983-1995 | Jean Peregrini | RPR | Hôtelier |
Depuis 1995[23] | Patrick Cesari | UMP-LR | Président de la Communauté d'Agglomération de la Riviera Française Conseiller départemental |
Une élection municipale partielle eut lieu en 1969, à la suite du décès de Louis Lottier, amenant à l'élection de Jean Gioan.
Lors du vote du , Patrick Cesari, maire sortant de la commune, remporta les élections municipales avec un peu moins de 64 % des bulletins de vote et cela dès le premier tour.
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :
- total des produits de fonctionnement : 27 412 000 €, soit 2 104 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 25 763 000 €, soit 1 977 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 8 666 000 €, soit 665 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 7 584 000 €, soit 582 € par habitant ;
- endettement : 19 624 000 €, soit 1 506 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 15,34 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,15 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 13,98 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 058 €[25].
Jumelages
Population et société
Évolution démographique
Ses habitants sont appelés les Roquebrunois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 3]
En 2018, la commune comptait 12 824 habitants[Note 4], en augmentation de 1,41 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Santé
Professionnels et établissements de santé[30] :
- Médecins,
- Pharmacies,
- Hôpitaux à Gorbio, Menton.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse : Notre-Dame des Rencontres[31], Diocèse de Nice.
Manifestations culturelles et festivités
- Depuis près de 500 ans a lieu, dans l'après-midi du 5 août, une procession représentant en six tableaux les principales scènes de la Passion (à la suite d'un vœu prononcé en 1467 durant une épidémie de peste), elle se déroule entre l'église et la chapelle de la Pausa (Paix). Cette journée est d'ailleurs le plus souvent fériée, dans les services de la commune (administrations et mairie) notamment.
Dans la nuit du Vendredi saint a lieu la Procession du Christ-Mort, représentant la mise au tombeau, instituée autrefois par la Confrérie des Pénitents Blancs, aujourd'hui disparue. Un cortège composé d'une soixantaine de personnages - centurions et légionnaires romains, disciples transportant la statue du Christ, saintes femmes - parcours les rues de l'agglomération ornées de motifs lumineux rappelant les symboles de la Passion et éclairées par une multitude de lumignons formés de coquillages et de coquilles d'escargot. - Le Masters de Monte-Carlo, qui se joue chaque année au mois d'avril au Monte-Carlo Country Club depuis 1897.
Économie
Agriculture
Le programme prévu au plan local d'urbanisme a mis l'accent[32] :
- sur la nécessité de « révéler le patrimoine témoin du passé agricole » en protégeant et réhabilitant les restanques ;
- en favorisant les activités sylvo-pastorales[33].
Le Domaine D'Agerbol[34], ferme agricole : Les jardins biologiques, plantes ornementales, aromatiques et officinales[35],[36].
Tourisme
La commune, station balnéaire climatique[37], bénéficie d'espaces naturels de qualité[38] et de la proximité de Menton, Monaco, etc. On y trouve, pour se loger :
- Des hôtels, comme le Vista Palace ou l'Hôtel de Roquebrune[39],
- Des chambres d'hôtes.
Commerces et artisanat
- Commerces de proximité :
- Boulangerie-patisserie[40],
- Boucherie.
- Artisanat :
- Stéphane Montalto « Meilleur ouvrier de France Potier – 2011 »[41].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Le Mausolée de Lumone[42] est un monument funéraire romain dit de la villa Lumone situé sur l’antique via Julia Augusta, aujourd’hui départementale 52. Il est probablement construit au Ier siècle de notre ère. (41 avenue Paul-Doumer).
- La Villa E-1027 d'Eileen Gray construite en 1924 sur le bord de mer de la commune.
- La villa Torre Clementina est érigée en 1904 le long du sentier du littoral. Ses jardins remarquables sont créés par l'artiste italien Raffaele Mainella (it)[43].
- La Villa Cyrnos, construite pour l'ex-impératrice Eugénie.
- La Villa Aréthuse-Trianon,
- La Villa Cypris, construite pour Madame Douine, née Cyprienne Dubernet.
- La villa La Pausa de Gabrielle Chanel,
- La villa Pompadour[44],
- Le Site corbuséen est un ensemble d’essai architectural situé en aval de la Villa d'Eileen Gray. Il est aménagé en trois temps : Le bal musette dit l'Étoile de mer construit par T. Rebutato en 1949, sur lequel s’accole, en 1952, le cabanon de Le Corbusier qui sert de modèle à cinq unités de camping entre 1954 et 1957.
- La villa Casa del Mare, construite en 1904 par Hans-Georg Tersling entre la gare et la plage du Buse. Elle est de style Louis XVI proche de celui du palais Carnolès[45]. Le commanditaire, Osborne O'Hagan y a régulièrement organisé des concerts réunissant plus de deux cents invités, pour écouter notamment le pianiste Walter Morse Rummel. Y a vécu l'actrice italienne Silvana Mangano dans les années 1950[46]. En 1986, Mobutu Sese Seko, le président de la République démocratique du Congo, rebaptisée Zaïre, en devient le propriétaire et y séjourne régulièrement lors de ses vacances. La propriété a ensuite été acquise par un milliardaire russe[47].
- Le Grand Hôtel du Cap-Martin, construit en 1890 par Hans-Georg Tersling sur un terrain acheté par un anglais Calvin White. Cet hôtel hébergea des hôtes de marque, tels que l'empereur François-Joseph et son épouse Élisabeth d'Autriche. L'ex-impératrice Eugénie de Montijo y hébergea aussi ses invités pendant la construction de la villa Cyrnos[48].
- Grotte du Vallonnet[49].
- Monuments commémoratifs :
- Monument aux morts[50],[51], par Simon Bussy et L.P. Sezille[52].
- Monument de l'Impératrice d'Autriche Elisabeth.
Patrimoine naturel
- L'Olivier millénaire est considéré comme l'un des plus vieux du monde[53],[Note 5].
- Le Parc des oliviers est une ancienne oliveraie dont les anciens propriétaires ont fait don à la commune. De nombreux arbres sont plus que centenaires.
Édifices militaires
- Le château médiéval est une fortification édifiée à la fin du Xe siècle. Son donjon est le plus ancien de France.
- Les ouvrages de Cap-Martin, de-la-Croupe-du-Réservoir et de Roquebrune sont des fortifications construites durant l'entre-deux-guerres, formant l'extrémité méridionale de la ligne Maginot.
Édifices religieux
- Église Sainte-Marguerite, construite au XIIe siècle et restaurée à plusieurs reprises, notamment au XIXe siècle. Depuis l'église, chaque année, se déroule la traditionnelle fête de la Passion.
- Église Saint-Joseph, avenue Foch à Carnolès.
- Église Saint-Martin-du-Cap, avenue Doumer (moderne) au Cap Martin.
- Ruines du monastère Saint-Martin au Cap Martin.
- Tombeau romain[54].
- Chapelles :
- Chapelle de la Pausa, chemin de Menton, construite au XVe siècle à la suite d'un vœu des habitants au moment de l'épidémie de peste en 1467. Fresques intérieures. Le nom vient probablement de pause, car elle est située au pied du raidillon qui conduit au village et au château de Roquebrune. À l'origine, elle était dédiée à Notre-Dame-des-Neiges[45].
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage (XIXe siècle), avenue Notre-Dame-de-Bon-Voyage.
- Chapelle Saint-Roch, chemin de Menton.
- Chapelle Saint-Roman, avenue de France.
- Chapelle Saint-Pancrace, au cimetière.
- Chapelle, promenade Robert Schuman.
- Chapelle, avenue Virginie Hériot.
Langue
Le roquebrunasque est une variété du mentonasque.
Héraldique
Blason | De gueules à la tour posée sur un mont issant d’une mer mouvant de la pointe, le tout d’or au chef du même, au franc quartier fuselé d’argent et de gueules[55]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
- Élisabeth de Wittelsbach (1837-1898), impératrice d'Autriche[56], universellement connue sous le surnom de Sissi, séjourna à Cap Martin en 1896-1897.
- Alexandre Mikhaïlovitch de Russie (1866-1933) est enterré à Roquebrune. Son épouse Xenia Alexandrovna de Russie (sœur du dernier tsar de Russie Nicolas II, décédée à Londres en 1960) repose auprès de lui.
- William Butler Yeats (1865-1939), poète irlandais, y est mort.
- Louis d'Illiers, écrivain et historien, y résida et y est mort[57].
- Simon Bussy (1870-1954), peintre et pastelliste français, et son épouse Dorothy Bussy (1865-1960), romancière, acquièrent la villa La Souco en 1903 et y réside jusqu'en 1937. Il y reçoit régulièrement des personnalités aussi diverses qu'André Gide, Roger Martin du Gard, Jean Vanden Eeckhoudt, Zoum Walter, Lytton Strachey, Gabriel Hanotaux ou Paul Valéry. L'alpiniste George Leigh Mallory y séjourne aussi au cours de l'hiver 1909-1910. Le monument aux morts néo-classique de Roquebrune-Cap-Martin est une œuvre de Simon Bussy, la mosaïque y représentant Zoum Walter en Mater Dolorosa.
- Le Corbusier (1887-1965), architecte suisse puis français, est mort et enterré à Roquebrune-Cap-Martin.
- André Malraux (1901-1976) et Josette Clotis (1910-1944), s'installent à la Villa La Souco de janvier 1941 à l'automne 1942, avec un passage à la Villa Les Camélias à Cap d'Ail à la mi 1941.
- Suzanne Leppien (1907-1982), photographe, tisserande et traductrice franco-hongroise, a vécu à Roquebrune-Cap-Martin de 1945 à son décès.
- Jean Leppien (1910-1991), peintre d'origine allemande, époux de Suzanne Leppien, a vécu à Roquebrune-Cap-Martin
- Jacques Brel (1929-1978) y possédait un cabanon sur la plage du Golfe bleu à Cabbé (de 1960 à 1970). Il y a composé durant ses multiples séjours, entre autres La Fanette, Le Plat Pays et Amsterdam. La ville, afin de rendre hommage à cette présence, a fait installer un buste en bronze commandé au sculpteur Cyril de La Patellière.
- Romain Gary (1914-1980), écrivain 2 fois prix Goncourt et sa femme Lesley Blanch, journaliste, possédaient une maison, Impasse Scarouget dans le vieux village.
- Mobutu Sese Seko (1930-1997), dictateur zaïrois. Il posséda la villa Del Mare[58] de Roquebrune-Cap-Martin, qui avait été transformée en annexe de son palais zaïrois.
- Ferdinand Kulmer (1925-1998), artiste peintre né au Cap Martin.
- Gilles Panizzi (né en 1965), pilote de rallye français.
- Charlotte Pirroni (née en 1993), Miss Côte d'Azur 2014 et deuxième dauphine au concours Miss France 2015.
- Affiche publicitaire.
- L'olivier millénaire au village.
- L'église Sainte-Marguerite au village.
- Le vieux village, vue de la nationale 7.
Le vieux village, le Cap Martin et la Baie de Roquebrune. - Le cabanon Le Corbusier.
- Promenade Le Corbusier[59].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Il ne se présente pas comme un individu, mais comme un ensemble de rejets de grande taille dont les racines absorbent peu à peu les cailloux du mur sur lequel il pousse. Il atteint une circonférence de 16 m et une hauteur de 13 m. Selon le professeur Robert Bourdu, spécialiste français des arbres remarquables, il a plus de 2000 ans.
Selon d'autres sources, il aurait de 2500 à 2800 ans. Par contre, il est exclu qu'il ait 4000 ans car à cette époque, l'olivier n'avait pas encore atteint la Méditerranée occidentale.
Références
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- L'eau dans la commune
- Station de traitement des eaux usées
- Station d'épuration de la commune
- Table climatique
- Tramway sur la ligne de Menton
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Menton-Monaco (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Château des Grimaldi », notice no PA00080819, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Château des Grimaldi
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes « Copie archivée » (version du 26 avril 2008 sur l'Internet Archive), consulté le 20 juin 2008
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- https://www.journaldesfemmes.com/maman/ecole/roquebrune-cap-martin/ville-06104
- Professionnels et établissements de santé
- Bilan de la concertation et approbation du PLU
- Défrichement et utilisation des parcelles défrichées
- « Le domaine d’Agerbol a toujours été surnommé le grenier de Monaco et de Roquebrune-Cap- Martin »
- Le Domaine D'Agerbol
- La ferme agricole
- Roquebrune Cap-Martin naturellement
- Hôtel de Roquebrune
- Commerces de proximité
- Un MOF au service du patrimoine et de la création
- Mausolée de la villa Lumone sur le site de la via Julia Augusta
- Raffaele Mainella
- La villa Pompadour
- Roquebrune Cap-Martin, mémoire d'une cité méditerranéenne, éditions du Cherche-midi
- edwardquinn.com
- « Mobutu ou le deuil d'un incroyable patrimoine », sur Nice-Matin, (consulté le )
- Hugues de la Touche, Impératrices sur la Riviera, naissance d'un art de vivre, Paris, Thalia Éditions, , 228 p. (ISBN 978-2-35278-032-8, notice BnF no FRBNF41399978)
- « Grotte du Vallonet », notice no PA00080821, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Monument aux morts
- [https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/8020/roquebrune-cap-martin-presdeleglise/ Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
- Monuments aux morts de la guerre de 1914-1918 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Inventaire des arbres remarquables en région Provence Alpes Côte d’Azur
- « Tombeau romain », notice no PA00080823, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Mentonnais : Roquebrune-Cap-Martin, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- Monument de l'Impératrice d'Autriche Elisabeth
- « Louis, Charles Patas d'Illiers », base Léonore, ministère français de la Culture.
- « Mobutu ou le deuil d'un incroyable patrimoine », sur archives.nicematin.com (consulté le )
- longeant les grandes propriétés privées au Cap Martin
Voir aussi
Bibliographie
- Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, IV, 1961, p. 384.
- Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, VI, 1963, p. 364-366.
- collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Menton : pp. 562-567 : Roquebrune-Cap-Martin
- La villa E.1027 d'Eileen Gray et le site Corbuséen, Par Christine Cordina-Baix, conservateur en chef du patrimoine,
- Roquebrune Cap Martin : * abris sous roches; * chapelle de Saint Quentin; * enceinte de la coupiere; * meurtrieres à redans; * mur romain; * via julia pont du Ramingao; * via julia la Turbie Vintimille; * grand chemin de Monaco à Roquebrune Cap Martin
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Roquebrune, p. 988
- Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Roquebrune-Cap-Martin, p. 73
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles et ouvrage civil
Articles connexes
Liens externes
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
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