Ostabat-Asme

Ostabat-Asme est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Asme et Ostabat.

Ostabat-Asme

Vue d'Ostabat.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Daniel Olçomendy
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64437
Démographie
Gentilé Izuratar
Population
municipale
194 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 15′ 24″ nord, 1° 04′ 11″ ouest
Altitude Min. 66 m
Max. 440 m
Superficie 15,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Palais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Ostabat-Asme
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Ostabat-Asme
Géolocalisation sur la carte : France
Ostabat-Asme
Géolocalisation sur la carte : France
Ostabat-Asme

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Ostabat-Asme se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe[Note 1] à 100 km par la route de Pau (57,0 km à vol d'oiseau)[2], préfecture du département, à 64 km de Bayonne (42,0 km à vol d'oiseau)[3], sous-préfecture, et à 15 km de Saint-Palais (8,4 km à vol d'oiseau)[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Arhansus (2,9 km), Juxue (3,0 km), Larceveau-Arros-Cibits (3,3 km), Orsanco (4,2 km), Lantabat (4,4 km), Uhart-Mixe (4,7 km), Bunus (5,1 km), Larribar-Sorhapuru (6,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Ostabat-Asme fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8],[9]. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), à l’est de ce territoire[10].

    OpenStreetMap Limite communale.
    Communes limitrophes d’Ostabat-Asme[11]
    Orsanco Uhart-Mixe
    Lantabat Arhansus
    Larceveau-Arros-Cibits Juxue

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier d'Ostabat-Asme.

    La commune est drainée par la Bidouze, Harambeltzko erreka (ruisseau d'Harambelz), Ithurriberriako erreka (ruisseau Ithuriberria), Bersaitsko erreka (ruisseau Bersaita), Laxagaco erreka (ruisseau de Laxague), Carrica çarreco erreka (ruisseau d'Asme), et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[12],[Carte 1],[13],[14].

    La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq dans le massif des Arbailles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé 26 communes[15].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[18]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 484 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[21]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[22],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 216,7 mm pour la période 1981-2010[23]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Anglet », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 44 km[24], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[25], à 14,3 °C pour 1981-2010[26], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[27].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[29], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[30],[Carte 2].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 7] sont recensées sur la commune[31],[Carte 3] :

    • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du département[32] ;
    • le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Ostabat-Asme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[34],[35],[36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37],[38].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,1 %), forêts (27,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25 %), prairies (6,3 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Hameau d'Harambels.
    • Asme ;
    • Gasteluzahare ;
    • Harambels ;
    • Laxague.

    Voies de communication et transports

    Ostabat-Asme est desservie par la route départementale D 933.

    Toponymie

    Mentions anciennes

    Le toponyme Ostabat apparaît sous les formes Ostebad (1167[40], cartulaire de Sorde, page 45[41]), Ostavayll (XIIe siècle[40], collection Duchesne volume CXIV, feuillet 161[42]), Aussebat (1243[40], rôles gascons), Ostasvaylles (1350[43]), Ostabailles (1383[40], titres de la Camara de Comptos[44]), Ostavayt (1413[43]), Sent-Johan d'Ostabat (1469[40], chapitre de Bayonne[45]), Ostabag et Hostabat (1472[40] pour ces deux formes, notaires de Labastide-Villefranche, no 2, feuillet 22[46]), Nostre-Done de l'espitau d'Ostabat (1518[40], chapitre de Bayonne[45]).

    Le nom français actuel est une francisation du nom occitan Òstavath, et n'a pas pour origine le nom basque. D'après Philippe Veyrin[47], bat provient du gascon vath [batʲ] et signifie « val » ; Ostabat signifie donc « vallée de Hosta ».

    Le toponyme Asme apparaît sous les formes Azpun jauregui (1350[43]), Azpe (1413[43]) et Azme (1481[40], chapitre de Bayonne[45]).

    Jauréguy était un fief vassal du royaume de Navarre, cité dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[40].

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Izura-Azme[48].

    Histoire

    La région est peuplée à l'époque protohistorique comme en témoigne les vestiges d'une enceinte fortifiée à cheval sur les communes d'Ostabat, de Larceveau et Lantabat[49].

    Bien qu'il n'existe pas de trace de l'époque romaine on sait que l'endroit, situé dans le pagus de Cize[50] et peuplé par les Tarbelles, se trouvait sur la voie romaine Bordeaux-Astorga, décrite par l'itinéraire d'Antonin. Peut-être le village d'Asme constituait-il l'étape nommée Carasa (ou Carassa), à moins qu'il ne s'agisse de Larceveau ou de Garris.

    Ostabat est vraisemblablement créé au Xe siècle par le seigneur de Luxe et Lantabat[51] et devient une étape importante du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle car le village est à la confluence de trois des chemins jacquaires majeurs[52]. Le village acquiert de l'importance au XIIIe siècle avec de nouveaux arrivants. La ville neuve est peuplée par l' octroi du for béarnais de Morlaàs et la création d'une enceinte par Pierre-Arnaud II, seigneur de Luxe, Lantabat et Ostabat[53]. Les remparts, contrevenants au for de Navarre, sont rapidement démantelés en 1228 sur ordre de Sanche le Fort. Il n'en reste aujourd'hui qu'un simple vestige. En 1350 on compte quarante feux dont une moitié d'auberges dont témoignent les noms[51], deux hôpitaux, trois églises et deux prieurés-hôpitaux financés par un péage[52]. Celui d'Harambeltz, créé au XIIe siècle à l'écart du bourg, existe encore. Cette période bénéficie au village auquel Charles II de Navarre concède le droit de tenir marché[53].

    En 1523 les armées de Charles Quint, sous le commandement de Philibert de Châlon, incendient le village, sévèrement touché plus tard par les guerres de religion. Afin de rétablir la prospérité commerciale d' autrefois, Henri III de Navarre et IV de France concède à Ostabat une foire annuelle et le droit d' édifier une halle pour un marché bimensuel ainsi qu'une foire annuelle, comme « principale ville de commerce et de passage de notre dit Royaume de Navarre et Pais souverain de Béarn »[53].

    La commune a été créée le [54] par la réunion des communes d' Ostabat et d' Asme.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent à la fasce coupée d'or et d'azur accompagnée en pointe de deux vaches affrontées de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jean-Claude Elisseits    
    2008 En cours Daniel Olçomendy EHBAI[55]  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Ostabat-Asme appartient à six structures intercommunales[56] :

    • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
    • le syndicat AEP de l'Ostabarret ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
    • le syndicat pour le fonctionnement des écoles d'Ostibarret.

    Démographie

    Le recensement[57] à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé sur ordre de Charles III de Navarre[58], comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[59], révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Asme la présence de dix feux, le second de trente-trois feux.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[61].

    En 2018, la commune comptait 194 habitants[Note 10], en diminution de 3,48 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    326302332376438424630569588
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    518501465426414426394381398
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    385382394341436400365356308
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    278256256235219229197200194
    2018 - - - - - - - -
    194--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Château de Latsaga.
    • Une étude[64] sur la formation de la ville nouvelle d'Ostabat et un inventaire topographique ont été menés par le ministère de la Culture ;
    • Une enceinte protohistorique fortifiée[49] (à cheval sur les communes de Lantabat et de Larceveau-Arros-Cibits) se trouve au lieu-dit Gasteluzahare ;
    • Le château de Latsaga (ou Laxaga, ou Laxague)[65],[66] qui a été construit au XIVe siècle à partir d'un bâtiment fortifié du XIIIe siècle, puis modifié à la fin du XVe siècle[67] ;
    • Des fermes[68] des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles sont inventoriées par le ministère de la Culture ;
    • Des restes de rempart détruits en 1228 par Sanche le Fort, roi de Navarre sont visibles dans l'angle sud-ouest de la ville[69].

    Patrimoine religieux

    Ostabat, église Saint-Jean-Baptiste et fronton.
    Chapelle Saint-Nicolas-de-Myre à Harambels.
    Elle est l'unique vestige du prieuré-hôpital indépendant de tout ordre religieux dédié à Saint Nicolas, patron des voyageurs.
    Elle renferme un retable peint du XVIIe siècle, une belle statue de l'apôtre et un curieux relief en bois représentant la Vierge trônant sur un coffre. À remarquer, le chrisme du XIe siècle au-dessus de la porte, surmonté d’une croix de Malte et d’une étoile à cinq branches, ainsi que le porche sous lequel se reposaient les pèlerins.
    L’histoire basque se distingue par ses donats, communautés laïques et familiales dont les membres étaient voués au prieuré et à l'hôpital et liés par des vœux mineurs : obéissance, pauvreté et chasteté en cas de veuvage. Dans le cadre de leurs engagements, les donats qui œuvraient sur l'ordre du prieur se mettaient au service des pèlerins.
    Harambeltz et Utxiat ont abrité d'importants prieurés-hôpitaux médiévaux dont l'organisation reposait sur les donats.
    Depuis la fermeture de l'hôpital de Harambeltz, par Louis XVI en 1784, quatre familles de donats se sont instituées propriétaires de la chapelle qu'elles ont pris en charge de génération en génération. Leurs descendants vivent encore aujourd'hui dans les maisons voisines de la chapelle. Copropriétaires de la chapelle, ils en assurent en commun l'entretien.
    La succession était dévolue à l’aîné des garçons, « le masle excluant la femelle », à la manière des maisons nobles de Basse-Navarre, et, faute de garçon à la fille qui assurait à son mari la charge de donat. À tour de rôle les maîtresses de maison veillent à la propreté de l'édifice et des objets de culte.
    Le proche logis d'une famille de donat porte sur sa façade une inscription du XVIIIe siècle mentionnant l'édification de leur maison en 984 et sa reconstruction en 1786, deux ans après la suppression des hôpitaux et des donats en Basse-Navarre.
    À l'entrée du village la vieille maison « Ospitalia » a renoué avec sa tradition hospitalière sous la forme d'un gîte d'étape.

    Personnalités liées à la commune

    Pierre Jauréguy, né le à Ostabat et mort le à Arancou[73], est un vétérinaire et un joueur de rugby, détenteur de quatre sélections en équipe de France. Son frère, Adolphe Jauréguy, né le à Ostabat et mort le à Saint-Jean-Pied-de-Port, fut sélectionné à trente-et-une occasions en équipe de France. Il fut également vice-champion olympique en 1920 et vainqueur des Jeux lnteralliés en 1919.

    Marcel Mendiharat-Pommies, né à Ostabat en 1914 et mort en 2007, est un évêque catholique français, évêque de Salto (Uruguay) de 1968 à 1989.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Ostabat-Asme » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Ostabat-Asme », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Ostabat-Asme », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Ostabat-Asme », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Ostabat-Asme et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Ostabat-Asme et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Ostabat-Asme et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Ostabat-Asme », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    8. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    9. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    10. Nafarroa Beherea : toponymes (noms de lieux) sur le site de l'Académie de la langue basque.
    11. Carte IGN sous Géoportail
    12. « Fiche communale d'Ostabat-Asme », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    13. « Carte communale Ostabat-Asme ».
    14. Julien Sacaze, « Recueil de linguistique et de toponymie des Basses-Pyrénées »
    15. Sandre, « la Bidouze ».
    16. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    17. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    18. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    19. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    20. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    21. « Station Météo-France Aicirits - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    22. « Orthodromie entre Ostabat-Asme et Aïcirits-Camou-Suhast », sur fr.distance.to (consulté le ).
    23. « Station Météo-France Aicirits - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    25. « Station météorologique de Biarritz-Anglet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    26. « Station météorologique de Biarritz-Anglet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    27. « Station météorologique de Biarritz-Anglet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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