Guiche

Guiche est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Guiche

La Bourgade et le château de Guiche surplombant la Bidouze.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean Yves Bussiron
2020-2026
Code postal 64520
Code commune 64250
Démographie
Gentilé Guichot
Population
municipale
979 hab. (2018 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 46″ nord, 1° 12′ 10″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 177 m
Superficie 24,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nive-Adour
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Guiche
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Guiche
Géolocalisation sur la carte : France
Guiche
Géolocalisation sur la carte : France
Guiche

    Le gentilé est Guichot[1] (Gixundar en basque[2]).

    Géographie

    Localisation

    La commune de Guiche se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe à 87 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 31 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 22 km de Mouguerre[6], bureau centralisateur du canton de Nive-Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Peyrehorade[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Sames (4,1 km), Bardos (4,1 km), Hastingues (5,1 km), Saint-Laurent-de-Gosse (5,7 km), Sainte-Marie-de-Gosse (5,7 km), Bidache (6,0 km), Port-de-Lanne (6,2 km), Orthevielle (6,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Guiche fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10],[11]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Ekialdea (Labourd-Est)[12], à l’est de ce territoire.

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Guiche.

    La commune est drainée par l'Adour, la Bidouze, un bras de l'Adour, L'Arriougrand, le ruisseau de mondon, le ruisseau du Termi, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[14],[Carte 1].

    L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km,prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l'océan Atlantique après Bayonne, à Tarnos (Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche[15].

    La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 26 communes[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[19]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de température : 14,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 338 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bidache », sur la commune de Bidache, mise en service en 1985[22]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[23],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 386,8 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 26 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[26], à 14,3 °C pour 1981-2010[27], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[28].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30],[Carte 2] :

    • « l'Adour », d'une superficie de 3 565 ha, un site important pour les poissons migrateurs, l'Angélique des estuaires (espèce endémique) et le Vison d'Europe[31] ;
    • « la Joyeuse (cours d'eau) », d'une superficie de 1 444 ha, un réseau hydrographique des coteaux basques[32] ;
    • « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[33] et une au titre de la « directive Oiseaux »[30],[Carte 3] :
    • les « barthes de l'Adour », d'une superficie de 15 617 ha, un site de vallées inondables à forte diversité animale et végétale[34].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7]est recensée sur la commune[35],[Carte 4] : le « lit mineur et berges de l'adour, des gaves réunis et du Luy » (1 292,03 ha), couvrant 35 communes dont 28 dans les Landes et 7 dans les Pyrénées-Atlantiques[36] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 8],[35],[Carte 5] :

    • « l'Adour d'Aire-sur-l'Adour à la confluence avec la Midouze, tronçon des saligues et gravières » (2 324,27 ha), couvrant 63 communes dont 54 dans les Landes et 9 dans les Pyrénées-Atlantiques[37] ;
    • « l'Adour de la confluence avec la Midouze à la confluence avec la Nive, tronçon des barthes » (13 349,18 ha), couvrant 59 communes dont 52 dans les Landes et 7 dans les Pyrénées-Atlantiques[38] ;
    • « les barthes de la rive gauche de l'Adour » (991,02 ha), couvrant 4 communes du département[39];
    • le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[40].

    Urbanisme

    Typologie

    Guiche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[41],[42],[43].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[44],[45].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), prairies (19,8 %), forêts (18,8 %), eaux continentales[Note 11] (3,2 %)[46].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

    Lieux-dits et hameaux

    Sept quartiers composent la commune de Guiche[47] :

    • Aoulouette (L') ;
    • Fontan ;
    • Haches ;
    • Labarte ;
    • Laplace ;
    • Vic-de-Bas ;
    • Vic-de-Haut.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Guiche apparaît[48] sous les formes Guissen (1083, 1100, 1203, 1249), Villa Guissen (XIIe, cartulaire de Bayonne[49]), Guiche (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins, Carte des Pays Basques de France et d'Espagne) et Sanctus Joannes de Guiche (1687, collations du diocèse de Bayonne[50]).

    Étymologie

    Le nom de Guiche proviendrait de la racine basque gisu, la chaux (issu du grec gypsu, le plâtre)[51].

    Dauzat et Rostaing rapprochent avec prudence ce nom de celui de Guchan et de Guchen, deux cas d'ailleurs fort différents par leurs formes anciennes. Pour Guchan, ils postulent, à la suite de Séguy, un nom latin d'homme Justius avec suffixe latin -anum[52]. Pour Guchen, dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées, Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail donnent l'explication suivante : nom de domaine antique formé probablement du nom de personnage aquitain Guish et suffixe -anum[53] (le suffixe -anum pouvant être mis en doute, du fait des attestations anciennes) .

    Nom en basque et en occitan gascon

    Le nom basque de Guiche est Gixune. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le [54].

    Le gentilé correspondant est gixundar, normalisé lui-aussi le [54].

    Son nom occitan gascon est Guishe ['giʃɘ][55].

    Histoire

    Moyen-Âge

    Au XVe siècle, durant la campagne française menée par Gaston de Foix[56], vicomte de Béarn, dont Charles VII avait fait son lieutenant général, le château de Guiche, qui du confluent de l'Adour et de la Bidouze, protège l'entrée du Labourd, tombe aux mains de ses attaquants (), ouvrant la voix à une équipée guerrière qui conduisit Gaston IV à travers le Labourd jusqu'à Saint-Jean-de-Luz.

    Temps Modernes

    La paroisse de Guiche est érigée en comté par Charles IX en 1563 ; outre Guiche ce comté est formé des paroisses de Bardos, Urt, Sames, Came, Saint-Pé-de-Léren et Briscous[57]. Ce comté est en 1648 uni à quatre autres paroisses environnantes pour former le duché-pairie de Gramont[58].

    Époque contemporaine

    Unique gare ferroviaire du canton de Bidache, la gare de Sames - Guiche, sur la ligne de Bayonne à Toulouse, a été inaugurée en 1912 et aura accueilli des voyageurs jusqu'à la deuxième moitié du XXe siècle[59].

    Guiche, paroisse du Labourd

    La relation de Guiche au Labourd présente quelques particularités (partagées avec les villages voisins de Bardos et Urt).

    Pendant l'Ancien Régime, ces trois paroisses ne dépendaient pas judiciairement des institutions judiciaires labourdines, mais de la sénéchaussée de Came[60]. Alors qu'elles avaient cessé de participer aux travaux du Biltzar du Labourd, elles sont admises de nouveau dans cette assemblée en 1763, à charge de contribuer désormais aux travaux de celle-ci[61]. Ces péripéties semblent à Anne Zink de peu de signification : même avant ce rattachement, les trois paroisses étaient fiscalement labourdines, et c'était la coutume de la province du Labourd qui y régissait le droit civil[62].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2001 Maurice Duflot    
    2001 En cours Jean-Yves Bussiron    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de trois structures intercommunales[63] :

    Population et société

    Démographie

    On verra, sur le graphique, la fin de la décroissance correspondant, dans les années 90, à la mise en service du réseau autoroutier local faisant de cette localité la banlieue de la métropole du bord de mer[réf. nécessaire].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[65].

    En 2018, la commune comptait 979 habitants[Note 12], en augmentation de 3,16 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4121 3761 4701 4831 7001 6861 6681 6641 565
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3571 5141 4781 4531 3631 4101 4001 4561 300
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3461 3691 2101 0721 0381 048971854773
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    750684638638670730847864933
    2017 2018 - - - - - - -
    970979-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire publique[68].

    Économie

    L'économie est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Une carrière de calcaire subsiste sur la commune. Elle alimentait jusqu'en 1993 la cimenterie des Ciments de l'Adour située à Boucau, par des barges descendant l'Adour.

    Une activité de fabrication de meubles existe également à Guiche.

    Entreprises et commerces

    La commune accueille la société SA Montauzer (préparation industrielle de produits à base de viande) qui fait partie des cinquante premières[69] entreprises agroalimentaires du département.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine linguistique

    Carte des sept provinces basques (1), 1863
    Carte des sept provinces basques (2), 1863

    Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Guiche en dehors de l'aire bascophone.

    Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Guiche une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

    Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour Guiche une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.

    La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de Guiche dans l'aire gasconophone.

    D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque] établie par Pedro de Yrizar en 1970, Guiche n'est pas située dans l'aire bascophone.

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    Le château de Guiche[70], demeure des ducs de Gramont également, a une position élevée et ses murs sont d'une épaisseur très importante. Après avoir été incendié, fortifié, reconstruit, pris d'assaut et dévasté, ses ruines sont aujourd'hui en travaux de restauration tout comme le château de Bidache. Le port rénové permet des promenades en galupe.
    Le manoir dit ancienne maison noble de Labadie[71] date du XVIe siècle.
    La ferme du lieu-dit du Grand-Borde[72] date du XVIIe siècle.
    La maison Le Marchand[73] date du XVIIe siècle.
    Guiche possède des maisons de maître[74] datant du XVIIe siècle.
    Le pigeonnier[75] soutenu par trois colonnes, ayant successivement servi d'école puis de mairie, date de 1760.

    Patrimoine religieux
    L'église Saint-Jean-Baptiste.
    La croix du cimetière.

    L'église Saint-Jean-Baptiste[76], qui date du XIIIe siècle, a été agrandie durant le siècle suivant à cause de la population grandissante. Elle recèle quatre verrières[77] et un ensemble de mobiliers (une Vierge à l'Enfant[78], une chaire à prêcher[79], un ensemble du maître-autel[80], un autel[81] du XIXe siècle et autres pièces diverses[82]) inventorié par le ministère de la Culture
    Le cimetière renferme une croix[83] remarquable datant de 1775.

    Patrimoine culturel

    Langues

    La langue qui prédominait jusqu'à la fin du XIXe siècle était l'occitan dans sa variété gasconne. En effet, la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte nous montre que Guiche ne se situe pas dans l'aire linguistique basque, comme l'atteste d'ailleurs la toponymie du village.

    Festivités

    Le Comité des Fêtes anime principalement les fêtes patronales, mais aussi divers bals et autres soirées (téléthon...).

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Coupé de gueules à une construction couverte en appentis, le tout d'or, à un large escalier de six marches du même convergeant vers une ouverture du champ grillagée de sable, à un étage soutenue par quatre piliers du second ajourés de sable ; et d'azur à une onde d'argent en pointe brochant sur une barque flottante et contournée du même, au chef du même chargé de quatre arbres au naturel rangés en fasce.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Bénédicte Boyrie-Fénié, Dictionnaire toponymique des communes : Landes et Bas-Adour, Pau, Éditions Cairn, , 285 p. (ISBN 2-35068-011-8)
    • Albert Dauzat & Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6)
    • Eugène Goyheneche, Onomastique du nord du Pays basque (XIè-XVè siècles, Iker-27, (ISBN 978-84-95438-85-0)
    • Pierre Haristoy, Recherches historiques sur le Pays Basque, Laffitte Reprints Marseille,
    • Gérard Moutche, Que disent les maisons basques ?, Biarritz, Atlantica, , 286 p. (ISBN 978-2-7588-0177-1)
    • Jean-Baptiste Orpustan, Les noms des maisons médiévales en Labourd, Basse-Navarre et Soule, Saint-Étienne-de-Baïgorry, Éditions Izpegi Baigorri, , 496 p. (ISBN 2-909262-23-5)
    • Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, , 244 p. (ISBN 2-86781-396-4, lire en ligne)
    • Thierry Truffaut, Joaldun et Kaskarot : des carnavals en Pays Basque, Elkar, (ISBN 84-9783-303-1)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Guiche » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Guiche », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Guiche », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Guiche », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Guiche », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Guiche et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Guiche et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Guiche et Mouguerre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Guiche », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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    78. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la chaire à prêcher de l'église Saint-Jean-Baptiste
    79. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'ensemble du maître-autel de l'église Saint-Jean-Baptiste
    80. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'autel du XIXe siècle de l'église Saint-Jean-Baptiste
    81. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-Jean-Baptiste
    82. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix de cimetière
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