New Age

Le New Age[1] (ou nouvel-âge) est un courant spirituel occidental des XXe siècle et XXIe siècle, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Défini par certains sociologues comme un « bricolage » syncrétique de pratiques et de croyances[2],[3],[4], ce courant sert de catégorie pour un ensemble hétéroclite d’auteurs indépendants et de mouvements dont la vocation commune est de transformer les individus par l’éveil spirituel et par voie de conséquence changer l'humanité. Ce mouvement est répandu aux États-Unis et dans les autres pays occidentaux.

Ne doit pas être confondu avec New age (musique).

Les sept chakras dans la représentation du New Age.

Dans son livre Les Enfants du Verseau (1980) qui théorisa le New Age, Marilyn Ferguson définit ce dernier comme « l'apparition d'un nouveau paradigme culturel, annonciateur d'une ère nouvelle dans laquelle l'humanité parviendra à réaliser une part importante de son potentiel, psychique et spirituel. »

Considéré comme une tentative de « réenchantement du monde » face à la crise des idéologies et au refus de la croissance industrielle et du consumérisme, le New Age fait partie du phénomène global des nouveaux mouvements religieux nés à partir des années 1960, tout en se fondant sur des éléments doctrinaux antérieurs, notamment empruntés à la théosophie. Ce retour à la spiritualité se caractérise par un approfondissement du sentiment religieux ou encore par le sentiment d'une quête intérieure, hors de toute structure historiquement constituée.

Des courants du New Age présents dans certains milieux écologistes développent des théories Gaïa[5].

Caractéristiques

Cristaux de quartz et d'amazonite.

Sources multiples

Le New Age est un amalgame de croyances de sources diverses. Il a popularisé en Occident certains thèmes hindouistes ayant transité par la théosophie, comme la notion de vies antérieures et la métempsycose/réincarnation. Il est aussi le véhicule de concepts proches de certaines écoles philosophiques hindoues ou indiennes et du tantrayana comme l'idée d'une « biologie invisible », d'un corps énergétique subtil, dont font partie l'aura, le corps éthérique et les chakras, centres d'énergies.

Le mouvement allemand de la lebensreform (développé au tournant des XIXe et XXe siècles) constitue possiblement une source du New Age, associé à la théosophie mais aussi à la naturphilosophie du XIXe siècle. La vulgarisation tardive de cette littérature ésotérique allemande en Amérique, notamment du Retour à la nature d'Adolf Just (1896), fut une source importante pour les hippies américains, et cette transmission aurait été assurée par les nombreux praticiens de lebensreform émigrés en Californie (notamment Bill Pester, Benedict Lust, ou encore Arnold Ehret)[6].

Le New Age met en avant la notion de guidance intérieure en mettant l'accent sur l'intuition, et parfois en l'accentuant avec des concepts comme celui de pouvoir personnel : « chacun crée sa propre réalité[7] », ou en ayant recours à des entités spirituelles mêlant les caractéristiques des « guides de lumière » traditionnels (les anges) avec des entités supposées issues d'autres plans de conscience, « Maîtres de Lumière » ou « Maîtres ascensionnés » (appelé « divinités » en Inde, les « bouddhas » chez les bouddhistes), etc. Dans ces derniers cas, la représentation populaire en occident de l'image du Christ est parfois utilisée bien qu'il soit devenu dans ce contexte un « principe » ou une « énergie » plutôt qu'une personne.

On peut aussi citer, parmi d'autres éléments associés à New Age, le holisme ou une approche globale (mind-body-spirit en anglais) comme pratiqué par les bouddhistes et les hindouistes. Certains abordent le New Age en s'intéressant à la télépathie, le pouvoir des cristaux, les « enfants indigos », le channeling, les théories Gaïa

Selon Alice Bailey, les principes du New Age dans « l'ère du Verseau » devaient déterminer « le type de culture et de civilisation» ainsi que « l'avènement d'une nouvelle religion mondiale (qui) prendra la forme d'une approche de groupe, unifiée et consciente, du monde des valeurs spirituelles » comme cela se serait produit selon elle « dans l'ère chrétienne des Poissons ou la période antérieure gouvernée par le Bélier[8]. »

Courants principaux

Selon l'étude de Wouter Hanegraaff[9], cinq courants ou thèmes principaux pourraient cependant être distingués plus ou moins précisément dans la mouvance New Age :

Les divers courants New Age sont associés par contiguïté plutôt que par similarité. Ils ne se rapprochent pas toujours sur la base de caractéristiques communes mais par des relations structurelles et fonctionnelles (comme le seraient par exemple « les divers animaux vivant sur une même parcelle de terre[9] »).

Channeling

Le channeling désigne dans la littérature New Age un procédé de communication entre un humain et une entité appartenant à une autre dimension. Par extension, le terme peut désigner l’ensemble des croyances et des pratiques qui se sont formées, à partir des années 1980 aux États-Unis, autour de ce procédé pour constituer un courant particulier, interne au mouvement New Age.

Apparenté à la notion de médiumnité en vogue à la fin du XIXe siècle au sein du mouvement spirite, l'idée de fond du channeling recoupe une thématique très ancienne d'expériences visionnaires : chamanisme, prophétisme.

Développement personnel

Le développement personnel renvoie à toutes les activités proposant de développer une connaissance de soi[10], de valoriser ses talents et potentiels[11], de travailler à une meilleure qualité de vie, et à la réalisation de ses aspirations et de ses rêves[12].

Les travaux du psychiatre suisse Carl Gustav Jung en psychologie ont été récupérés par les divers courants New Age. L'intérêt de Jung pour le yoga notamment, et globalement pour les croyances orientales, va permettre tout le syncrétisme que l'on retrouve dans le New Age[13]. Selon le sociologue Paul Heelas, dans The New Age Movement, Jung est l'« une des trois plus importantes figures du New Age » avec Blavatsky et Gurdjieff[14].

Philosophie de la nature

Les théories Gaïa considèrent la Terre comme une entité ayant développé une autorégulation où l'existence de chaque être vivant est supposée régulée au profit de l'ensemble de l'écosphère. Les êtres vivants ont une influence sur la totalité de la planète sur laquelle ils se trouvent. Gaïa, référence à la « terre mère » antique, n'est cependant pas considérée comme une déesse dans le New Age. Elle n'a pas de cultes ou de rituels, mais est en quelque sorte considérée comme une entité vivante, avec laquelle il faut être en harmonie[15].

L'expérience de Findhorn, considérée comme une des origines du New Age[15], fut connue pour son travail avec les plantes, dans ce qu'ils appelèrent une « communication subtile avec les Devas » de la nature.

Néopaganisme

La question de voir dans le néopaganisme un courant du New Age est discutée[15].

Syncrétisme universaliste, il se distingue du néopaganisme du type ethnico-religieux tel que le néodruidisme ou l'Ásatrú par son absence de références ethniques. Il serait plus proche de la Wicca, autre assemblage de références éclectiques prônant des valeurs féministes et écologistes[16].

Avènement d'un nouvel âge : concept d'Ère du Verseau

Le New Age stricto sensu désigne l'attente d'une nouvelle ère à venir ou en cours. Ce millénarisme se distingue des millénarismes traditionnels par le fait que le changement à venir ne serait ni abrupt, ni violent, ni même issu d'une force supérieure, mais qu'il nécessiterait la participation des êtres humains[17]. L'apparence de cette nouvelle ère est celle d'un monde de paix et de justice, hérité de la contre-culture californienne des années 1960, « d'amour et de lumière »[9].

Le New Age puise son inspiration première dans les livres d'Alice Bailey (adepte de la théosophie) des années 1920-1930[18]. Cette dernière annonce le « retour du Christ[19] » et lance l'idée de groupements dits « de bonne volonté mondiale[20] ». Ce ne sont pas des communautés organisées mais plutôt des rassemblements périodiques de personnes indépendantes ayant pour but de hâter l'évènement tant espéré au moyen d'une méditation collective à grande échelle (la Grande Invocation).

Une seconde inspiration est L'Ère du Verseau de Paul Le Cour (1937) sur le plan astrologique. Celui-ci lance le concept d'« Ère du Verseau », le nouvel âge sur la Terre qui devrait marquer une transformation des valeurs de l'humanité par l'avènement des valeurs spirituelles[21].

Le déplacement du « point vernal » le long du zodiaque en astrologie, est un élément clé utilisé pour la théorie historique du New Age. Le passage de ce point depuis la constellation des Poissons jusqu'à celle du Verseau en raison de la précession des équinoxes indiquerait le début d'une Ère du Verseau de paix universelle et d'harmonie retrouvées[22].

Selon certains principes du New Age, le fait que le poisson a été le symbole des premiers chrétiens est significatif et certains astrologues pensent que les valeurs du Verseau, comme l'altruisme, seront à l'œuvre dans l'apparition d'une nouvelle forme de spiritualité, en rupture avec les valeurs classiques du modèle occidental, survenue dans les années 1970.

L'année d'entrée dans l'« ère du Verseau » est variable selon les différentes écoles. Pour certains, elle aurait commencé en 1962[23]. L'année 2012, qui correspondrait à la fin de cycle du calendrier des Mayas, est souvent citée comme point culminant de cette période de transformation, ou « ascension » de l'humanité.

Pour Rudolf Steiner, l'Ère du Verseau commencerait seulement en 3573, car cette ère ne serait efficiente que lorsque le point vernal se trouve au milieu de la constellation du Verseau et non au début. Selon lui, l'humanité serait donc encore dans l'Ère des Poissons (1413-3573)[réf. souhaitée].

Aspects religieux

Conceptions de Dieu dans le New Age

Les pratiquants du New Age ont une tendance générale à rejeter les définitions qu'ils considèrent « rigides » ou doctrinales de Dieu et leur préfèrent une absence de définition remplacée par la notion d'« expérience ». Dans le New Age, on ne doit pas « croire » en Dieu mais « faire l'expérience » de Dieu[9]. Ce dernier est plus souvent vu comme une « force de vie » que comme une « personne[24] ». Des termes fréquents pour le désigner sont « océan d'unité », « esprit infini », « courant primordial », « principe universel », « essence unique », etc.[9]. Le New Age se distancie tout particulièrement du Dieu qui juge et qui punit des grands monothéismes[9]. Tout autant, cette perception peut cohabiter avec des conceptions issues des traditions orientales (divinités personnelles multiples) ou du paganisme (principes féminins et masculins de la divinité)[25]. En tout état de cause, dans le New Age, le divin peut être trouvé « en soi ». Les êtres humains contiendraient une étincelle divine, une divinité intérieure qu'il s'agirait de contacter afin d'accomplir le but de cette existence terrestre[9]. Le cadre globalement moniste du New Age laisse peu de place à un Créateur qui se tiendrait en dehors de sa création[9].

Figures christiques

Malgré les multiples influences orientales, la figure du Christ reste le modèle spirituel du New Age sans grande concurrence[9]. Mais ce modèle ne conserve que très peu d'éléments du Christ tel qu'il est présenté dans le christianisme. Dans le New Age, il peut être un principe abstrait, un état de conscience (conscience christique) ou toute personne qui incarnerait cet état de conscience supérieur[9].

La christologie du New Age se démarque de la christologie chrétienne et musulmane sur plusieurs points, notamment par l'idée du christ cosmique, qui ne serait pas Jésus-Christ lui-même mais une entité extra-humaine, qui serait descendue sur plusieurs maîtres spirituels, alors appelés maîtres de lumière ou maîtres de sagesse, dont Jésus, Bouddha[26], etc. alors que dans les monothéismes il ne peut y avoir qu'un seul Messie, qui est Jésus-Christ pour le christianisme[27].

Certains groupes annoncent la venue d'un nouveau messie, notamment par la publication dans des journaux du message The Christ is now here le Christ est présent »)[28].

Histoire

Années 1960 et 1970

Les valeurs et les utopies de la génération « Peace and Love » influencent également le New Age ; nombre d'anciens hippies s'y intéressent.

En 1961, Michael MacMurphy crée l'Institut Esalen en Californie où sont explorées les nouvelles thérapies psycho-corporelles. En 1962, un petit groupe de personnes autour de Peter et Eileen Caddy donnent naissance à ce qui deviendra la Fondation Findhorn, en Écosse, qui promeut la conscience planétaire et la coopération avec les énergies subtiles de la nature et se consacre à l'habitat écologique et l'épanouissement du potentiel humain.

Dès la moitié des années 1960, le channeling fait son apparition avec Jane Roberts ou David Spangler qui deviennent des figures majeures du courant New Age.

En 1967, la comédie musicale Hair et en particulier la chanson d'introduction Aquarius (dont un couplet dit « C'est l'aube de l'ère du Verseau, l'ère du Verseau ») est une indication de l'apparition de ce thème dans la culture populaire.

Les années 1970 sont propices à l'exploration psychique, certaines personnes expérimentent la consommation de substances psychotropes, comme le LSD, utilisé d'abord comme moyen thérapeutique par Timothy Leary.

La jeunesse est alors partie prenante des grands mouvements contestataires des années 1960 : Mai 68, contestation contre la guerre du Viêt Nam, etc. L'Occident redécouvre la spiritualité et certaines pratiques comme la méditation, souvent au contact de l'Inde et sa connaissance traditionnelle, à l'image d'artistes comme le poète Allen Ginsberg, les Beatles et notamment George Harrison, Carlos Santana, etc.

À cette époque se développent des psychothérapies nouvelles expérimentées à l'Institut Esalen comme la thérapie primale de Arthur Janov, le Rebirth, le Rolfing d'Ida Rolf, expérimenté par John Lennon et l'Analyse bioénergétique d'Alexander Lowen, en phase avec les travaux de Wilhelm Reich, élève de Freud, ainsi que la psychologie humaniste d'Abraham Maslow et Carl Rogers. On découvre aussi en 1968 la Gestalt Thérapie (Psychologie de la forme) de Fritz Perls.

L'Omega Institute for Holistic Studies est fondée en 1977 par Elizabeth Lesser (en) et Stephan Rechtschaffen, inspirés par Vilayat Inayat Khan.

Années 1980

Rassemblement à Stonehenge en Angleterre.

C'est dans les années 1980 que la journaliste américaine Marilyn Ferguson théorise le mouvement en publiant Les Enfants du Verseau. Cette période amorce un renouveau dans le courant New Age qui abandonne les prérogatives de la contreculture des années 1960 et 1970 (drogues, politique) pour prendre son orientation spirituelle[9].

Ken Keyes, à partir de l'interprétation du rapport de recherches d'anthropologues sur une île près du Japon, initia l'idée que si l'on pouvait assembler un échantillon d'une population autour d'un concept nouveau, supérieur et meilleur, ce concept se répandrait dans le reste de la population. Cette idée a été publiée dans son livre Le centième singe dont un million d'exemplaires se sont vendus entre 1982 et 1984. Ce succès conduisit à divers rassemblements, dont le plus fameux fut « la convergence harmonique » de 1987 durant laquelle des adeptes du New Age se rassemblèrent sur des sites sacrés autour du monde. Le but recherché était de rassembler 144 000 personnes afin de produire un effet sur le reste de la planète. Cet événement est considéré comme le plus représentatif et le plus vaste du courant New Age[29].

Quelques semaines après la convergence harmonique de 1987, l'autobiographie de l'actrice Shirley MacLaine Danser dans la lumière s'est fait connaître par la télévision à des millions de foyers américains. Le livre décrivait ses aventures psychiques et en particulier un voyage astral mémorable. En conséquence, l'actrice commença à enseigner des cours New Age très fréquentés et très chers dont les profits devaient aller à un village New Age à Crestone, dans le Colorado, qui ne fut jamais réalisé[29].

Années 1990

Un rassemblement « Rainbow Gathering ».

La fin des années 1980 marqua le déclin de la première forme du New Age et des milliers de personnes qui avaient vécu certains espoirs déçus finirent par se tourner vers ce que certains sociologues, comme John Gordon Melton, ont analysé comme la seconde page du mouvement New Age dans les années 1990 [réf. souhaitée]. La transformation notable fut celle d'un mouvement tourné vers un changement collectif en un courant qui commença à se tourner vers un accomplissement personnel, un éveil individuel et en particulier le concept d'ascension.

Au cours des années 1990, l'essor d'une littérature dite « de channeling » se précise. Les ouvrages en question concernent de prétendues communications entre les humains et des entités évoluant sur d'autres plans de conscience : « êtres de lumière », « maîtres ascensionnés », anges, entités extra-terrestres, etc. De très nombreux ouvrages plus ou moins populaires de mediums/channels, souvent américains, font référence à des entités inconnues jusque-là ou restées dans l'ombre de cercles ésotériques confidentiels (voir Lee Carroll) ou à des concepts en rupture avec les paradigmes anciens.

Influence artistique

Cinéma

Le prototype du héros, décrit par Joseph Campbell[30], et sa mythologie comparée exercent une influence décisive sur le New Age[31].

Dès les années 1980, certains films populaires semblent avoir puisé dans les valeurs du mouvement, comme Star Wars[32], qui présente une figure obscure du Messie à travers le personnage de Dark Vador[33] ou le film d'animation Dark Crystal.

Musique new age

La musique dite new age ou fusion music, très à la mode aux États-Unis, en Inde et dans les pays anglophones, naît dans les années 1970 avec la « musique planante » (space music, liée à l'ambient) ou le space rock (également appelé rock planant), avec des artistes comme Klaus Schulze, Tangerine Dream, Ash Ra Tempel, Robert Fripp et Brian Eno et influencée au départ par des artistes comme Pink Floyd, Terry Riley, Steve Reich, Soft Machine et Kraftwerk, les compositeurs Giorgio Moroder, Vangelis, Jan Hammer, Jean-Michel Jarre, Kitaro et Ylric Illians. Les artistes plus récents sont souvent mystiques et/ou exaltent la puissance de la voix, utilisent les mantras : le canadien Patrick Bernard (ex-Bernhardt), Deva Premal, Robert Gass, le musicothérapeute Philippe Barraqué.

Contrairement à une rumeur très répandue, l'album d'Ash Ra Tempel New Age of Earth (1976) n'a rien à voir avec l'expression musique new age et n'en est aucunement l'origine[34].

De nombreux compositeurs se consacrent à des musiques purement instrumentales utilisées pour la relaxation, comme les Français Zoralkia, Michel Pépé, Logos, en utilisant principalement des synthétiseurs et des instruments classiques souvent agrémentés de sons de la nature (vagues, chants d'oiseaux) et éventuellement d'échantillons de voix : chants grégoriens, mantras orientaux, chants amérindiens, etc. Certains labels se consacrent exclusivement au new age et à la world music spirituelle comme « Imagine records », « Oréade music », « Narada », «  Production ». En France le défunt label « Diem », « Ellébore » ou le diffuseur de musiques de bien-être « Le Souffle d'Or ». Mike Oldfield, musicien anglais, est aussi un auteur, compositeur et interprète new age, dont l'instrument dominant est la guitare électrique avec des sonorités le plus souvent très étonnantes accompagnée d'un synthétiseur[35]. Un des musiciens emblématiques de la musique new age est Kitaro. Gros vendeurs de disques, Yanni, Era, Eloy Fritsch, Enigma, Enya ou Loreena McKennitt sont associés à ce courant.

New Age et religions monothéistes

Plusieurs sources appartenant à une des religions monothéistes voient dans le mouvement New Age un retour de la gnose et du paganisme[36],[37].

Le Vatican a publié un document d'analyse du courant New Age et de mise en garde : « la religiosité Nouvel Âge répond, d'une certaine manière, aux désirs spirituels légitimes de la nature humaine, il est nécessaire de reconnaître que cette tentative s'inscrit toujours à l'opposé de la révélation chrétienne (…) Jean-Paul II met en garde contre “la question de la renaissance de certaines traditions du gnosticisme antique sous la forme de ce qu'on appelle le New Age” »[37].

Dans l'un des premiers livres écrits sur ce thème, Constance Cumbey dénonce ce qu'elle juge être du satanisme, s'appuyant sur la fondation en 1922 de la Lucifer Publishing Company par Alice Bailey pour publier ses écrits et ceux de Blavatsky. Cette organisation s'appelle aujourd'hui la Lucis Trust (en), une Organisation non gouvernementale internationale accréditée par les Nations unies[38]. Dans les thèses de la théosophie, Lucifer n'est pas diabolisé, il est vu comme le « porteur de lumière », pas comme l'ange déchu dont l'étoile du matin devait revenir à Jésus-Christ[39], seul porteur de la lumière agréée par Dieu pour l'Homme, après la chute de Satan.

Certains courants catholiques représentés par la position de Constance Cumbey voient dans Maitreya, le messie du New Age annoncé par Alice Bailey, le prototype de l'Antéchrist[38]. Il y a de plus une contradiction entre la vision monothéiste d'un messie unique et celle d'un état christique défendue par le New Age. Pourtant ces principes sont repris par certains théologiens chrétiens, acquis aux théories du New Age, comme Matthew Fox (en) aux États-Unis[31] ou dans une certaine mesure Teilhard de Chardin en France.

Point de vue des sociologues en religion

Le New Age est qualifié de « religiosité postmoderne » par V. Vaillancourt[40] et A. Kubiak[41] ou de « marché de la spiritualité » par Van Hove[42], de « nébuleuse mystique-ésotérique » par Françoise Champion[43], de « vaste réseau informel d'échanges d'informations » par M. York[44] ou encore de « mutation radicale des systèmes de sens ultimes » selon Martin Geoffroy[45].

Critiques

À l'instar de la communauté hippie qui a contribué à lui donner son essor, le New Age a longtemps bénéficié d'une image d'un courant naïf et inoffensif. Un panel de sympathisants du New Age le décrit comme un mouvement pacifique, alternatif et écologique, marqué par « le travail sur soi », une utopie d'harmonie planétaire et de paix mondiale[46].

Cependant un certain nombre de critiques ont été portées sur le mouvement, et notamment sur des courants tardifs se réclamant de cette nébuleuse et de son image culturelle et artistique pour mener à bien des activités sectaires, pseudo-médicales ou simplement de charlatanerie[47].

Absence de définition réelle du mouvement

Selon la commission de l'Assemblée Nationale sur les dérives sectaires (MIVILUDES)[47], « le New Age est un champ culturel au contour flou, que l’on ne peut rattacher ni à une origine unique, ni à un dogme établi, ni à une communauté historique déterminée, et l’appellation même New Age est loin d’être toujours revendiquée par ses adeptes ». En conséquence, n'importe qui peut se réclamer de ce courant sans qu'il soit possible de prouver le contraire, ce qui tend à faire de cette formule une panchreste vide de sens, voire une simple étiquette commerciale pour couvrir des activités parfois douteuses[47].

Critiques sur les dérives sectaires associés au mouvement

De nombreuses communautés et courants de pensée d'inspiration New Age ont vu le jour aux États-Unis à partir des années 1960, et certaines ont évolué dès les années 1970 vers une dérive sectaire manifeste, avec parfois des conséquences dramatiques (Ordre du Temple solaire, Heaven's Gate, etc.)[47].

Plus récemment, certains mouvements associés au courant New Age furent répertoriés comme sectes dans le rapport parlementaire français de 1995 sur les sectes[48], et la revendication New Age de nombreux courants spirituels (ainsi que des méthodes para-thérapeutiques ou de « développement personnel ») à fort risque de dérive sectaire a fait l'objet d'une mise en garde dans le rapport 2014 de la commission de l'Assemblée Nationale sur les dérives sectaires (MIVILUDES), qui y consacre une large synthèse documentaire illustrée par de nombreux exemples[47].

Selon l'UNADFI, les adeptes du New Age « ne se posent pas les bonnes questions », ils tentent de se rassurer, ils sont comme des « narcodépendants[49] ». Les détracteurs de ces sectes, ou supposées telles, dénoncent les risques sur la santé physique et mentale des individus.

Menace pour le lien social par son influence sur l'Internet

Selon le sociologue Philippe Breton, le New Age serait l'un des éléments qui entraînerait une vision du lien social fondée sur la séparation des corps et la collectivisation des consciences. Elle se manifeste à travers une certaine conception d'Internet. Il y voit une menace pour le lien social[50].

Critiques émanant des cultures dont s'inspire le New Age

Le New Age se veut syncrétique, et emprunte (ou attribue) des éléments variés à un grand nombre de religions et de spiritualités différentes, avec parfois un degré de compréhension des concepts relativement faible ou caricatural, qui a pu irriter les membres de ces cultures.

Des critiques émanent d'adhérents des cultures traditionnelles orientales revendiquées par le New Age, en Chine et ailleurs : un certain nombre d'écoles orthodoxes de yoga, tantrisme, qi gong, médecine traditionnelle chinoise, ayurveda et d'arts martiaux (les familles traditionnelles du tai-chi-chuan par exemple), des groupes dont la pratique est vieille de plusieurs centaines d'années et qui acceptent mal le New Age occidental et la récupération de leur discipline sans en avoir une bonne compréhension et souvent en la déformant[51].

Une des critiques sur l'éclectisme New Age vient d'auteurs issus des communautés amérindiennes[52]. La Declaration of War Against Exploiters of Lakota Spirituality[53] est l'une des manifestations les plus claires du rejet de ce courant par les leaders de ces communautés.

Liens supposés avec le néo-libéralisme

Le New Age est souvent mis en parallèle avec le néolibéralisme qu'il dénonce. Le philosophe Michel Lacroix voit dans le New Age un développement de l'individualisme[54], tendance que l'on retrouve à l'Institut Esalen ou dans le Mouvement du potentiel humain. Dans un autre livre, il développe le rapport entre le développement personnel et la gestion de l'entreprise[55]. Martin Geoffroy, un autre universitaire qui s'est intéressé au New Age, fait état de la volonté du mouvement New Age d'infiltrer la formation professionnelle[56], où les stages d'entreprises reprennent deux idées marquantes que sont la culture de soi et l'intégration dans un tout holiste, appliqués au monde de l'entreprise.

Dans un article du Monde diplomatique publié en , Slavoj Žižek propose de voir le New Age comme une approche complémentaire du capitalisme : « Le taoïsme est en passe de devenir l’idéologie hégémonique du capitalisme mondial. Une sorte de “bouddhisme occidental” se présente désormais comme le remède contre le stress de la dynamique capitaliste. Il nous permettrait de décrocher, de garder la paix intérieure et la sérénité, et fonctionnerait en réalité comme un parfait complément idéologique »[33].

Liens supposés avec une démarche positiviste

Le New Age promeut le retour de la spiritualité contre les dérives technicistes du monde. À ce titre, certains, comme Abraham Maslow, cherchent à donner une caution scientifique à la méditation à travers encéphalogrammes et ondes alpha. D'après Michel Lacroix[54], le Nouvel Âge serait en train d'ouvrir à la science tout l'espace de la spiritualité, mais en visant non plus un « réenchantement du monde » mais à intégrer le spirituel dans le système technicien. Le Nouvel Âge serait ainsi le fer de lance d'une philosophie positiviste particulièrement agressive, réalisant ce que le réductionnisme du XIXe siècle n'avait pas osé tenter : l'enfermement de toute spiritualité dans la rationalité, l'arraisonnement de l'être par des méthodes techno-scientifiques. Cette vision sans doute pertinente pour qualifier telle ou telle démarche s'applique à une partie seulement de ce courant assez disparate. En France par exemple, l'appellation « New Age » n'est quasiment revendiquée par personne alors que ce courant existe et imprègne une part non négligeable de la société (voir les « créatifs culturels »).

Liens supposés avec une conspiration mondiale

Certains partisans de la théorie du complot dite « mondialiste » (de type Illuminati) pensent que le système de croyance du Nouvel Âge, en particulier sa vision holiste du monde qui tend à nier l'importance de l'individu, est la composante spirituelle du Nouvel ordre mondial totalitaire[57].

Cette analyse se retrouve en particulier dans certains milieux activistes chrétiens aux États-Unis. Dans l'un des premiers livres écrits sur ce thème, Constance Cumbey pointe du doigt l'influence de la Lucis Trust (en), qui tire son nom de Lucifer, une organisation non gouvernementale internationale accréditée par les Nations unies. Ainsi le courant fondamentaliste chrétien aux États-Unis accuse les ONG qui œuvrent dans les milieux du New Age de travailler en parallèle avec la mondialisation pour construire un état totalitaire global[38].

Dans un autre milieu conspirationniste, plus proche de l'ufologie, Lynn Picknett, qui donne des conférences sur le « paranormal », pense que le New Age tente de mettre en place un syncrétisme religieux (une religion globale) pour un nouvel ordre mondial basé sur d'anciens cultes égyptiens[58].

Quelques auteurs et penseurs associés à ce courant de pensée

Notes et références

  1. Prononcé [njuːˈeɪd͡ʒ] en anglais britannique ou [n(j)uˈeɪd͡ʒ] en anglais américain.
  2. Martin Geoffroy, « Pour une typologie du nouvel âge », Cahiers de recherche sociologique, no 33, , p. 51-83 (lire en ligne, consulté le )
  3. Françoise Champion, « Religieux flottant, éclectisme et syncrétisme », dans Jean Delumeau (Dir.), Le fait religieux, Paris, Fayard, , 781 p. (ISBN 978-2-213-02940-5), p. 742-772
  4. Françoise Champion, « La religion à l'épreuve des Nouveaux Mouvements », Ethnologie française, vol. 30, no 4 « Les nouveaux mouvements religieux », , p. 525-533 (lire en ligne, consulté le )
  5. « Nous resterons sur Terre ou les étranges idées du docteur Strangelovelock »
  6. "Hippie Roots & The Perennial Subculture".
  7. La croyance que « chacun crée sa propre réalité » vient en réaction à l’idée que la vie est le fruit du hasard ou qu’elle n’a pas de « sens ». Mais elle signifie aussi que le monde est un « rêve » que nous rêvons individuellement et duquel nous pourrions nous « éveiller » (Wouter Hanegraaff, New Age and Western Culture, p. 229-235
  8. Alice Anne Bailey, L'État de disciple dans le Nouvel-Âge, vol. 1 & 2, Ed. Lucis Trust (en), Genève 1969, p. 103-104, cité dans : Luc Meyer, « Le Nouvel-Âge, quel horizon pour l'homme ? » Revue Vivre Marie, 2004.
  9. (en) Wouter Hanegraaff, New Age Religion and Western Culture, State University of New York Press,
  10. Romilla Ready, Kate Burton, Rob Wilson et Rhena Branch, Le Développement personnel pour les Nuls, First, 2008, 649 p. (ISBN 978-2754008655)
  11. Michel Lacroix, Le développement personnel, préface de Christophe André, Flammarion, 2004, 158 p. (ISBN 978-2082102940)
  12. Bob Aubrey, L'entreprise de soi, Flammarion, 2000 (ISBN 9782082125437)
  13. Pour plus d'informations sur les rapports entre Jung et le New Age, voir Jung and the New Age: A Study in Contrasts, The Round Table Press Review, Philadelphia, Pennsylvania, vol. , numéro d'avril 1998, pp. 1-11.
  14. (en) Paul Heelas, The New Age Movement: The Celebration of the Self and the Sacralization of Modernity, Oxford, Blackwell, 1996, p. 46.
  15. (en) Reender Kranenborg, New Age and neopaganism: two different traditions?, Free University of Amsterdam, 2001
  16. Stéphane François, « Le néo-paganisme et la politique : une tentative de compréhension », Raisons politiques, no 25, 2007/1, pages 130 et 135.
  17. Sylvia Thrupp, Millenial dreams in action : Essays in comparative study, La Haye, Mouton & Co,
  18. (en) Beyond Millennialism: The New Age Transformed John Gordon Melton, 2000 : « The New Age Movement was never a single organization, but originated as an idea spread by a group of theosophical organizations that shared a common lineage in the writings of Alice A. Bailey » le mouvement New Age n'a jamais été une organisation unique, mais a émergé comme une nouvelle idée issue de plusieurs groupes théosophiques qui partageaient une affinité commune avec les écrits d'Alice Bailey »)
  19. (en) « The Reappearance of the Christ » par Alice A. Bailey
  20. Les principes de la « bonne volonté mondiale »
  21. Paul Le Cour, L'Ère du Verseau, Dervy-Livres, Paris, 1986 (ISBN 2-85076-033-1), publié en 1937.
  22. La théorie de l'ère du Verseau, depuis les origines jusqu'à Paul Le Cour et ses successeurs (1780 - XXIe siècle), thèse de LATOUR Evelyne sous la direction d'Antoine Faivre, 1995
  23. Selon Samuel Waeor, le 4 février 1962
  24. Eva Pierrakos dans Le chemin de la transformation « Dieu est une force de vie. Pensez à Dieu comme à un courant électrique doté de l'intelligence suprême »
  25. « La Wicca ne croit pas, comme les monothéismes patriarcaux, qu'il n'existe qu'une seule version correcte de Dieu et que toutes les autres sont fausses. Les Dieux de la Wicca ne sont pas jaloux. Nous vénérons les principes masculins et féminins personnifiés, reconnaissant que tous les dieux sont deux aspects qui se réunissent en une essence divine » dans Viviane Crowley, Wicca :The old religion in the New Age, Aquarian Press
  26. (en) Wouter J. Hanegraaff, New Age Religion and Western Culture. Esotericism in the Mirror of Secular Thought
  27. Coran : 4.171
  28. New Millennium, Great Expectations paru le 25 avril 1982 dans plusieurs journaux dans le monde.
  29. (en) New Age Transformed, J Gordon Melton, Director of the Institute for the Study of American Religion
  30. (en) The Power of myth, entretien avec Bill Moyer
  31. Massimo Introvigne, Le New Age, des origines à nos jours, voir bibliographie
  32. Définition du New Age sur un site catholique et films associés
  33. « Une revanche de la finance mondiale » Le Monde diplomatique, mai 2005
  34. Manuel Göttsching le dit lui-même dans ces trois réponses sur son site web : http://www.ashra.com/pages/faq.htm#Q017
  35. L'étiquette « new age » lui a été collée, car sa musique était d'un style unique et inclassable, mais la musique new age est arrivée après lui, et lui-même ne se reconnaît pas dans cette catégorie.
  36. (en) Jews for Morality The New Age Movement: Reversion to Paganism. How the New Age Movement undermines the very foundations of a moral society. By Mayer Adani. 31 Aug. 2001 Accessed December 2006
  37. Document du Vatican sur le New Age
  38. (en) Constance Cumbey, The Hidden Danger of the Rainbow, the New Age mouvement and the coming age of barbarism, 1983
  39. Apocalypse 22.16
  40. (en) V. Vaillancourt, Challenging Modernity : The New Age Movement as a Form of Postmodern Religiosity, Senior Sociology thesis. Vassar College, New York, 1993
  41. A. Kubiak, « Le Nouvel Âge, conspiration post-moderne », Social Compass, vol. 46, no 2, juin 1999, p. 135-143.
  42. H. Van Hove. « L'émergence d'un marché spirituel », Social Compass, vol. 46, no 2, juin 1999, p. 161-172
  43. Françoise Champion, « La nébuleuse New Age », Études no 14, 1995, p. 233-242
  44. (en) M. York The Emerging Network. A Sociology of the New Age and Neo-Pagan Movements, Lanham, Md. Rowman and Littlefield, 1995
  45. Martin Geoffroy, Université de Chicoutimi, « Pour une typologie du nouvel âge » Les cahiers de recherche sociologique no 33, 1999, p. 51-83. Montréal, Département de sociologie, UQAM.
  46. Sur International Cultic Studies Association, Is the New Age Movement Harmless ? Critics Versus Experts, conclusion du rapport Le groupe d'experts a évalué le New Age en termes neutres et parfois en lui trouvant des effets bénéfiques légers (…) les pratiquants sont en accord avec les critiques sur le caractère inoffensif du New Age, son aspect éclectique mais en rejette les définitions négatives
  47. « Rapport au premier ministre 2013-2014 », sur derives-sectes.gouv.fr.
  48. Le rapport parlementaire sur les sectes en France
  49. [PDF] Le New Age selon une réflexion de l'UNADFI.
  50. Philippe Breton, Le culte de l'Internet, une menace pour le lien social ?, La Découverte, 2000
  51. (en) Jayasri Radha, « New Age vs. Vedic tradition », sur veda.harekrsna.cz.
  52. (en) « Don't pay to pray »
  53. Déclaration de guerre contre les exploiteurs de la spiritualité Lakota
  54. La Spiritualité totalitaire, Michel Lacroix, Plon 1995
  55. 'Le développement personnel - Du potentiel humain à la pensée positive, Michel Lacroix
  56. Le processus d'institutionalisation du mouvement du Nouvel Âge, Martin Geofrroy
  57. (en), DrDennis L. Cudy Now is the dawning of the New Age New World Order.
  58. (en) Lynn Picknett et Clive Prince, Stargate Conspiracy: The Truth about Extraterrestrial Life and the Mysteries of Ancient Egypt.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Vernette, Le New-Age, Paris, PUF, 1992, collection « Que sais-je ? », no 2674
  • Les postérités de la théosophie, du théosophisme au New Age, Actes du VIIIe colloque international, 12-, Sorbonne, E.H.E.S.S., CNRS, Politica hermetica, no 7, 1993
  • Jean-Louis Porquet, La France des mutants, voyage au cœur du Nouvel Age, Flammarion, 1994, (ISBN 2-08-066868-4)
  • Michel Lacroix, L’Idéologie du New Age, un exposé pour comprendre, un essai pour réfléchir, Paris, Flammarion, 1996
  • (en) Wouter J. Hanegraaff, New Age Religion and Western Culture. Esotericism in the Mirror of Secular Thought, Albany, State University of New York (SUNY) Press, 1996, XIII-580 p. (l'étude universitaire la plus approfondie sur le sujet).
  • Renaud Marhic, Emmanuel Besnier, Le New-Age, son histoire, ses pratiques, ses arnaques, Le Castor Astral, coll. « Faits et illusions », 1999, (ISBN 2-85920-396-6)
  • Dane Rudhyar, Préparations spirituelles pour un nouvel âge, Éditions Du Rocher, coll. « Gnose », 2001, (ISBN 2-268-00435-X)
  • Marie-Jeanne Ferreux, Le New Age, Ritualités et mythologies contemporaines, Paris, L'Harmattan, 2003, coll. « Nouvelles études anthropologiques », (ISBN 2-7475-0101-9)
  • Massimo Introvigne, Le New Age des origines à nos jours. Courants, mouvements, personnalités, traduit de l’italien par Philippe Baillet, Dervy, Paris, 2005, 304 p., (ISBN 2-84454-348-0) (compte rendu de Jean-François Mayer dans Religioscope, )
  • Elsa Bishop, Le New Age aux États-Unis. 1980 à 2000. Le cas de San Diego, thèse de doctorat, université Lumière-Lyon 2, 2007 (texte intégral en ligne))

Articles connexes

Liens externes

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