Moreuil

Moreuil est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Moreuil (homonymie).

Cet article possède un paronyme, voir Mareuil.

Moreuil

La Grand-Place, avec (à gauche) le monument aux morts, et (au centre) l'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Lamotte
2020-2026
Code postal 80110
Code commune 80570
Démographie
Gentilé Moreuillois
Population
municipale
3 968 hab. (2018 )
Densité 169 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 31″ nord, 2° 29′ 02″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 113 m
Superficie 23,43 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Moreuil
(ville-centre)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Moreuil
Géolocalisation sur la carte : Somme
Moreuil
Géolocalisation sur la carte : France
Moreuil
Géolocalisation sur la carte : France
Moreuil
Liens
Site web http://www.moreuil.com/

    Géographie

    La commune est une ville picarde du Santerre, implantée à flanc du coteau de la vallée de l'Avre.

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol de la commune est de formation crétacé, tertiaire et quaternaire. Le sous-sol est partout crayeux. La craie affleure sur les pentes de la vallée. La partie supérieure du plateau domine à l'est de la vallée de l'Avre, couverte de couches argileuses mélangées à du silex vers Villers-aux-Érables. Le sol de la vallée est composé d'alluvions tourbeuses[1].

    Relief, paysage, végétation

    L'altitude inférieure est d'environ 40 mètres vers La Neuville-Sire-Bernard. Vers l'est le territoire atteint 110 mètres au lieu-dit la Corne vers le plateau du Santerre, son point culminant au nord du bois de Moreuil. Les pentes de la vallée sont assez douces, coupées de plusieurs vallons[1].

    Hydrographie

    L'Avre au pont de Moreuil, sur la RD 920.

    L'Avre, affluent de la rive gauche de la Somme traverse la commune au sud et la limite à l'ouest. Un bras détourné de l'Avre, l'Avron traverse le sud de la commune dans sa partie basse. La vallée de l'Avre est marécageuse. La nappe phréatique se trouvait à la fin du XIXe siècle à 25 - 35 mètres au-dessous du niveau du sol[1].

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de nord-est et sud-ouest.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La ville groupée autour de l'église et de la mairie a été entièrement reconstruite dans l'entre-deux-guerres. Elle forme avec la commune voisine de Morisel, une seule et même agglomération.

    De nouveaux lotissements sont venus étoffer le tissu urbain dans les années 1960-1970. Le centre-ville de taille modeste concentre les commerces de proximité tandis qu'une zone d'activité assez vaste s'est construite en contrebas de la route d'Amiens accueillant des moyennes surfaces commerciales et artisanales.

    Voies de communication et transports

    Train sur la ligne reliant Amiens à Compiègne.

    Moreuil se trouve au croisement formé par l'ancienne route nationale 35 d'Abbeville à Amiens et Compiègne (actuelle RD 935), la route de Poix-de-Picardie (ancienne RN 320, actuelle RD 920), celle de Péronne (RD 28) et celle de Corbie (RD 23). Elle est accessible par les autoroutes A16 et A29.

    Elle est desservie par la gare de Moreuil, sur la ligne Compiègne - Amiens.

    La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 45, Moreuil - Montdidier et ligne no 60, Davenescourt - Moreuil - Amiens)[2].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Moreuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moreuil, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 4 498 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,3 %), forêts (18,8 %), zones urbanisées (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones humides intérieures (1,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    On rencontre plusieurs formes pour désigner Moreuil dans les textes anciens : Morolium (1103), Moriolum (1168), de Morolio (1172), Moroil (1183), Moriolum (1193), Moruel (1174, 1203, 1259, 1295, 1301), Morœl (1300), Moreul (1249, 1320, 1387, 1390, 1401, 1602, Moureuil (1314), Morœil (1337), Moreuil (1340, |1587, 1648, 1757)

    Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer l'origine du nom Moreuil :

    • il pourrait provenir soit du substantif latin morus (ronce, mûre), le radical celtique ialo signifiant endroit, espace ou encore clairière. La forme Moroialum signifierait « la clairière aux ronces » ;
    • soit du substantif gaulois morum signifiant marais, Moreuil signifierait dans ce cas « clairière au milieu des marais »[13].

    Histoire

    Préhistoire

    Des haches et divers silex ont été trouvés sur son territoire. Moreuil fut une station paléolithique.

    Antiquité

    Moreuil se trouvait sur la voie romaine qui reliait Compiègne, Montdidier et Amiens[1]. L'archéologie aérienne a révélé la présence de traces de villa gallo-romaine à l'est de Moreuil[13]. Des poteries et des monnaies gallo-romaines ont été retrouvées sur le territoire de la commune.

    Haut Moyen Âge

    En 1977, à l'entrée nord de la ville de Moreuil fut mis au jour, au lieu-dit « Le Champ Cleuet », une nécropole mérovingienne, en bordure de l'ancienne voie romaine.

    Dès l'an 800, il est parlé du château de Moreuil comme d'un lieu « fort et magnifique ».

    Placé sur l'Avre, le bourg souffrit des ravages des Vikings au IXe siècle.

    Moyen Âge classique

    En 1109, un prieuré bénédictin fut fondé à Moreuil par des moines de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil.

    En 1140, le prieuré de Moreuil, dans l'enceinte du château, fut transformé en abbaye.

    Les seigneurs de Moreuil prirent part aux croisades et se distinguèrent au service des rois de France. L'un d'eux créa une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui fut démolie en 1752[1].

    En 1229, Bernard IV de Moreuil acheta à Jean de Chaumont une terre et y fonda le village de La Neuville-Sire-Bernard. Il fit aménager l'Avre pour la rendre navigable en aval du bourg reliant ainsi Moreuil à la Manche.

    En 1242, devenu maréchal de France du roi Louis IX, Bernard IV participa à la bataille de Taillebourg près de Saintes.

    Bas Moyen Âge

    En 1346, Bernard VI de Moreuil, maréchal de France, puis « Grand Queux » du roi Philippe VI après la bataille de Crécy, assura la défense de Boulogne-sur-Mer. En 1358, Les jacques prirent le château de Moreuil et le pillèrent. En 1384, l'église abbatiale Saint-Vaast devint le lieu de sépulture de la famille de Créquy.

    En 1415, deux habitants de Moreuil, Jehan et Floridas furent tués à la bataille d'Azincourt. En 1417, Thibault de Moreuil, chambellan du roi, devenu gouverneur de la Picardie pour le compte du duc Jean sans Peur, fut fait prisonnier au siège de Rouen.

    Pendant la Guerre de Cent Ans, Moreuil fut très éprouvée. Elle fut prise et reprise par les Bourguignons qui la mirent à feu et à sang[1].

    En 1424, Bernard de Saveuse prit le château de Moreuil. En 1434, Les Bourguignons commandés par le comte d'Étampes assiégèrent le château qui fut reconstruit par le duc de Bourgogne après la signature du traité d'Arras. En 1472, Charles le Téméraire séjourna à Moreuil après le siège de Beauvais.

    Époque moderne

    Moreuil ne paraît pas avoir été inquiété par les guerres de Religion.

    En 1574, les deux écoles du bourg sont incendiées et reconstruites au frais du célèbre Antoine de Créquy, cardinal-évêque d'Amiens, abbé de Moreuil. En 1577, la ville adhéra à la Ligue et en devint l'un des foyers les plus ardents[1]. En 1589, la duchesse de Longueville fut acclamée par la population de Moreuil. En 1592, se déroula à Moreuil une entrevue entre le Charles de Mayenne, chef des armées de la Ligue et le Alexandre Farnèse, duc de Parme.

    En 1636, Moreuil lors de l'invasion espagnole, la ville et ses environs furent dévasté[1]. Le , Les armées de Piccolomini, Thomas de Savoie-Carignan et Jean de Werth, au service de l'Espagne, s'emparèrent de la ville. Le château fut repris par les Français commandés par Vincent Randon de Campreux, le .

    En 1668, la peste sévit à Moreuil, un grand nombre d'habitants périt.

    En 1709, la famine sévit, l'abbaye ne recevait plus de rentrées de produits agricoles. En 1711, des religieux de l'abbaye furent condamnés par le Parlement de Paris pour avoir profané les tombes de la famille de Créquy pour extraire le plomb des cercueils.

    En 1720 l'industrie de la bonneterie s'établit à Moreuil[1].

    En 1759, 104 maisons sont détruites par un violent incendie durant trois heures. En 1760, la foudre détruisit six maisons au mois de juillet, et en août, un incendie en détruisit quatorze. En 1768, l'abbaye Saint-Vaast ne comptait plus que trois religieux. En 1787, le marquis de Rougé fit construire à ses frais un hospice à Moreuil.

    Révolution française et Ier Empire

    En 1791, les pièces d'artillerie (canons, couleuvrines) situées sur le boulevard du Château furent enlevées et envoyées à Amiens où elles furent installées devant l'hôtel de ville.

    En 1793, le président du district de Montdidier, Warin, fit prendre le plomb des cercueils des défunts de la famille de Créquy et jeter les ossements dans un seul tombeau. La dépouille du cardinal Antoine de Créquy était très bien conservée, le corps avait été momifié. Des assistants à la scène prirent de ses cheveux.

    À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 - 1815, Moreuil a subi l'occupation étrangère.

    XIXe siècle

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, six Prussiens furent tués sur le territoire de la commune. Ils furent inhumés dans le cimetière communal[1].

    La ligne de chemin de fer d'Amiens à Compiègne, desservant la gare de Moreuil fut mise en service en 1883.

    Durant le XIXe et le début du XXe siècle, l'industrie de la bonneterie se développa à Moreuil et dans le Santerre.

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale, Moreuil fut tour à tour une ville de l'arrière[14],[15],[16], une ville occupée et un lieu de combat[17],[18] :

    Après la bataille de Proyart du , les réfugiés et les armées se replient sur Ailly-sur-Noye. Moreuil est occupée par les Allemands le 26.

    Après la bataille de la Marne (6-) et la course à la mer, le front se stabilisa sur le plateau du Santerre à une vingtaine de kilomètres de la ville.

    Un terrain d'aviation est aménagé en 1915 entre Moreuil et Mézières par l'armée françaises, qui l'utilise de 1915 à 1916[19],[20],[21],[22], puis ce sont les Britanniques qui s'en servent[23].

    Le , l'offensive du Printemps, la dernière grande offensive allemande est lancée. Le à 17 heures, deux trains évacuaient, en direction d'Amiens, deux mille Moreuillois mais plus d'une centaine refusèrent de partir.

    Image de désolation du bourg, totalement détruit, après les combats de la Première Guerre mondiale.

    La ville de Moreuil fut sur la ligne de front de mars à , lors de la seconde bataille de la Somme en (combats Castel et du bois Sénécat en particulier) et de la bataille d'Amiens. Le au cours de la bataille du bois de Moreuil, la Brigade de cavalerie canadienne attaqua la 23e division allemande et la força à quitter le bois de Moreuil qui était un point stratégique sur l'Avre.

    L'offensive allemande fut stoppée sur l'Avre le . Le général Debeney commandant la Ire Armée française lança une série d'attaques avec l'appui des armées britannique, canadienne et américaine à partir du . La prise du bois du Gros Hêtre qui domine Moreuil, le , celle de Mailly-Raineval, Sauvillers-Mongival et Aubvillers donnait le signal du repli allemand sur la rive droite de l'Avre, le . Le , l'attaque alliée faisait partout reculer l'ennemi[24]. Ce fut comme l'a écrit le général Ludendorf : « le jour de deuil de l'armée allemande ». Cependant, la ville de Moreuil et ses environs étaient totalement détruits[25],[26],[27],[28],[29],[30] : sur 1 014 habitations, 9 seulement furent classées réparables.

    Le bourg était totalement détruit à la fin de la guerre[31] et a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [32].

    L'entre-deux-guerres, la reconstruction

    En 1919, les 300 habitants qui sont rentrés vivent dans les caves, sous des tentes ou des baraquements.

    Le , 380 familles soit près de 1 200 habitants, vivent dans les ruines. Un grand nombre habitent les maisons à moitié ou au trois quarts détruites ; 42 ont des abris provisoires en galandage ; une centaine habitent dans des baraques en bois ou en tôle ondulée[33].

    Dans l'entre-deux-guerres, la ville est reconstruite. L'hôtel de ville avec son beffroi domine la Grand-Place. La façade de l'église Saint-Vaast avec son clocher et sa flèche de béton lancée vers le ciel ainsi que les monuments commémoratifs de la Grande Guerre en sont les principaux témoignages.

    Seconde Guerre mondiale

    Le , durant la Bataille de France, la ville subit plusieurs bombardements. Trois usines et soixante-dix maisons furent complètement détruites et des centaines endommagées. La région avait été âprement défendue par la 4e division d'infanterie coloniale commandée par le général de Bazelaire dont le quartier général était à Moreuil.

    Les habitants eurent à souffrir de la pénurie et des réquisitions imposées par l'occupant. En 1943 et 1944, les hommes étaient tenus d'aller nuit et jour garder la voie ferrée Amiens-Compiègne. Le , la Gestapo arrêta l'abbé Casimir Fournier, curé de Moreuil.

    La ville fut libérée par les Anglais le 31 août 1944 vers 10 h.

    Elle est à nouveau décorée de la Croix de Guerre, celle de 1939-1945, avec étoile de bronze, par décret du [34].

    Trente Glorieuses

    En 1965, la commune de Castel a fusionné avec la commune de Moreuil[35]. Moreuil connut, comme la plupart des villes du département, une période de prospérité dans les années 1950-1960. À partir du milieu des années 1970, la décrue de l'emploi industriel commença touchant particulièrement la branche de la bonneterie.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle était depuis 1801 le chef-lieu du canton de Moreuil[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié et agrandi.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil par arrêté préfectoral du .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[36], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[37],[38]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[39] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [40] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [41], qui prend effet le .

    La commune est donc désormais le siège de la communauté de communes Avre Luce Noye.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1793 Louis Chivot    
    1793 1795 Éloi Masse    
    1795 1796 Jean-Baptiste Robart    
    1796 1799 Louis-François Caboche    
    1800 1801 Jean-Baptiste Colbert    
    1801 1802 Louis-François Caboche    
    1802 1808 Louis Chivot (fils)    
    1808 1829 Bonabes de Rougé Légitimiste Marquis de Rougé, maréchal de camp
    Pair de France (1815 → 1830)
    1830 1843 Philippe Gru    
    1843 1848 Louis Pecqueux    
    1848 1852 Joseph Grenot    
    1852 1860 Louis Pecqueux    
    1860 1862 Raoul Lepage    
    1862 1870 Bouly-Lepage    
    1870 1870 Jules Gru    
    1870 1870 Sauveur Lemaitre    
    1871 1871 Louis Gru    
    1871 1876 Joseph Grenot    
    1876 1881 Jules Gru    
    1881 1883 Sauveur Lemaitre    
    1883 1884 Victor Gaillard    
    1884 1892 Sauveur Lemaitre    
    1892 1914 Victor Gaillard    
    1914 1915 Julien Plassard    
    1915 1920 Victor Gaillard    
    1920 1922 Léopold Marque    
    1922 1922 René Cartier    
    1929 1944 Marcel Ferbus socialiste indépendant Industriel en bonneterie
    Conseiller général de Moreuil (1932 → 1934 et 1937 → 1940)
    1944 1947 Charles Bedier    
    octobre 1947 mars 1965 Yves Bedier    
    mars 1965 mars 1971 Marius Gardès PS Huissier de justice
    Conseiller général de Moreuil (1970 → 1982)
    mars 1971 mars 1977 Marcel Mineur    
    mars 1977 1988 Marius Gardès PS Huissier de justice
    Conseiller général de Moreuil (1970 → 1982)
    1988 1992 Daniel Fournier PS Professeur
    Conseiller général de Moreuil (1988 → 1994)
    juillet 1992 mai 2019[43] Pierre Boulanger DVD Médecin
    Conseiller général puis départemental de Moreuil (1994 → 2019)
    Président de la CC Avre Luce Moreuil (2001 → 2016)
    Président de la CC Avre Luce Noye (2017 → 2019)
    Décédé en fonction le 27 mai 2019
    juin 2019[44],[45] En cours
    (au 17 juillet 2020)
    M. Dominique Lamotte DVD Vice-président de la CC Avre Luce Moreuil (2014 → 2016)
    Vice-président de la CC Avre Luce Noye (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[46]

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Moreuillois[47].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].

    En 2018, la commune comptait 3 968 habitants[Note 4], en diminution de 1,81 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4001 4991 5951 6951 9412 0512 2222 3192 243
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6012 4762 6383 0783 1153 3353 3773 2933 121
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9872 9152 9161 9122 6252 8352 7632 6072 947
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    3 6093 6474 0994 2034 1564 1064 0013 9883 976
    2013 2018 - - - - - - -
    4 0413 968-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Principaux équipements

    • La maison de retraite est un lointain successeur de l'hôpital créé en 1604 et de la maladrerie, datant de 1246, qui lui fut adjointe en 1695. Reconstruite en 1931, elle a été transformée en maison de retraite en 1984[51].
    • Collège.
    • Écoles maternelles et élémentaires.

    Culture

    • Salle des spectacles ;
    • Centre culturel ;
    • Société savante : Mémoire du Santerre, fondée en 2009.

    Sports

    • Centre d'équitation ;
    • Piscine.

    Culture locale et patrimoine

    Le clocher de l'église abbatiale Saint-Vaast.

    L'église Saint-Vaast

    La nef et le chœur datent du XIXe siècle, s’est vue adjoindre une nouvelle façade avec un clocher élancé monumental suite aux destructions de la Première Guerre mondiale ayant anéanti ce qui restait de l'église abbatiale du XVIe siècle, notamment son puissant clocher carré et son somptueux portail double Renaissance[52],[53],[54],[55],[56],[57]. Le nouveau clocher a été réalisé de 1929 à 1931 par les architectes Charles Duval et Emmanuel Gonse. L’église a été  Inscrit MH (1994) par arrêté du [58].

    L'église possède un vitrail représentant Le Christ et la Samaritaine d'André Rinuy, réalisé dans l'entre-deux-guerres[59].

    Hôtel de ville

    L'hôtel de ville de Moreuiel a été construit en 1931 en remplacement du bâtiment de 1911[60] détruit pendant la Première Guerre mondiale, a été restauré après les destructions de la Seconde Guerre mondiale.

    Vestiges du château

    En 1914, avant sa destruction par les combats de la Première Guerre mondiale[61],[62],[63], le château de Moreuil se composait de quatre bastilles, tours du XVe siècle[64], construites chacune sur un plan en fer à cheval, à chacun des angles de l'ancienne cour seigneuriale, située entre la rivière d'Avre et la route de Montdidier (actuel parc des sports). Ces tours étaient ouvertes vers l'intérieur de cette cour, laquelle était entourée de courtines[65],[66].

    Les vestiges du château de Moreuil encore visibles aujourd'hui sont inclus pour partie dans une propriété privée et ne sont pas ouverts à la visite. Ne subsistent aujourd'hui que les restes de deux des tours, celles situées le plus au sud. La tour Sud-est dite « tour de Créquy »se trouve dans l'actuel parc des sports. Elle montre une maçonnerie épaisse d'environ 3 mètres, pourvue d'un parement en brique. La tour sud-Ouest dite « tour des Fêtes »se trouve dans l'enceinte de la demeure privée, élevée en ciment armé, sur les fondations de l'ancien château, mais dans des proportions plus modestes que lui. Subsiste aussi une glacière en maçonnerie de brique. Les deux tours nord ont complètement disparu.

    Histoire du château

    Ce château aurait une origine lointaine puisqu'il en est parlé pour la première fois, en l'an 800, comme d'un lieu fort et magnifique. En 861, les Vikings ne parvinrent pas à s'en emparer. Cependant, vers 940 par Arnauld, comte de Flandres, partisan de Louis IV d'Outremer s'en empara. En 1358, au cours de la Grande Jacquerie, le château fut détruit par les Jacques, paysans révoltés. Le château fut reconstruit au XIVe siècle et fut incendié en 1424 par les troupes du roi Charles VII qui en chassèrent les Bourguignons mais le , la garnison royale fut assiégée, à son tour, par les Anglo-Bourguignons et dut se rendre. Enfin, le , les Espagnols brûlèrent la ville et l'église et attaquèrent ensuite le château qui dut de se rendre faute de munitions.

    Au XIXe siècle, les courtines ayant disparu, la cour ouvrait par une grille, située sur son côté Est, sur la route de Montdidier. Les deux bastilles les plus proches de l'Avre, à l'ouest, étaient reliées entre elles par un ensemble de bâtiments des XVIIIe et XIXe siècles, aujourd'hui disparu, dont l'aspect est connu par des cartes postales anciennes.

    De 1866 à 1874, la tour Nord-ouest fut aménagée en chapelle à l'usage des habitants du château, chapelle dédiée à Notre Dame de Lorette[67]. Au niveau inférieur de cette chapelle, une crypte contenait un groupe de grandeur naturelle et de facture moderne, représentant la mise au tombeau du Christ [67].

    Dans les premières années du XIXe siècle, le marquis-pair Bonabes Alexis de Rougé fit construire à Moreuil, entre les deux tours les plus proches de l'Avre, un vaste corps de logis élevé sur trois niveaux en brique et pierre.

    La seigneurie de Moreuil était au Moyen Âge, l'apanage de la famille du même nom. Au XIVe siècle, Bernard de Moreuil, fils de Yolande de Soissons, prit le nom de Moreuil-Soissons.

    Sa descendante, Jossine de Soissons-Moreuil, dame de Moreuil et Poix, épousa en 1497 Jean VII de Créquy et fit entrer ainsi les biens de sa famille dans celle de Créquy, qui la conserva jusqu'à Marie de Créquy, leur petite-fille, mariée en 1543 avec Gilbert de Blanchefort, seigneur de Saint-Jeanvrin, baron de Mirebeau.

    Leurs descendants prirent le nom de Blanchefort-Créquy et se succédèrent à Moreuil jusqu'à François de Blanchefort-Créquy, maréchal de France, gouverneur de Lorraine, mort en 1687, dont la veuve, Catherine de Rougé, mourut à son tour en 1713 sans laisser de descendant. Elle légua Moreuil à son petit-neveu, Louis de Rougé, marquis du Plessis-Bellière, mort sans postérité en 1732. La seigneurie de Moreuil passa à sa sœur, Catherine de Rougé (1707-1794), veuve en premières noces en 1744 de Jean Sébastien de Kerhoent, marquis de Coetenfao, remariée en 1747 avec Emmanuel Maurice de Lorraine, duc d'Elbeuf (1677-1763).

    N'ayant pas non plus d'enfant, la duchesse d'Elbeuf choisit pour héritier son cousin Bonabes V de Rougé (1751-1783), mort avant elle, en mer en servant dans la guerre d'Indépendance américaine. Le fils aîné de celui-ci, Bonabes VI, marquis de Rougé (1778-1838) reçut finalement le château de Moreuil de la duchesse d'Elbeuf. Lui succéda à Moreuil son fils, Théodorite, marquis de Rougé (1806-1864), puis le fils de celui-ci, Henri, marquis de Rougé, qui vendit le domaine de Moreuil à son oncle, Hervé de Rougé, marquis du Plessis-Bellière (1809-1888). Celui-ci avait épousé Marie de Pastoret, petite-fille du chancelier de Pastoret qui possédait une remarquable collection d'art.

    Après de la Commune de Paris, la marquise de Rougé du Plessis-Bellière, inquiète, pensa mettre en sécurité à Moreuil, ses collections d'art, notamment des œuvres d'Ingres, ami de la famille, de David, en fit imprimer un catalogue [68] et ouvrit le château à la visite du public[69]. C'est à cette époque qu'Émile Delignières, érudit abbevillois, visita la galerie d'art du château de Moreuil et en laissa une description succincte[70].

    Le monument aux morts.

    Après la mort sans postérité en 1890 de la marquise de Rougé du Plessis-Bellière, et au terme d'un épineux règlement de succession, ces collections furent dispersées par ventes aux enchères en 1897[71],[72]. Leurs composantes se retrouvent aujourd'hui dans différents musées à travers le monde.

    Le château de Moreuil fut vendu en 1897, pour la première fois de son histoire, avant d'être détruit, en 1918, pendant la Première Guerre mondiale [73].

    Monument aux morts

    Le monument aux morts de Moreuil a été conçu en 1923 et inauguré le par le général Charles Nollet, ministre de la Guerre. Sur un mur blanc, se détache la statue d'un soldat qui s'élance, tenant son fusil d'une main et une grenade de l'autre. Cette œuvre en marbre de Carrare est due à Albert Roze[74],[75].

    Ce monument commémore, en particulier, la reprise de la ville de Moreuil le et les morts de la Grande Guerre habitants la commune. Au revers, se trouve un médaillon à la mémoire des morts de la guerre franco-allemande de 1870. Les morts de la Seconde Guerre mondiale[76] sont également honorés par le monument.

    Monument au XXXIe corps d'armée

    Le Monument au XXXIe corps d'armée est situé à la sortie de la ville, au croisement des routes de Villers-aux-Érables et de Démuin

    Monument en hommage au XXXIe corps d'armée.
    Il commémore la reprise de la ville le par les armées alliées.
    L'inscription mentionne :

    « Ici, le 31e corps d'armée a rompu les lignes allemandes, a poursuivi l'ennemi par Roye, Ham, Mont-d'Origny, Guise, La Capelle jusqu'au-delà du Houdroy où le 7 novembre, les plénipotentiaires allemands se sont présentés à ses avant-postes. »

    Selon les inscriptions gravées sur les flancs du monument, le 31e corps d'armée était constitué des unités suivantes :

    Bois de la Corne

    • Stèle à la mémoire de JJ. Willoughby
    • Stèle des Disparus

    Monument au 12e régiment de cuirassiers à pied

    Le monument au 12e régiment de cuirassiers à pied et du groupe léger de la 7e D.C, est situé à l'entrée du Bois de Sénécat, au hameau de Castel, sur la route D 134 entre Rouvrel et Castel. Un nombre important de soldats morts à cet endroit ont été inhumés à Cottenchy.

    Hameau de Castel

    • Calvaire du hameau de Castel, du XIVe siècle sur la place du hameau[77].
    • Église du hameau de Castel, comprenant un monument funéraire de la fin du XIIIe siècle[78].

    Patrimoine industriel

    La S.A. Teinturerie de Moreuil, 3, 5 rue Gambetta, reconstruite vers 1952, qui employait en 1962 entre 200 et 500 salariés[79]

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Charles Gervais de Latouche : 1715, légiste et avocat au parlement de Paris. Auteur en 1740 d'un ouvrage licencieux.
    • Louis Alexandre Gervais : 1720, frère du précédent, étudia la médecine à Paris. Il exerça au Portugal et publia en 1756 un discours sur la chirurgie.
    • Clément Gervais, frère des précédents, avocat au Grand conseil.
    • Jean-Baptiste Petit, officier de santé à Amiens puis à Gamaches, né en à Moreuil décédé à Saint-Valery-sur-Somme en 1834 en expérimentant un bateau plongeur de sa construction destiné « initialement à la recherche des objets précieux perdus lors des naufrages dans le fond des océans ». Ce navire, expérimenté à Amiens, Abbeville, puis à Saint-Valery-sur-somme, le au cours duquel se noya l'inventeur, a inspiré le Nautilus à Jules Verne. Une rue de la commune porte son nom[80].

    Légendes et traditions

    La tradition orale a gardé mémoire de plusieurs légendes de Moreuil dont[réf. nécessaire] :

    • La légende du Martinet ;
    • La Bouchère engloutie.

    Héraldique

    La commune de Moreuil a relevé les armes de ses premiers seigneurs d'après le sceau de Bernard III, seigneur de Moreuil en 1243. Ces armes nous sont connues par plusieurs sceaux ou contre-sceaux du XIIIe siècle conservés aux Archives départementales de la Somme[81]

    Blasonnement :

    • « d'azur semé de fleurs de lys d'or au lion naissant d'argent brochant sur le tout. »

    Ornements extérieurs :

    • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 30 novembre 1920 : « A été complètement détruite à la suite de violents bombardements et des combats opiniâtres dont elle a été l'enjeu en mars 1918. Par ses souffrances et par son héroïque sacrifice a bien mérité du pays. »
    • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent. Citation à l'ordre de la brigade du 11 novembre 1948 : « commune courageuse, complètement détruite en 1918, à peine reconstruite en 1940 fut de nouveau fortement endommagée et prit une part active dans la Résistance. S'est remise avec foi et ardeur au travail. »

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Alcius Ledieu, Le Canton de Moreuil, 1889, réimpression sous le titre : Moreuil et ses environs, illustré de dessins d'Oswald Macqueron, Paris, Le Livre d'histoire, 1993 (ISBN 9 782 904 951 404)
    • Marc Pilot, Somme 1918 : Santerre Mars Juillet, Alan Sutton à Saint-Cyr-sur-Loire, , 128 p. (ISBN 2-84910-529-5)
    • Marc Pilot, Les Brumes de Picardie : Moreuil 1918, Alan Sutton à Saint-Cyr-sur-Loire, , 128 p. (ISBN 2-84253-733-5)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Notice géographique et historique sur la commune de Moreuil, rédigée par Monsieur Baillon, instituteur, 1899, Archives départementales de la somme
    2. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Moreuil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
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    20. Section photographique de l'armée, « Photo : Moreuil. Camp d'aviation : Caudron prêt à s'envoler », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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    69. Vente après décès, collection de Mme la marquise du Plessis-Bellière, catalogue des Tableaux, dont la vente aura lieu Hôtel Drouot les lundi 10 mai et mardi 11 mai 1897, Paris, , 48 p. (lire en ligne), introduction, p. V.
    70. Emile Delignières, Notice sur des tableaux de Louis David et d'Ingres, au château de Moreuil, en Picardie, Paris, Plon, , 12 p., p. 1-12.
    71. Catalogue des objets d'art provenant de l'hôtel de Pastoret, autrefois Rouillé de l'Etang, sis à Paris, 6 place de la Concorde, et du château de Moreuil, le tout dépendant de la succession de Mme la marquise du Plessis-Bellière, née de Pastoret, dont la vente aura lieu Hôtel Drouot les mercredi 12, jeudi 13, vendredi 14, samedi 15, lundi 17 et mardi 18 mai 1897, Paris, , 88 p..
    72. Succession de Mme la marquise du Plessis-Bellière, née de Pastoret - Tableaux, objets d'art et de curiosité, orgue de Cavaillé-Coll, important mobilier : Vente à Moreuil (Somme) au château de Moreuil, les dimanche 23, lundi 24, mardi 25 mai et les dimanche 30, lundi 31 et mardi 1er juin 1897., Paris, , 35 p. (lire en ligne), p. 1-35.
    73. Christian du Passage, Châteaux disparus dans la Somme, Amiens, CRDP, , p. 56 à 58 et 133.
    74. « Monument aux morts de la Guerre de 1870-1871, de la Guerre de 1914-1918, de la Guerre de 1939-1945 et des Guerres aux Colonies », notice no IA80000052, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. « relief : poilu à la grenade », notice no IM80000045, base Palissy, ministère français de la Culture.
    76. « Liste des soldats morts pour la France de Moreuil et de Castel », sur le site Les Morts pour la France de la Somme (consulté le ).
    77. « sculpture : Calvaire », notice no PM80001623, base Palissy, ministère français de la Culture.
    78. « monument funéraire d'un seigneur et de sa femme », notice no PM80000413, base Palissy, ministère français de la Culture.
    79. « Usine de bonneterie Bouly Alfred et Cie, puis Sté Nouvelle des anciens Ets Bouly, puis S.A. Teinturerie de Moreuil », notice no IA00076646, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. Armand Prin, « Un inventeur au destin tragique : Une rue de Moreuil rend hommage au docteur Jean-Bapiste Petit, natif de la commune. Ce dernier est mort à bord d’un sous-marin qu’il avait lui-même conçu à Saint-valery-sur-Somme », Le Bonhomme picard, édition Montdidier-Roye, no 3537, , p. 9.
    81. Germain Demay, Inventaire des sceaux de la Picardie / recueillis dans les dépôts d'archives, musées et collections particulières des départements de la Somme, de l'Oise et de l'Aisne, Paris, Imprimerie nationale, 1875, 215 p.
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