Marpiré

Marpiré est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 041 habitants[Note 1].

Marpiré

La mairie et l'église paroissiale Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Thérèse Moussu
2020-2026
Code postal 35220
Code commune 35166
Démographie
Gentilé Marpiréen
Population
municipale
1 041 hab. (2018 )
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 35″ nord, 1° 20′ 23″ ouest
Altitude Min. 69 m
Max. 119 m
Superficie 10,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vitré
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Marpiré
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Marpiré
Géolocalisation sur la carte : France
Marpiré
Géolocalisation sur la carte : France
Marpiré
Liens
Site web www.marpire.fr

    Géographie

    Situation

    Marpiré est situé dans le centre-est du département d'Ille-et-Vilaine.

    Carte de la commune de Marpiré

    Relief

    L'étang de la Corbière.

    Le finage communal présente une ligne de hauteurs, des crêtes appalachiennes, d'altitude légèrement supérieure à 110 m (le point le plus haut étant à 119 m à la Haute Noë), orientées ouest-est dans sa partie nord et des altitudes moindres dans sa partie sud, s'abaissant jusqu'à 78 mètres d'altitude dans son angle sud-est. Le nord du territoire communal est en partie couvert de bois et forêts (partie orientale de la forêt de la Corbière, elle-même prolongement oriental de la forêt de Chevré, Bois de la Lisière et ses prolongements (Bois de la Herlisse à l'ouest, Bois de Briérue à l'est). Le bourg est vers 108 m d'altitude.

    Le finage est drainé par plusieurs modestes affluents (qui tous prennent leur source dans la partie nord du territoire communal) de rive droite du ruisseau de Palet, lui-même affluent de rive droite de la Cantache ; l'un d'entre eux, le ruisseau des Landes de Marpiré, délimite même pendant une partie de son cours le sud-est du territoire communal. À l'ouest, le ruisseau de la Gaillardière est un affluent du ruisseau de la Vallée, lui-même affluent de rive droite de la Vilaine. Plusieurs étangs ont été aménagés le long de leur cours, notamment l'étang de la Baluère au sud de la commune, l'étang de la Corbière à l'ouest dans la forêt du même nom, ou encore le Plan d'eau de l'Orée du Bois, à la limite méridionale du Bois de la Lisière.

    Le paysage rural traditionnel est le bocage avec habitat dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées.

    Géologie

    Faisant partie du Massif armoricain, la commune, située à la limite nord-est du bassin de Rennes est traversée par des crêtes appalachiennes orientées ouest-nord-ouest - est-sud-est, correspondant aux restes érodés de deux plis anticlinaux et de synclinaux, dits de La Bouëxière et d'Izé, datant du plissement hercynien, formés de roches précambriennes, ordoviciennes, siluriennes, et dévoniennes, des grès et des schistes d'Angers, ardoisiers, pour la bande de la Corbière, des schistes de Saint-Lô et des grauwackes quartzeux pour la bande de la forêt de Chevré[1]

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 816 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[8] et qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 29 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Marpiré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,4 %), terres arables (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), prairies (19,2 %), zones urbanisées (5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Marpireium en 1157 et capella Marpireii en 1213[22].

    Le gentilé est Marpiréen.

    Histoire

    Moyen Âge

    En 1157, Étienne, évêque de Rennes, confirma Guillaume, abbé de Saint-Melaine, dans la possession de tout le territoire de Marpiré que le baron de Vitré avait donné à son monastère ; cette donation est confirmée en 1213 par Pierre, un autre évêque de Rennes, à Geffroy, autre abbé de Saint-Melaine. Mais, selon Amédée Guillotin de Corson, rien ne prouve que Marpiré était alors une paroisse[23]. Un aveu rendu au prieur de Notre-Dame-de-Vitré (ce prieuré dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes) datant de 1399 concernant le fief de Marpiré a été conservé[24].

    Époque moderne

    Selon un aveu de 1546, les habitants de Marpiré devaient fournir un garde forestier et un cheval aux seigneurs de Gazon en Pocé-les-Bois pour la garde des parties de la forêt de Chevré et de l'étang de Chevré qui leur appartenaient[25]. Selon un autre aveu daté du , le seigneur de Gazon, possédait dans la paroisse de Marpiré le domaine et la métairie de Mainbert [ou Mainberte, ou Mauberte] « maisons, court [cour], (...), issues, fuyes, garennes, bois de haute fustaye, viviers, etc. Comme propriétaires dudit lieu, les Beaumanoir ont droit de prééminence en l'église de Marpiré, droit d'enfeu, (...), bancs à accoudoirs à queue, écussons d'armes et armoiries, tant au dedans qu'au dehors d'icelle église »[26]

    Selon Amédée Guillotin de Corson, il est probable que la paroisse de Marpiré n'aurait été créée que dans la seconde moitié du XVIIe siècle, son premier recteur ayant été Mathurin Nicolas, cité en 1664, même si les registres de baptême de Marpiré remontent à 1601. Elle aurait été précédemment l'équivalent d'une trève dépendant du prieuré Notre-Dame de Vitré, lui-même dépendant de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. Au XVIIIe siècle, les moines bénédictins de Vitré abandonnèrent pour portion congrue toutes les dîmes levées dans la paroisse au bénéfice du recteur de Marpiré, parfois appelé à tort "prieur" ; ces dîmes étaient levées à la onzième gerbe « dans toute l'étendue de la paroisse sur les froment, seigle, avoine, sarrasin, lins et chanvres »[27].

    En raison de la présence de bois et forêts, une verrerie a existé à Marpiré à la fin du XVIIe siècle, créée à l'initiative du duc de la Trémoille, baron de Vitré, et dirigée par des membres de la famille de Cacqueray[28] (ou Caqueray)[29], issus d'une famille normande de maîtres-verriers[30].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Marpiré vers 1778 :

    « Marpiré, à cinq lieues et demie à l'Est-Nord-Est de Rennes, son évêché et son ressort, et à deux lieues un tiers de Vitré, sa subdélégation. On y compte 300 communiants[31]. La cure est à l'Ordinaire. Ce territoire est un pays couvert, dont les terres sont exactement cultivées. Le cidre qu'on y fait est excellent. M. le duc de la Trimouille y possède deux bois : celui de la Marcelière, qui est le plus étendu, peut avoir une lieue de circuit[32]. »

    Révolution française

    Julien Lemarchant fut le délégué de la paroisse de Marpiré à la réunion du tiers état de la sénéchaussée de Rennes lors de la rédaction des cahiers de doléances pour les États généraux de 1789.

    Jean-Baptiste Gendrot, qui était curé de Marpiré avant la Révolution française, prêta le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, mais la paroisse de Marpiré étant alors supprimée, il fut nommé curé constitutionnel de Moulins[33]. La paroisse de Marpiré fut rétablie en 1803 par Mgr de Maillé, puis fut à nouveau réunie à celle de Champeaux en 1806, avant d'être à nouveau rétablie par ordonnance royale le [27].

    Le XIXe siècle

    Le cadastre de 1813 montre un bourg formé seulement de quelques maisons, qui ne se distingue des autres hameaux que par la présence de l'église[34].

    Marpiré vers le milieu du XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Marpiré vers 1845 :

    « Marpiré (sous l'invocation de saint Pierre) ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Launay-Posson, les Epinais, la Cadignère, Minbert, la Buchetière, la Loisière. Superficie totale 1063 ha, dont (...) terres labourables 429 ha, prés et pâtures 81 ha, bois 300 ha, vergers et jardins 12 ha, landes et incultes 202 ha, étangs 10 ha (...). Moulin de Corbière, à eau. Cette commune contient à l'ouest la forêt de Chevré, à l'est les bois de la Herlisse, de la Lisière, de Briera ; au sud-ouest l'étang de Corbière. Géologie : schiste argileux. On parle le français (en fait le gallo)[35]. »

    En 1851, le journal La Presse écrit :

    « Les loups commencent à s'agiter dans les forêts enclavées entre les bourgs de La Bouëxière, Servon, Dourdain, Marpiré, Broons et Saint-Jean-sur-Vilaine, et la gendarmerie de Châteaubourg a déjà eu à constater de graves dégâts. Ces redoutables animaux paraissent jusqu'à présent sortir plus particulièrement de la forêt de la Corbière. Le 31 décembre [1850], un cheval et un poulain ont été dévorés sur le territoire de Saint-Jean, et une génisse sur celui de Broons. Les loups doivent être nombreux, car on entend beaucoup de hurlements dans les campagnes. On a rencontré, dans la commune de Broons, une louve et quatre louveteaux[36]. »

    En 1874, 149 habitants des communes de Taillis, Champeaux, Marpiré, Saint-Christophe et Eancé signent une pétition à l'Assemblée nationale suppliant les députés de proclamer comme roi légitime Henri V[37].

    Les nouvelles école, église et routes

    La nouvelle église de Marpiré.

    En 1859, l'école de Marpiré est « provisoirement fermée » et la commune fait partie de six communes du département « dépourvue de tout moyen d'instruction »[38]. En 1875, l'école de Marpiré est décrite ainsi : « La classe dans laquelle sont reçus les enfants de la commune de Marpiré est située au premier étage d'une maison bordant le cimetière ; sa superficie n'est que de 36 m2, sur une hauteur de 2 mètres 40 centimètres. C'est dans cette pièce, tenue à loyer par la commune, qu'on entasse, depuis plusieurs années, environ 60 élèves, tant filles que garçons (...). L'institutrice est également logée dans un local insuffisant, loué par la commune. Le conseil municipal, reconnaissant la nécessité de remédier à cette situation des plus défectueuses, a conçu le projet d'approprier l'ancienne église pour l'installation du service de la mairie et de l'instruction primaire »[39]. Mais finalement une construction neuve fut projetée.

    En 1879, la commune de Marpiré demande une subvention au Conseil général d'Ille-et-Vilaine pour le solde des travaux de construction de la nouvelle église paroissiale ; « la commune de Marpiré ne possède, il est vrai, aucune ressource et elle réserve tous ses fonds pour la construction d'une maison d'école » déclare le rapporteur[40]. L'année suivante, la commune de Marpiré demande une subvention au Conseil général d'Ille-et-Vilaine afin de construire une maison d'école[41]. La nouvelle église paroissiale, construite à l'initiative de l'abbé Jean Royer, recteur de Marpiré à partir de 1856, pour remplacer l'ancienne église en partie ruinée depuis la Révolution française, fut consacrée par Mgr Place, archevêque de Rennes, le , mais la première messe y fut célébrée dès le [27].

    En 1846 le Conseil général d'Ille-et-Vilaine adopte le tracé du chemin de grande communication no 33 [actuel CD 106] « en exprimant le désir qu'en quittant Vitré, il suive la route royale no 12 jusqu'au pont de Cantache, pour de là, passer par Marpiré (...) »[42]. En 1882 le tracé du chemin de grande communication no 29 [actuel CD 29] venant de Vitré via Champeaux et se dirigeant, après avoir traversé Marpiré, vers Servon-sur-Vilaine, est adopté[43].

    Les grottes dédiées à Notre-Dame de la Salette

    Le rocher de la Salette.

    En 1885, l'abbé Cochet, recteur de la paroisse, fit élever une butte rocheuse, une rocaille, au sommet de laquelle fut aménagée une représentation des apparitions de Lourdes, et sous laquelle se trouvent trois grottes dédiées à Notre-Dame de La Salette. Dans l'une, consacrée spécialement à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, on célébrait parfois la messe. « Les paroissiens ont une grande dévotion à Notre-Dame de la Salette ; ils se réunissent souvent à la grotte pour réciter le Rosaire et chanter des cantiques, principalement pendant les mois de mai et (...) d'octobre. Les habitants de la contrée viennent en pèlerinage à Marpiré et les parois de la grotte sont recouvertes d' ex-voto »[44]. De nos jours encore, « le sommet de la butte offre une scénographie "aérienne", avec la Vierge de Lourdes et Bernadette visibles du passant de tous les coins de la place, tandis que trois alvéoles aménagés dessous en chapelles/grottes, et accessibles par des portes, offrent une représentation en quelque sorte chtonienne de La Salette. La grande liberté prise avec les représentations topographiques à le mérite de placer la scène de Lourdes au-dessus de celle de La Salette »[45].

    Trois institutrices

    Le journal Ouest-Éclair évoque en 1913 trois institutrices de Marpiré : d'abord Julie Posson[46] (« Cette bonne demoiselle, très forte pour son temps et très à la hauteur de sa tâche puisqu'elle savait lire et écrire et qu'elle osait parfois affronter la multiplication, n'était pas riche et ne recevait pas de traitement fixe. De temps en temps, les familles lui témoignaient leur reconnaissance par quelques subsides en nature : une pannerée de choux, trois bouts de saucisse ou un morceau de lard salé. Plus tard, le Conseil municipal, d'accord avec les propriétaires les plus imposés, remédia royalement à cette situation précaire en mettant à sa disposition un coin de lande qui lui permit de nourrir une chèvre ») ; puis Perrine Viel[47], fille du maire de l'époque, à partir de 1863 (elle « obtint son brevet et fut nommée institutrice dans sa propre commune. Elle était intelligente et avait le don de communiquer la science »), décédée en 1892 ; enfin Marie-Rose Fougères[48], orpheline dès son enfance et élevée par Julie Posson, qui commença à enseigner à Marpiré en 1867 comme aide de mademoiselle Viel (« adjointe volontaire et sans traitement »[49]) sans être rétribuée pendant 25 ans jusqu'à la mort de celle-ci et fut ensuite directrice de l'école jusqu'à 1913 au moins, année où elle obtint un prix de vertu décerné par l'Académie française[50] ; « très pieuse (...), 46 ans qu'elle enseignait les enfants de cette commune et son école est une des plus florissantes et des plus justement réputées de l'arrondissement »[51].

    La Belle Époque

    En , une tempête provoqua de nombreux dégâts à Marpiré ; « on ne se souvient pas à Marpiré avoir vu pareille tempête »[52].

    En 1904 est envisagé la création d'une ligne téléphonique desservant Marpiré[53].

    Le , un habitant de la commune, Louis Fougères, est condamné à 8 jours de prison et 50 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Vitré pour insultes à l'encontre d'un gendarme de Châteaubourg lors de l'inventaire des biens d'église à Marpiré[54]. Un décret en date du du ministre de l'intérieur et des cultes Aristide Briand attribue à la commune de Marpiré « à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Marpiré »[55], ce qui est confirmé par un autre décret du , les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Marpiré, qui étaient placés sous séquestre, sont à nouveau attribués à la commune[56].

    En 1909, la Ligue patriotique des Françaises organisa un pèlerinage à Marpiré à l'occasion de la bénédiction d'une statue de Notre-Dame-de-Lourdes, érigée en reconnaissance de la guérison miraculeuse de l'abbé Cochet, recteur de Marpiré, qui souffrait d'un lupus de la face, lors d'un pèlerinage à Lourdes[57]. Celui-ci se présenta le au bureau des constatations des miracles à Lourdes et fit le récit de sa guérison, selon lui miraculeuse, survenue en [58]. Précédemment, une habitante de Marpiré, Félicité Hamon[59], aurait elle aussi bénéficié d'une guérison miraculeuse (une carie d'un os d'un pied) lors d'un pèlerinage à Lourdes en [60].

    Des charbonniers exerçaient alors leur activité dans la forêt de la Corbière[61].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Marpiré.

    Le monument aux morts de Marpiré porte les noms de 22 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[62]. Parmi eux, trois (Joseph Beaugendre[63], François Fauvel[64], Prosper Legré[65]) sont morts en Belgique et tous les autres sur le sol français dont Alphonse Fauvel[66], frère de François Fauvel (fils de Pierre Fauvel et Marie Rose Savinel), et trois frères (André[67], Isidore[68] et Pierre Viel[69]), fils d'André Viel et Perrine Gadebois qui habitaient Maison Neuve en Marpiré.

    Le , un soldat de Marpiré, T. Coché [en fait probablement Cochet, nom de famille alors présent à Marpiré[70]], envoya un ex-voto en remerciement à sainte Thérèse de Lisieux (un calepin dans lequel se trouvait une image de la sainte, perforé par une balle), car il pensait avoir été sauvé grâce à elle[71].

    L'Entre-deux-guerres

    Une école publique existait alors à Marpiré, ainsi qu'une école libre (catholique).

    Une agence postale ouvre à Marpiré le [72]. La commune commence à être électrifiée en 1932[73]. Dans la décennie 1930, une ligne d'autobus allant de Liffré à Vitré passait par La Bouëxière, Marpiré et Champeaux[74].

    Un entrepreneur d'origine espagnole, José Buil, exploitait alors des carrières à la Briheu en Marpiré et à Montreuil-des-Landes et employait notamment un certain nombre de ses compatriotes[75]. Une autre carrière était exploitée à La Corbière et des accidents survenaient fréquemment[76].

    En un incendie dévasta le bois de la Corbière (un quadrilatère vaste de 300 ha), qui appartenait à M. de Chappelaine, brûlant 350 ha de bois et de landes, dont 120 ha de pins[77]. Un autre incendie, moins grave, était déjà survenu dans le même bois en [78]. Des charbonniers y faisaient encore à l'époque du charbon de bois[79]. Des battues aux sangliers étaient aussi à l'époque régulièrement organisées[80].

    Un certain Eugène Grenard, surnommé "La Terreur de Marpiré" aurait pendant cette période « rançonné et rossé les trois-quarts de la population » de la commune, et fit l'objet de nombreuses condamnations[81].

    La Seconde Guerre mondiale

    Marpiré n'a eu aucun mort par faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1808 Joseph Gaultraye[82]    
    1808 1844 Pierre Baron[83]   Laboureur
    1844 1867 Jean Viel[84]   Maréchal-ferrant
    1867 1878 Jean Marie Viel[85]   Maréchal-ferrant. Fils de Jean Viel, maire précédent
    1879 1897 Jacques Gaillard[86]   Cultivateur à Memberthe
    1897 après 1927 Hyacinthe Fougères[87]   Laboureur
             
    avant 1936 après 1939 Victor Geslin    
             
    1977[88] juillet 2015 Auguste Fauvel DVD Conseiller général (1998-2011) Agriculteur et apiculteur
    juillet 2015[89] En cours Thérèse Moussu LR Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[90]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[91].

    En 2018, la commune comptait 1 041 habitants[Note 7], en diminution de 4,93 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    394393396432340388423431424
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    455502509498518514499520546
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    485491460430451464458439431
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4203973684176577749921 0971 065
    2018 - - - - - - - -
    1 041--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[92] puis Insee à partir de 2006[93].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Transports

    La commune est desservie par la ligne de bus n°2 de Vitré Communauté.

    Lieux et monuments

    • Ancienne église Saint-Pierre, édifice roman du XIe siècle : elle se compose d'une simple nef terminée par une abside semi-circulaire et était précédée d'un arc de triomphe ; mais elle fut tellement remaniée au fil des siècles qu'elle n'a plus guère de style. Transformée en maison d'habitation et ferme habitée par le sacristain après la construction de la nouvelle église, elle échappa de peu à la destruction. La charpente de la nef, qui date du XVe siècle, a conservé sa disposition d'origine[94].
    • Nouvelle église Saint-Pierre, du XIXe siècle : cette église, dédiée à Saint-Pierre-ès-Liens, de style ogival a un plan en forme de croix, avec abside à pans coupés, fut construite à l'initiative de l'abbé Jean Royer par l'architecte vitréen Audrouing ; sa façade « surmontée d'un joli petit clocher, offre dans le tympan de la porte un (...) bas-relief représentant saint Pierre délivré de prison par un ange »[27]. Sa première pierre fut posée le et la première messe y fut célébrée le  ; son clocher fut achevé en 1875[94].
    • Le rocher de la Salette.
    • Le calvaire du cimetière, érigé en 1899[94].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018, légale en 2021.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    28. "Armorial général de France", volume 1, consultable https://books.google.fr/books?id=YiRJAAAAcAAJ&pg=PA112&lpg=PA112&dq=maire+Marpir%C3%A9&source=bl&ots=-6nhpQZCxe&sig=YPNgxnB8TFgUPAA716Vi7_3jMeo&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjIhMnUzJjRAhUDrRoKHWCPBEA4UBDoAQgkMAI#v=onepage&q=maire%20Marpir%C3%A9&f=false
    29. Louis de Caqueray, né en 1644, marié le à Aubermesnil-aux-Érables (Seine-Maritime), sieur du Coudray en Marpiré, est décédé le à Marpiré ; Charles de Cacqueray est maître-verrier à Marpiré en 1690, Alexandre de Cacqueray (sieur des Landes, décédé le à Bézancourt (Seine-Maritime ; une de ses filles Servane-Antoinette de Cacqueray des Landes, née le à Marpiré, fut religieuse, voir Fleury Vindry, "Les demoiselles de Saint-Cyr (1686-1793)", 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6374926f/f111.image.r=Marpir%C3%A9?rk=1072966;4) et Antoine de Cacqueray le sont en 1700, voir http://amisverriers.e-monsite.com/pages/histoire/maitres-verriers-de-haute-bretagne.html
    30. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne". Livre premier, Les bretons. 7,BROU-CARN, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58176362/f402.image.r=Marpir%C3%A9?rk=42918;4
    31. Personnes en âge de communier
    32. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og
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    44. Henri Chasle, Le culte de la Sainte Vierge dans le diocèse de Rennes pendant le XIXe siècle, "Revue de Bretagne de Vendée & d'Anjou", volumes 45 et 46, consultable https://books.google.fr/books?id=uJAVAAAAYAAJ&pg=PA107&dq=Marpir%C3%A9&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Marpir%C3%A9&f=false
    45. François Angelier et Claude Langlois, "La Salette, Apocalypse, pèlerinage et littérature (1856-1896)", éditions Jérome Million, consultable https://books.google.fr/books?id=OkfEqK6wgUEC&pg=PA167&dq=Marpir%C3%A9&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Marpir%C3%A9&f=false
    46. Julie Posson, née le à Cornillé, décédée le au bourg de Marpiré, déclarée comme tricoteuse sur son acte de décès
    47. Perrine Viel, née le à Marpiré, décédée le au bourg de Marpiré
    48. Marie-Rose Fougères, née le (et non le comme indiqué dans l'article du journal) à Cornillé
    49. Journal des débats politiques et littéraires, n° du 28 novembre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4851161/f2.image.r=marpir%C3%A9?rk=107296;4
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    59. Probablement Félicité Hamon, née le à Vitré
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    63. Joseph Beaugendre, né le à La Bouëxière, soldat au 76e régiment d'infanterie territoriale, tué à l'ennemi le à Boesinghe (Belgique), décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze
    64. François Fauvel, né le à Marpiré, marsouin au 1er régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le à Rossignol (Belgique)
    65. Prosper Legré, né le à Marpiré, soldat au 136e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Falisolle (Belgique)
    66. Alphonse Fauvel, né le à Marpiré, maître pointeur au 7e régiment d'artillerie de campagne, tué à l'ennemi le à Bitry (Oise)
    67. André Viel, né le à Marpiré, caporal au 2e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Charleville (Marne)
    68. Isidore Viel, né le à Marpiré, caporal au 2e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Roclincourt (Pas-de-Calais)
    69. Pierre Viel, né le à Marpiré, caporal au 94e régiment d'infanterie, mort le à l'hôpital de Fougères des suites de maladie contractée en service
    70. Par exemple, Pierre Cochet épousa le Marie Rose Poirier à Marpiré ; il pourrait s'agir d'un de leurs fils
    71. Thérèse de l'Enfant-Jésus (1873-1897), "Pluie de roses. 5. Conversions, guérisons, interventions de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus pendant la guerre", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5558437g/f480.image.r=Marpir%C3%A9?rk=21459;2
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    80. Voir par exemple les journaux Ouest-Éclair no 12827 du 20 décembre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658767h/f9.image.r=marpir%C3%A9?rk=5686723;2 et no 11194 du 27 mars 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658134g/f6.image.r=marpir%C3%A9?rk=5493589;2
    81. Journal Ouest-Éclair no 10034 du 18 avril 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6577910/f6.image.r=marpir%C3%A9?rk=5021484;0
    82. Joseph Gaultraye, né le à la Hamardière en Mézières-sur-Couesnon, décédé le à la Maison Bouché en Marpiré
    83. Pierre Baron, né le à Champeaux, décédé le à la Loillère en Marpiré
    84. Jean Viel, né le 10 brumaire an VIII () à Maison Neuve en Marpiré, décédé le au bourg de Marpiré
    85. Jean Marie Viel, né le à Marpiré, décédé le au bourg de Marpiré
    86. Jacques Gaillard, né le à Izé, décédé le à Marpiré
    87. Hyacinthe Fougères, né le à Saint-Jean-sur-Vilaine
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    Liens externes

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