Liffré

Liffré est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, dans la région Bretagne peuplée de 7 768 habitants[Note 1]. Elle est le bureau centralisateur du canton de Liffré et le siège de l'intercommunalité Liffré-Cormier Communauté[1].

Liffré

Vue sur Liffré (depuis la rue de Fougères).

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Liffré-Cormier Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Guillaume Bégué
2020-2026
Code postal 35340
Code commune 35152
Démographie
Gentilé Liffréen
Population
municipale
7 768 hab. (2018 )
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 49″ nord, 1° 30′ 29″ ouest
Altitude Min. 40 m
Max. 113 m
Superficie 66,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Liffré
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Liffré
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Liffré
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Liffré
Géolocalisation sur la carte : France
Liffré
Géolocalisation sur la carte : France
Liffré
Liens
Site web ville-liffre.fr

    Ses habitants sont appelés les Liffréens et les Liffréennes.

    Géographie

    Liffré est située à 18 km de Rennes, à 28 km de Fougères, à 20 km de la gare TGV de Rennes, et à 30 km de l'aéroport de Rennes-Bretagne. Une liaison de transport en commun par autocar est assurée tous les jours en direction de Rennes et de Fougères par le réseau de transport en commun interurbain BreizhGo. La commune est traversée par l'autoroute des estuaires A84 (échangeurs 26 Liffré-centre et 27 Liffré-Beaugé).

    La commune s'étend sur 6 686 ha, dont 3 985 ha de forêts (forêt domaniale de Rennes et forêt domaniale de Liffré). Du point de vue de la richesse de la flore, Liffré fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre important de taxons (espèces), soit 510 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). Plus que ce nombre, il faut considérer 48 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 18 taxons protégés et 36 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[2].

    La commune comporte 2 789 logements dont 470 en immeubles collectifs. 302 logements locatifs dans le parc public à fin 2010.

    Communes limitrophes

    Transports

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 826 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[9] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 23 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Liffré est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Liffré, une unité urbaine monocommunale[19] de 7 609 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %), zones urbanisées (5,2 %), terres arables (4,7 %), prairies (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), eaux continentales[Note 7] (0,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    L'étymologie de Liffré provient du nom germanique[style à revoir] Liutfred[26].

    En gallo, langue traditionnelle des habitants de Liffré, la commune est appelée Lifrë[27] et en breton Liverieg. Des panneaux d'entrée et de sortie d'agglomération en français, gallo, breton ont été installés en 2020.

    Histoire

    Antiquité

    La découverte de pièces de monnaies anciennes sur le territoire témoigne de l'occupation gallo-romaine.

    Moyen Âge

    La paroisse naît à la suite de la mise en valeur de la forêt domaniale de Rennes. Comme les communes de La Bouëxière et de Saint-Sulpice-la-Forêt au XIIe siècle, Liffré, Sérigné et Saint-Aubin-du-Cormier se sont constituées grâce aux défrichements du XIIIe siècle. Terrain de chasse de prédilection des comtes de Rennes et des ducs de Bretagne, la paroisse se situe sur leur domaine ducal. La paroisse de Sérigné est rapidement rattachée au territoire de Liffré ; plusieurs prieurés s'y installent sous la protection des ducs. Bénéficiant d'une situation privilégiée sur l'axe de communication Rennes - Fougères, son développement paraît lent mais continu. Liffré est occupé, comme l'abbaye de Saint-Sulpice, par les troupes françaises qui menacent Rennes en 1491, pour obliger la duchesse Anne au mariage avec le roi de France.

    Époque moderne

    En , le duc de la Trémoille, qui venait d'acheter le marquisat d'Épinay (situé en Champeaux), vend une partie de la terre de Sérigné (qui dépendait de ce marquisat) au seigneur de Poulpry et le reste en 1636 au seigneur de Montbourcher[28].

    En 1691, le recteur de Liffré, Thomas Constance, rendit aveu au roi pour neuf traits de dîme dont il jouissait en sa paroisse, savoir : le Bourg, le Breil, Launay, la Martouais, Colleray, Mordrée, la Plardaye, Fouillard et Champgiron. Son successeur, M. Bazin, déclara que ses dîmes valaient 1 590 livres de rente et qu'il jouissait en plus de la chapellenie de la Benazerie, valant 80 livres[29].

    Le panneau d'entrée d'agglomération de Liffré traduit également en gallo et breton (en ).

    Révolution française

    À la Révolution, Liffré devient le chef-lieu de canton et son développement se poursuit, notamment grâce à l'exploitation des forges de Sérigné, des carrières de pierre et à la population ouvrière de la forêt.

    La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI, accompagnée d'un serment de haine à la royauté et à l'anarchie, fêtée à partir de 1795[30].

    En 1794, pendant la guerre de Vendée, le comte Joseph de Puisaye alors en clandestinité à la suite de la Révolution, est en route pour Vitré et la Gravelle et arriva au bourg de Liffré à la tête de 6 à 700 royalistes. Cette troupe royaliste fut défaite le à Liffré par les compagnies républicaines, Puisaye s'échappa à cheval[31],[32].

    Au XIXe siècle, les transports ferroviaires secondaires apparaissent ; Liffré ne connaît qu'un très léger fléchissement de sa population au tournant du siècle. À partir des années 1970, la commune connaît une explosion démographique importante avec l'extension de l'agglomération de Rennes sur la première couronne.

    Le hameau de Fouillard dépendait autrefois de la paroisse de Liffré. Mais dès 1866, les habitants du hameau demandent leur rattachement à Thorigné, ce qui leur est accordé par décret du . La commune prend alors le nom de Thorigné-Fouillard.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Taillé : au premier de sinople aux deux étoiles d'or rangées en barre, au second de gueules aux deux étoiles d'or rangées en barre[33].

    Politique et administration

    L'hôtel de ville de Liffré (en ).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Émile Planty SFIO  
    Jean Vincent UNR Conseiller général du canton de Liffré (1961 → 1965)
    Jean Touffet    
    Louis Lorant DVD Agriculteur
    Suppléant du député Jacques Cressard (1973 → 1978)
    Clément Théaudin PS Enseignant retraité, chargé de mission
    Député de la 1re circonscription d'Ille-et-Vilaine (1981 → 1986)
    Député d'Ille-et-Vilaine (1986 → 1988)
    Conseiller général du canton de Liffré (1978 → 1992 puis 1998 → 2015)
    Président de la CC du Pays de Liffré (2000 → 2008)

    (démission)
    Loïg Chesnais-Girard[34] PS Cadre bancaire
    Conseiller régional de Bretagne (2010 → )
    Président du conseil régional de Bretagne (2017 → )
    Président de Liffré-Cormier Communauté (2008 → )
    [35] En cours
    (au 28 mai 2020)
    Guillaume Bégué PS Chef d’entreprise
    6e vice-président de Liffré-Cormier Communauté (2016 → )
    Maire par intérim du 22 juin au 23 septembre 2017
    Les données manquantes sont à compléter.

    Élections

    Loïg Chesnais-Girard, maire de la ville de Liffré entre 2008 et 2017 (en ).

    Élections municipales des 6 et :

    1er tour :

    • Liste DVG « Mieux vivre ensemble à Liffré » conduite par Clément Théaudin : 45,44 %.
    • Liste DVD « Ensemble continuons le développement de notre commune » conduite par Louis Lorant : 39,56 %.
    • Liste DVD « Union pour Liffré » conduite par Jean Vincent : 14,99 %.

    2e tour :

    • Liste DVG « Mieux vivre ensemble à Liffré » conduite par Clément Théaudin : 51,03 %, 21 sièges.
    • Liste DVD « Ensemble continuons le développement de notre commune » conduite par Louis Lorant : 48,97 %, 6 sièges.

    Élections municipales du :

    • Liste DVG « Liffré gagne, continuons ensemble » conduite par Clément Théaudin : 57,38 %, 23 sièges.
    • Liste DVD « Une équipe pour Liffré demain » conduite par Adrien Hillion : 42,62 %, 6 sièges.

    Élections municipales des 11 et :

    • Liste DVG « Vivre Liffré ensemble passionnément » conduite par Clément Théaudin : 51,35 %, 22 élus.
    • Liste DVD « Construire Liffré ensemble » conduite par Catherine Rogue : 48,65 %, 7 élus.

    Élections municipales des 11 et :

    • Liste DVG « Liffré, un avenir dynamique, harmonieux et solidaire » conduite par Clément Théaudin : 51,63 %, 22 élus.
    • Liste DVD « Vivre à Liffré » conduite par Éric Moisan : 28,87 %, 4 élus.
    • Liste DVD « Construire Liffré ensemble » conduite par Catherine Rogue : 19,51 %, 3 élus.

    Élections municipales des 9 et :

    • Liste DVG « Liffré, une histoire, un avenir » conduite par Loïg Chesnais-Girard : 69,37 %, 25 élus.
    • Liste DVD « Vivre à Liffré » conduite par Joëlle Moisan : 30,63 %, 4 élus.

    Élections municipales des 23 et :

    • Une seule liste se présente au suffrage des électeurs : « Liffré, un projet citoyen » conduite par Loïg Chesnais-Girard.

    Élections municipales du :

    • Liste DVG « Liffré, un projet citoyen » conduite par Guillaume Bégué : 71,97 %, 25 élus.
    • Liste DVD « Un nouvel élan pour Liffré » conduite par Jean-Michel Desbains : 28,03 %, 4 élus.

    Finances

    Budget 2011
    • 8 477 801  de fonctionnement ;
    • 5 862 172  d'investissements.
    Taux d'imposition 2011

    La fiscalité des entreprises (cotisation foncière et cotisation sur la valeur ajoutée) a été transférée à la communauté de communes du Pays de Liffré au avec un taux de CFE de 24,40 %.

    Enseignement

    La commune dispose de :

    Équipements et vie associative

    La ville possède de nombreux équipements sportifs et culturels :

    • une piscine de 25 m avec spa et hammam, devenue communautaire depuis le [41] ;
    • le stade d'athlétisme Nelson-Paillou[42] ;
    • le complexe sportif Jules-Ferry : un terrain synthétique, un terrain stabilisé, trois salles omnisports[43] ;
    • la salle Pierre-de-Coubertin : salle de gymnastique et d'escalade[44] ;
    • l'espace Paul-Davené : deux terrains de tennis convertibles en dix terrains de badminton, deux terrains de football (un herbe, un stabilisé), un terrain de tennis extérieur[45] ;
    • la croisette : parcours VTT et terrain extérieur de tir à l'arc (tir FITA) ;
    • le centre culturel avec une salle de spectacle de 400 places et d'une salle polyvalente[46],[47] ;
    • l'espace intergénérations et la médiathèque[48] ;
    • un centre de loisirs sans hébergement, Pierre-Rouzel, ouvert en 2004 dans un parc de 10 ha à proximité de la forêt[49] ;
    • un cinéma associatif Le Saint-Michel[50].

    En plus de ces équipements, on peut citer les autres parcs et espaces naturels pour la détente ou la pratique sportive : le parc des Senteurs, le parc Léo-Lagrange, le parc Pierre-Rouzel, le parc de la Guérinais, les étangs, les forêts de Rennes et de Liffré situés sur la commune (4 000 ha), le CRAPA, le parcours écologique, la Coulée verte, le sentier du Point-du-Jour[51],[52],[53],[54].

    La commune compte 134 associations sportives, de loisirs, sociales, d'anciens combattants, de quartier, de chasse, de parents d'élèves, de regroupements professionnels[55],[56]. Parmi ces associations, on retrouve l'union sportive de Liffré (USL) qui compte 13 sections sportives dont une section de football gaélique : l'Entente gaélique de Haute-Bretagne championne de Bretagne en titre.

    La ville de Liffré a reçu en 1995 le titre de ville la plus sportive de France dans la catégorie villes de moins de 30 000 habitants (concours organisé par le journal sportif français quotidien L'Équipe).

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

    En 2018, la commune comptait 7 768 habitants[Note 8], en augmentation de 8,43 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0352 0962 2282 3002 5492 4922 4022 6622 501
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7792 8853 1283 1753 0503 0163 0312 9443 001
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9102 9522 9042 5432 5972 5532 3872 4102 365
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 5582 8174 0404 2055 6596 4546 5516 8297 370
    2018 - - - - - - - -
    7 768--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Vue aérienne sur la ville de Liffré (en ).

    Près de 200 activités sont répertoriées, réparties dans la ville et sur les zones d'activités : la Mare Gaucher (SVA, Clermont Groupe Jean Floc'h), la zone de la Perrière, les zones de Beaugé 1 avec Canon Bretagne (Intégrateur de matériel industriel, médical et fabricant de carte électronique qui a 700 salariés)[61], Beaugé 2 (artisans et PME), Beaugé 3 (intercommunale) et le parc d'activités de Sévailles.

    La ville compte trois centres commerciaux de 3 500, 3 900 et 1 000 m2 (Intermarché, Super U et Lidl).

    Beaugé 3 est une zone d'activités intercommunale soumise à une taxe professionnelle de zone, au profit de la Liffré-Cormier Communauté. Au-delà de la zone commerciale, 13 ha sont consacrés à une plate-forme logistique du groupe Lidl (30 000 m2 de bâtiments).

    Le parc d'activités de Sévailles (42 hectares), comptant 15 ha entre l'autoroute des estuaires A84 et l'ancienne RN 12, est en cours de commercialisation par le Pays de Liffré[62].

    Plusieurs entreprises se sont déjà installées : le Groupe Le Duff (500 emplois prévus), le maroquinier de luxe Fim, le brasseur Coreff, le (groupe Canon), ce qui compense largement les fermetures de l'équipementier automobile Delphi et de l'abattoir SVA Jean Rozé.

    La commune compte également 34 exploitations agricoles.

    Les marchés hebdomadaires ont lieu le vendredi matin, place de la mairie, de 8 h 30 à 12 h 30 et le dimanche matin, rue de Fougères, de 9 h à 13 h[63].

    Langue bretonne

    • À la rentrée 2016, 49 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques (soit 4,9 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire).
    • L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .

    Lieux et monuments

    Le menhir des Brosses (en ).

    Activité et manifestations

    Jumelages

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018, légale en 2021.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « L'intercommunalité », sur Site officiel de la ville de Liffré (consulté le ).
    2. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Feins Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Liffré et Feins », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Feins Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Liffré et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Liffré », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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