Saint-Christophe-des-Bois
Saint-Christophe-des-Bois est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de 562 habitants[Note 1].
Saint-Christophe-des-Bois | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Fougères-Vitré | ||||
Intercommunalité | Vitré Communauté | ||||
Maire Mandat |
Yves Guérin 2020-2026 |
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Code postal | 35210 | ||||
Code commune | 35260 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Christophéen | ||||
Population municipale |
562 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 13′ 36″ nord, 1° 14′ 51″ ouest | ||||
Altitude | 125 m Min. 99 m Max. 136 m |
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Superficie | 9,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vitré (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vitré | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.saintchristophedesbois.fr | ||||
Géographie
La commune est située entre Taillis et Combourtillé sur l'ancienne route nationale 178 reliant Vitré à Fougères, devenue par la suite route RD 179.
Saint-Christophe-des-Bois est à environ 15 km de Fougères et de Vitré et fait partie du pays de Vitré (département d'Ille-et-Vilaine) et du canton de Vitré-Ouest.
Mecé | Montreuil-des-Landes | |||
N | Châtillon-en-Vendelais | |||
O Saint-Christophe-des-Bois E | ||||
S | ||||
Val-d'Izé | Taillis | Balazé |
Les communes limitrophes de Saint-Christophe-des-Bois sont, en commençant par le nord et en suivant le sens des aiguilles d'une montre : Montreuil-des-Landes, Châtillon-en-Vendelais, Balazé, Taillis, Val-d'Izé et Mecé.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fougeres », sur la commune de Fougères, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 923,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Christophe-des-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,9 %), terres arables (34,4 %), zones urbanisées (3,4 %), forêts (3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Histoire
Moyen-Âge
La paroisse de Saint-Christophe-des-Bois dépendait autrefois de l’ancien évêché de Rennes, les papes Calixte II en 1122, Innocent II en 1142 et Urbain III en 1186, confirmèrent à leur tour l'abbaye de Saint-Florent dans la possession de l'église de Saint-Christophe, « ecclesiam Sancti Christofori ».
L'existence du prieuré de Saint-Christophe-des-Bois, membre de l'abbaye Saint-Florent de Saumur, est constatée au milieu du XIe siècle.
Époque moderne
Une épidémie de dysenterie fit des ravages en 1756 : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, Châtillon-en-Vendelais, Étrelles, Erbrée, Teillé [en fait Taillis), Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et les environs de Saint-Martin de Vitré. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'ne quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de blé noir faute de monde » écrit le subdélégué Charil[23].
Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Saint-Christophe-des-Bois était de 111 sur une population totale qui s'élevait alors à 427 habitants[24].
Révolution française
Une compagnie chouanne exista à Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois ; elle était membre de la "colonne d'Izé", dirigée par Henri du Boishamon, qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères. La "colonne d'Izé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois (dont le capitaine était Michel Chauvin[25] et les lieutenants Jean-Baptiste Aubrée et François Fouillet), la compagnie de Balazé, la compagnie de Champeaux et Taillis, la compagnie d'Izé, la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine, la compagnie de Princé et Montautour.
Le XIXe siècle
En 1874, 149 habitants des communes de Taillis, Champeaux, Marpiré, Saint-Christophe-des-Bois et Eancé signent une pétition à l'Assemblée nationale suppliant les députés de proclamer comme roi légitime Henri V[26].
La Seconde Guerre mondiale
De mars 1944 à 1945, dix-neuf enfants juifs sont cachés. Après des années d'oubli, le réalisateur Nicolas Ribowski a tourné en 2013 le documentaire Jamais je ne t'oublierai[27].
Politique et administration
Infrastructures municipales
- Écoles maternelle et primaire, assistantes maternelles, transport scolaire vers Vitré.
- Terrains de football avec vestiaire, salle polyvalente, bibliothèque, espace détente.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2018, la commune comptait 562 habitants[Note 7], en diminution de 2,6 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
- Le seul commerce actuellement en activité à Saint-Christophe-des-Bois est un commerce multi-service mis en place après le départ du boulanger et les faillites successives de trois propriétaires du bar, aujourd'hui sans repreneur. Le boucher-charcutier traiteur a lui aussi fermé.[réf. nécessaire]
- Artisans divers.
Transports
La commune est desservie par la ligne de bus n°3 de Vitré Communauté.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Christophe (1886), édifiée par l'architecte Arthur Regnault en remplacement d'une ancienne église située dans l'actuel cimetière et dédiée à saint Christophe. Le chœur date de 1886, le portail des années 1500 provient de l'ancienne église. Le maître-autel date du XVIIe-XVIIIe siècle et la cuve baptismale du XVe siècle.
- La croix du cimetière (XVIe siècle).
- Le château de Malnoë ou Malenoë (1801). Reconstruit au début du XIXe siècle, il avait autrefois une fuie, et une chapelle privative qui remontait au XVIe siècle. La chapelle Saint-Jean de Malenoë est située à proximité du château. Le domaine possédait un droit de haute justice et un droit de quintaine. Il relevait de la châtellenie de Châtillon-en-Vendelais. Propriété successive des familles Malenoë (en 1094), Cervon, barons des Arcis (en 1653), Farcy, seigneurs de Mué (en 1676 et 1789).
- Le puits (XIXe siècle), situé rue de l'Église.
- Le moulin à eau de Cucé.
- L'ancien manoir du Plessis-Cucé, propriété successive des familles Malestroit (en 1513), Chevallerie, Godard (vers 1553), Malenoë (en 1599 et 1615), Farcy (en 1744 et 1772).
- L'ancienne chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de la Roussière, bâtie par Mlle Suzanne Grandgirard et M. Grandgirard, son frère, recteur de Marpiré, sur leur propriété de la Roussière. Cette chapelle a été bénite le par M. Châtel, doyen de Saint-Martin de Vitré.
Activité et manifestations
- Divers associations sont actives au sein de la commune.
Personnalités liées à la commune
- La seigneurie de Malenoë.
- Jean Chalopin producteur et scénariste français né le 31 mai 1950 (69 ans)
Voir aussi
Bibliographie
- Le Bocage vitréen. Images du patrimoine, 1997.
- Ille et Vilaine, 2 tomes - Le patrimoine des communes de France - Éditions Flohic.
- Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l’archevêché de Rennes, 7 tomes, Rennes, 1880-1886.
- Paul Banéat, Le département d’Ille-et-Vilaine, 4 tomes, Éditions J. Larcher, Rennes, 1927-1929.
- Le Nail, Bernard et Jacqueline, Pays de Vitré ; hommes et femmes remarquables. Éd. les Portes du Large, 2004
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018, légale en 2021.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Fougeres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Christophe-des-Bois et Fougères », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Fougeres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Christophe-des-Bois et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bossard (Abbé), Dictionnaire topographique du département d'Ille-et-Vilaine, AD35 (manuscrit).
- « Kerofis », sur Office public de la langue bretonne.
- Docteur Raymond Petit, La science et l'art de guérir en Bretagne, revue "Annales de Bretagne", novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f33.image.r=Balaz%C3%A9?rk=85837;2
- Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle à la Révolution", 1906, page 307.
- Michel Chauvin, de Montreuil-sous-Pérouse, encore vivant en 1825.
- "France. Assemblée nationale (1871-1875)", no 692 du 5 août 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64989074/f9.image.r=Marpir%C3%A9?rk=42918;4
- « Enfants juifs cachés : le film enfin dévoilé au public Ouest-France ».
- « Les premières élections de maires », sur municipales2001.ouestfrance.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Jean Pitois sollicitera un deuxième mandat de maire », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales à Saint-Christophe-des-Bois. Second mandat pour Jean Pitois », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Saint-Christophe-des-Bois. Yves Guérin a été élu maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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